Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
Figurant dans la dernière promotion de la Légion d’honneur, Bernard Vergier, président de la CPME 84, vient officiellement d’être décoré Chevalier de la Légion d’honneur. Cette distinction lui a été remise par Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, lors d’une cérémonie qui s’est tenue dans la résidence préfectorale de Vaucluse dans l’intra-muros d’Avignon en présence du préfet du département Thierry Suquet.
Chef d’entreprise depuis l’âge de 20 ans, d’abord dans l’automobile puis dans l’immobilier, il a assuré de très nombreuses responsabilités dont, entre autres, celle de président de la CCI de Vaucluse, président du CNPA (devenu aujourd’hui Mobilians), président régional d’Agefos PME et président de la CPME 84, fonction toujours assurée à ce jour depuis sa réélection l’an dernier.
La haute distinction de chevalier de la Légion d’honneur est destinée à récompenser les citoyens français et les mérites éminents rendus à la nation. Pour Bernard Vergier, elle marque une reconnaissance de son parcours de plus de 50 ans d’engagement auprès des entreprises, des entrepreneurs, de l’économie locale et de l’intérêt général.
Sarah Ripert (stagiaire) & L.G.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
Thierry Suquet vient de prendre officiellement ses fonctions de préfet de Vaucluse. Après une cérémonie solennelle au Rocher des Doms en présence des élus et des autorités du département, le nouveau patron des services de l’Etat en Vaucluse a évoqué les grands dossiers prioritaires de son action. Ce dernier mettant notamment en avant sa forte expérience de fonctionnaire territorial qu’il veut tout particulièrement mettre aux services des collectivités vauclusiennes que l’Etat doit accompagner.
Trois préfets en 1 an et demi… Trois énarques ! Cela valse dans le Vaucluse. Après Bertrand Gaume resté plus de 4 ans (gestion des Gilets jaunes et du Covid) à Avignon, parti en août 2022 pour l’Essonne et promu il y a tout juste un mois préfet de la région des Hauts de France. Après lui, Violaine Démaret arrivée de Manosque le 23 août 2022 dans la Cité des Papes et qui vient d’être appelée à l’Elysée (conseillère intérieur et sécurité auprès du président de la République) voici donc Thierry Suquet, l’ex-préfet de Mayotte, qui vient d’atterrir en Vaucluse après 10h d’avion.
Un honneur et une responsabilité Devant le tout Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental, Cécile Helle, maire d’Avignon, policiers, pompiers, patron de la BA 115 d’Orange, délégué militaire départemental, gendarmes, élus, le nouveau préfet a débuté sa journée marathon avec un dépôt de gerbe au Rocher des Doms, à la mémoire des anciens combattants avant d’organiser un pot d’accueil à la préfecture, rue Viala. « Je suis touché par votre accueil, vous avez pris la peine de venir à notre première rencontre, a expliqué Thierry Suquet pour ses premiers pas en Vaucluse. C’est un plaisir d’avoir été nommé ici, cela prouve la confiance du président de la République et du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. C’est à la fois un honneur et une responsabilité. »
Un département à découvrir « Je ne connais pas le Vaucluse je suis simplement venu ici un week-end à Avignon et dans le Luberon, poursuit-il avec franchise. Violaine Démaret m’a consacré beaucoup de temps pour me parler des dossiers du Vaucluse, des enjeux qui sont complexes. Ma détermination et ma mobilisation seront entières à la disposition de tous. » « Etre proche du terrain, de la vie et des préoccupations des citoyens, du cœur du pays. Je resterai à l’écoute et surtout je ferai tout pour être utile », conclu-t-il à la fin de ce premier acte protocolaire.
De Le Maire aux maires Quelques heures plus tard, le préfet de Vaucluse s’est ensuite présenté devant la presse pour évoquer les dossiers prioritaires de sa future action. « Je découvre ce département, rappelle-t-il. Ce n’est pas forcément un handicap, car j’ai une excellente connaissance des rouages des fonctionnements de l’Etat. Ce que je dois faire désormais c’est apprendre à connaitre les territoires ainsi que les femmes et les hommes qui le composent. » « J’ai une longue expérience de fonctionnaire territorial, de sous-préfet et de préfet et je voudrais que cette expérience bénéficie aux collectivités vauclusiennes que l’Etat doit accompagner », poursuit celui qui a débuté sa carrière en tant que rédacteur communal à la ville d’Etampes.
Thierry Suquet saura ensuite gravir les échelons les uns après les autres avant de ‘décrocher’ l’ENA dans la promotion Valmy (1996 à 1998) où il côtoiera notamment Bruno Le Maire, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances. Directeur adjoint d’un Office HLM, directeur de cabinet du préfet du Haut-Rhin, secrétaire général de la préfecture de l’Aveyron, sous-préfet de Lannion en Bretagne, en poste en Nouvelle-Calédonie, dans le Puy-de-Dôme, délégué pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes… Il développe une véritable appétence pour les territoires avec la volonté est « d’essayer d’apporter toutes ces compétences » à la fluidité des rapports entre les collectivités locales et les services de l’Etat.
« Changer la ville pour qu’elle ne soit pas bienveillante pour les délinquants mais seulement accueillante pour ses habitants. »
Poursuivre la lutte contre les narcotrafics Priorité de sa prédécesseure, la lutte contre le trafic de drogue reste un des dossiers majeurs pour le nouvel arrivant. « Pour combattre le narcotrafic il faut connaître le terrain aussi bien que les trafiquants, revendique celui qui se prévaut d’une certaine expérience à Lyon et à Mayotte notamment. Ces problèmes ne se règle pas par des coups. C’est un travail de terrain demandant beaucoup de constance et de persévérance. Ce sont des combats que l’on finit par gagner à deux conditions : il n’y a pas de victoire définitive car les enjeux d’économie souterraine sont tellement forts que cela peut ressurgir n’importe où et n’importe quand. Il faut donc être vigilant. Il faut ensuite engager également des procédures de longues durée dans certain nombre de quartiers de la politique de la ville avec de la rénovation, de la restructuration, de la prévention. C’est notre capacité à changer la ville pour qu’elle ne soit pas bienveillante pour les délinquants mais seulement accueillante pour ses habitants. C’est un enjeu de tranquillité publique, c’est un enjeu de citoyenneté ! »
« Pour cela, il faut travailler avec les collectivités notamment dans le cadre de contrat de sécurité intégré », insiste celui qui reconnaît avoir été confronté à un département particulièrement violent lors de sa précédente affectation à Mayotte avec une très forte immigration ainsi que les agissements de bandes qui ont mis à mal le principe même de liberté de circuler.
Emploi et crise agricole Outre la sécurité, l’emploi et la formation, l’environnement ainsi que l’agriculture figurent au menu de rentrée de Thierry Suquet. Et concernant la crise agricole, le nouveau préfet rappelle que son « premier rôle sera de m’assurer que les mesures nationales soient bien appliquées localement. Pour cela, je vais rencontrer très rapidement les représentants du monde agricole en allant sur le terrain. Ils ne doivent pas souffrir d’avoir changé de préfet. » Notamment dans le secteur de la viticulture. Une volonté d’aller au-devant des acteurs locaux pour mieux comprendre ce territoire afin d’y appliquer au mieux les décisions prises au niveau national qu’il entend d’ailleurs étendre à l’ensemble de ses domaines d’intervention. « Pour faire ce métier-là, il faut aimer les territoires ainsi que les hommes et les femmes qui le peuplent et qui agissent », répète-t-il à nouveau en rappelant qu’il souhaitait « faire tout cela en s’inscrivant dans les pas de ces prédécesseurs et tout particulièrement ceux de Violaine Démaret » dont il a été « particulièrement impressionné par le consensus laissé par son passage en Vaucluse. »
« LEO : Ce n’est parce que l’on n’a pas donné le premier coup de pioche du 2e tronçon qu’il ne s’est rien passé. »
Quel avenir pour la LEO ? Côté infrastructures, l’un des grands chantiers de Thierry Suquet sera sans conteste le dossier de la LEO (Liaison Est Ouest). Si la phase 1 de ce contournement par le Sud d’Avignon est opérationnelle depuis 2010, la 2e tranche est actuellement au point mort ce qui n’a pas l’air de ravir le nouveau préfet du département. « J’ai déjà observé la nécessité de décongestionner Avignon et de fluidifier le trafic pour des raisons de santé publique notamment. Sur cette question, il y a un consensus. J’ai aussi constaté que le préfet de Région et la préfète de Vaucluse ont eu une position extrêmement claire sur les conséquences de choix éventuels remettant en cause les options qui existent depuis une vingtaine d’année et notamment la DUP ‘Déclaration d’utilité publique) datant de 2003. »
S’appuyant sur son expérience dans l’Aveyron lors de la réalisation du viaduc de Millau, Thierry Suquet a rappelé que « les élus ne croyaient pas que le viaduc allait se faire. La préfète de l’époque a alors organisé une visite pour montrer que même si les travaux n’avaient pas commencé, le projet était suffisamment engagé pour qu’il se fasse. Quand on est dans un processus juridique complexe comme la création d’une infrastructure routière comme celle-là, il ne faut pas s’imaginer que ce n’est parce que l’on n’a pas donné le premier coup de pioche du 2e tronçon qu’il ne s’est rien passé. En réalité, il y a un processus qui est engagé depuis un certain temps. Si on le remet en question, il faut non seulement repartir à zéro avec des solutions alternatives, mais il faut ‘démonter’ ce qui a déjà était fait, notamment ce qui a été mené par l’Etat qui a investi beaucoup d’argent. »
« L’administration est capable aujourd’hui de dépasser les limites administratives pour mettre en place des réponses adaptées à la réalité du territoire et pas le contraire. »
Un territoire complexe Enfin, répondant à la question sur les particularités du bassin de vie d’Avignon (à cheval sur 3 départements et 2 régions) qui font que le nouveau préfet de Vaucluse est aussi un peu celui du Gard rhodanien et du Nord des Bouches-du-Rhône voire celui de la Drôme provençale avec l’Enclave des papes, Thierry Suquet reconnaît qu’il a conscience que « le Vaucluse est un département complexe et important dans le contexte régional ». « Cependant, poursuit-il, le préfet dans son département c’est quelqu’un qui s’inscrit dans une équipe préfectorale à l’échelle régionale. Une équipe qui est capable de tenir compte des complexités du territoire et là, incontestablement, il y en a qu’il faudra prendre en compte dans le mode de fonctionnement des collectivités locales. Surtout en prenant en compte la réalité des bassins de vie comme on le voit très vite avec le bassin de vie d’Avignon. » Et prenant l’exemple de l’organisation de la circonscription interdépartementale de sécurité publique, la première à voir le jour en France en 2006 en regroupant les zones de police d’Avignon/Villeneuve-lès-Avignon/Les Angles, Thierry Suquet insiste : « On voit que l’administration est capable aujourd’hui de dépasser les limites administratives pour mettre en place des réponses adaptées à la réalité du territoire et pas le contraire. »
Andrée Brunetti et Laurent Garcia
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
15 communes de Vaucluse ont été choisies par le gouvernement pour intégrer le dispositif ‘Petites villes de demain’.
Le programme est destiné à dynamiser les cœurs de ville en favorisant l’ouverture de nouveaux commerces, les déplacements doux ou encore la transformation numérique. Un dispositif soutenu par le Département de Vaucluse, qui participe à hauteur de 85000€ pour chacun des 9 territoires (réunissant 15 communes) retenus en Vaucluse.
A l’instar de la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, dont le maire Pierre Gonzalvez, également vice-président du Département chargé de l’Attractivité, signait le 2 février une convention avec Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental, et la Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse. L’occasion pour Julien Fraysse, sous-préfet à la Relance, de communiquer quelques chiffres clés dans le cadre du programme.
Dans le département, deux nouvelles communes font leur apparition : Cadenet et Sorgues. Elles apparaissent au côté d’Apt, Malaucène, Mazan, Mirabeau, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Sault, Aubignan, Bollène, l’Isle-sur-la-Sorgue, la Tour d’Aigues, Vaison-la-Romaine et Valréas. Au total en France, 1 000 communes sont concernées par le plan, dont 53 au total en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
A l’heure où “38% de la population française vit dans les petites communes“, le programme entend renforcer les moyens des élus des villes et leurs intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralités « pour bâtir leurs projets de territoire ». 3 milliards d’euros de financements au total seront affectés pour des projets allant jusqu’en 2026.
Le dispositif, propose, entre-autres, de financer, à hauteur de 75%, le poste de chef de projet qui accompagnera la collectivité, celui du manager de centre-ville à hauteur de 40000€ pour 2 ans, le financement de 1 000 îlots de fraîcheur et d’espaces publics plus écologiques, également des réductions fiscales pour des travaux dans l’immobilier ancien avec le dispositif Denormandie et de la Fondation du patrimoine. Le numérique reste très présent avec la création de 800 France services (guichet unique d’accès aux services publics), ou le déploiement de 500 Micro-folies, tiers-lieux numériques culturels financés jusqu’à 80% par l’État.
Ce soutien spécifique, piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires, est lancé trois ans après ‘Action cœur de ville’, qui lui est destiné aux villes de plus de 20 000 habitants et doté de 5 milliards d’euros sur cinq ans. Plus d’informations, cliquez ici.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
Le préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, était présent le samedi 28 août au parc des expositions d’Avignon. Au programme, la deuxième édition de Sou’papes festival, salon destiné aux passionnés et professionnels des deux roues.
« En 2021, les deux-roues motorisés représentent 2% du trafic routier et sont pourtant impliqués dans près de 22 % des accidents », indique la préfecture. C’est pourquoi, cet évènement proposait un stand de la Sécurité routière où les usagers et les visiteurs ont eu accès à différents ateliers de sensibilisation et de prévention : présentation des équipements de sécurité ; sensibilisation à l’entretien de la moto ; sensibilisation à la trajectoire de sécurité ; sensibilisation aux gestes. Les plus jeunes ont pu être initiés à la conduite d’un deux-roues sur une piste dédiée et les usagers des vélos électriques, sensibilisés à la nouvelle réglementation en vigueur.
Crée en 2019, la jeune association ‘Les Motards Solidaires’ est désormais la première association motarde du Vaucluse. Avec plus de 1M de personnes touchées via leurs réseaux sociaux, la structure met sur pied des actions caritatives régulières et de beaux spectacles tels que le Sou’papes festival.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
La quatrième vague n’épargne pas le Vaucluse. En l’espace de deux semaines, le taux d’incidence pour 100 000 habitants est passé de 80 à 396 (semaine 30).
A la date du 2 août 2021, 70 personnes étaient hospitalisées dont 6 en réanimation et soins intensifs, 44 en hospitalisation conventionnelle et 20 en soins de suite et réadaptation. 1 092 décès sont à déplorer depuis le début de l’épidémie. 332 819 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin dans le département, soit près de 59,3 % de la population (63,4% au niveau national). 278 575 personnes ont reçu deux doses de vaccin, soit 49,7% de la population (52,9 % au niveau national). 12 233 mineurs ont reçu au moins une dose de vaccin depuis le déploiement de la campagne.
Pass sanitaire
Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est exigé pour entrer dans les lieux de culture et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes. En accord avec le Conseil constitutionnel, le pass sanitaire devrait s’appliquer à partir du 9 août « dans les cafés, les restaurants, ainsi que dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux », détaille le gouvernement. Pour les centres commerciaux, un seuil doit être défini par décret pour fixer les établissements où il sera obligatoire. Les déplacements pour les longs trajets en avion, train et car devraient également être concernés. Le pass sanitaire n’est pas exigé (jusqu’au 30 septembre) pour les enfants de 12 à 18 ans, y compris dans les lieux qui étaient déjà soumis au pass depuis le 30 juin.
Port du masque
Jusqu’au 31 août, l’obligation du port du masque en Vaucluse est étendue aux situations suivantes :
sur les marchés de plein-air alimentaires et non-alimentaires, les brocantes et vide-greniers, foires et fêtes foraines, et les ventes au déballage
pour tout rassemblement public générant un regroupement important de population, dont les manifestations sur la voie publique , tel que les festivals, les concerts en plein-air et les évènements sportifs de plein-air
aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants
dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways)
aux abords des centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres
aux abords des lieux de culte dans un rayon de 50 mètres aux heures d’entrée et de sortie des offices
au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public
Dans les rues, les zones piétonnisées et les espaces publics, le port du masque est également obligatoire lorsqu’il est impossible de respecter la distance de deux mètres ou que la densité de population est importante.
Consommation d’alcool interdite sur la voie publique
Par ailleurs, la consommation d’alcool est interdite sur la voie publique sur l’ensemble des communes du département, « considérant le caractère désinhibant de la consommation d’alcool, et notamment s’agissant du respect des gestes barrières nécessaires pour limiter la propagation virale », indique la préfecture dans son communiqué.
Centres de vaccination en Vaucluse
Deux nouveaux centres de vaccination sont déployés en Vaucluse portant ainsi à 22 le nombre total de centres de vaccination Covid-19 installés dans le département. Un premier centre de vaccination, ouvert le mardi 3 août 2021 à Camaret-sur-Aigues, dans les locaux de la cafétériat salle René Roussière, permettra de vacciner le public les mardis et jeudis de 17h à 20h sans rendez-vous. Un second centre de vaccination a ouvert le mercredi 4 août 2021 au sein des locaux de la galerie marchande du Carrefour Courtine d’Avignon. Des créneaux de rendez-vous sont d’ores et déjà disponibles sur https://www.maiia.com/centre-de-vaccination/84000-AVIGNON.
La seconde dose en vaccins Pfizer ou Moderna peut être réalisée, pendant la période estivale selon un intervalle allant de 21 à 49 jours après la première dose.
Fin de la gratuité des tests PCR
La fin de la gratuité des tests PCR est prévue à l’automne. Les tests PCR deviendront payants, sauf prescription médicale, «afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ». La date précise de la mise en place de cette mesure n’a, cependant, pas été communiquée.
Une troisième dose dès le mois de septembre
Pour éviter une baisse du taux d’anticorps chez certains, une campagne de rappel vaccinal à compter de début septembre sera également mise en place pour les personnes vaccinées depuis janvier et février.
L.M.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
Après Grand Delta Habitat, RES, et Pellenc, au tour des collaborateurs de la Préfecture du Vaucluse d’être présentés aujourd’hui dans la rubrique Etat-major.
Bertrand Gaume(46 ans – Science Po Lyon, DESS Université Paris Nanterre, ENA),préfet de Vaucluse depuis 2018. Seul haut fonctionnaire dont les compétences ont une base constitutionnelle, il est nommé par décret du Président de la République, pris en Conseil des Ministres. Auparavant : directeur de cabinet du ministre délégué chargé de l’Economie sociale et de la consommation, directeur de cabinet du ministre puis de la ministre de l’Education nationale & ESR et Préfet de Corrèze. Il est accompagné du corps préfectoral de Vaucluse dans l’exercice de ses fonctions:
Didier François(65 ans – ENA, D.E.U.G. droit et DAP), administrateur général, nommé sous-préfet de l’arrondissement de Carpentras, décoré de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Auparavant : secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Midi Pyrénées ; directeur adjoint à la direction de l’information légale et administrative dans les services du premier ministre ; administrateur général ; chargé de mission auprès du secrétaire général du ministre de l’intérieur ; directeur de projet auprès de la directrice de modernisation et action territoriale au sein du ministère de l’Intérieur.
Alex Gadré,(28 ans – ENA), directeur de cabinet, assiste le préfet dans sa responsabilité du maintien de l’ordre public et de la sécurité sur l’ensemble du département. Missions essentielles : lutte contre la délinquance, protection des populations, pilotage de la stratégie de communication de l’État dans le département. Auparavant : chargé de mission auprès du secrétaire général du ministre de l’Intérieur, chargé de mission auprès du directeur général de la Police nationale.
Marie-Charlotte Euvrard(Saint-Cyr, diplôme d’Etat-Major), Sous-Préfète chargée de mission, organise la coordination interministérielle locale sur la politique de la ville, exerce une fonction de dialogue avec les collectivités territoriales et les acteurs locaux (CAF, bailleurs sociaux, pôle emploi, caisse des dépôts, MSA) Auparavant : Officiers des armes en poste opérationnel ; Commandant de compagnie à l’Ecole Polytechnique ; directrice de cabinet du général commandant le service militaire volontaire.
Christian Guyard, (cycle préparatoire ENA, IEP, EHESP), Secrétaire général, sous-préfet de l’arrondissement d’Avignon. En charge de la conduite des politiques interministérielles, gestion des grands dossiers départementaux et impulsion donnée aux actions de l’État dans le département. Assure l’intérim du préfet en cas d’absence ou de vacances, anime le dialogue social avec les agents et gère le budget et le patrimoine de la préfecture. Auparavant : secrétaire général de la préfecture du Gers ; adjoint au sous-directeur – chef du BPFI ; sous-préfet chargé de mission au sein du Ministère de l’Intérieur.
Christine Hacques, (DEA, DESS, INET), Sous-Préfète de l’arrondissement d’APT. Également référente départementale des questions de ruralité, assure par son rôle de conseil et d’animation de différentes commissions et instances : la sécurité de biens et des personnes, garantie des libertés publiques- réglementation, développement local et mise en œuvre de politiques nationales. Auparavant : directrice générale adjointe des services de la Ville, en charge des « services à la population » à Valence ; directrice de la Culture puis directrice générale adjointe des services, en charge des « Territoires » au sein du département de l’Ardèche ; Sous-préfète d’Yssingeaux (Haute-Loire).
Julien Fraysse(30 ans – Sciences Po, INET), administrateur territorial, nommé sous-préfet à la relance auprès du Préfet de Vaucluse. Chargé de l’animation et du suivi partenarial des mesures du plan France Relance. Coordonne et facilite la mise en œuvre des trois volets, économique, social, et écologique dans l’accompagnement des porteurs de projets. Auparavant : chargé de projets économiques structurants à Mulhouse Alsace Agglomération.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
A l’issue d’un appel à candidature, Julien Fraysse vient d’être désigné sous-préfet à la relance pour le département de Vaucluse. Agé de 29 ans, il aura la charge de la bonne application du plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, annoncé par le Gouvernement en septembre dernier.
C’est une situation inédite en France. En septembre dernier, Le Gouvernement annonçait un plan de relance historique chiffré à 100 milliards d’euros destiné à redresser durablement l’économie française et à créer de nouveaux emplois en investissant en priorité dans les domaines les plus porteurs. Pour la bonne mise en œuvre des opérations, l’exécutif a décidé de désigner, via un appel à candidatures, trente sous-préfets dédiés à la relance. Dans le Vaucluse, c’est Julien Fraysse qui vient d’être officiellement installé ce vendredi 8 janvier par Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
« Agir comme un facilitateur sur le territoire » Originaire d’Ecully (Rhône), âgé de 29 ans, diplômé de Sciences Po. Grenoble en 2014, Julien Fraysse a été ces quatre dernières années Administrateur territorial, chargé de mission ‘Projets structurants’ au pôle ‘développement économique, enseignement supérieur et attractivité’ de Mulhouse Alsace agglomération. « Nous sommes dans une situation économique complexe mais aussi porteuse d’opportunités car nous préparons la France à 10 ans, explique Julien Fraysse. Je souhaite agir comme un facilitateur en accompagnant chaque projet porteur sur le territoire. »
« Faire que ces 100 milliards deviennent une réalité » « La relance n’est ni un plan technocratique ni un carnet de chèque, précise Amélie de Montchalin. Il s’agit d’un projet de reconquête et de reconstruction après une crise sans précédent où il faut trouver la bonne dynamique dans chaque territoire en y associant tous les acteurs : la population, les entreprises, les élus et les services de l’Etat sur une vision partagée de ce dont on a besoin. La crise économique dure, le temps est compté. C’est pourquoi il faut financer des projets créateurs d’emploi et faire que ces 100 milliards deviennent une réalité. »
Comprendre les enjeux du territoire Parmi les priorités inscrites dans sa feuille de route, Julien Fraysse souhaite aller à la rencontre des acteurs du territoire, afin « de comprendre leur vision stratégique, leurs projets de développement, de transformation, de préservation ou de création d’emplois. » Aux côtés du préfet et des sous-préfets d’arrondissement, le nouveau sous-préfet souhaite également mettre en place des groupes de travail thématiques (agriculture, culture…). « L’idée est de s’appuyer sur nos forces, souligne le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume. Nous disposons de pépites dans le département qui mérite une attention particulière. » « Ce sont les acteurs du terrain qui auront la main, conclut Julien Fraysse. Plus les projets seront de qualité, plus l’enveloppe sera importante pour les mener à bien. »
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, vient d’être promu chevalier de la Légion d’honneur. Agé de 46 ans, ce dernier a été distingué pour ses 20 ans de services sur le contingent du ministère de l’Intérieur.
Préfet de Vaucluse depuis juin 2018, Bertrand Gaume avait alors succédé au très controversé Jean-Christophe Moraud qui ne sera resté que 9 mois à la tête des services de l’Etat dans le département. Juste le temps nécessaire de faire la quasi-unanimité des élus locaux contre lui. Tout l’inverse du nouveau préfet qui, lui, aura réussi à réconcilier bon nombre de maires vauclusiens avec l’Etat.
Originaire de Vichy dans l’Allier, ce père de deux enfants, avait été précédemment préfet de la Corrèze à partir d’août 2015. Bertrand Gaume a aussi été auparavant directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il a également été, en mai-juin 2012, le directeur de cabinet de Benoit Hamon ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du commerce extérieur, chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation.
Cet Enarque de la promotion Copernic a aussi été notamment sous-directeur, chef du service des finances et du budget au ministère de la défense et des anciens combattants, chef du bureau central des cultes au ministère de l’intérieur ainsi que sous-préfet et directeur de cabinet des préfets du Doubs et de la Gironde.
Diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Lyon et titulaire d’un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) politiques publiques locales.
Bernard Vergier, président de la CPME 84, décoré de la Légion d’Honneur
31 000 bénéficiaires en 2017, 33 000 en 2020, la pauvreté progresse et ce n’est pas la triple crise sanitaire, économique et sociale qui va inverser la tendance. Ce week-end, vous les avez vus avec leurs gilets orange fluo, les centaines de bénévoles qui ont quadrillé les supermarchés de l’ensemble du département pour la fameuse collecte de produits alimentaires et d’hygiène. Même le préfet, Bertrand Gaume, s’y est collé. Il s’est rendu au siège de l’association, à Montfavet et après avoir pris un café et rencontré l’équipe qui entoure Anne Paly, la présidente, il s’est posté à l’entrée de Mistral 7 pour tendre lui-même des sacs aux clients venus faire leurs courses, comme n’importe quel autre citoyen anonyme mais engagé dans cette opération de solidarité.
25 ans au service des Vauclusiens
La Banque Alimentaire (BA) de Vaucluse a 25 ans cette année, son rôle est d’aller retirer les invendus consommables, de faire la chasse au gaspi dans les magasins d’alimentation, de trier et de stocker, notamment les surgelés dans les congélateurs, sans interrompre la chaîne du froid. Ensuite, plus de 70 associations caritatives de l’ensemble du territoire viennent se fournir chez elle ou sont livrées tout au long de l’année pour donner ensuite de quoi se nourrir aux plus démunis. C’est dire l’importante de cette collecte du dernier week-end de novembre qui conditionne en grande partie l’activité du reste de l’année.
« La situation s’aggrave, la précarité empire, il y a de plus en plus de personnes qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, précise Annie Paly. De nouvelles catégories sont concernées, les jeunes adultes, notamment les étudiants qui n’ont pas eu de petit boulot depuis le virus, les mamans seules à s’occuper de leurs enfants et qui au printemps, quand les écoles étaient fermées, avaient trois repas par jour à confectionner, les retraités, beaucoup de veuves. Depuis mars, la demande a progressé de 20%. »
Un manque de bénévole
A Montfavet, siège de l’association, sur 1 500m2 œuvrent 8 salariés, dont 4 chauffeurs, des jeunes qui se sont engagés dans le ‘Service civique’ et des bénévoles. Il y en a une cinquantaine mais les effectifs ont fondu, divisés par deux en quelques années, puisqu’on pouvait compter sur 90 volontaires auparavant. « Mais nos bénévoles vieillissent, on en a qui tournent autour de 75-80 ans, souvent ils vivent eux-mêmes dans des conditions précaires et même si des jeunes veulent se rendre utiles, ils sont peu nombreux à s’engager » déplore la présidente de la BA 84.
En 2019, 103 tonnes de nourriture avaient été collectées, là, tout n’a pas été comptabilisé. Covid oblige, les produits offerts par les vauclusiens ne seront triés que dans 3 jours puis stockés. Une trentaine de magasins ont gardé l’ensemble des denrées au frais et tout n’a pas encore été pesé. « On avait cru, avec la crise, que la collecte serait plus maigre, mais ce n’est pas avéré, le mouvement de solidarité a été formidable, confie Annie Paly. Certains, particulièrement sensibles à la pauvreté qui gagne du terrain ont carrément rempli des chariots à ras bord, ça fait chaud au cœur cet élan de générosité. Et finalement, quand on aura fait le point, on verra que ce sera peut-être mieux que prévu. Les donateurs se disent que la précarité peut les toucher eux aussi, ça n’arrive pas qu’aux autres. »
L’unique banque qui ne s’intéresse pas à notre argent
En plus de cette opération annuelle, la Banque Alimentaire, reconnue d’utilité publique, reçoit des aides, du département, qui, cette année a aussi fourni des produits frais venant de paysans, comme des œufs, du fromage, du lait, des lapins et bien sûr des fruits et légumes. La Région Sud a rajouté 20 000 € à sa subvention habituelle, la Ville d’Avignon aussi a proposé une rallonge. La Banque Alimentaire doit payer un important loyer pour sa plateforme de Montfavet, les factures d’électricité, du chauffage, du téléphone, l’essence des camions, le salaire du personnel qui gère, trie et livre les denrées alimentaires, mais aussi les produits d’hygiène pour bébés qui coûtent cher et que tout le monde ne peut pas s’offrir. Cette année, on a aussi vu des caddies de supermarchés avec des sacs de croquettes et des terrines réservés aux chats et chiens qui sont les seuls compagnons de personnes âgées et isolées qui ont de moins en moins les moyens de les nourrir.
Bref, la seule et unique banque qui ne s’intéresse pas à notre argent mais aux gens, c’est la Banque Alimentaire.