Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Face à la recrudescence de cambriolages sur certains secteurs et à l’approche des vacances, la gendarmedie de Vaucluse rappelle quelques conseils de prévention :
Verrouillez vos portes et ce même quand vous êtes chez vous.
Ne laissez pas d’outils à disposition des délinquants, qui leur serviraient à entrer par effraction (pied de biche, tournevis, échelle).
Ne postez pas en ‘public’ sur les réseaux sociaux que vous vous trouvez en vacances loin de chez vous.
Demandez à votre voisin de confiance de récupérer régulièrement le courrier.
Signalez tout comportement suspect dans votre quartier à la gendarmerie (au 17), en relevant si possible et sans prendre de risque le maximum d’informations.
Si vous le pouvez, installez quelques équipements peu couteux que les voleurs détestent : éclairages à détection de mouvements, caméras connectées (ne filmant pas la voie publique), renforts aux volets, ampoules connectées pour simuler une présence.
Utilisez le dispositif tranquillité vacances en vous signalant à la gendarmerie votre absence, par internet ou sur place. « Nous garderons un œil attentif sur votre domicile et saurons en cas d’intervention à votre adresse que vous ne vous y trouvez pas », explique la gendarmerie de Vaucluse.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Le service de prévention et de santé au travail AIST 84 organise un événement autour de la lutte contre la sédentarité le mardi 19 mars à Avignon.
La sédentarité est aujourd’hui le premier ennemi de santé publique. Elle tuerait même plus que le tabac selon certaines études scientifiques. Elle touche notamment les personnes ayant un travail pour lequel il est nécessaire d’être assis à un bureau, devant un ordinateur. Pour lutter contre ce fléau, l’AIST 84 organise une matinée autour de l’activité physique et de la lutte contre la sédentarité.
L’événement débutera avec une conférence animée par François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes, avec l’appui d’Yves Charmet et Bruno Rosier, médecins du travail à l’AIST 84. Ensemble, ils évoqueront pourquoi la chaise sur laquelle vous êtes assis est en train de vous tuer alors qu’elle n’est pas électrique. Ensuite, des exercices d’éveil musculaire seront présentés pour démarrer la journée en mouvement, ainsi que du matériel pour travailler tout en bougeant.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Le vendredi 15 mars à Loriol-du-Comtat, le Réseau Compost citoyen Paca propose une journée de rencontre autour de la prévention et la gestion de proximité des biodéchets à destination des collectivités et des acteurs locaux. Un évènement organisé par le Cercle des poubelles disparues en partenariat avec la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove).
Le vendredi 15 mars, aura lieu la première rencontre départementale sur la prévention et la gestion de proximité des biodéchets, à Loriol-du-Comtat, à la salle des fêtes de la commune. Cette journée qui est à l’initiative du réseau compost citoyen paca, organisée par le cercle des poubelles disparues et dont la Cove est partenaire aura pour objectif d’échanger, d’accompagner les collectivités et les acteurs locaux dans leurs plans d’action pour favoriser le compostage de proximité.
Le Réseau Compost citoyen Paca, qui œuvre depuis plusieurs années pour trouver des solutions à la réduction des biodéchets sur le plan régional, souhaite un meilleur accompagnement auprès des usagers et des citoyens vauclusiens dans la gestion des biodéchets.
Des intervenants « acteurs »
Plusieurs élus et techniciens représenteront les collectivités du Vaucluse et seront présents pour échanger avec des professionnels des biodéchets. La matinée sera consacrée aux actions de prévention et de gestion de proximité de chaque commune et aux nouvelles solutions possibles et adaptées pour les acteurs locaux pour mieux appréhender et mettre en œuvre les actions de tri des biodéchets. L’après-midi, deux sites de compostage de proximité seront visités.
L’agence de la transition écologique (ADEME) et la Région Sud feront également partie des intervenants pour apporter des réponses et des solutions d’accompagnement auprès des collectivités. L’idée étant de mettre à disposition un maximum d’outils auprès des ménages vauclusiens qui favoriseront le tri et la source des biodéchets.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Alors que nous ne sommes qu’à quelques semaines du printemps, beaucoup vont en profiter pour remettre de l’ordre dans leur jardin. L’occasion pour la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue de rappeler les obligations qui entourent le débroussaillement.
La Ville rappelle tout d’abord qu’il est obligatoire de débroussailler son terrain et les abords de son habitation, car cela permet d’accroître la sécurité des habitants et de leurs constructions face aux feux de forêt et de végétation.
En effet, le débroussaillement permet de ralentir la progression du feu en le transformant en un simple feu courant, de diminuer sa puissance, donc les émissions de chaleur et de gaz, et d’éviter que les flammes n’atteignent des parties inflammables des habitations. Ce débroussaillement obligatoire concerne les propriétaires de terrains, de constructions et d’installations situés à l’intérieur et à moins de 200 mètres de bois, forêts, plantations, reboisements, landes, garrigues ou maquis, conformément aux articles L134-6 et suivants du Code forestier.
Ainsi, les propriétaires concernés doivent débroussailler les abords des constructions dans un rayon de 50 mètres autour des bâtiments ou installations de toute nature, y compris les piscines, et 3 mètres de part et d’autre des chemins privés y donnant accès. En zone urbaine ou dans un lotissement, la totalité de la surface du terrain concerné, qu’il soit construit ou non, doit être débroussaillé.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Ce samedi 2 mars, Mélinda Guery et son équipe ont pu présenter une adaptation théâtrale de son conte ‘La magie de l’eau’ au centre social des oiseaux d’avignon. Une représentation afin de sensibiliser contre les noyades infantiles qui a pu être offerte aux locataires du bailleur social Grand Delta Habitat de manière totalement gratuite. Un don rendu possible grâce à l’aide de nombreux mécènes privés locaux.
Voilà une aventure qui n’est pas prête de prendre l’eau. Engagée depuis plusieurs années contre la noyade infantile et pour la sensibilisation des enfants et de leur famille pour une pratique plus sure de la nage, Mélinda Guery vient d’adapter le tome 1 de son conte ‘La magie de l’eau’ en pièce de théâtre.
1re cause de mortalité chez les moins de 25 ans Un pas supplémentaire dans la quête de la maitre nageuse de Carpentras afin de démocratiser ses conseils et son expérience au plus grand nombre pour un apprentissage ludique de la nage en toute sécurité « l’objectif c’est de stopper la première cause de mortalité chez les moins de 25 ans, à savoir la noyade, c’est plus possible de continuer à voir autant de drames chaque année » martèle Mélinda Guery.
Une pièce de théâtre éducative et social Alain Bernard, la princesse Charlène de Monaco. Des noms prestigieux qui ont apporté leur soutien public au projet de ‘La magie de l’eau’ et qui ont décidé d’accompagner la vauclusienne dans son projet pédagogique et social « j’aime fédérer, travailler avec les associations, les acteurs privés et les institutions publics, c’est tous ensemble que nous devons lutter pour faire aimer l’eau aux enfants, qu’ils s’y sentent bien. Mon aventure c’est avant tout une aventure humaine » déclare-t-elle.
Inciter les enfants à adopter les bons gestes Son livre publiée en décembre 2022 avait été totalement financé grâce à une campagne de financement participative sur Ulule. À la suite du succès rencontré par cet ouvrage auprès des enfants, des familles et des établissements scolaires, la carpentrassienne a pris l’initiative d’adapter son récit pédagogique sous forme théâtrale afin d’inciter de plus en plus d’enfants, d’élèves à adapter les bons gestes dès le plus jeune âge « dans la pièce je reprends l’histoire du conte que j’ai écrit et je fais intervenir des marionnettes pour la raconter, l’idée c’est de leur apprendre à ne plus avoir peur de l’eau en utilisant cla manière la plus ludique possible » ajoute-t-elle.
Portée par la fibre éducative, culturel et social, Mélinda Guery a souhaité que cette œuvre théâtrale soit ouverte au plus grand nombre « la mortalité infantile touche toutes les classes sociales, toutes les villes. Ce que je veux c’est mon projet soit accessible à tout le monde, dans les quartiers sociaux, dans les centres villes, partout, c’est pour ça que je suis allé voir Grand Delta Habitat et qu’on joue à la croix des oiseaux » appuie la vauclusienne.
Un projet soutenu par plusieurs mécènes privés Pour ce passage des pages au planches, Mélinda Guery a pu compter sur le soutien de nombreuses institutions privés et publics pour l’aider à financer et monter ce projet ambitieux et permettre sa gratuité « c’était primordial pour moi que cette représentation au centre social croix des oiseaux soit gratuite et accessible. On joue ce samedi pour les locataires du bailleur social Grand Delta Habitat, notre démarche est sociale et solidaire, on le fait pour les enfants et leur famille et heureusement que j’ai été accompagné par ces généreux mécènes sans qui tout cela n’aurait pas été possible ».
Le cabinet Conseil DB associés, la Fondation Pichet, la Fondation de l’aménageur bordelais, l’association sportive philantrophique du Panathlon de Vaucluse. Tous ces acteurs à travers leur participation financière ont permis que les deux prochaines représentations de la pièce puisse avoir lieu, notamment celle du 2 mars à la Croix des oiseaux.
« Être accompagné par tous ces acteurs privés qui s’engagent à nos côtés c’est un signe très fort et c’est très encourageant pour la suite. L’association du Panathon par exemple qui lutte pour associer sport et culture et démocratiser la pratique du sport dans les quartiers populaires, je trouve ça fantastique, ça s’inscrit parfaitement dans notre démarche » se réjouit Mélinda Guery.
Grand Delta Habitat, comme une évidence L’idée de collaborer avec l’aménageur et le bailleur social qu’est Grand Delta Habitat vient de la propre expérience personnelle de l’autrice de la pièce « j’ai été locataire chez Grand Delta Habitat pendant plusieurs années et je connais leur politique social forte. J’ai donc trouvé ça pertinent de de leur proposer un programme culturel et sportif de proximité qui plus est en cette année de jeux olympique » glisse Mélinda Guery.
Il faut dire que l’institution vauclusienne s’engage depuis plusieurs années sur un modèle qui place les préoccupations sociales au cœur de sa politique d’action. Ainsi, Grand Delta Habitat a mis en place une fondation visant à favoriser les parcours d’insertion de ses locataires. Cette dernière consacre chaque année plus de 150 000€ pour soutenir des associations qui œuvrent pour promouvoir plusieurs actions d’insertion par le logement, l’emploi et surtout les activités sociales culturelles et sportives.
Un modèle de mécénat pour l’avenir ? 55 000 piscines privés et une trentaine de piscines publics. C’est le nombre de bassins présents dans le département du Vaucluse. Ce qui en fait le département français le mieux équipés par rapport au nombre de logements. Près d’une demi-douzaine de ces piscines publiques se trouvent à Avignon qui est donc la ville la mieux lotie en la matière et donc par ricochet plus exposée par les noyades et les accidents de baignades.
Il était donc essentiel que les institutions publics et politiques s’engagent également dans le projet de Mélinda Guery. La Ville d’Avignon soutient donc la pièce montée par la maitre nageuse de Carpentras « à Avignon, il y a la réhabilitation de 5 piscines publics, lorsque j’ai discuté avec la mairie, les élus m’ont immédiatement soutenu, ils sont pleinement impliqués dans le savoir nager » précise l’autrice de la « magie de l’eau ». Ce partenariat avec la Ville d’Avignon est également soutenu par la Chambre de Commerce d’Avignon, ce qui est une première pour cette institution et une fierté pour Mélinda Guery qui y voit une opportunité d’attirer de nouveaux collaborateurs « on a le soutien de la chambre de commerce, c’est inédit et ça peut vraiment inciter d’autres mécènes du tissu local à nous rejoindre ».
Ce premier mécénat est l’expérimentation d’un modèle qui pourrait être appelé à être dupliquer. Dans un contexte de crise des finances publiques, et de mise ne place des mesures de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) depuis la loi Pacte de 2019, association et entreprises ont décidé de soutenir le projet de ‘Lla Magie de l’eau’.
Une pièce préventive contre les noyades mais pas que … Si ce spectacle est principalement axé sur la meilleure façon d’appréhender l’apprentissage de la nage et sur la prévention des risques de noyades, il était aussi essentiel pour son autrice d’y ajouter une dimension écologique et sociale.
Dans cette pièce adaptée par Laure Vallès et mise en scène par Arny Berry, plusieurs thématiques sont mêlées pour éveiller les esprits des plus petits et les sensibiliser aux problématiques de notre avenir « dans cette représentation théâtrale, on parle de biodiversité, d’inclusion du handicap et du réchauffement climatique, je voulais une dimension globale qui éveille les consciences » ajoute Mélinda Guery.
Quelle suite pour ce projet ? Et pour la suite ? la maitre nageuse qui s’improvise actrice pour sa pièce, commercial pour son projet et communicante ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et se prend à rêver « pourquoi pas jouer un jour au théâtre antique d’Orange avec les enfants de toutes les communes et démocratiser partout en France notre projet d’arrêter les noyades ». Pour cela, la maman de 42 ans aura besoin de nouveaux partenaires et mécènes, prêts à l’accompagner dans son combat de tous les jours. S’associer pour lutter contre ce fléau mortel, obtenir l’implication de toutes les acteurs privés et publics c’est là tout l’essence du projet de Mélinda Guery « comme le dit l’adage, tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin » conclut-elle.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Chaque année, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le premier jeudi qui suit les vacances scolaires de la Toussaint. La Ville d’Avignon a décidé d’aller plus loin en dédiant une semaine entière à cette cause avec des actions de prévention et des animations du 6 au 12 novembre.
Selon une enquête menée par l’Ifop, un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce dernier est reconnu par la loi du 2 mars 2022 comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende. Instaurée en 2015, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est l’occasion d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées. Une lutte à laquelle la Ville d’Avignon a décidé de prendre part.
Le bleu. C’est la couleur qui représente la lutte contre le harcèlement scolaire. Toute la semaine, le Pont d’Avignon et les Remparts de la Ligne et Limbert se parent de bleu. À cela s’ajoutent de nombreuses animations et actions de prévention pour dire « non » au harcèlement à l’école.
De la prévention dans les établissements scolaires…
C’est dans les écoles, collèges, et lycées que commence la prévention. Toute la semaine, les élèves des différents établissements scolaires avignonnais assistent et participent à des prises de parole sur le harcèlement avec la Maison des adolescents et le Point d’accueil Écoute Jeunes, ou encore à des jeux de sensibilisation ‘Non au harcèlement’ avec la Ligue de l’enseignement 84.
Dans toutes les écoles élémentaires, les enfants ont réalisé un arbre avec des mots ou des phrases sur la thématique du harcèlement. Le film Colère, Tristesse et Solitude, réalisé par les élèves de l’école de Massillargues, qui a reçu le Prix académique 2023 ‘Non au harcèlement’, est également diffusé dans les établissements, mais aussi en avant-première de chaque film des cinémas Utopia, Pathé Gaumont et Le Vox. La prévention ne s’arrête donc pas aux murs des écoles, collèges et lycées.
… et en dehors
Les établissements scolaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’actions de prévention et d’animations, le reste de la Ville, lui aussi, est concerné par la lutte contre le harcèlement à l’école.
Sur la place de l’Horloge, les passants peuvent découvrir une exposition de phrases ‘choc’ sur le harcèlement écrites par le Conseil municipal des enfants. Ils peuvent y lire « PAS DE HONTE À ÊTRE HARCELÉ, il faut en parler », « Je t’ai envoyé ma photo… POURQUOI L’AS-TU FAIT TOURNER SUR LES RÉSEAUX ? », ou encore « Je l’ai harcelé, c’était juste pour rire… LUI, IL EST MORT C’EST PIRE. »
Il y a également une exposition à l’Hôtel de Ville, où on trouve des dessins et bancs de l’amitié réalisés par les enfants de l’école Massillargues dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire.
V.A.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Denis Lamblin, pédiatre à la Réunion sillonne la métropole pour prévenir le Syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf). Pourquoi ? Parce que c’est la première cause de handicap mental d’origine non-génétique totalement évitable. Mais parents et enfants ne le savent pas forcément. Tout comme le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale, la sphère politique… Pourtant, en France, 15 000 bébés naissent chaque année avec le Saf, soit un enfant toutes les 30 minutes.
Pour creuser le sujet ? Rendez-vous est donc donné au Grand Barretta à Avignon. Autour de la table ? Denis Lamblin président de SafFrance ; Patrice Mounier, président de l’Umih 84 (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Vaucluse) ; Richard Hémin patron du Grand café Barretta ; Catherine Grange, pédiatre à Orange ; Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale et membre SafFrance et Elodie Goumet déléguée aux Droits des femmes et de l’égalité à la préfecture de Vaucluse.
La problématique ? Selon la dernière étude d’Opinion way, 29% des femmes enceintes en Provence-Alpes-Côte d’Azur déclarent avoir consommé de l’alcool pendant leur dernière grossesse dont 9% consomment au moins une fois par mois et 18% d’entre-elles, jusqu’au dernier trimestre. Egalement, 50% des pères déclarent avoir diminué ou arrêté les boissons alcoolisées durant la grossesse de leur compagne et un tiers à l’encourager à ne pas boire.
Face à cela ? «Le meilleur moyen d’agir reste donc la prévention, relate Denis Lamblin. Car pour les enfants atteints par le Saf il n’y a plus vraiment de moyens d’action hormis une prise en charge sociétale qui réunirait le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale et la sphère politique pour la reconnaissance du trouble de syndrome d’alcoolisation fœtale.»
Le soulagement de savoir et de prendre sa vie en main « Les mamans taisent leurs difficultés et même les cachent, constate Catherine Grange, pédiatre, qui comprend cet aspect du problème et ne veut surtout pas leur jeter la pierre. Nous respectons toutes les femmes et ne sommes pas là pour les juger. Après avoir été testé –car nous avons des tests très précis-, l’enfant, l’adolescent ou l’adulte est enfin en mesure de comprendre son problème d’adaptation à la société, ses difficultés personnelles et professionnelles, pouvant désormais faire face et aménager sa vie ce qui créé un réel soulagement et peut dessiner un nouvel avenir», souligne le médecin d’Orange.
Cela fait 7 ans que Denis Lamblin se bat pour que soit reconnu le syndrome de l’alcoolisation fœtale depuis son cabinet de pédiatre à la Réunion et 4 ans qu’il arpente l’hexagone pour sensibiliser la population française et parmi elle, surtout les jeunes –qui seront un jour parents- et les personnes en âge de l’être au syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf).
«Pourquoi ? Parce que la prise d’alcool pendant la grossesse fait plus de ravage que n’importe quoi d’autre. Oui, oui c’est pire que la cocaïne, l’héroïne, et même le cannabis. Comprenez par-là que l’alcool est tératogène. En clair ? L’alcool produit systématique une action sur l’embryon induisant des malformations directement au cerveau ou dans le tronc cérébral, » relate Denis Lamblin, de passage à Avignon lors de sa 4e tournée dans l’hexagone ponctuée de 14 dates pour convaincre tous les acteurs de la société.
Le Diable se cache dans les détails «La plupart du temps, les malformations passent inaperçues et ne peuvent être détectées que par des spécialistes qui testeront l’enfant sur la sphère de l’apprentissage, la mémoire, l’attention, les aptitudes sociales, la motricité, la santé physique, la communication et la régulation émotionnelle. Le spectre de l’alcoolisation fœtale est différent selon chaque individu et touche entre 2 et 5% de la population.
L’horreur ? «C’est que l’on ne sait pas, parfois, que son enfant en souffre, rappelle Catherine Grange. Crises d’énervements, colères, difficultés d’apprentissage, celles aussi de rentrer en contact avec les autres, l’hyper activité, sont autant de signes qui doivent alerter. Des mamans ont peut-être bu un peu pendant leur grossesse, les violences intrafamiliale, l’époux qui bat sa femme parce qu’elle boit… Autant de situations qui amènent à se poser la bonne question d’enfants puis d’adultes en difficulté parce que l’alcool a grippé leur évolution dans le sein maternel.»
Ne pas ostraciser les femmes vulnérables C’est sûr, l’alcool est la drogue du pauvre mais touche, cependant, toutes les classes sociales. «Il n’est donc pas question de discriminer les mamans fragiles, ni les enfants atteints du syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf) mais de les écouter et de prendre en compte leurs questionnements, leurs fragilités et de tendre vers une prise en charge de la maman – afin de réduire la consommation d’alcool, insiste Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale à la Réunion et membre SafFrance.
« A la Réunion, sur ordre de notre hiérarchie, on enlevait les nourrissons aux mamans qui avaient ce problème et elles étaient à nouveau enceinte l’année suivante ou dans les deux ans parce qu’elles avaient ce désir d’enfant. Mettre les enfants en pouponnière sans elles n’avait pas de sens et n’avait pas de fin. Devant cet imbroglio administratif et social, j’ai pris sur moi de cesser ces aberrations. J’ai cessé d’obéir et d’enlever les nourrissons à leurs mères. Je ne le regrette pas. Plutôt que de séparer l’enfant de la mère, c’est la mère qu’il faut écouter, respecter et amener à comprendre et, dans la mesure où elle le souhaite, l’accompagner dans le changement et la sobriété. Et cela a tout de suite porté ses fruits.»
«Même chose pour l’enfant afin de l’accompagner vers l’indépendance et l’autonomie car, lors de son développement à l’état d’adulte, il connaîtra des difficultés d’insertion dans la société, rappelle Catherine Grange. Les prisons, les personnes en marge de la société sont des victimes, sans le savoir, de ce syndrome, parce qu’il est difficile, pour une maman, de dire qu’elle a connu des difficultés de consommation d’alcool. Egalement, la quantité d’alcool absorbée, même si elle est infime et peu répétée, peut faire de considérables dégâts sur le développement du fœtus.»
Les meilleures actions ? « Elles ont lieu au sein du collège et du lycée. Nous voulons nous adresser aux futurs parents que seront ces élèves qui se remémoreront ce que nous leur aurons dévoilé et qui reste encore peu su aujourd’hui, même si nous progressons puisque la dernière enquête Opinion Way de juillet 2023 révèle qu’en Paca 20% des habitants de la région s’estiment tout à fait informés et 72% demandent qu’une information prioritaire et urgente soit délivrée dès le collège et le lycée », insiste Denis Lamblin.
En savoir plus
Journée internationale des troubles Saf A l’occasion de la journée internationale des troubles causés par l’Alcoolisation Fœtale, SafFrance et ses partenaires organisent les 8 et 9 septembre, le Safthon pour sensibiliser et récolter des fonds. Faire un don ici. Opération Tables jaunes Plusieurs établissements de l’Umih 84 sensibiliseront leurs clients au message Zéro alcool pendant la grossesse, le 20 novembre, journée des Droits des enfants, le Saf étant la principale cause d’inégalité des enfants. Inscription Ici. Faire un don ici.
Les 17, 18 et 19 novembre Il sera question de faire progresser la connaissance des français au moyen d’opérations de communications dans toute la France métropolitaine.
Les infos pratiques Saf France œuvre pour la formation, la recherche, les soins et la prévention, ainsi que la reconnaissance et l’accompagnement des personnes porteuses de TCAF. www.saffrance.com @saffrance, @ETCAF
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Si Nausicaá endosse le statut de plus grand aquarium d’Europe depuis 2018, son directeur général Christophe Sirugue, préfère lui insister sur le rôle d’aquarium à mission. Mastodonte de l’attractivité du littoral boulonnais, Nausicaáveut continuer avant tout de sensibiliser à la préservation des océans et des espèces.
La saison estivale 2023 démarre tambour battant pour Nausicaá. « Les 15 premiers jours de juillet suivent une très bonne tendance. On compte entre 5 000 à 6000 visiteurs de plus qu’en 2022 à la même période » indique Christophe Sirugue à la tête du navire depuis 2021. L’année 2023 avait déjà démarré sur les chapeaux de roue avec une fréquentation « en très forte hausse en février et mai ». Le Centre de la Mer accueille 850 000 visiteurs en moyenne par an – dont 110 000 scolaires – ce qui représente 97% des ressources de Nausicaà. « Une bonne fréquentation est synonyme d’une bonne incidence sur notre chiffre d’affaires (25,5 M€ en 2022, ndlr) » glisse le directeur. Parmi les clients, on compte 70% de Français et 30% d’internationaux. On retrouve en tête les Belges (70%), suivis des Allemands, des Néerlandais et des Anglais qui reviennent progressivement (6% contre 13% avant le Brexit).
« 40% sont des revisiteurs »
Si Nausicaà attire chaque année de nouveaux touristes, l’aquarium parvient surtout à fidéliser sa clientèle. « 40% des visiteurs sont des revisiteurs, ce qui est énorme » affiche fièrement Christophe Sirugue. Pour y parvenir, Nausicaá mise énormément sur les nouveautés. Lancée en 2022, l’expérience « Grand Large » en réalité augmentée, a été un véritable succès. « Il fallait trouver quelque chose suffisamment original et puissant pour maintenir notre attractivité, Grand Large nous a offert une surface médiatique extraordinaire ainsi qu’une belle fréquentation ». Cet été, le dernier programme « Dans les pas d’un soigneur » offre la possibilité aux visiteurs d’assister un soigneur pendant 4h. Si Nausicaá apporte chaque année des nouveautés, cela s’explique par la mise en place du programme pluriannuel d’investissement à hauteur d’1M€ en moyenne par an. « Nous investissons chaque année pour amplifier le message qui est le nôtre : Nous sommes un aquarium à missions qui a l’ambition de mobiliser, d’informer, de sensibiliser l’ensemble de nos visiteurs à la préservation des océans, des espèces et aux conséquences du réchauffement climatique ».
En octobre prochain est prévue l’ouverture d’un espace spécifique de 700 m² dédié au jeune public et aux parents. L’espace Abysse sera également amélioré avec l’introduction de vivants pour permettre d’expliquer quelles sont les espèces des grandes profondeurs. L’espace tropical, qui a fait l’objet d’une lourde rénovation, ouvrira de nouveau en 2025. La première réception des travaux d’extension côté plage pour le bassin des lions de mer est prévue pour 2026 avant la grande extension de 8 000 m² (30 000€ d’investissement) qui portera Nausicaá à 40 000 m² de visites (4h30 contre 3h30 actuellement). Cette extension, portée par la Communauté d’Agglomération, prévoit la présentation d’un nouvel écosystème du grand nord avec une colonie de manchots et une salle d’exposition temporaire.
« Le bien-être des animaux dans l’ADN »
On retrouve à Nausicaá 1 600 espèces confondues soit entre 50 000 et 60 000 animaux. « Le bien-être des animaux est fondamental pour nous c’est vrai depuis 32 ans et c’est de plus en plus vrai. Notre ambition est de faire de nos visiteurs des ambassadeurs. Si sur 850 000 visiteurs, 20% voire 30% ont compris à la sortie que les gestes de chacun, la connaissance, la sensibilisation, modifiait leur comportement, on ferait déjà beaucoup de progrès sur la protection des océans » insiste Christophe Sirugue.
Quant aux animations prévues, trois en moyenne par jour, encore une fois, le message est clair : « on ne parle surtout pas de spectacle, on présente ce qu’on fait avec nos lions de mer, le nourrissage mais aussi les actes médicaux qu’on est capable de faire : prise de sang, échographie, intubation. Nos otaries ont par exemple des séances d’ostéopathie et certaines d’acupuncture. Cette notion de bien-être animal est inscrite dans l’ADN d’entreprise ». Nausicaá est également engagée dans des programmes – à dimension européenne – d’alimentation, de conservation, et de reproduction : « On s’efforce à choisir des espèces qu’on est capable de trouver sans aller prélever dans le milieu naturel, soit que des collègues ont, soit qu’on sait reproduire, soit des espèces invasives, dans leur milieu naturel, qui sont capturées pour être tuées » conclut le directeur général.
Marie Boullenger – La Gazette Nord Pas-de-Calais pour Réso hebdo éco.
Cambriolages : à l’approche des vacances, les gendarmes de Vaucluse appellent à la vigilance
Vendredi 30 juin, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au travail sud-est ont renouvelé leur partenariat avec l’objectif de faciliter les démarches des artisans en matière de prévention des risques et de préparation de leur retraite.
« Nous connaissons la difficulté rencontrée par les entreprises dans leurs recherches d’informations, de conseils. Comme toutes nos actions, ce partenariat avec la Carsat sud-est a été pensé pour faciliter le quotidien déjà surchargé de nos artisans, sur des enjeux essentiels : la retraite, la santé au travail, la prévention des risques », a déclaré Yannick Mazette, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cet accès facilité à l’information et au conseil permettra notamment aux entreprises artisanales de bénéficier d’accompagnements dédiés à : la démarche de préparation d’un futur départ à la retraite ; la prévention des risques professionnels.
« L’une des missions de la Carsat sud-est est de déployer son message de prévention et de diffuser de la meilleure des manières celui sur les bonnes pratiques, a indiqué Vincent Verlhac, directeur général de la Carsat sud-est. En ce sens, il nous apparaît absolument nécessaire de renouveler notre partenariat avec la Cmar PACA qui nous permet de toucher et informer un secteur difficilement accessible : les TPE ».