1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

À l’occasion de Mars Bleu, Sainte-Catherine se mobilise pour une opération de sensibilisation du dépistage du cancer colorectal, mercredi 26 mars. De nombreux stands d’information et de sensibilisation seront proposés au grand public de 9h à 16h, à l’accueil B1 de l’Institut du cancer Sainte-Catherine à Avignon. La journée est également dévolue au personnel.

Sur les 3 100 nouveaux patients reçus annuellement à Sainte-Catherine, 540 sont atteints d’un cancer digestif. En 2024, 130 patients atteints d’un cancer digestif ont été inclus dans un essai clinique. L’unité fonctionnelle Onco-Digestif de Sainte-Catherine prend en charge ces cancers avec deux oncologues radiothérapeutes et quatre oncologues médicaux.

Pourtant, moins de 45% des personnes ciblées se font dépistées
Dans 90% des cas, ce cancer peut être guéri lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le taux de participation au programme national de dépistage reste bien en-dessous des recommandations européennes d’un seuil minimum de 45%.

Un colon géant pour mieux comprendre
Un colon géant sera installé sur le parking, à l’entrée de l’accueil B1, pour permettre d’expliquer plus facilement et de bien visualiser comment des cellules cancéreuses peuvent se retrouver dans le colon. Une animation soutenue par l’association Sept.

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Un espace confidentiel pour en parler avec un professionnel
Une bulle d’information dotée d’un espace confidentiel, permettra de renseigner le public sur le dépistage organisé après 50 ans, et accompagnera les personnes éligibles à remplir le questionnaire. Une animation possible grâce à Astrazeneca.

Des diététiciennes et une enseignante en activité physique
Les visiteurs pourront échanger avec les diététiciennes et l’enseignante en activité physique adaptée (APA) de l’établissement. Des exercices simples du quotidien seront proposés aux plus volontaires, parce que bien manger et bouger est aussi la clé pour éviter les cancers.

La preuve par la pratique
Les visiteurs pourront également pédaler sur le vélo qui leur préparera un smoothie de fruits frais. Une animation rendue possible grâce à Experf. Enfin des stands de prévention distribueront des kits de dépistage.

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Les salariés de sainte-Catherine ne seront pas oubliés
Cette journée de sensibilisation sera également dévolue aux salariés de l’institut du cancer Avignon Provence, via un questionnaire pour mieux identifier ses connaissances sur le cancer colorectal et ses méthodes de dépistage.

Renforcer la prise de conscience
Des ateliers d’une heure seront également proposés et animés par des experts oncologues, radiothérapeutes, gastro-entérologue et infirmière en pratique avancée. L’objectif est de renforcer la prise de conscience sur ce cancer et d’inciter chaque salarié à participer activement au dépistage et de devenir les ambassadeurs de la bonne conduite à tenir.

Un dépistage pour les personnes âgées de 50 à 74 ans
Le test du dépistage organisé est totalement indolore, facile d’utilisation et efficace. Le dépistage organisé du cancer colorectal, totalement pris en charge par la sécurité sociale, s’adresse aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans, soit environ 16 millions de personnes.

A faire tous les deux ans
Tous les 2 ans, elles sont invitées, par courrier de l’assurance maladie, à réaliser un test de dépistage qui consiste en la recherche de sang occulte dans les selles grâce à un bâtonnet qui est ensuite à replacer dans un tube hermétique garantissant sa conservation et à envoyer au laboratoire avec son enveloppe T. Ce test ne nécessite qu’un seul prélèvement et se fait chez soi.

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Les tests sont également disponibles en pharmacie
Afin d’améliorer le recours à ce dépistage et atteindre un taux de dépistage de 45 % recommandé, le circuit de remise du kit de dépistage a été étendu aux pharmaciens d’officine, et pas seulement auprès des médecins traitants. On peut également se le procurer en ligne, sur le site : https://monkit.depistage-colorectal.fr/

En savoir plus sur Sainte-Catherine
L’activité de Sainte-Catherine est particulièrement importante en Radiothérapie, 51 000 séances/an, ce qui représente 100% des séances en Vaucluse et 33% des séances en région PACA ; Chimiothérapie, 24 000 séances/an, ce qui représente 75% des séances en Vaucluse et 10% des séances en région PACA ; Soins d’accompagnement grâce à des médecins qualifiés et une équipe soignante de 300 personnes.

Les Chiffres clés par an
51 000 séances de radiothérapies ; 38 500 consultations médicales ; 24 000 séances de chimiothérapies ; 21 500 patients pris en charge ; 3 100 nouveaux patients ; Plus de 500 professionnels.

Les infos pratiques
centre du traitement du cancer-Avignon-Provence. 250 Chemin de baigne Pieds à Avignon. 04 90 27 61 61. Site Web ici.

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Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Sainte-Catherine, l’Institut du cancer Avignon Provence organise une campagne de sensibilisation sur le cancer colorectal avec une conférence grand public mardi 18 mars, et de l’information mercredi 26 mars.

Avec 43 000 nouveaux cas et 17 000 décès par an, en France, le cancer colorectal est le 2e  cancer le plus meurtrier. C’est également le 2e cancer chez les femmes, après le sein, et le 3e cancer chez les hommes, après ceux de la prostate et du poumon.

Détecter le cancer colorectal le plus tôt possible
Dans 90% des cas, ce cancer pourrait être guéri s’il était détecté à un stade précoce. Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le taux de participation au programme national de dépistage reste bien en- dessous des recommandations européennes d’un seuil minimum de 45%.

La prévention pour sauver sa vie
Si 45% des personnes se faisaient dépister, la mortalité pourrait baisser de 15%, soit environ 2 550 décès en moins par an, en France. Le taux de participation au programme national de dépistage est aujourd’hui de 32%, c’est trop peu. Le dépistage du cancer colorectal, qui est gratuit, simple et efficace, favoriser la précocité des diagnostics et augmente les chances de guérison, sans traitements lourds.

Les opérations de Mars Bleu, à Sainte-Catherine

Conférence Grand Public, mardi 18 mars, à 18h. « Tout savoir sur le cancer colorectal, de la prévention à la guérison ». Campus CCI Vaucluse, allée des Fenaisons à Avignon. Des experts des établissements de santé du territoire et des associations de patients partageront des informations essentielles sur le cancer colorectal, les facteurs de risque, et surtout, l’importance du dépistage. Cet événement est gratuit et ouvert à tous. Les participants pourront poser leurs questions, discuter des enjeux du dépistage et comprendre comment sauver des vies.

Stands d’information et de sensibilisation Mercredi 26 mars, de 9h à 17h
Accueil B1 de Sainte-Catherine. Une bulle d’information avec un espace confidentiel sera mis à la disposition des visiteurs qui pourront interroger les professionnels de santé. Ils pourront également rencontrer la diététicienne de l’établissement et une enseignante en activité physique adaptée (APA). Un vélo à smoothie sera également proposé pendant toute la journée.

Trop peu de personnes dépistées
Trop peu de personnes se font dépister pour le cancer colorectal alors qu’il est gratuit et organisé par l’assurance maladie pour les personnes de 50 à 74 ans. Il est donc nécessaire de s’ informer, sensibiliser et lever les réticences.

Sainte-Catherine
Sainte-Catherine se mobilise pour ce mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, aussi bien auprès de ses salariés, que des patients, de leurs proches et visiteurs, ainsi que du grand public. Toutes les informations : Mars Bleu : un mois pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal – ICAP


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

La Ville de Sorgues vient de lancer son Passeport pour la Cohésion, qui vise à rassembler les citoyens autour de la prévention et de la gestion des risques majeurs identifiés sur notre territoire dans le but de pouvoir intervenir en cas de catastrophe. Différentes conférences et formations gratuites auront lieu jusqu’en mai 2025.

Initié par Bernard Rigeade, adjoint au Maire délégué à la Politique de la Ville, et porté par la municipalité, le Passeport pour la Cohésion est né. « Il s’inscrit dans notre volonté d’assurer la sécurité et le bien-être de tous nos concitoyens face aux risques majeurs auxquels nous pouvons être confrontés », explique la Ville de Sorgues.

Ce dispositif ne vise pas seulement à sensibiliser la population sorguaise, c’est un programme de formations et conférences étalées d’octobre 2024 à mai 2025 sur différentes thématiques qui tournent autour des catastrophes naturelles, des accidents ou de crises diverses. « Il est essentiel que chacun d’entre nous se sente concerné et devienne acteur de la sécurité de notre ville », a déclaré Thierry Lagneau, maire de Sorgues. Il n’est pas nécessaire d’assister à toutes les conférences et formations pour adhérer à ce projet.

Objectif : unir face aux risques

Avec cette série de formations et conférences, la Ville souhaite informer les citoyens tout en les impliquant activement dans une démarche plus participative et collective pour favoriser le vivre ensemble. Les formations et conférences seront basées sur des événements récents durant lesquels les populations n’étaient pas préparées comme le séisme au Maroc, les inondations en Europe centrale, les incendies au Portugal, ou encore l’attentat d’Arras.

Cette méthode permettra d’insister sur la nécessité de se former pour devenir acteur de sa propre sécurité et de la sécurité des autres. En plus de contribuer à forger la culture du risque, le Passeport pour la Cohésion veut renforcer les liens sociaux, rétablir une connivence et redécouvrir une solidarité.

Vers la mobilisation de volontaires

Pour le bon déroulement du projet, une vaste campagne de recrutement de volontaires est lancée. Ces derniers joueront un rôle essentiel dans la pérennité du Passeport de la Cohésion puisqu’autour d’eux seront créés des groupes d’intervention qui seront mobilisables en cas de besoin.

À termes, l’objectif est de multiplier ces groupes pour assurer une couverture optimale du territoire en cas de risque majeur. En lançant ce projet, la Ville de Sorgues se veut modèle de cohésion sociale et de résilience face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Programme des formations et conférences

Les formations et conférences auront pour objectif d’enseigner aux citoyens les bonnes pratiques face aux catastrophes naturelles, industrielles et sanitaires.

• Le mercredi 6 novembre à 18h, le Capitaine des pompiers Guillaume Grand, commandant du centre de secours de Sorgues, animera la formation ‘Feu de forêt, inondation, industriel — connaître, prévenir, réagir face à ces risques sur Sorgues’.

• Le mercredi 15 janvier 2025 à 18h, le Docteur Gérard Lepeu, ancien chef de Service d’hématologie au Centre Hospitalier d’Avignon, animera la conférence ‘Risques infectieux en cas de catastrophe’.

• Le mercredi 29 janvier 2025 à 18h, par la Professeure Damienne Provitolo, géographe, directrice de recherche au CNRS, codirigeante de l’équipe RISQUES sur une planète changeante au laboratoire Géoazur à Sophia Antipolis, et directriceadjointe scientifique de l’Institut Méditerranéen du Risque de l’Environnement et du Développement durable de l’Université Côte d’Azur, animera la conférence ‘Vulnérabilité, résilience et comportements humains face aux catastrophes’.

• Le mercredi 26 février 2025 à 18h, le Professeur Olivier Bellier, professeur d’Université d’Aix-Marseille Université, vice-président délégué Science et Société d’Aix-Marseille Université, directeur du CEREGE Aix-Marseille Université, animera la conférence ‘Séismes en Provence : de la tectonique des plaques aux tremblements de terre de Provence (1909)’.

• Le mercredi 26 mars 2025 à 18h, le Professeur Emmanuel de la Coussaye, professeur des Universités et chef du Service des urgences
du CHU de Nîmes, animera la conférence ‘La médecine de catastrophe’.

• Le mercredi 9 avril 2025 à 18h, Fabrice Montreuil, retraité du CEA (Commissariat à l’Énergie Nucléaire et aux Énergies Alternatives), ancien chef de laboratoire du Service de Protection contre les Rayonnements Marcoule, et président de l’Association pour les Techniques et les Sciences de Radio protection, animera la conférence ‘Les risques radiologiques lors d’un évènement de type nucléaire, local, national ou international. Les moyens de protection ».

• Entre janvier et avril 2025, Van-Son Muonghane, psychologue et formateur en techniques d’optimisation du potentiel, animera la formation ‘Méthode de gestion du stress adaptée aux risques majeurs’ qui sera divisée en deux modules totalisant 4h de formation.

• Entre janvier et mai 2025, l’Association de Formation au Secours Aquatique de Vaucluse animera la conférence ‘Secourisme en milieu dégradé’.

Une mise en pratique pour clôturer le projet

Le 24 mai 2025, la Ville de Sorgues organisera une journée de clôture du projet de Passeport pour la Cohésion au cours de laquelle les volontaires pourront mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Les personnes inscrites au projet établiront ensemble un scénario catastrophe. Chacune aura un rôle attribué, certaines seront victimes, d’autres secouristes ou brancardiers, certaines géreront le maquillage des blessés et des effets spéciaux pour créer l’événement le plus proche de la réalité. Cette simulation de risques majeurs aura lieu à à l’île de l’Oiselay près du pont des Arméniers.

Les places pour les formations et conférences sont limitées. Pour visualiser tout le programme et s’inscrire, cliquez ici.
Le formulaire d’inscription doit être rempli et déposé à l’accueil du Centre administratif ou envoyé par mail à l’adresse passeportcohesion@sorgues.fr


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Dans le cadre d’Octobre Rose, campagne annuelle mondiale de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein, le Point-Infos Séniors du Haut-Vaucluse organise un café-santé ‘Prévention cancers’ ce jeudi 17 octobre à Vaison-la-Romaine.

Ce jeudi 17 octobre, la prévention et la sensibilisation à différents cancers seront à l’honneur lors d’un café-santé à Vaison-la-Romaine, organisé par le Point-Infos Séniors du Haut-Vaucluse avec le soutien du Clic Haut-Vaucluse, du Département de Vaucluse, de la Conférence des financeurs, de l’Agence régionale de Santé, de l’Association Santé Éducation et Prévention sur les Territoires, de la Ville de Vaison-la-Romaine et de la communauté de communes Vaison Ventoux.

Docteur Olivier Faudemer et Valérie Viriot de l’ASEPT PACA, apporteront leur expertise lors de cet événement qui portera sur les cancers du sein, de la prostate et colorectal.

Jeudi 17 octobre. De 10h à 12h. Entrée libre. Espace culturel Patrick Fabre. Place François Cévert. Vaison-la-Romaine.


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Le jeudi 3 octobre 2024, L’AIST 84, l’association interentreprise pour la santé au travail du Vaucluse, organise la 1èreédition de leur forum qui aura pour thématique cancer et travail. Un évènement inédit ouvert aux adhérents et au grand public qui aura lieu de 9h à 12h30 à l’Ibis Styles Avignon Sud. De nombreux intervenants seront de la partie pour animer cette conférence et des stands seront mis en place afin d’informer et d’échanger avec les spécialistes locaux du cancer, présents pour l’occasion qui répondront aux besoins personnels du public. 

1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie. Chaque année en France, 150.000 personnes exerçant une activité professionnelle apprennent qu’elles ont un cancer. Des statistiques qui rendent essentielle la tenue de ce forum organisé par l’AIST 84. Avec les bons réflexes de prises d’informations, de dépistages et les progrès de la science, de nombreux cancers peuvent aujourd’hui être soignés. 

Un évènement en deux parties 

Pour cette conférence intitulée « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir », Borhane Slama, onco-hématologue d’Avignon et chef de pôle cancérologie publique de territoire ainsi que président de la commision médicale du groupement 84, assurera l’animation aux côtés de d’Yves Charmet, médecin du travail à l’AIST 84. 

C’est un programme en deux parties qui a été concocté avec une 1ère partie qui se concentrera sur l’état des lieux du cancer en France et des personnes les plus touchées, facteurs à risques, prise en charge et traitements. 

Le forum s’enchainera sur la reprise d’activité professionnelle pendant ou après la maladie. Dans quelles conditions physiques et psychiques peut se reprendre le travail ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? Toutes ces questions, interrogations, peurs seront abordés durant ce temps de parole. 

Le programme complet 

9h-10h30 : conférence « cancer et travail »

-1ère partie : État des lieux du cancer en France, personnes les plus touchées, facteurs à risque, prise en charge et traitements. 

-2ème partie : Reprendre une activité professionnelle mais dans quelle conditions physiques et psychiques ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? 

10h30-12h30 : stands pour échanger avec les différents acteurs 

-Rôle de la cellule prévention de la désinsertion professionnelle de l’AIST 84

-Rôle des médecins et infirmiers locaux : avant, pendant et après la maladie

-Rôle des toxicologues en santé du travail 

Caire 84 : accompagnement des chefs d’entreprise et indépendants 

-Lig’Entreprises engagées contre le cancer : comment faire changer le regard sur le cancer et aider les managers et collaborateurs à adopter la meilleure attitude face à leurs collègues touchés ? 

Giscope 84 : connaître, reconnaître et prévenir les cancers d’origine professionnelle et environnementale dans le Vaucluse 

-Santé publique : outils et évènements à ne pas manquer 

-Reconstruction physique et psychique post cancer 

Infos pratiques : forum « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir ». Jeudi 3 octobre 2024, de 9h à 12h30. Ibis Styles Avignon Sud, 2968 avenue de l’amendier, 84000 Avignon. Inscription en cliquant sur ce lien


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Le Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84) travaille sur l’installation de 13 caméras visant à détecter le départ de feux de forêt. Une initiative qui vient s’ajouter aux dispositifs estivaux de prévention et de lutte déjà déployés dans le département.

Le SDIS 84 est en train de déployer des caméras sur des point hauts du département judicieusement étudiés afin d’avoir la meilleure vision possible d’un sinistre. Déjà cinq sont en place depuis la fin du mois de juillet. Huit autres caméras seront installées avant la fin de l’année sur sept autres sites, garantissant une couverture optimale du territoire.

Ces installations ont plusieurs objectifs tels que : surveiller mes forêts 24h/24 toute l’année, localiser les feux par triangulation lorsque cela est possible, visualiser la situation en temps réel depuis le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours (CODIS), enregistrer le flux vidéo, adapter l’engagement des moyens en fonction des observations, améliorer la formation et le retour d’expérience grâce à l’exploitation postérieure des images.

Au titre du Fonds vert, une subvention de 100 000 € a été octroyée par l’État pour l’acquisition des caméras, ainsi qu’une subvention de 70 000 € de la Région Sud. Le SDIS 84, quant à lui, a financé les caméras à hauteur de 184 000 €.

Exemple de caméra (à droite) installé au sein du département. ©SDIS 84

150 000 hectares de forêt en Vaucluse

Ces caméras vont permettre de compléter les dispositifs estivaux de prévention et de lutte déjà déployés en Vaucluse. Le département compte plus de 150 000 hectares de forêt, ce qui représente 43% de sa surface. Les massifs étant très fréquentés, notamment l’été, couplé aux températures élevées et à la sécheresse, ils présentent une grande vulnérabilité et nécessitent une vigilance particulière concernant les départs de feu.

Si le sud du département était jusqu’ici considéré comme étant le plus sensible, les feux des étés 2020 à 2022 à Faucon, Beaumes-de-Venise et Piolenc ont démontré que la totalité du département est désormais menacée par le risque d’incendie de forêt. C’est pourquoi les moyens de prévention et de lutte contre ces feux ont été renforcés.

Un plan départemental contre les incendies

Le préfet de Vaucluse a arrêté, le 26 novembre 2015, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies de Vaucluse, pour la période 2015-2024, dans le but de diminuer le nombre de feux de forêt et les superficies brûlées, mais également de mieux les prévenir pour limiter leurs conséquences sur les personnes, les biens, les activités économiques et les milieux naturels.

Ce plan rassemble les actions de plusieurs partenaires :

  • Les services de l’État,
  • Le SDIS,
  • Les collectivités : le Conseil départemental, les communes, le Syndicat mixte de défense et de valorisation forestière (SMDVF), les parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont-Ventoux,
  • Les établissements publics forestiers — l’Office national des forêts et Centre national de la propriété forestière,
  • Les bénévoles des comités communaux feux de forêt.

Un plan en quatre axes

Ce plan 2015-2024 définit la politique départementale de défense des forêts contre l’incendie selon quatre points. Le premier regroupe les dispositifs réglementaires préventifs, à savoir la réglementation de l’accès aux massifs forestiers, notamment entre le 15 juin et le 15 septembre, la réglementation relative à l’emploi du feu, la réglementation relative à l’usage des feux d’artifice, des jets de pétards et des objets en ignition (lanternes thaïlandaises, célestes, volantes, etc.) à trajectoire non maîtrisée, mais aussi la limitation de l’urbanisation en forêt et les obligations légales de débroussaillement.

Le deuxième axe du plan concerne l’aménagement et l’entretien des équipements de prévention et de lutte contre les incendies de forêt. Le Vaucluse est couvert par 600 km de pistes de défense des forêts contre l’incendie (DFCI), comprend 225 citernes d’eau de 60 à 120 m³ et 2 800 hectares de surfaces débroussaillées dans les massifs en bordure de pistes, permettant aux pompiers d’assurer une lutte efficace contre les incendies de forêt. Ces équipements sont gérés par le Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation Forestière (SMDVF) qui regroupe le Conseil départemental et la majeure partie des communes du département.

Le troisième point comprend une surveillance estivale renforcée et coordonnée des massifs forestiers afin de limiter les départs de feu et de favoriser les interventions rapides des acteurs sur les feux naissants. De nombreux acteurs participent à cette surveillance tels que la Direction départementale des territoires (DDT), l’Office national des forêts (ONF), l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Association départementale des comités communaux feux de forêt (ADCCFF), le Groupement de Gendarmerie Départementale de Vaucluse, et le SDIS 84.

Enfin, le quatrième point du plan départemental désigne une campagne d’information dédiée à la sensibilisation et à l’information régulière des usagers de la forêt. Cette communication passe notamment par la préfecture de Vaucluse qui informe sur les conditions d’accès en forêt (actualisées chaque jour), mais aussi par des panneaux informatifs présents dans plusieurs sites du département. Le public peut également consulter la Météo des forêts, conçue pour informer et sensibiliser le public au risque de feux de forêts et de végétation.


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Ce mercredi 10 juillet, la Région Sud et le Parc naturel régional du Luberon ont lancé la campagne 2024 de la Garde régionale forestière Luberon à l’écomusée de l’ocre Ôkhra à Roussillon. Une opération qui est renouvelée chaque année depuis 21 ans.

27 jeunes ont été formés par la Région Sud pour être mobilisés sur le territoire du Luberon du 24 juin au 31 août. Cette garde régionale forestière représente un budget prévisionnel de 198 206€, financé par le Conseil régional à 80%, et le reste par le Parc naturel régional du Luberon et la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon.

L’objectif des gardes est de sensibiliser le public à la réglementation qui concerne l’accès aux massifs forestiers du Luberon durant la période estivale. Ils peuvent également relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu. En 2023, 110 000 personnes avaient été directement sensibilisées aux risques d’incendie.

Des gardes sur tout le territoire

Identifiables par leur uniforme doté des logos de la Garde régionale forestière et du Parc naturel régional du Luberon, les gardes sont déployés à l’entrée des sites naturels les plus fréquentés du territoire :

  • Forêt des cèdres du Petit Luberon
  • Colorado provençal à Rustrel
  • Sentier des ocres et Ôkhra-Écomusée de l’ocre à Roussillon
  • Accrobranches de La Tour-d’Aigues, Lagnes, Rustrel
  • Vallon de l’Aiguebrun
  • Gorges de Régalon
  • Colline Saint-Jacques à Cavaillon
  • Gorges de Véroncle
  • Mines de Bruoux et ENS La Bruyère
  • Gorges d’Oppedette
  • Sud Luberon

Les gardes sont également présents sur certains marchés locaux, notamment ceux d’Apt, Bonnieux, Forcalquier, Goult, Lourmarin, Manosque, Maubec-Coustellet, ou encore Roussillon, afin de faire de la sensibilisation.

Un dispositif renforcé

En réponse à la hausse de près de 50% de visiteurs dans les massifs du Luberon en 2020 et 2021, la Garde régionale forestière a augmenté ses effectifs pour s’adapter au besoin grandissant de sensibilisation du public. De nouveaux postes ont notamment été créés dans le cadre de l’Opération ‘Grand Site des Ocres’. Le Parc naturel régional du Luberon a même fait l’acquisition de deux VTT à assistance électrique en 2021 afin d’assurer une patrouille de gardes sur les crêtes du Luberon, grâce au soutien financier de la Fondation Crédit Agricole Alpes Provence.

Deuis 2023, les arrêtés préfectoraux liés aux risques d’incendie couvrent la période du 15 juin au 15 septembre. Pour connaître le niveau de risque incendie et les conditions d’accès aux massifs forestiers chaque jour, cliquez ici. Pour rappel, le Luberon a subi 11 incendie qui ont ravagé plus de 100 hectares ces cinquante dernières années, dont deux qui ont brûlé plus de 1 000 hectares en 1991 et en 2017 dans le Sud Vaucluse.


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

Pour la 5ᵉ année, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux bénéficie du dispositif de la Garde régionale forestière. En tout, 24 écogardes vont sillonner le territoire tout l’été afin de limiter le risque incendie et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements.

Plus de 250 jeunes entre 18 et 26 ans sont formés chaque année par la Région Sud dans le cadre du dispositif de la Garde régionale forestière pour limiter le risque incendie sur les territoires sensibles. Ces jeunes saisonniers sont mobilisés pendant trois mois, de mi-juin à mi-septembre, pour appuyer les équipes des Comités communaux des feux de forêts (CCFF) et la sécurité civile.

C’est le cas notamment au sein du Parc naturel régional du Mont-Ventoux qui compte cette année 24 écogardes. Leurs missions sont d’expliquer aux usagers de l’espace naturel les dispositifs qui règlementent l’accès aux massifs forestiers, de relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu ou les infractions auprès des agents assermentés (stationnement interdit, comportements à risques, pénétration dans les massifs en risque exceptionnel…), et de sensibiliser les visiteurs aux bons comportements. Les jeunes peuvent également réaliser des opérations de destruction de foyers de feu, de barrages en site de rivière, la réalisation d’enquêtes de fréquentation et l’aide aux personnes en difficultés.

Une présence au sommet du Mont Ventoux

Pour la première fois, le Parc bénéficie du dispositif de manière renforcée puisque, à la demande du Département de Vaucluse, 4 écogardes sont mobilisés en permanence sur le site nouvellement réhabilité du sommet du Géant de Provence.

Les écogardes doivent s’assurer que l’importante fréquentation du sommet ne nuise pas à la faune et la flore rares et protégées en place. Ainsi, en plus du sommet, les jeunes sont répartis sur huit autres secteurs : les gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans-sur-Ouvèze et St Léger-du-Ventoux), le lac du Paty (Caromb), le lac des Salettes et le secteur des Ocres (Mormoiron), les gorges de la Nesque Est (Monieux), les gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis/Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Suzette…), Pérégrine (Venasque), ainsi que le Pont d’Entrechaux (Entrechaux).

Les Dentelles de Motmirail, qui sont hors du secteur du PNR du Mont-Ventoux, sont également surveillées par les écogardes suite à un partenariat engagé avec le Parc après l’incendie ayant ravagé près de 240 hectares de forêt en août 2021.


Institut Sainte-Catherine, mercredi 26 mars, Journée de dépistage du cancer du colon

La préfecture de Vaucluse tient à rappeler que 9 feux sur 10 sont d’origine humaine en France. Même si le département a bénéficié de quelques épisodes de pluie récemment, il faut tout de même rester vigilant, et les services concernés par les incendies de forêt sont mobilisés depuis mi-juin.

En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint, jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement. Le Vaucluse est particulièrement sujet au risque feux de forêts en raison de ses 150 000 hectares de forêts, landes et garrigues, qui représentent 43% du territoire.

C’est pourquoi l’accès, la circulation, le stationnement dans les massifs forestiers ainsi que la réalisation de travaux dans les espaces sensibles du département sont réglementés pendant la période estivale par l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023. Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires rappelle également les bons gestes à adopter pour éviter les départs de feux et se protéger des feux :

https://echodumardi.com/tag/prevention/   1/1