22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

Après avoir été activé une première fois du 14 au 18 juin derniers (puis une seconde fois fin juillet), le dispositif de ‘circulation différenciée’ sur le bassin de vie d’Avignon peine à mobiliser les automobilistes. En effet, les vérifications réalisées à titre préventif et pédagogique lors de cette activation ont fait apparaître que seulement 15% des 1 015 véhicules légers et 13 poids-lourds contrôlés par les forces de l’ordre étaient équipés de la vignette Crit’Air.

Cliquer ici pour tout savoir sur la vignette Crit’Air sur Avignon

Pour rappel, aucune verbalisation n’a été dressée jusqu’alors à cause de cette vignette Crit’Air dont l’absence peut entraîner une amende comprise entre 68€ à 135€. Cependant, les contrôles réalisés ont incité de nombreux usagers à demander leur vignette.

28% des véhicules vauclusiens désormais équipés
Ainsi, lors de la semaine de la première activation du dispositif de ‘circulation différenciée’ plus de 30 000 vignettes Crit’Air ont été commandées en Vaucluse (majoritairement Crit’Air 1 et 2). Cela équivaut à une augmentation d’environ 40% de l’équipement total
en vignettes à l’échelle du département (121 000 véhicules équipés actuellement dont 96 500 véhicules particuliers). Le parc roulant départemental est aujourd’hui équipé à 28%.
Par ailleurs, plus de 18 000 vignettes Crit’Air ont été aussi commandées dans les 4 communes du nord des Bouches-du-Rhône intégrées dans le bassin de vie d’Avignon (Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas).

Limiter les effets de la pollution
Cette mesure a été mise en place afin de limiter les effets sur la santé de la population ainsi que sur l’environnement des épisodes persistants de pollution intense. Les restrictions de circulation sont mises en œuvre, de 6h à 20h et s’appliquent aux deux-roues, aux véhicules légers et aux poids-lourds sur la base des vignettes Crit’Air qui doivent être apposées sur chacun des véhicules.
Pour mémoire, la circulation des véhicules légers, y compris les deux roues, de classe 4, 5 et non classés ainsi que des poids-lourds de classe 3, 4, 5 et non classés, est interdite sur les 20 communes composant le bassin de vie du Grand-Avignon situées en Vaucluse, ainsi que dans
les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône.
L’ensemble du réseau routier situé à l’intérieur et bordant le périmètre (en excluant les autoroutes A7 et A9 et certains axes (accès aux parkings relais et aux transports en commun), est concerné.

L.G.


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

En raison du pic de pollution d’ozone dû aux fortes chaleurs sur Avignon le réseau de transport Orizo du Grand Avignon sera totalement gratuit (bus et tramway) sur l’ensemble de l’agglomération. La mesure est valable pour les journées de vendredi 17 juin et samedi 18 juin.

Par ailleurs, l’entrée en vigueur de la circulation différenciée dans le bassin de vie d’Avignon sera également effective dès demain 6h du matin jusqu’à 20h. Idem pour la journée de samedi. Pour circuler les véhicules devront être équipés d’une vignette Crit’Air inférieure ou égale au niveau 3 (voir détail en lien en fin d’article pour les véhicules légers et les poids lourds).

Afin de faire respecter cette circulation différenciée, mise en place pour la première fois, des contrôle pourront être effectués par les forces de l’ordre. Se déplacer dans le périmètre avec un véhicule non autorisé ou sans vignette sera passible d’une amende comprise entre 68€ à 135€. Cependant, pour cette ‘première’ les contrôles auront seulement un objectif pédagogique et de sensibilisation, sans verbalisation.

Les mesures complémentaires
En complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de
recommandation et des dispositions du niveau 1 d’alerte, le préfet de Vaucluse a décidé la
mise en œuvre des mesures d’urgence suivantes :

• instauration de la circulation différenciée sur le territoire de la communauté
d’agglomération Grand Avignon et des communes de Barbentane, Châteaurenard,
Noves et Rognonas pour les journées de demain, vendredi 17, et samedi 18 juin 2022
de 6h à 20h;
• mise en oeuvre des prescriptions particulières de niveau 2 prévues dans les
autorisations d’exploitation des ICPE ;
• réduction de l’activité sur les chantiers générateurs de poussières et recourir à des
mesures compensatoires (arrosage…) ;
• modification du format des épreuves de sports mécaniques (terre, mer, air) en
réduisant les temps d’entraînement et d’essais ;
• report des travaux du sol ;
• report des procédés d’épandage émetteurs d’ammoniac ;
• recours à des enfouissements rapides des effluents.

pour aider à améliorer la qualité de l’air :
• limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules
automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ;
• privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à
pied, vélo) ;
• différez, si vous le pouvez, vos déplacements.
pour toute information complémentaire sur :
• l’évolution du pic de pollution : https://www.atmosud.org
• les recommandations sanitaires et comportementales : https://www.ars.sante.fr

Découvrez ici tous les détails sur l’utilisation de la vignette Crit’Air et la mise en place de la circulation différenciée sur l’ensemble du bassin d’Avignon


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

L’entrée en vigueur de la circulation différenciée dans le bassin de vie d’Avignon en cas d’épisode de pollution de l’air persistant va avoir un impact important sur la mobilité des habitants de l’agglomération de la cité des papes. Retour sur les conséquences pratiques pour les usagers.

Le préfet de Vaucluse vient d’annoncer le renforcement du dispositif d’urgence en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant sur le département de Vaucluse et plus particulièrement la zone d’Avignon. L’objectif de cette mesure de santé publique est de réduire l’exposition de la population aux effets de la pollution atmosphérique, en particulier celle vivant à proximité immédiate des grands axes routiers.
En Vaucluse, on estime que 418 000 personnes sont exposées au dépassement de la ligne directrice de l’OMS (version 2021) pour les dioxydes d’azote NO2 et 459 000 personnes au dépassement pour les particules fines PM 10. Cette pollution étant principalement située dans l’agglomération d’Avignon et près des grands axes de circulation.
Concrètement, lorsque que le niveau de pollution atmosphérique sera trop élevé certain véhicules seront interdits de circuler dans un périmètre de 20 communes : 9 vauclusiennes (Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Pontet, Morières-les-Avignon, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron), 7 gardoises (Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Sauveterre, Saze et Villeneuve-lès-Avignon) et 4 des Bouches-du-Rhône (Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas).

Quand circuler ou non ?
Dans ce cadre, les véhicules légers équipés de vignette Crit’Air 4, 5 et non classés, et les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air 3, 4, 5 et non classés, ne pourront pas circuler entre 6h et 20h. Seuls les véhicules légers équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1, 2 et 3 ainsi que les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1 et 2 seront autorisés à circuler dans le périmètre. Egalement, tous les véhicules fonctionnant au GNV (Gaz naturel véhicule) sont dotés d’une vignette de niveau 1 et seront donc également autorisés à circuler lors des pics de pollution.
Par ailleurs, certains véhicules équipés d’une vignette Crit’Air 4 ou 5 (ou 3, 4 ou 5 pour les poids-lourds), pourront continuer à circuler (véhicules d’intérêt général, véhicules assurant du co-voiturage, véhicules agricoles, transports de denrées périssables). Attention, chaque véhicule bénéficiaire de la dérogation devra être équipé de la vignette Crit’Air pour circuler, quel que soit le niveau Crit’Air auquel il est éligible.
A noter que la circulation différenciée ne s’applique pas aux véhicules circulant sur les portions des autoroutes A7 et A9 traversant le périmètre (pourtant générateurs de très importantes pollutions aux particules fines), ainsi que sur plusieurs axes routiers permettant de rejoindre un parking offrant un accès aux transports en commun.

Amende de 68€ à 135€ et points de contrôles
Afin de faire respecter cette circulation différenciée lors des épisodes de pollution de l’air, 7 points de contrôle seront mis en place dans un premier temps par les forces de l’ordre. Ils seront situés :

– Rond-point D907 à Sorgues
– Rond-point A7 (grand giratoire de la zone commerciale – sortie A7 Avignon Nord)
– Rond-point ‘Rossi’ à Monteux
– Rond-point D28/D53 – Morières-lès-Avignon/Vedène (Intermarché)
– Rond-point D901 – Morières-lès-Avignon (maison Calvino)
– Rond-point sortie A7 Avignon Sud
– Grand carrefour D900-D973

Tous ces points permettront un retournement des véhicules si les critères ne sont pas remplis. Selon la préfecture de Vaucluse « la pédagogie sera de mise ». Toutefois, se déplacer dans le périmètre avec un véhicule non autorisé ou sans vignette sera passible d’une amende comprise entre 68€ à 135€.

Gratuité des transports au bout du 4e jour
Si les contrôles seront effectifs dès le premier jour de l’épisode de pollution, les Vitesses seront réduites de 20km/h sur toutes les routes du département (sans descendre en dessous de 70km/h). A partir du 4e jour et au-delà, mise en place d’une gratuité des transports en commun sur le Grand Avignon, incitation tarifaire sur les réseaux TER et cars régionaux assurés par la Région Sud-Paca.

Comment se procurer la vignette Crit’Air ?
Pour ceux qui ne disposent pas de cette vignette Crit’Air il faut se rendre sur le site www.certificat-air.gouv.fr pour se la faire délivrer par courrier (3,70€ envoi postal inclus).
« Cette vignette sera indispensable en cas d’épisode de pollution de l’air persistant », insiste les services de la préfecture de Vaucluse.

Pour être informé d’un épisode de pollution, il est possible de s’abonner aux alertes d’AtmoSud sur son site Web.


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

Un nouveau rapport du groupe de réflexion InfluenceMap dévoile les multinationales qui exercent l’influence la plus négative à l’encontre des politiques climatiques dans le monde. L’étude conclut que ces organisations utilisent des méthodes de lobbying « prolifiques et très sophistiquées » afin d’influencer les gouvernements sur leurs actions en matière de climat.

En tête de liste, on retrouve les géants américains de l’énergie ExxonMobil et Chevron qui, sur la base de l’analyse de plusieurs milliers d’éléments de preuve concernant plus de 350 firmes – dont des commentaires sur des consultations, messages de PDG, rapports financiers, comptes-rendus de médias et liens avec des associations – sont les entreprises qui feraient le plus d’entraves à la mise en place de politiques climatiques. Le constructeur automobile Toyota, qui a fait campagne contre les lois proposées pour remplacer progressivement les véhicules à combustion thermique en faveur de l’électrique, se classe au troisième rang, suivi par deux entreprises américaines du secteur des services énergétiques.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

À l’échelle mondiale, les émissions de CO₂ d’un véhicule de type pick-up sont en moyenne plus de deux fois plus élevées que celles d’une voiture de petite ou moyenne taille, ce qui représente une différence d’environ 2 000 kilogrammes de CO₂ par an (pour 15 000 km parcourus). Comme le montre notre graphique, les grands SUV et les voitures de sport font également partie des modèles qui rejettent le plus de dioxyde de carbone. Avec des ventes mondiales en hausse de 10 % en 2021, les SUV jouissent d’une popularité croissante à travers le monde. En Europe, par exemple, leur part de marché a atteint 45,5 % l’année dernière (contre 40 % en 2020). Mais l’accent mis par les constructeurs sur ce type de véhicules pourrait toutefois être mis sous pression.

L’Union européenne a récemment établi des limites plus strictes pour les émissions des voitures particulières nouvellement immatriculées. Depuis 2021, le niveau a été fixé à 95 g de CO₂/km maximum pour l’ensemble du parc automobile en Europe. S’ils ne respectent pas cette nouvelle règle, les constructeurs s’exposent à une amende de 95€ par gramme dépassé (et véhicule vendu) et sont donc désormais fortement incités à produire des voitures plus sobres énergétiquement et moins polluantes. À noter qu’à partir de 2030, la limite d’émissions sera abaissée à 61,75 CO₂/km.

Les chiffres utilisés dans cette infographie sont tirées du Mobility Market Outlook de Statista, qui présente des données et des prévisions actualisées sur les marchés automobiles et les services de mobilité dans le monde entier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

L’écosystème numérique serait, selon les études, responsable de 2 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, soit jusqu’à près de deux fois plus que le transport aérien (avant le Covid-19). En France, un rapport publié au Sénat évalue l’empreinte carbone du numérique à 15 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an, soit environ 2 % de l’ensemble des émissions nationales.

Notre infographie reprend une estimation détaillée de l’institut allemand de recherche sur l’environnement (Öko-Institut), qui a chiffré les émissions moyennes par personne pour différents postes. Il est important de noter que ces calculs ont été réalisés en Allemagne et que certaines données peuvent être influencées par des facteurs propres au pays, comme la nature du mix électrique pour les émissions liées à l’utilisation. Ils donnent toutefois un aperçu de la répartition de l’empreinte selon le type d’appareil et d’activités pour des populations ayant un niveau de vie et de consommation similaire.

Avec une part de 40 % dans le total des émissions selon l’Öko-Institut, la fabrication des appareils pèse à elle seule particulièrement lourd dans la balance. Les émissions liées à la production proviennent en particulier des produits chimiques utilisés pour l’extraction et le traitement des matières premières, ainsi que de l’énergie nécessaire à la fabrication des semi-conducteurs, composants essentiels de nos équipements électroniques. Les données présentées dans le graphique sont des valeurs moyennes annualisées, basées sur la durée de vie moyenne des appareils. D’après les estimations, la fabrication d’un grand téléviseur à écran plat émettrait par exemple 1 000 kilogrammes de CO2 (émissions absolues) et la production d’un ordinateur portable environ 250 kilogrammes.

Les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation des appareils (environ 22 % du total) et au fonctionnement des centres de données (près de 30 %) sont quant à elles principalement dues à la consommation d’électricité. Celles-ci dépendent notamment du comportement des utilisateurs et de l’empreinte carbone de l’électricité consommée localement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

Des océans jusqu’aux sommets des montagnes, les microplastiques sont partout… Il n’est donc pas étonnant qu’ils finissent aussi leur course dans le corps humain. En moyenne, il est estimé qu’une personne ingère, boit et respire entre 74 000 et 121 000 microparticules de plastique chaque année – un chiffre considéré comme étant probablement sous-estimé par les chercheurs. L’étude intitulée « Human Consumption of Microplastics » (Consommation humaine de microplastiques) de Cox et al., publiée dans la revue Environmental Science & Technology, s’est basée sur l’analyse de 26 études réalisées dans le monde entier pour calculer la quantité moyenne de microplastiques présents dans les produits de consommation courante.

Comme le montre notre infographie, la plus grande source connue de microplastiques qui pénètrent dans le corps humain est l’eau en bouteille. Sur la base de quatre études distinctes, le nombre moyen de particules trouvées par litre est de 94. La bière arrive en deuxième position, avec 32 particules par litre. Mais le résultat le plus alarmant sur l’ampleur de la pollution plastique concerne peut être bien l’élément qui arrive en troisième position, à savoir l’air respiré par l’homme. Sur la base de deux études, l’une menée en France et l’autre en Turquie, l’air ambiant contiendrait en moyenne près de 10 particules en suspension par m³. À titre de référence, le guide des facteurs d’exposition de l’EPA indique qu’une personne âgée de 31 à 51 ans inhale en moyenne 16 m³ par jour.

Les auteurs de l’étude précisent que si la fourchette communiquée sur le niveau d’ingestion par l’homme est réaliste, d’autres travaux sont toutefois nécessaires pour obtenir des estimations plus fines, tenant compte notamment des lieux de vie et des habitudes de consommation.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

L’humanité génère près de deux milliards de tonnes de déchets solides municipaux chaque année, soit suffisamment pour remplir 822 000 piscines olympiques. Ce type de déchets fait référence à ceux dont la gestion et l’élimination revient aux communes. Ils proviennent principalement des logements privés, des bureaux, des commerces et sont en grande partie générés dans les centres urbains et leurs zones d’influence.

En valeur absolue, c’est la Chine qui produit le plus de déchets municipaux parmi tous les pays figurant dans la base de données de la Banque mondiale, avec 395 millions de tonnes par an, suivie par les États-Unis (265 millions de tonnes). Les États-Unis se classent toutefois bien plus haut si l’on regarde la quantité annuelle générée par habitant, avec environ 812 kg par résident américain, derrière Monaco, la Moldavie, la Mongolie, le Liechtenstein et le Danemark. En France, la quantité de déchets municipaux produite par habitant s’élève actuellement à 548 kg par an.

Le volume de déchets généré sur Terre est amené à augmenter à mesure que la population mondiale continue de croître et, surtout, devient plus riche et consomme davantage. Entre 2016 et 2050, la production mondiale de déchets devraient augmenter de 70 % selon la Banque mondiale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : la vignette Crit’Air a encore un peu de chemin à faire

La concentration en particules dans l’atmosphère en Vaucluse a atteint aujourd’hui vendredi 14
janvier le seuil d’information et recommandations prévu par les procédures préfectorales en cas
d’épisode de pollution de l’air. Compte-tenu de la persistance de l’épisode de pollution de l’air aux particules demain, le préfet de la zone de défense Sud, déclenche la procédure d’alerte relative à la pollution de l’air aux particules pour la journée du samedi 15 janvier 2022.

En conséquence, le préfet de Vaucluse décide la mise en œuvre des mesures d’urgence suivantes :

➢Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du
département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h.

➢Renforcement des contrôles sur route :
– contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et
de gendarmerie ;
– contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
– contrôles de l’homologation des dispositifs d’échappements des véhicules par les forces de police et de gendarmerie ;
– vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique
par les forces de police et de gendarmerie ;
– contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs.

➢Renforcement des contrôles du respect des prescriptions ICPE.

➢Renforcement des contrôles liés à l’interdiction de brûlage des déchets verts à l’air libre

La procédure d’alerte est assortie des recommandations sanitaires et de comportement suivantes :
Pour protéger votre santé :
– Réduisez vos activités physiques et sportives intenses à l’extérieur ;
– En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé ;
– Si vous êtes sensible ou vulnérable, privilégiez les sorties les plus brèves, celles qui demandent le moins d’effort et évitez de sortir durant l’après-midi .

Pour aider à améliorer la qualité de l’air :
– Limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ;
– Privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à pied, vélo) ;
– Différez, si vous le pouvez, vos déplacements ;
– Respectez l’interdiction des brûlages à l’air libre ;
– Reportez les travaux d’entretien ou nettoyage nécessitant l’utilisation de solvants, peintures, vernis.

Pour toute information complémentaire :
– l’évolution du pic de pollution : https://www.atmosud.org
– les recommandations sanitaires : http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement

https://echodumardi.com/tag/pollution/page/5/   1/1