Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
Rémi Delarche vient de décéder à l’âge de 71 ans. Rédacteur en chef du magazine ‘L’air d’Avignon et de Provence’ cela faisait plusieurs années qu’il luttait contre la maladie.
Avec Martine Rey, directrice de la publication, Rémi Delarche avait développé cette publication gratuite à partir de 1979. Consacré notamment à l’art de vivre, à la culture, aux informations commerciales et à l’actualité, ‘L’air d’Avignon et de Provence’ était distribué sur le bassin de vie de la cité des papes à raison de 6 numéros par an. Faute de repreneur, l’aventure s’est arrêtée en 2014 avec la sortie du 250e numéro.
Auparavant en 2006, ce membre historique du club de la presse du Grand Avignon et du Vaucluse avait lancé ‘Annonces Eco’. Un journal d’annonces inspiré d’un concept scandinave qui permettait de publier gratuitement les annonces de particuliers. Sortant tous les 15 jours, la revue était diffusée à 10 000 exemplaires dans les kiosques de Vaucluse, du Gard rhodanien et des Bouches-du-Rhône où elle était vendue 2€.
Les funérailles de Rémi Delarche auront lieu ce lundi 3 juin 2024 à 11h au Crematorium d’Avignon.
L.G.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
Après son succès pour son retour l’an dernier, ‘la fête de La Marseillaise’ revient ce dimanche 19 mai 2024, à Avignon, au parc des Libertés de la Barthelasse. Au programme, de nombreux débats politiques sur les européennes mais aussi sur la sécurité et l’énergie. Deux concerts viendront clôturer cette journée.
Pour ce qui est des organisateurs, on retrouve également les mêmes protagonistes avec La Marseillaise et la fédération PCF de Vaucluse. La petite nouveauté de cette édition 2024 réside dans le fait de maintenir l’évènement à l’aune des européennes, ce qui n’a jamais été fait depuis la création de la fête de La Marseillaise en 1952.
En 2023, cette ‘fête’ politique et conviviale qui avait pour but de rassembler toutes celles et ceux qui luttent pour leur engagement politique, syndical ou associatif, avait réuni de nombreuses personnalités de gauche comme la maire d’Avignon Cécile Helle et le secrétaire national du PCF Fabien Roussel mais aussi quelques figures politiques de droite comme le sénateur Jean-Baptiste Blanc. 500 visiteurs s’étaient alors massés pour assister aux nombreux échanges et activités proposées.
Le programme de cette édition 2024 Pour cette année 2024, on ne change pas une recette qui gagne. Des débats, des personnalités politiques, des activités ludiques et de la convivialité. Le premier débat aura lieu à 10h45 avec pour thème les enjeux des européennes en présence de certains candidats : Julien De Benito (liste Léon Deffontaines, Christian Lammens (les écologistes, liste Marie Toussaint), Laurent Theron (FI -France insoumise-, Liste Manon Aubry) et Pierre Jouvet (PS-Place publique, liste Parti socialiste de Raphael Glucksmann).
La journée se poursuivra avec un second débat à 14h15 sur l’énergie, intitulé ‘Décarbonons l’économie’ animé par Laurent Brun, numéro 2 de la CGT et ex-secrétaire CGT cheminots, et Amar Bellal, qui a rédigé le plan climat du PCF. Ce débat laissera une large place au sujet du fret ferroviaire. Enfin le dernier débat aura lieu à 17h30, il sera organisé sur la tranquillité publique, avec Robin Salecroix, responsable de la commission nationale du PCF de cette thématique.
Deux concerts Deux concerts rythmeront cette journée pour une note plus festive avec une représentation à 16h de Brassens à Alger et un duo de reprise Sam et Alex qui se produiront en fin de journée. Une quinzaine de stands associatifs seront également présents, plusieurs jeux d’enfants et des tours en calèche pour les plus aventuriers. Sans oublier plusieurs possibilités de restauration.
Infos pratiques : La fête de La Marseillaise. Dimanche 19 mai 2024, de 10h à 23h. Parc des Libertés, 4 682 route te de l’Islon. Avignon.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport annuel concernant l’état de la liberté de la presse. Ce dernier fait état d’une dégradation globale de la situation dans le monde. Alors que plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes cette année, RSF alerte sur le fait que « les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. ». Parmi les cinq indicateurs qui composent le score de l’indice, l’indicateur « contexte politique » est celui qui a le plus baissé en 2024, avec une chute globale de 7,6 points.
Comme le détaille notre carte, 36 pays ont été classés dans la pire catégorie de l’indice – la situation de la presse y est jugée « très grave ». 49 pays se trouvent dans une situation « difficile » et 50 « problématique », tandis que 52 pays présentent une situation « plutôt bonne » ou « bonne ». Les pays classés dans la meilleure catégorie de l’indice se comptent sur les doigts des deux mains : la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Finlande, l’Estonie, le Portugal et l’Irlande.
Parmi les pays où la liberté de la presse est la plus restreinte, on trouve en majorité des pays asiatiques, tels que l’Iran, le Vietnam et la Chine, où l’on dénombre notamment le plus grand nombre de journalistes emprisonnés en raison de leur travail. Tout en bas du classement, trois pays ont vu leur indicateur « contexte politique » dégringoler et affichent actuellement la pire situation globale : l’Afghanistan (-44 places au niveau politique) qui ne cesse de réprimer le journalisme depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, la Syrie (-8 places au niveau politique) et l’Érythrée (dernier rang global et dernier rang politique, -9 places).
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
Le journal mensuel du syndicat des Côtes du Rhône, “le Vigneron“, se fait une beauté à travers une toute nouvelle maquette plus élégante, lisible et visible.
Son contenu ne changera pas, vous retrouverez l’ensemble des articles qu’ils soient œnologiques (en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin ou l’Institut Rhodanien), viticole, juridique ou encore économique. Des dossiers de fond ainsi que des témoignages viendront alimenter l’ensemble du contenu de ce dernier, démontrant de la riche actualité des Côtes du Rhône. Sans oublier les Echos du vignoble, une rubrique au plus près des vignerons et des vigneronnes.
Diffusé uniquement sur abonnement chaque mois (11 numéros/an), il apporte l’information dont les professionnels de la vigne et du vin (vignerons, négociants) ont besoin pour exercer leur métier. Il est également très utile aux professionnels des divers secteurs d’activité travaillant avec la filière : fabricants de matériels, distributeurs de produits, sommeliers, œnologues, banquiers, assureurs, administrations…
Une nouvelle balade visuelle, aussi agréable qu’une dégustation de vin bien orchestrée par notre consœur, la rédactrice en chef Isabelle Gibier. Une nouvelle maquette de l’agence Terre Neuve comme un nouveau voyage au cœur des vins de la vallée du Rhône réalisés avec passions, authenticité et innovation.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
La rédaction du quotidien Vaucluse Matin s’oppose au plan de restructuration de la direction du Dauphiné libéré auquel le titre fondé en 1946 appartient. Après six jours de grève, une mobilisation rassemblant une centaine de soutiens, les salariés placent une banderole sur le pont d’Avignon.
« Crédit mutuel : la banque qui veut liquider la presse #sauvonsvauclusematin. » C’est ce qu’on a pu lire ce vendredi 9 février sur une banderole déployée par les salariés du quotidien sur le Pont Saint-Bénézet à Avignon, la banque étant l’unique actionnaire du groupe Ebra qui possède Le Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin. Cette action s’ajoute à six jours de grève, à une mobilisation, et à une pétition, qui compte désormais plus de 4 000 signatures.
Ce message vient en réaction à l’annonce d’un plan d’austérité visant à réduire de 40 % l’effectif, soit neuf postes sur 24 salariés. Une mesure qui entraîne la suppression des pages sports, un désengagement d’Avignon avec la fermeture du centre départemental historique, ainsi qu’un repli sur le Nord du Vaucluse, abandonnant le Sud. Alors que les négociations avec la direction entrent dans leur dernière ligne droite, l’équipe du journal réaffirme son opposition à ce plan, qui annonce la mort du titre, présent dans le Vaucluse depuis 1946.
Dans le même temps, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a indiqué avoir achevé l’année 2023 « sur une performance historique », avec un résultat net qui a atteint 4,1 milliards d’euros (+18,1 %).
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
La rédaction du quotidien Vaucluse Matin s’oppose au plan de restructuration de la direction du Dauphiné libéré auquel le titre fondé en 1946 appartient. Après avoir lancé une pétition contre ce projet mettant en cause la présence du titre dans une bonne partie du département, nos confrères ont organisé un rassemblement de soutien ayant particulièrement mobilisé élus et représentants de la société civile ainsi que du monde économique local.
Annoncée en grande pompe dans les locaux de nos confrères de Vaucluse Matin à Avignon en octobre 2022, la nouvelle formule du quotidien devait révolutionner le titre. Venue de Grenoble, la direction avait alors assuré son attachement indéfectible à cette présence en Vaucluse. « Nous allons faire en sorte que ce journal corresponde davantage aux Vauclusiens », expliquait d’ailleurs à cette occasion Christophe Victor, directeur général du Dauphiné libéré, titre appartenant au groupe Ebra, premier groupe de presse quotidienne régionale et premier groupe de presse de France. Un peu plus d’un an plus tard, la même direction vient d’annoncer un plan drastique touchant sévèrement la rédaction vauclusienne du titre implanté dans la cité des papes depuis 1946.
Défendre l’information de proximité De quoi faire réagir, la rédaction de Vaucluse Matin, en grève depuis le 30 novembre dernier, qui a organisé ce mardi 5 décembre un rassemblement de protestation contre ces mesures d’austérité annoncées. Réunis place de l’Horloge devant la mairie d’Avignon, nos confrères sont ainsi venus dénoncer ce plan d’économie et de transformation prévoyant la suppression de 9 postes sur les 24 salariés que compte le quotidien dans le département : une cheffe des sports, deux photographes, une assistante de rédaction, un responsable d’édition et quatre journalistes. « Plus de photographes, plus de journalistes sportifs, plus d’assistantes, suppressions de 40% des postes en Vaucluse, plus de pages sport départementales… », énumère Alexandre Guey, délégué Forcé ouvrière et élu au CSE (Comité social et économique) du groupe de presse.
«J’apprends cette nouvelle comme une forme de censure.»
Joël Guin, président du Grand Avignon
Repli, retraite ou bérézina ? Et notre confrère de poursuivre devant plus d’une centaine de personnes regroupant élus, représentants du monde sportifs et associatifs, journalistes des autres médias ou simples citoyens et lecteurs impliqués dans leur territoire : « Finie aussi la couverture du Sud Vaucluse avec des zones comme Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue et Apt où le journal n’y sera même plus vendu. C’est un véritable plan d’austérité qui sera accompagné d’un repli sur le Nord du département. Et même la ville centre, Avignon, sera concernée avec une couverture réduite et un véritable désengagement puisque le centre départemental historique de la rue de la République sera fermé à partir du 31 mars 2024. La plupart des journalistes se retrouveront à Orange et les autres seront basés dans un espace de coworking, quelque part dans la région d’Avignon. On ne sait pas encore où. » « Avec ce plan de transformation du titre, l’avenir de votre quotidien est en danger et l’information de proximité sera fortement dégradée », a insisté le délégué FO devant les personnes venus soutenir l’action de la rédaction qui a également lancé une pétition ayant déjà recueillie près de 2 800 signatures.
«Maintenir la qualité d’une information objective pour les citoyens.»
Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Les élus s’inquiètent… Dans un département historiquement terre de presse (voir en fin d’article), cette situation inquiète la totalité des élus locaux. Parmi eux, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, ont décidé de parler d’une seule voix « en tant que républicaines attachées à la pluralité de la presse et à la liberté d’expression ainsi qu’à l’impérieuse nécessité d’avoir des journalistes de qualité présents sur notre territoire ». Dans ce cadre, les deux élues ont entamé une démarche commune auprès du directeur général, basé au siège à Grenoble, afin de faire part de leurs inquiétudes « face à l’ampleur des mesures annoncées frappant un journal présent depuis près de 80 ans sur notre territoire qui participe pleinement à cette proximité si essentielle à notre vie locale. »
Au vue de la situation et de la mobilisation de toutes les forces vives du territoire, Dominique Santoni et Cécile Helle ont également annoncé qu’elles souhaitaient rencontrer très rapidement la direction afin d’évoquer ce désengagement programmé dans le Vaucluse considéré par ces dernières « comme totalement inenvisageable » « J’apprends cette nouvelle comme une forme de censure », s’indigne pour sa part Joël Guin, président du Grand Avignon venu également apporter le soutien de l’ensemble des élus de l’agglomération. Le président masquant à peine sa colère après l’annonce d’enlever le siège d’Avignon. « Le Vaucluse sans Avignon, c’est quoi ?, interroge-t-il. Ce territoire du Vaucluse sans Avignon, cela n’existe pas ! » Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur était aussi venue apporter le soutien de son président, Renaud Muselier. Elle a évoqué « ce lien local à l’heure des dérives des réseaux sociaux » et a souligné la nécessité « de maintenir la qualité d’une information objective pour les citoyens. » Même mobilisation de la part de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) qui par l’entremise de son président Pierre Gonzalvez a signé, au nom des maires du département, la pétition lancée par la rédaction de Vaucluse Matin.
«Sans vous, nous n’existons pas.»
Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse
… et les membres de la société civile se mobilisent « Sans vous, nous n’existons pas, insiste Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. C’est vous les journaux, et plus généralement les médias locaux, qui permettent de mettre en valeur les actions du monde économique au quotidien. Il ne faut pas détruire ce qui a été créé à la Libération. » Un message des décideurs économiques relayait par l’univers de la culture avec Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon : « Il faut se battre pour l’idée qu’il n’y a pas de citoyen périphérique. Une démocratie n’est pas complète s’il n’y a pas d’information et de journalistes de proximité. » « Sans les journaux d’Avignon, je pense que beaucoup d’entre nous auraient périclité », reconnaît en toute franchise Gérard Gelas fondateur du théâtre du Chêne noir. « Si ce démantèlement devait arriver, ce qui reste derrière ce sont les réseaux sociaux, c’est-à-dire la poubelle ! Et non pas des professionnels, des gens qui aiment leur métier, qui vont chercher de l’information, qui l’analyse, qui ont du recul… Comme les artistes, les journalistes entrouvrent des portes sur la conscience. Et c’est vrai qu’aujourd’hui nous sommes dans une société où l’on dirait qu’il faut que la conscience soit abolie au profit du profit. »
«Une démocratie n’est pas complète s’il n’y a pas d’information et de journalistes de proximité.»
Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon
Le monde sportif en émoi Parmi les autres membres de la société civile venus apporter leur soutien à Vaucluse Matin, Roland Davau, président du CDOS (Comité départemental olympique et sportif) de Vaucluse qui s’inquiète de la disparition des pages sportives locales dans le quotidien « alors que nous allons rentrer dans une année olympique. Je tiens à dire qu’au nom des 1 300 clubs de Vaucluse et des 180 000 licenciés sportifs du département, il nous est impossible pour nous qu’il n’y ait plus Vaucluse Matin. » « La disparition des pages ‘sport’ départementales, c’est une première pour un quotidien régional, s’alarme Alexandre Guey. « Nous sommes particulièrement déterminés et je ne voudrais pas menacer qu’on puisse changer de banque », prévient Roland Davau en ciblant le Crédit Mutuel, actionnaire principal du groupe Ebra, qui n’hésite pas à parler de solidarité, de proximité et d’engagements. La fameuse banque qui appartient à ses clients, mais manifestement pas à ses lecteurs, pourrait ainsi constituer une cible de choix pour les contestataires. Et ce d’autant plus que les représentants du monde associatifs rappelaient « que certains réseaux n’avaient pas d’autres moyens pour se faire connaître que la presse locale. »
«La disparition des pages ‘sport’ départementales, c’est une première pour un quotidien régional.»
Alexandre Guey, journaliste à Vaucluse Matin et délégué Forcé ouvrière
La presse quotidienne régionale en crise Cette grève de Vaucluse Matin intervient alors que son concurrent, le quotidien La Provence est aussi entré dans une zone de turbulences. En conflit avec son nouveau repreneur, CMA-CGM, le titre marseillais a connu un mouvement de grève le mois dernier. En cause, la volonté de la direction de supprimer plusieurs dizaines d’emplois dont plusieurs journalistes et photographes en Vaucluse. Les fermetures des agences d’Orange et Carpentras étant même évoquées. De l’autre côté du Rhône, la situation n’est guère plus reluisante pour Midi libre dont les équipes se sont réduites comme peau de chagrin à Villeneuve-lès-Avignon et Bagnols-sur-Cèze. Seule lueur visible dans cette crise que connaît la PQR (Presse quotidienne régionale), le retour en Vaucluse de La Marseillaise depuis septembre 2022. De quoi permettre au bassin de vie d’Avignon de disposer d’une offre de pluralité de la presse inédite en France avec 4 quotidiens.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».
C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.
Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.
L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.
C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).
Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.
Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié son dernier rapport concernant l’état de la liberté de la presse dans le monde. La majorité des personnes interrogées dans les deux tiers des pays étudiés (118 pays sur 180) ont affirmé que les acteurs politiques de leur pays étaient « souvent ou systématiquement impliqués dans des campagnes massives de désinformation ou de propagande ». Parallèlement, RSF constate que le développement de l’intelligence artificielle bouleverse le secteur déjà fragile des médias.
Comme le montre notre graphique, 31 pays ont été classés dans la pire catégorie de l’indice – la situation de la presse y est jugée « très préoccupante ». 42 pays se trouvent dans une situation « difficile » et 55 « problématique », tandis que 52 pays présentent une situation « satisfaisante » ou « favorable ».
Depuis des années, la Norvège est considérée comme un exemple positif en matière de liberté de la presse. Alors que les conditions offertes aux journalistes sont déjà exemplaires dans ce pays, le gouvernement a également créé une commission chargée d’empêcher la propagation de fake news et de discours haineux sur Internet.
Parmi les pays où la liberté de la presse est la plus restreinte, on trouve surtout des pays asiatiques comme l’Iran, le Vietnam et la Chine, où le plus grand nombre de professionnels de l’information sont emprisonnés en raison de leur travail dans le monde. La dernière place du classement est toujours occupée par la Corée du Nord, où la presse est de fait intégralement détenue et contrôlée par le gouvernement.
Selon les chercheurs de l’ONG, c’est surtout le « chaos informationnel » et la désinformation qui exercent une influence négative sur la liberté de la presse dans le monde – l’espace d’information en ligne mondialisé et non réglementé favorisant la propagation des fake news et des actions de propagande. Même les démocraties ne seraient pas protégées contre la menace de la désinformation. Selon le rapport, les acteurs politiques d’au moins 118 des 180 pays étudiés ont été directement impliqués dans des campagnes de désinformation.
Ce phénomène a également été observé durant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, avec une guerre de propagande qui a précédé le conflit armé. Sur le sol européen, la hausse des tensions sociales et politiques semble également alimentée par les réseaux sociaux et les nouveaux médias d’opinion, notamment en France, où les partis d’extrême droite bénéficient d’une exposition croissante et où la population semble de plus en plus polarisée politiquement.
Les pays qui emprisonnent le plus de journalistes Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) publie chaque année un rapport sur le nombre de journalistes détenus en prison en raison de leur profession dans le monde. D’après l’association, 363 journalistes étaient derrière les barreaux en décembre 2022. Un nouveau record, après en avoir dénombré un peu plus de 300 à la fin de l’année 2021.
L’année dernière, les cinq pays qui emprisonnaient le plus de journalistes étaient l’Iran, la Chine, le Myanmar, la Turquie et la Biélorussie. Comme le décrit le CPJ, « les efforts de plus en plus oppressifs des gouvernements autoritaires pour étouffer la presse s’expliquent par la volonté de contenir le mécontentement qui gronde dans un monde perturbé par le Covid-19 et les retombées de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine ».
En Iran, des dizaines de journalistes figurent parmi les quelque 14 000 Iraniens arrêtés lors de la répression des manifestations déclenchée par la mort en garde à vue de Mahsa Amini, une étudiante de 22 ans arrêtée en septembre 2022 pour avoir prétendument enfreint la loi iranienne sur le hijab.
En Chine, les autorités ont renforcé la censure numérique lors des manifestations contre la politique zéro-Covid qui se sont déroulées l’année dernière, et plusieurs journalistes auraient été détenus alors qu’ils couvraient les manifestations.
Quant au Myanmar, après la survenue du coup d’État militaire en 2021, ce pays a été propulsé au deuxième rang mondial des pires pays en matière d’emprisonnements de journalistes. Le nombre de journalistes emprisonnés au Myanmar est passé à au moins 42 en décembre 2022 (contre 30 l’année précédente).