22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Assurance auto : Avignon parmi les villes les plus chères de France

La récente étude réalisée par la néo-assurance Leocare révèle le classement des villes les moins chères de France en matière d’assurance automobile. Avignon se classe 82e parmi les villes les moins chères.

Le prix de l’assurance auto varie en fonction de plusieurs critères tels que le type de véhicule, l’expérience de conduite, l’âge, le niveau de protection ainsi que la compagnie d’assurances choisit. Cependant, même avec des profils similaires, d’importantes différences subsistent en fonction du lieu de résidence. En comparant 100 villes de France, l’étude réalisée par Leocare a observé des variations de tarifs moyens mensuels pouvant atteindre 45% d’une ville à l’autre.

Parmi le classement des villes les moins chères, Avignon arrive en 82e place avec un prix moyen mensuel de l’assurance de 47,20€. Un classement bas, comme plusieurs villes du sud. En effet, il ressort du classement que les villes où la cotisation d’assurance est la plus chère sont situées en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en banlieue parisienne. En PACA, Nice, Antibes et Marseille se classent respectivement en 97e (49,02€), 98e (49,58€) et 99e (56,48€) positions.

Prix moyen mensuel de l’assurance automobile dans chaque département © Leocare

Toujours selon ce classement, Montauban se distingue comme la ville où l’assurance automobile est la moins coûteuse (41,77€), suivie de près par La Roche-sur-Yon (41,79€), Niort (42,50€) et Le Mans (42,59€).  

Ces écarts de prix s’expliquent principalement par les accidents, vol, catastrophe naturelle, le coût de la main-d’œuvre, qui, selon leur fréquence, augmentent le montant moyen de l’assurance. Partant de ce constat, les grandes agglomérations sont les moins avantageuses. Mécaniquement, les villes densément peuplées, avec une concentration élevée de véhicules, présentent logiquement plus de risques de sinistres.

Méthodologie : Leocare s’est focalisée sur les prix d’assurance auto pratiqués dans les 100 villes métropolitaines les plus peuplées de France. Les tarifs indiqués correspondent au profil d’un conducteur avec au moins 24 mois d’assurance au cours des 36 derniers mois, sans sinistre ni suspension ou annulation de permis, ni de condamnation pour alcoolémie, stupéfiants, délit de fuite ou refus d’obtempérer. Il possède une Peugeot 208 (1.2 PureTech 110 Allure Eat 6 CV, immatriculée en 01/2018) pour un usage strictement privé. La formule choisie est « Tous risques » avec franchises (50 euros pour le Bris de glace et 330 euros pour les dommages tous accident, vol et incendie) et un plafond de 1 million d’euros pour la protection du conducteur.


Assurance auto : Avignon parmi les villes les plus chères de France

L’explosion des prix de l’énergie impacte fortement le pouvoir d’achat des Européens. Depuis le début de l’année 2021, les prix mondiaux du pétrole ont doublé, ceux du charbon ont presque quadruplé et ceux du gaz naturel en Europe ont été multipliés par près de sept. Comme il n’est pas prévu que les prix des combustibles fossiles redescendent à leurs niveaux d’avant-crise avant un certain temps, les pays européens doivent désormais s’adapter à une facture d’importation plus élevée pour ce type d’énergies.

Dans un document publié en août, le FMI estime que le ménage européen moyen verra en conséquence son coût de la vie augmenter d’environ 7 % cette année par rapport à ce qui était prévu en janvier 2021. Ce chiffre reflète l’effet direct de la hausse des prix de l’énergie ainsi que ses répercussions diverses sur d’autres biens et services.

Dans la plupart des pays d’Europe, la flambée des prix de l’énergie exerce une pression encore plus forte sur les ménages à faibles revenus, car ils consacrent une part plus importante de leurs dépenses à l’électricité et au gaz. Notre graphique donne un aperçu de l’impact de la hausse des prix sur le budget des foyers selon le niveau de revenus dans une sélection de pays européens. C’est en Estonie et au Royaume-Uni que les ménages les plus modestes (dernier quintile) sont les plus exposés, avec une augmentation du coût de la vie qui pourrait atteindre respectivement 25 % et 15 % pour ce groupe de la population. Les ménages français sont en comparaison mieux protégés, avec une hausse moyenne estimée à environ 3 %.

Les grandes différences d’impact que l’on observe entre les pays s’expliquent en grande partie par des divergences en matière d’approvisionnement, de réglementations, de structures de marché, de réponses politiques et de pratiques contractuelles. Le FM précise que la hausse du coût de la vie pourrait s’aggraver en cas d’interruption totale des importations de gaz en provenance de Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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