22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Lundi 5 mai, dans l’après-midi, la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) de Vaucluse a supervisé un contrôle des flux automobiles au giratoire du centre commercial Leclerc des Angles. Près d’une vingtaine d’infractions ont été relevées.

L’objectif : lutter contre les conduites addictives génératrices d’accident, c’est-à-dire l’alcoolémie, les stupéfiants et les infractions graves.

Accompagnés de chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants ainsi que de la police municipale des Angles, policiers et gendarmes ont mené cette opération conjointement. Au total : 18 infractions ont été relevées.

Les opérations de contrôle de ce type se poursuivront, déclare la police nationale de Vaucluse sur sa page Facebook.

© Police Nationale du Vaucluse.

Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Après plusieurs opérations coup de poing menées ces derniers jours à Avignon et Carpentras, les policiers de Vaucluse continuent de mettre la pression sur les délinquants du département.

Hier, mercredi 31 mai 2023, des individus encagoulés et armés ont été aperçus en milieu d’après-midi sur le toit d’un immeuble du quartier des Amandiers à Carpentras et se sont ensuite introduits dans un appartement.
Immédiatement alertées, les forces de police ont rapidement évacué et sécurisé le secteur, tout en organisant, dans le même temps, l’intervention du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion).

5 arrestations ainsi que de la drogue et des armes saisies
Conscients d’avoir été repérés et d’être encerclés, les individus ont jeté par la fenêtre plusieurs armes et sacs contenant des stupéfiants.
Aux côtés des policiers nationaux de Vaucluse, l’unité d’intervention de la police du RAID a pu accéder à l’appartement dans lequel les individus étaient retranchés. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de 5 personnes immédiatement placées en garde à vue.
A cette occasion plusieurs armes ont été saisies (1 pistolet automatique, 1 revolver et 2 fusils à pompe) ainsi que des stupéfiants (1 sac contenant 2 recharges de stupéfiants, 11 capsules et 5 tubes de résine de cannabis et 2 tubes de cocaïne), une balance de pesée, plusieurs téléphones et 1100€ en numéraire.

Les félicitations du ministre de l’Intérieur
Suite à cette opération, où aucun blessé n’a été à déplorer, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, et la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, ont salué « l’action rapide et sans faille des forces de police et du Raid ayant mené cette opération » et ont rappelé « leur fermeté absolue à lutter contre le narcotrafic. »
« Garantir la sécurité, prévenir la délinquance, lutter contre le trafic de stupéfiants, sont des objectifs centraux de l’action de l’État, en Vaucluse comme sur l’ensemble du territoire », ont insisté les représentants de l’Etat.

L.G.


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Alors que Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de France de province la plus cambriolée en 2022, le Vaucluse y figure parmi les plus mauvais élèves derrière les Bouches-du-Rhône. Une étude de l’Insee Paca fait le point sur ce phénomène inquiétant dont l’évolution est très différente selon les départements.

« En 2022, 23 400 cambriolages ou tentatives de cambriolage de logements ont été enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 7,5 cambriolages pour 1 000 logements, explique une étude de l’Insee Paca réalisée par Nicolas Cochez et Alexandra Ferret.
Ce taux de cambriolages est nettement supérieur à la moyenne nationale (5,8‰ en France, 5,4‰ en France de province). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région la plus cambriolée, après la Guyane (11,0‰) et l’Île-de-France (7,9‰), et avant Auvergne-Rhône-Alpes (6,8‰).

Source Insee Paca

Les Bouches-du-Rhône 1er département de France pour les cambriolages, le Vaucluse 4e
Les Bouches-du-Rhône sont le département le plus cambriolé de France : en 2022, 11,4 cambriolages y ont été enregistrés pour 1 000 logements. Avec un taux de 9,6‰ le Vaucluse est aussi particulièrement touché puisqu’il se trouve en 4e position de ce triste classement national. Le Var se situe dans la moyenne française (5,9‰), alors que les départements alpins sont moins affectés : 4,5‰ pour les Alpes-Maritimes, 3,8‰ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 2,1‰ pour les Hautes-Alpes, l’un des départements les moins cambriolés de France.

« Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon. »

La vallée du Rhône et le littoral de la région sont particulièrement touchés par ces infractions, alors que l’arrière-pays est moins concerné. Les cambriolages sont sensiblement plus nombreux dans les zones à forte densité de population et dans celles où les écarts de revenus sont importants. « Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon », constatent les 2 auteurs de l’étude. Ces taux régional s’élèvent ainsi à 10,5‰ pour les communes pauvres, contre 8,6‰ pour les communes les plus riches. A l’inverse, en milieu rural, les cambriolages sont plus fréquents dans les communes les plus riches.

Avignon et Carpentras en première ligne
En Vaucluse, les aires d’attractions d’Avignon, Carpentras, Sarrians, Saint-Rémy-de-Provence sont celles qui sont le plus impactées par ce phénomène (11,4‰). Juste derrière (voir tableau ci-dessous), Vaison-la-Romaine, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon, Arles, Beaucaire et Salon-de-Provence sont aussi particulièrement touchées.
Finalement, ce sont les aires d’Apt (2,6 à moins de 4,2‰), de Valréas (de 4,2 à moins de 5,7‰) et, dans une moindre mesure, d’Orange et de Bollène (de 5,7 à moins de 7,6‰), qui sont les moins exposées.

Dynamiques départementales très différentes
Bien qu’il demeure élevé dans la région, le nombre de cambriolages baisse de 9% entre 2016 et 2022, avec des dynamiques très différentes selon les départements.
« Cette baisse est toutefois inférieure à celle observée au niveau national (15 %), tempèrent Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Entre 2016 et 2019, le nombre de cambriolages est globalement stable. Il diminue nettement en 2020, année marquée par la crise sanitaire et le confinement des habitants à leur domicile. À cette date, la chute observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (24%) est plus forte qu’en France (20%). La région connaît toutefois une reprise plus rapide des infractions. En 2021, le nombre de cambriolages enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart fortement à la hausse (+16% par rapport à 2020) alors qu’il continue de baisser légèrement dans la plupart des autres régions. En 2022, le nombre d’infractions ralentit dans la région (+3% par rapport à 2022) alors que dans le même temps la France connaît un ‘effet rattrapage’ avec une hausse de 11% sur l’année. Malgré ce rebond, les cambriolages enregistrés sont moins nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en 2019. En 2022, le nombre de cambriolages est de 9% inférieur à son niveau d’avant crise sanitaire (11% inférieur en France). »

Source Insee Paca

La mauvaise tendance du Vaucluse
L’évolution du nombre de cambriolages enregistrés diffère considérablement selon les départements de la région. Entre 2016 et 2022, le nombre de cambriolages baisse fortement dans les Alpes-Maritimes (-43 %) et plus faiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %), les Hautes-Alpes (-16 %) et le Var (-14 %). Il augmente dans les deux départements les plus affectés par ces infractions : de 17% en Vaucluse et de 6% dans les Bouches-du-Rhône.

L.G.


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Le Vaucluse a connu une recrudescence des violences dues au trafic de stupéfiants. Ainsi, entre le 1er et le 2 mai 2023, deux personnes ont été tuées par balles à Cavaillon ; entre le 9 et le 10 mai 2023, une personne a également été tuée par balles à Avignon dans le quartier de Monclar ; entre le 10 et le 11 mai 2023, une personne a été blessée par balles à Carpentras dans le quartier des Amandiers.

En réponse au développement du narcotrafric, une unité de forces mobiles (UFM) d’environ 60 effectifs vient d’être affectée en continu dans le Vaucluse. Son déploiement est organisé par la préfète, en lien avec le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) et le commandant du groupement de gendarmerie départemental (GGD).

Un escadron de gendarmes mobiles
Un escadron de gendarmerie mobile (EGM) est actuellement déployé à Avignon, notamment dans les quartiers de Monclar, de la Reine Jeanne et de Saint Jean ; à Carpentras, dans le quartier des Amandiers et à Cavaillon, à la Cité du Docteur Ayme. Des effectifs de cet EGM interviendront à Sorgues avec, pour mission, de garantir la sécurité, prévenir la délinquance, lutter contre le trafic de stupéfiants, sur l’ensemble du Vaucluse.

Brigade d’intervention Copyright Police nationale de Vaucluse

D’autres renforts arriveront en septembre
Pour répondre au développement du narcotrafic, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a annoncé des renforts pour rétablir la sécurité, notamment en Vaucluse et décidé de l’ouverture de postes supplémentaires de policiers nationaux dont les arrivées sont prévues en septembre : 13 pour la circonscription de sécurité publique d’Avignon ; 20 pour Carpentras ;10 pour Cavaillon avec, en parallèle, l’arrivée d’un officier de police judiciaire (OPJ). 5 autres postes OPJ seront déployés dont 3 sur Avignon, 1 sur Orange et 1 sur Carpentras.
Voir notre précédent article ici.

La préfète de Vaucluse
La préfète de Vaucluse exprime tout son soutien aux populations des quartiers et des communes du département qui sont les premières victimes de ces trafics, au quotidien. Elle salue les élus et leurs polices municipales, et souligne la mobilisation ferme et constante des policiers et des gendarmes qu’elle remercie.

Dans le Gard aussi, mais dans une moindre mesure
14 nouveaux postes de policiers nationaux seront ouverts dans le cadre du mouvement général dans le département du Gard à compter de septembre : 7 dans la circonscription de sécurité publique de Nîmes ; 6 dans la circonscription de sécurité publique de Bagnols-sur-Cèze ; 1 dans la circonscription de sécurité publique d’Alès.
MH

Copyright Police nationale de Vaucluse

Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Suite à sa rencontre avec le député vauclusien Jean-François Lovisolo ainsi que le maire de Cavaillon, Gérard Daudet, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur vient d’annoncer des renforts de police sans précédent pour le département de Vaucluse après la nouvelle fusillade ayant eu lieu dans la cité cavare.

« J’ai décidé l’ouverture de 10 postes supplémentaires de policiers nationaux au sein du commissariat de Cavaillon, ainsi que l’arrivée d’un Officier de police judiciaire (OPJ), dont les arrivées sont prévues en septembre prochain », précise le ministre.

Dans le même, alors que les policiers d’Avignon viennent de rendre hommage, 2 ans après, à l’assassinat dans la cité de papes de leur collègue Eric Masson, les effectifs des commissariats de Carpentras et d’Avignon vont être respectivement renforcés de 20 et 13 agents supplémentaires.

Enfin, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la délinquance, Gérald Darmanin a également décidé d’affecter une UFM (Unités de forces mobiles) en résidence permanente dans le Vaucluse. Cette unité regroupe un soixantaine d’hommes qui seront déployés selon les besoins du département. En tout, c’est plus d’une centaine de nouveaux policiers qui vont venir prochainement gonfler les effectifs de la police nationale de Vaucluse.

« Ces mesures sans précédent témoignent de notre fermeté absolue de lutter contre la délinquance et de notre total engagement au service de la sécurité des habitants du Vaucluse et de Cavaillon », insiste le ministre de l’Intérieur.

D’autre renforts déjà annoncés auparavant
Cette déclaration fait notamment suite à celle de novembre dernier annonçant la création d’une Brigade de Sécurisation des Transports en Commun (BSTC). Pourvue de 10 à 20 fonctionnaires, elle aura en charge la sécurisation des réseaux urbains de son ressort (bus et tramway), ainsi que des réseaux ferroviaires reliant les villes d’Avignon, Carpentras, Monteux, Cavaillon et Orange et les gares de ces communes.

Par ailleurs, les gendarmes de Vaucluse devraient accueillir au moins l’une des ‘200 brigades’ du plan gouvernemental de déploiement de moyens supplémentaires de la gendarmerie nationale en milieu rural. Avec cette future brigade, une dizaine de militaires devrait être spécifiquement dédiée à la lutte contre les narcotrafics.

A ce jour, le Vaucluse compte 4 circonscriptions de police nationale regroupant 654 agents (commissaires, officiers, gradés et gardiens, contractuels, personnels administratifs techniques et scientifiques). De son côté, la gendarmerie dispose d’un effectifs de 702 personnes (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et civils) et 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Aujourd’hui, vendredi 5 mai, la police nationale de Vaucluse a rendu hommage au commandant Eric Masson. Ce dernier avait été assassiné il y a 2 ans, jour pour jour, alors qu’il procédait à un contrôle de police.
« Nous pensons à sa famille, ses proches, ses collègues, nous ne l’oublierons jamais », rappellent ses collègues qui se sont réunis avec ses proches sur le parvis du commissariat d’Avignon.
« La 27e promo des officiers lui a rendu hommage en février en chantant son nom », précise également les policiers du département.

© Police nationale de Vaucluse/Facebook

Abattu sans sommations
Le mardi 5 mai 2021, le fonctionnaire de police de 37 ans, alors brigadier du Groupement départemental d’intervention (GDI), avait été envoyé sur un point de ‘deal’ dans le quartier des Teinturiers après une autre opération menée à Carpentras. Avec son collègue, ils avaient alors surpris une transaction de drogue entre une cliente et deux individus.
Procédant dans un deuxième temps au contrôle de la cliente, les policiers avaient été rejoints par les dealers revenant sur leurs pas. C’est à ce moment-là qu’Eric Masson avait été abattu, sans sommation, de deux balles en plein thorax. Si l’ensemble des protagonistes s’étaient alors enfuis, la femme qui achetait de la drogue avait été arrêtée le surlendemain. Le tireur présumé et son complice avaient, eux, été interpellés le dimanche soir suivant au péage de Remoulins sur l’A9 alors qu’ils tentaient de prendre la fuite après s’être caché dans uen cave pendant 3 jours. Toujours dans le cadre de cette affaire, un quatrième individu avait ensuite été arrêté le lendemain. Alors que l’instruction semble toucher à sa fin, la tenue du procès devrait ne devrait pas se dérouler avant le premier semestre 2024.

© Police nationale de Vaucluse/Facebook

Un émoi national
Le meurtre de ce policier habitant à Bédarrides marié et père de deux enfants avait suscité un très fort émoi au niveau national. Le jour même de son meurtre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’était rendu dans la cité des papes pour lui rendre hommage et rencontrer ses collègues. Une semaine plus tard, un hommage national était rendu devant la préfecture de Vaucluse en présence de Jean Castex. Lors de cette cérémonie, le premier ministre avait alors nommé le brigadier décédé commandant de Police et chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, à titre posthume.
Le lendemain, c’est la ville d’Avignon qui avait appelé à un moment de recueillement et de communion à la mémoire d’Eric Masson.
Un an plus tard, Cécile Helle, maire d’Avignon, avait renouvelé cet hommage citoyen devant l’Hôtel de ville.

L.G.


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Alors que les services de l’Etat ont affiché leur volonté de lutter contre les rodéos motorisés urbains suite à plusieurs accidents ces dernières semaines, dont un tout récemment à Bordeaux qui a fait 13 blessé, les policiers de Vaucluse ont procédé à une série de contrôles nocturnes à Avignon le week-end dernier.
L’opération, qui a notamment mobilisé des motards de la police nationale, s’est déroulée dans plusieurs secteurs de l’agglomération avignonnaise et tout particulièrement dans le secteur de la route de Marseille (RN7) de la cité des papes.
A cette occasion, 211 véhicules ont été contrôlés débouchant sur 47 verbalisations pour excès de vitesse dont 3 pour des excès de vitesse de + de 50km/h (2 de 147km/h au lieu de 70km/h et un de 184km/h au lieu de 90km/h. Par ailleurs, 9 procès-verbaux électroniques ont été aussi établis pour d’autres infractions routières.

898 opérations anti-rodéos en Vaucluse en 2022
Pour rappel, le Gouvernement a déjà mis l’accent en 2022 sur la lutte contre les rodéos sauvages. Bilan en Vaucluse : 898 opérations anti-rodéos qui ont conduit au contrôle de 11 518 personnes, à 1 438 verbalisations et 232 immobilisations de véhicules.
« Nous avons aussi la volonté de durcir la répression notamment en matière de suspension de permis’, prévenait en début d’année Violaine Démaret, préfète de Vaucluse lors du bilan de la délinquance 2022 du département. Pour cela, les forces de l’ordre vauclusiennes vont intensifier les contrôles en 2023. »
En 2022, ce sont 1338 arrêtés de suspension de permis de conduire qui ont été pris dans le département soit 4% de plus qu’en 2021. 44% des permis suspendus l’ont été suite à alcoolémie, 29% à cause d’usage de stupéfiants et 26% pour grand excès de vitesse (excès supérieur à 40 km/heure).

L.G.


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

De nombreux manifestants ont été arrêtés dans tout le pays dans la nuit de vendredi à samedi lors de la mobilisation contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne. Après deux nuits d’émeutes à Paris, les manifestations ont été interdites dans certains lieux, comme sur la Place de la Concorde, en face de l’Assemblée nationale.

Les arrestations sans motif valable et le comportement parfois violent adopté par la police nationale pourraient entraîner une baisse de la confiance de la population française.

Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’institut de sondage Ipsos, seul un Français interrogé sur deux faisait confiance à la police en 2022. On observe une tendance similaire en Allemagne, en Espagne et au Canada. Au Danemark et aux Pays-Bas, les habitants sont moins méfiants : 58 % des sondés font confiance à la police. Inversement, au Mexique, seulement 13 % des personnes interrogées faisaient confiance à la police.

De Claire Villiers pour Statista


Les Angles : 18 infractions relevées lors d’un contrôle de police et de gendarmerie

Le mercredi 8 mars dans l’après-midi, le commissariat de police et la compagnie de gendarmerie de Carpentras ont mené une soixantaine de contrôles dans le centre ville et à la sortie de la voie rapide d’Entraigues-sur-la-Sorgue ainsi qu’à Malemort-du-Comtat. L’opération conjointe, qui a impliqué plusieurs dizaines d’effectifs, avait pour objectif d’occuper le terrain ; de neutraliser l’usage et le trafic de stupéfiants et de lutter contre l’insécurité routière.

Côté gendarmerie
En ce qui concerne la gendarmerie, deux équipes cynophiles spécialisées dans la détection des armes, billets et produits stupéfiants ont été mobilisées. Des points de contrôle fixes et dynamiques avec véhicules sérigraphiés et banalisés étaient déployés dans le centre-ville et à la sortie de la voie rapide d’Entraigues-sur-la-Sorgue ainsi qu’à Malemort-du-Comtat.

Résultat des contrôles routiers
Une soixante de contrôles ont été effectués permettant de relever diverses infractions : trois amendes forfaitaires délictuelles (AFD) pour détention de produits stupéfiants (quelques dizaines de grammes de résine et d’herbe de cannabis) ; une procédure relative à une détention de produit stupéfiant ouverte à l’encontre d’un mineur ; un port d’arme prohibé et un défaut d’assurance.

DR Photo Archives

Côté Police
Les effectifs ont été engagés (ceux de Carpentras, assistés par des renforts d’Avignon, un binôme de motards et deux équipages cynophiles) sur les quartiers sensibles, des Amandiers, au nord de Carpentras et, au sud, à proximité du Pous du Plan. Dans un deuxième temps, deux dispositifs fixes se sont positionnés près du Bois de l’Ubac avec la police municipale de Carpentras.

Le détail des opérations
Ces opérations de police ont permis le contrôle de 85 véhicules sur le créneau horaire 14h30- 16h30 ; deux découvertes de stupéfiants, dans des fourrés à proximité d’un point de contrôle des Amandiers, grâce à l’intervention du chien du régiment d’infanterie cynophile : il s’agissait de produit conditionné à la vente (35 pochons de cocaïne soit 22,1 g, 11 sachets d’herbe de cannabis soit 23,4g, et 25 doses de résine de cannabis soit 89,3g) ; l’immobilisation de cinq véhicules et la mise en fourrière d’un véhicule ; l’interpellation de trois individus (récidive de défaut de permis, infraction à la législation sur les stupéfiants, port d’arme – un couteau, conduite malgré annulation administrative de permis de conduire) ; l’établissement d’une AFD ; le dépistage de stupéfiants de deux conducteurs ; 15 verbalisations pour diverses infractions (pneus lisses, défaut de contrôle technique, plaques non conformes, feux de routes non conformes, non port de ceinture, usage du téléphone, non présentation du permis de conduire, conduite malgré immobilisation.

Des opérations ponctuellement reconduites
La préfète de Vaucluse a félicité la Police et Gendarmerie et a évoqué la réédition de ce type d’opération.
MH

DR Photo archives

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