Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
Ce mercredi 19 juin, si l’esprit olympique sera à l’honneur pour le passage de la flamme en Vaucluse, la pollution sera, elle aussi, de la partie. Un épisode de pollution est attendu en région Provence-Alpes-Côte d’Azur les prochains jours. En Vaucluse, il est donc recommandé de privilégier le covoiturage, les transports en commun et les mobilités douces pour assister aux festivités liés au passage de la flamme olympique.
La qualité de l’air se dégrade dans le département par l’apport de particules désertiques attendu en fin de journée ce 19 juin. Les seuils du niveau information-recommandations devraient être atteints. Les personnes vulnérables et sensibles sont invitées à éviter la pratique d’activités physiques ou sportives intenses et à éviter les zones à fort trafic pendant les heures de pointe. Les personnes ayant un traitement médical sont invitées à prendre conseil auprès de leur médecin et à consulter un professionnel de santé si une gêne respiratoire ou cardiaque est ressentie.
Pour suivre l’évolution du pic pollution, cliquez sur l’image ci-dessous.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
Le vendredi 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière du Calavon-Coulon, dans le secteur du Pont Julien à Bonnieux. Divers déchets ont été ramassés lors de cette journée.
Avec les crues successives du Calavon-Coulon qui ont eu lieu ces dernières semaines, de nombreux déchets de toutes sortes tapissaient le cours d’eau, notamment des plastiques entre le Pont Julien et La Bégude dans les secteurs de Bonnieux, Roussillon et Goult.
Cette pollution a de nombreux impacts néfastes comme les espèces animales qui meurent, se blessent ou développent des maladies, ou encore les sols et l’eau qui sont contaminés par les microplastiques et qui, par conséquent, peuvent avoir des répercussions sur la santé humaine.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
Pour des raisons de sécurité, la mairie de Carpentras a décidé d’installer des bornes d’accès à l’entrée de la rue Barjavel, situé en centre-ville, dès ce lundi 20 avril. Cet aménagement a pour objectif de garantir la sécurité des écoliers de l’école Marie Pila.
La rue Barjavel est quotidiennement utilisée comme « dépose-minute » avec de nombreuses situations mettant en danger les enfants qui se rendent ou sortent de l’école Marie Pila. Alors que les abords de l’école Émile Bouche, situé quelques rues plus loin, avaient déjà été sécurisés, la Ville de Carpentras a décidé de réitérer l’opération et de fermer l’accès à la rue Barajavel en y installant des bornes d’accès.
Ces bornes seront installées et mises en service le lundi 20 mai. Non seulement elles permettront d’assurer la sécurité des écoliers, mais elles devraient aussi permettre de réguler le flux de circulation en donnant l’accès uniquement aux habitants de la rue et aux camions de livraison. Cette mesure devrait aussi permettre de réduire la pollution émise par les pots d’échappement des véhicules qui peuvent être à l’origine de problèmes respiratoires chez les enfants et les habitants.
Désormais, les rues Barjavel et des Marins deviennent des rues à accès restreint. Les habitants de ces rues et leurs alentours peuvent demander gratuitement un accès annuel à l’aire piétonne à la mairie. Les parents venant chercher leurs enfants à l’école sont invités à stationner sur le parking des Platanes à proximité ou sur le parking St-Labre le jour du marché.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
En 2019, la mairie de Cheval-Blanc reçoit un signalement de déchets sur le site exploité par Durance Granulats, entreprise en partie détenue par Eurovia, filiale du groupe Vinci. 5 ans plus tard, le maire Christian Mounier ne décolère pas, estimant que la carrière ne respecte pas ses obligations, et ainsi, retarde le projet de faire du plan d’eau une zone attractive de baignade pour les riverains et touristes. Thierry Suquet, nouveau préfet de Vaucluse, devrait se rendre sur les lieux ce jeudi 2 mai.
L’histoire commence en 2019, quand l’association chevalblanaise ‘Environnement et qualité de vie’ signale à la mairie avoir aperçu des déchets sur le site de la carrière de Durance Granulats, situé près du plan d’eau de la Grande Bastide. Suite au refus du carrier de laisser la mairie avoir accès au site pour vérifier, cette dernière obtient l’autorisation via une ordonnance du Juge des Libertés et de la Détention (JLD) du tribunal de grande instance (TGI) d’Avignon.
Christian Mounier, maire de Cheval-Blanc, réquisitionne une mini-pelle et constate qu’il y a bel et bien des déchets, à savoir des pneus et des souches, enterrés. Durance Granulats décide de contester l’ordonnance. Une contestation acceptée en 2021 puisque les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), dont fait partie la carrière, sont une compétence du préfet et non d’une commune. La mairie n’aurait donc jamais dû avoir l’autorisation d’entrer sur le site.
Lors d’un comité de suivi organisé par le maire de Cheval-Blanc quelques mois plus tard, en septembre 2019, le document de demande d’autorisation d’exploiter la carrière fait débat. Le document est en trois exemplaires : un donné à la Direction départementale des Territoires (DDT), un au carrier et un à la mairie. « Ces documents, ils sont tamponnés, numérotés, datés, explique Christian Mounier. Ils ne peuvent pas être modifiés. »
Ayant des doutes concernant la véracité du document, la mairie a fait un appel à un huissier, afin de vérifier s’il y avait des disparités entre le document officiel et celui produit par le carrier. « L’huissier a relevé 14 différences entre les deux documents », ajoute le maire de Cheval-Blanc. L’hydrogéologue Yves Glard affirme alors qu’il n’a pas modifié ce document remis par Durance Granulats. « C’est surprenant qu’une attestestation soit faite disant que tout est entré dans l’ordre alors que rien n’a été fait, au contraire, les affaissements continuent à se produire », se désole le maire de la commune.
La liste d’inquiétudes s’allongent pour la mairie
Une autre préoccupation de la mairie de Cheval-Blanc : les enrochements autour de certaines parties du plan d’eau de la Grande Bastide qui s’affaissent. Christian Mounier déplore un affaissement des enrochements près d’une propriété au-delà de la zone des 10 mètres autorisés en limite de propriété.
« En 2021, le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume fait le déplacement, mais ne constate pas ces affaissements comme nous on les voit, explique le maire. Donc aujourd’hui, on en est toujours là, à nous battre pour nous faire entendre. »
Le projet du plan d’eau
Le plan d’eau de la Grande Bastide est divisé en deux parties : l’une réservée à la pêche, qui d’ailleurs enregistre une belle fréquentation, et l’autre à la baignade. C’était en tout cas le projet à l’origine depuis une vingtaine d’années. Cette seconde partie a une vocation de baignade, de mise à l’eau des embarcations, ainsi qu’à l’accueil des oiseaux et autres espèces avec un espace biodiversité. « C’est un site qui a un potentiel exceptionnel, explique Christian Mounier. On a la chance d’avoir un camping qui peut accueillir 500 personnes juste à côté. Donc avec le changement climatique qui nous est annoncé, avec des températures de plus en plus chaudes à l’avenir, on a un site qui doit, bien au-delà du département de Vaucluse, avoir la capacité d’accueillir quelques milliers de personnes au quotidien, justement pour avoir un poumon vert, un endroit où on a de la fraîcheur. »
« Ce n’est plus un plan d’eau, mais un marécage. »
Christian Mounier
Selon le maire de Cheval-Blanc, on est bien loin du projet rêvé, avec des enrochements qui s’affaissent et qui posent donc des problèmes de sécurité, un plan d’eau vaseux où l’on n’a pas envie de se baigner. « Aujourd’hui, aucune association environnementale n’est avec nous », déplore Christian Mounier.
Depuis 2019, la commune a dépensé plus de 200 000€ en frais d’avocats et d’experts dans cette affaire. Selon le maire, la remise en état du site pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros.
La gendarmerie a été saisie et des enquêteurs se sont déplacés sur le site en février 2023, et de grosses quantités de déchets ont été découvertes. Le maire a ensuite été auditionné le mois suivant. Une plainte a été remise à Mme la Procureure de la République relative à plusieurs infractions pénales et environnementales reprochées à Durance Granulats et à l’État. Une information judiciaire a été ouverte et un juge d’instruction a été nommé dans cette affaire en février 2024.
Une nouvelle que le maire accueille avec enthousiasme et espoir. En attendant, il devrait recevoir le préfet de Vaucluse, Thierry Suquet, ce jeudi 2 mai afin de parler de cette affaire et de lui montrer le site du plan d’eau. « On espère que les choses vont enfin avancer dans les prochains mois », conclut Christian Mounier.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
Chaque année, peu après l’arrivée du printemps, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue piétonnise son centre-ville dans l’objectif d’offrir aux usagers un environnement sécurisé, moins impacté par les nuisances sonores et la pollution, et offrant une meilleure visibilité et accessibilité aux commerçants. Cette année, cette mesure entre en vigueur dès ce vendredi 12 avril.
•La Rue Carnot sera donc piétonne du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre de 19h30 à minuit. •Les Rues du Docteur Tallet & République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et le Pont Gambetta seront piétons tous les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit et les dimanches de 15h à minuit, du vendredi 12 avril au dimanche 16 juin. À partir du lundi 17 juin au jusqu’au dimanche 25 août, ils seront piétons tous les jours sans exception de 11h à minuit. Enfin, du lundi 26 août au dimanche 27 octobre, ils seront piétons les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, et les dimanches de 15h à minuit. •Le Pont de Bouigas, quant à lui, sera mis à sens unique depuis le rond-point du Bassin vers la porte de Bouigas, du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
En 2022, plusieurs mètres cubes de déchets métalliques, composés principalement de morceaux de carcasses de voiture, ont été jetés dans les Gorges de la Nesque depuis la route départementale D942 reliant Villes-sur-Auzon à Monieux. Ainsi, les déchets ont été stoppés par des arbres 20 mètres plus bas.
En revanche, la sensibilité environnementale du secteur avec la présence de grands rapaces à proximité et les difficultés d’accès dûes à la pente raide ont nécessité une opération complexe, qui a été réalisée ce mercredi 21 février sous la supervision du Capitaine Daniel Villanova, responsable environnement du 2ᵉ REG, et de Baptiste Montésinos, responsable du Site Natura 2000 au PNR du Mont-Ventoux. Une opération qui s’inscrit dans le cadre du partenariat environnemental entre le Parc et le 2ᵉ Régiment étranger de génie et qui a permis de remonter 90 m³ de carcasses de voitures dont le SIRTOM va s’occuper.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
À six mois des Jeux olympiques de Paris, qui se revendiquent les plus écologiques de l’histoire, le constat fait tache : Coca-Cola, l’un des principaux sponsors de la compétition, reste le plus gros producteur de pollution plastique au monde. C’est en tout cas ce qu’indique le classement 2023 de l’ONG Break Free From Plastic, publié le mercredi 7 février. Comme chaque année, ce classement se base sur une analyse de détritus plastiques ramassés lors de collectes dans 41 pays. Et en 2023, plus de 6 % des 537 719 déchets plastiques analysés par l’ONG avaient été mis sur le marché par le géant américain des sodas ; ils étaient également présents dans 40 des 41 pays étudiés. Coca-Cola devançait ainsi d’autres multinationales dont l’impact sur l’environnement a été critiqué, comme Nestlé, PepsiCo et Unilever.
Et comme le montre notre infographie, basée sur les données de la Fondation Ellen MacArthur, si Coca-Cola s’est engagé à réduire son utilisation d’emballages en plastique vierge (qui n’a pas subi d’autres transformations que celles nécessaires à sa mise en œuvre, donc non recyclé), la réalité est autre. Alors que l’entreprise s’était engagée à une diminution de 20 % d’ici 2025 par rapport à 2019, elle utilisait 8 % d’emballages en plastique vierge en plus en 2022, produisant au total plus de 3 430 000 de tonnes de déchets plastiques cette année-là. Coca-Cola n’était pas la seule entreprise à avoir augmenté son utilisation de plastique vierge en 2022 : son rival PepsiCo en utilisait 10 % de plus qu’en 2020, et Mars 14 % de plus qu’en 2029.
De Valentine Fourreau pour Statista
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
La préfecture de Vaucluse vient d’annoncer que les conditions météorologiques (temps nuageux, vents faibles) seront propices à une détérioration de la qualité de l’air et que le niveau information-recommandations sera activé dans le département ce mercredi 7 février.
Une hausse des particules fines est attendue et va entraîner une dégradation de la qualité de l’air en Vaucluse, à cause des polluants émis par les industries et par le trafic routier, qui s’ajoutent à ceux issus du chauffage au bois qui se dispersent peu.
En application de l’arrêté interpréfectoral du 20 janvier 2022, la préfète de Vaucluse décide le renforcement :
des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
des contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Alerte pollution en Vaucluse le jour du passage de la flamme olympique
La santé préoccupe les populations du monde entier, mais pas toutes exactement de la même manière. Comme le révèle une étude réalisée dans le cadre des Consumer Insights de Statista, les effets des facteurs polluants présents dans l’environnement représentent les principales sources d’inquiétudes liées à la santé dans la majorité des pays étudiés à travers le monde, mais l’on observe quelques particularités pour certains pays.
Comme le montre notre graphique, la pollution de l’air et la présence de substances nocives dans l’alimentation comptent parmi les deux premières sources d’inquiétudes sanitaires dans la moitié (ou plus) des huit pays enquêtés. En France comme en Inde, il s’agit même des deux principales préoccupations, citées chacune par plus de deux tiers des personnes interrogées.
Le Royaume-Uni fait figure d’exception parmi les pays étudiés. Les deux premières préoccupations des Britanniques concernent la situation des soins de santé à l’âge de la retraite et les maladies potentiellement mortelles comme le cancer, citées chacune par plus de la moitié des répondants. En Allemagne, la santé durant les vieux jours constitue également une préoccupation majeure (évoquée par 65 % des personnes interrogées), tandis qu’aux États-Unis, la première inquiétude porte sur la situation financière en cas de maladie grave (62 %).