20 décembre 2024 |

Ecrit par le 20 décembre 2024

Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Vendredi 26 mai, le parking-relais d’Agroparc a été inauguré par le Grand Avignon et ses partenaires.

La politique de transports du Grand Avignon, défini dans un plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité d’un réseau à combiner l’utilisation de différents modes de transport (voiture, bus, vélo, etc.). Cette politique induit un changement des modalités d’accès aux centres-villes et une évolution de la politique de stationnement, avec le développement d’une offre de parkings-relais.

Doté de 320 places de stationnement, dont 9 pour les personnes à mobilité réduite et 4 équipées de bornes de recharge électrique, le montant de l’opération d’aménagement du parking-relais d’Agroparc s’élève à 2,16 M€ avec un financement de 1,807 M€ de la communauté d’agglomération du GA, 184 800 € de l’Etat et 168 000 € de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour satisfaire tous les usagers, le parking est également équipé d’un abri moto de 12 places et d’un local vélo de 10 places. Pour remplir sa fonction de relais, le P+R comprend un terminal de bus équipé de 2 quais destinés à accueillir les lignes 4, C3, ainsi qu’à la fin de l’année, la ligne C3 Expresse (Orizo). Une station de bus destinée à accueillir les cars interurbains, ainsi que les lignes 13 et 22, a également été aménagée sur le chemin des félons, adjacent au P+R.  

Elément clé de l’intermodalité, ce parking-relais construit en périphérie, tout comme celui de Saint-Chamand (inauguré le 28 avril), permettra aux automobilistes de se rendre au centre d’Avignon en empruntant les transports en commun et contribuera à une circulation plus fluide et plus propre.

D’autres parkings-relais, notamment ceux des Angles et de Réalpanier, viendront bientôt compléter l’offre déjà proposée.

Parking-relais d’Agroparc – Chemins des Félons – Avignon.

J.R.


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Jeudi dernier, le 16 mars 2023, le fameux article 49 alinéa 3 de la Constitution a été utilisé par le gouvernement Borne pour voter la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. C’est la centième fois depuis le début de la Cinquième République qu’un Premier ministre fait voter un projet de loi de cette manière.

Comment fonctionne le 49.3 ? Si le gouvernement pense qu’un projet de loi ne disposera pas de suffisamment de voix à l’Assemblée nationale pour être voté, il a la possibilité d’engager sa responsabilité sur ce texte. C’est-à-dire que soit les députés votent pour une motion de censure qui fait tomber le gouvernement, soit le texte est voté automatiquement.

L’utilisation du 49.3 en ce 16 mars a suscité de la colère au sein de la population française, dont beaucoup ont exprimé leur mécontentement au travers de grèves et de manifestations dans plusieurs villes françaises.

Qui est le Premier ministre ou la Première ministre ayant le plus utilisé le 49.3 ? Michel Rocard est le chef de gouvernement qui a eu le plus recours à cet article. Alors Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand, il a eu recours 28 fois au 49.3 entre 1988 et 1991. Quinze textes de loi ont été adoptés à l’issue de ces démarches, dont la loi sur la création du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et la réforme du statut de la Régie Renault. Comme le montre notre infographie, depuis 1988 et après Michel Rocard, ce sont les gouvernements d’Elisabeth Borne et d’Edith Cresson qui ont le plus utilisé cet article.

De Claire Villiers pour Statista


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Crédité de 26 % des voix selon des résultats partiels, le parti Fratelli d’Italia, ultraconservateur et nationaliste, s’est nettement imposé lors des élections législatives italiennes. À la tête d’une coalition formée avec la Ligue de Matteo Salvini et le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, il semble assuré de dominer le prochain parlement. Selon une projection de YouTrend, la coalition amenée à former le gouvernement le plus à droite du pays depuis la chute de Mussolini pourrait remporter près de 60 % des sièges au Conseil italien, dont environ la moitié pour Fratelli d’Italia.

Notre carte propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe. Ces formations politiques présentent bien sûr des différences, mais peuvent être rapprochées sur le plan idéologique pour, entre autres, leur nationalisme et leur conservatisme social très marqués.

Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver la majorité des sièges à la Diète polonaise. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán est déjà au pouvoir depuis plus de dix ans et a remporté une victoire écrasante aux législatives de 2022. Il détient actuellement 59 % des sièges au parlement et forme une coalition gouvernementale avec le parti chrétien-démocrate NKDP. En Autriche, le FPÖ avait pris le pouvoir en 2017, mais après un fort recul aux élections de 2019, ce parti ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).

Ailleurs dans l’Union européenne, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle obtenue par le Rassemblement national après son résultat historique aux législatives 2022 en France. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après avoir perdu 11 sièges aux élections fédérales de 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Après sa percée historique aux élections législatives 2022, le Rassemblement national (RN) sera représenté par 89 députés (dont 4 Vauclusiens), à l’Assemblée nationale française (soit environ 15 % des sièges), ce qui lui confère une influence accrue dans l’hémicycle. Le parti d’extrême droite, fondé en 1972 à l’initiative des membres d’Ordre Nouveau, acquiert notamment la possibilité de déposer à lui seul une motion de censure, qui doit être signée par au moins 58 députés. Le groupe politique mené par Marine Le Pen franchit également le seuil nécessaire pour saisir le Conseil constitutionnel, qui est de 60 députés.

Notre infographie propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe, des formations politiques que l’on peut notamment rapprocher sur le plan idéologique pour leur nationalisme, conservatisme social et rejet de l’immigration.

Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver 51 % des sièges à la Diète. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán a remporté une victoire écrasante aux législatives d’avril 2022 et détient désormais 59 % des sièges au parlement. En 2017 et 2018, d’autres partis d’extrême droite ont accédé au pouvoir, en Autriche avec le FPÖ, puis en Italie avec la Ligue de Matteo Salvini, qui dispose de 21 % des sièges au parlement italien. Le FPÖ autrichien a toutefois enregistré un fort recul aux élections de 2019 et ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).

Ailleurs dans l’UE, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle du RN. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après la perte de 11 sièges aux élections fédérales de 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Avec 50,81%, Jean-François Lovisolo (Ensemble-Majorité présidentielle) devrait empêcher le RN de réaliser le grand schelem dans le Vaucluse en remportant la 5e circonscription. Le président de l’association des maires de Vaucluse devance la RN Marie Thomas de Maleville (49,19%) de moins de 600 voix. Le taux de participation s’élève à 47,23%.


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Avec 59,22%, Hervé de Lépinau (RN) est élu sans difficultés député de la 3e circonscription de Vaucluse. Il devance Adrien Morenas (Ensemble), député sortant, qui obtient 40,78% des sufffrages. Le taux de participation est de 45,62%.


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Bénédicte Auzanot (RN) est élue députée de Vaucluse de la 2e circonscription de Vaucluse avec 52,18%. Elle devance Sylvie Viala (Ensemble), représentant la majorité présidentielle, avec 47,82%. Le taux de participation est de 46,71%


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Jean-François Césarini (LREM) dans la 1re circonscription, Jean-Claude Bouchet (LR) dans la 2e, Brune Poirson (LREM) dans la 3e, Jacques Bompard (DVD) dans la 4e et Julien Aubert (LR) dans la 5e, c’était la photographie du verdict des urnes des dernières élections législatives en 2017.
Depuis, les choses ont changé. Brune Poirson nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire a immédiatement laissé sa place à Adrien Morenas (qu’elle a reprise à nouveau pendant quelques semaines avant de lui recéder il y a 1 an), Jacques Bompard maire d’Orange a laissé la sienne à Marie-France Lorho. Quant à Jean-François Césarini, qui est décédé le 29 mars 2020, il a été remplacé par sa suppléante, Souad Zitouni.

Moins de candidats qu’en 2017
Alors qu’il y avait 68 binômes candidats en 2017, on en compte 58 cette année, 13 dans la 3e circonscription (Bédarrides, Carpentras-Sud, Pernes), 12 dans la 1re (Avignon, Montfavet, Le Pontet, Morières), la plus pauvre du département avec 28,7% de la population vivant au-dessous du seuil de pauvreté et 17 620€ de revenus médians par an. On dénombre aussi 12 duos dans la 2e circonscription, la plus riche (21 310€ en moyenne), celle composée par Cavaillon, l’Isle sur la Sorgue, Bonnieux et Cadenet, 11 dans la 5e (Pertuis, Apt, Gordes, Carpentras-nord, Mormoiron, Sault), la plus vaste et 10 dans la 4e (Bollène, Beaumes de Venise, Malaucène, Orange, Vaison, Valréas).

Les 5 circonscriptions de Vaucluse.

Forces en présence
Pour ce premier tour dimanche sont notamment en lice, dans la 1re circonscription : Souad Zitouni (la REM), députée sortante candidate à sa succession en duo avec le viticulteur Christian Paly, le maire RN du Pontet Joris Hébrard, l’avocat Faryd Farissy pour la Nupes et Philippe Pascal (NDLR : Gauche démocratique et sociale – toujours présent sur les listes officielles du ministère de l’Intérieur s’est toutefois désisté).
Dans la 2e où le député Jean-Claude Bouchet (ancien maire de Cavaillon) ne se représente pas, briguent les suffrages : la conseillère départementale LR Elisabeth Amoros, Bénédicte Auzanot (RN), Stanislas Rigault (Reconquête, le parti d’Eric Zemmour) en duo avec Marion Maréchal, ex-benjamine FN de l’Assemblée nationale en 2012 ou bien encore Sylvie Viala de la majorité présidentielle. Dans la 3e, Adrien Morenas (LREM) se représente, il aura face à lui Hervé de Lépineau (RN). Dans le nord Vaucluse, Marie-France Lorho, députée sortante Ligue du Sud en duo avec le maire RN de Camaret, Philippe de Beauregard, ils seront opposés à une habituée, Anne-Marie Hautant et Violaine Richard (Ensemble majorité présidentielle). Enfin dans la 5e, Julien Aubert est candidat à sa propre succession. Le député LR aura notamment face à lui l’ancien gilet jaune Christophe Chalençon, la RN Marie Thomas de Maleville et Jean-François Lovisolo, le maire PS de la Tour d’Aigues désormais sous l’étiquette macroniste.

Une forte abstention ?
En 2017 l’abstention en Vaucluse avait oscillé entre 42,95% des voix (la plus basse dans la 2e circonscription Cavaillon- Isle/La Sorgue, Bonnieux, Cadenet) et 60,04% (la plus haute) dans la 1re, Avignon -Morières-Le Pontet. Après les épisodes des ‘Gilets jaunes’, du ‘Covid’, et maintenant du fiasco du stade de France, comment réagiront les électeurs dimanche ? Se masseront-ils dans les bureaux de vote pour remplir leur devoir de citoyens ou baisseront-ils les bras ? Le tout, sans oublier qu’un fort taux d’abstention, en limitant les possibilités de triangulaires ou de quadrangulaires, devrait favoriser le duel dans toutes les circonscriptions du Vaucluse.

Retrouvez le détail des candidatures du 1er tour des 5 circonscriptions de Vaucluse


Parking-relais d’Agroparc : l’intermodalité au cœur de la politique de transports du Grand Avignon

Alors que ‘Reconquête !’, le parti d’Eric Zemmour, avait confirmé il y a quelques jours qu’elle ne serait pas candidate dans le Vaucluse, selon nos confrères de La Provence qui l’annonçait hier soir Marion Maréchal devrait finalement être candidate en tant que suppléante aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Elle se présentera dans la 2e circonscription (Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue) aux côtés de Stanislas Rigault.
Si sa grossesse l’a longtemps fait hésiter à se lancer à nouveau dans l’arène politique vauclusienne, cette dernière vient de clarifier sa position en renonçant à sa fonction de directrice générale de l’ISSEP (Institut de sciences sociales économiques & politiques), établissement privé qu’elle dirigeait depuis sa création à Lyon en 2018.
« Aujourd’hui, j’ai une activité politique avec ‘Reconquête !’ et je suis très attachée à l’indépendance de l’école, à sa dimension ‘apartisane’, au fait que ce soit un projet éducatif exclusivement. Donc pour préserver cette indépendance, cette séparation, j’ai décidé de renoncer à ma fonction de directrice générale », confirme la nièce de Marine Le Pen qui restera cependant à la tête du pôle réseau professionnel de l’école.
C’est d’ailleurs associée à ce nom que les Vauclusiens avaient découvert Marion Maréchal Le Pen en 2012. A cette époque, celle qui allait devenir la benjamine de l’assemblée nationale jusqu’en 2017, s’était présentée sous l’étiquette FN (Front national) dans la 3e circonscription de Vaucluse, à Carpentras. Elle l’avait emporté avec 42,09% des voix contre 35,82% pour le candidat UMP, Jean-Michel Ferrand, député sortant en poste depuis 26 ans, et 22,08% pour la candidate socialiste, Catherine Arkilovitch.
Depuis, le FN est devenu le RN (Rassemblement national), Marine Le Pen est arrivée deux fois au second tour de l’élection présidentielle et Marion Maréchal s’est ‘débarrassée’ du nom Le Pen avant de soutenir Eric Zemmour à l’occasion du dernier scrutin présidentielle. La transfuge est d’ailleurs maintenant vice-présidente exécutive de ‘Reconquête !’.

L.G.

https://echodumardi.com/tag/politique/page/3/   1/1