Politique sécuritaire à Courthézon, désormais 7 policiers municipaux, plus de caméras et une Renault Scénic
Le maire de Courthézon, Nicolas Paget l’avait promis, la ville demeurera sereine et sécure. «Même si Courthézon est loin de se placer en tête de classement des méfaits et délits, qu’elle est accueillante et vivante, l’on doit s’y sentir bien.»
Des actions concrètes qui passent par l’accroissement des effectifs de la Police municipale de 4 à 7 effectifs, sur une amplitude horaires de 8h à minuit ainsi que le week-end. « La présence des policiers municipaux est importante et adaptée aux besoins, à vélo, à pied, afin que les policiers puissent être vus et échanger avec la population. Le dispositif est établi à titres préventif et dissuasif pour lutter contre le sentiment d’insécurité.», précise le 1er magistrat de la Ville.
Des moyens humains et matériels Pour cela, le Conseil municipal s’est engagé dans la modernisation du réseau de vidéo protection comprenant l’enregistrement des images captées et l’extension de ce dispositif dans de nombreux quartiers de la ville, dont celui de la Barrade. Enfin, un nouveau véhicule a été acquis, une Renault Scénic électrique pour un montant de presque 43 700€, auquel la Région Sud a participé à hauteur de 43%, dans le cadre du dispositif ‘Région Sud, Région sûre’.
Politique sécuritaire à Courthézon, désormais 7 policiers municipaux, plus de caméras et une Renault Scénic
Avec la construction de son nouveau poste de police municipale, la commune d’Orange entend renforcer sa lutte contre la délinquance.
« 4,7M€ pour le nouveau poste de police, c’est un budget important pour montrer que la sécurité est une priorité pour nous » insiste Yann Bompard, le maire d’Orange lors de la pose de la première pierre du futur bâtiment. Les chiffres en attestent, la PM de la cité des princes ne chôme pas : 15 731 appels téléphoniques à la Police Municipale l’an dernier, 5 560 interventions (soit + 40% par rapport à 2022), 584 procédures ouvertes, 3 174 mains courantes déposées, 200 000 km parcourues par les patrouilles qui ont fait l’objet de nombreux reportages sur M6, W9 et NRJ12. Comme l’a déclaré Yann Bompard, le maire d’Orange, lors de son intervention, après avoir manié la truelle et posé un parpaing sur le chantier : « Cette cérémonie est totalement symbolique puisque les fondations ont déjà été posées et que le bâtiment s’apprête à sortir de terre. Elle prouve que c’est une absolue nécessité pour nous de doter notre police municipale de locaux plus fonctionnels et plus spacieux pour être en mesure d’absorber les évolutions à venir ».
Rendre service Le maire d’Orange a énuméré la liste de toutes les missions des 38 agents de la PM : « Intervenir en pleine nuit pour mettre fin à un tapage, faire des contrôles routiers pour retirer de la circulation les automobilistes qui roulent à des allures folles sous l’emprise d’alcool (ou de substances). Ramener chez elle une mamie désorientée qui ne retrouve plus le chemin de sa maison, intervenir pour protéger une femme prise à partie par son ex-compagnon violent, sécuriser les entrées et sorties des écoles, aider un touriste victime d’un pickpocket à retrouver son portefeuille, assurer la tranquillité publique lors des soirs de concerts. Bref, ne pas céder un pouce de terrain aux trafiquants de drogue. En deux mots : ‘Rendre service’. »
Renforts de police nationale : Orange, la grande oubliée ? « Les chiffres parlent d’eux-mêmes, ils démontrent l’impérieux besoin d’une présence massive de nos policiers sur le terrain, au plus près des habitants et je crains que cela n’aille pas en s’allégeant. Et je le dis avec toute l’amitié que j’ai pour les forces de sécurité déployées jour et nuit. L’an dernier, l’ancien ministre de l’intérieur a attribué des effectifs supplémentaires à Avignon, Cavaillon et Carpentras, rien pour Orange alors que nous sommes la deuxième ville la plus peuplée de Vaucluse. Je viens donc officiellement de saisir le nouveau locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, au nom de l’équité de traitement. »
De 36 à 80 agents ? Yann Bompard poursuit : « C’est l’objectif de ce nouveau bâtiment qui va tripler de superficie, passant de 250m2 à 750m2 de permettre d’accueillir à terme, jusqu’à 80 personnels alors que notre police municipale compte 36 policiers, 4 auxiliaires de sécurité sur la voie publique et 10 opérateurs video. Un centre de supervision urbain sera d’ailleurs aménagé pour pouvoir recevoir les images de 350 caméras au lieu de 80 aujourd’hui. » Le maire de la Cité des Princes conclut en présence des représentants de la PM, de la PN, de la gendarmerie, de la caserne de pompiers, de la gendarmerie de l’Air de la BA 115 et du chien renifleur ‘Olygan’ de la police municipale : « Certes, c’est un budget pour notre ville. Mais la sécurité des Orangeois est une priorité absolue, voilà pourquoi nous mettons le paquet, » La sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût : 4,7M€.
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La Ville de Carpentras a décidé de faire don de 14 gilets pare-balles d’une valeur de 500€ chacun à l’association Gilet Ukraine qui les expédie ensuite dans le pays qui vit actuellement une période de guerre. Carpentras est la première ville du Vaucluse à avoir fait don de ce type de matériel.
Carpentras s’engage pour venir en aide aux ukrainiens. La municipalité a annoncé ce mercredi 17 juillet, avoir fait don de 14 gilets pare-balles à l’association Gilet Ukraine, fondé en mars 2022 qui récupère des gilets pare-balles « déclassés » des forces de l’ordre, les reconditionnent et les expédient ensuite sur les zones de conflit, sur le sol ukrainien.
Le matériel offert provient de la police municipale de la ville de Carpentras qui compte 25 agents à plein temps. En France, les fournisseurs de gilets pare-balles garantissent les qualités de balistiques de leur produit pendant cinq ans. Au-delà, ils sont considérés comme « déclassés » ou « réformés » et ils sont généralement détruits même s’ils sont toujours fonctionnels et prêt à l’emploi. La ville de Carpentras a choisi plutôt que de privilégier cette solution, de les donner à une association qui agit concrètement en faveur des Ukrainiens.
Plusieurs avantages pour Carpentras
Cette initiative que la ville de Carpentras a décidé de mettre en place, offre également de nombreux avantages pour la commune. Le premier est bien évidemment le soutien humanitaire que cette action apporte. En fournissant les gilets, la ville vauclusienne contribue à la protection des civils et des médecins sur place, présents dans les zones de conflits.
Le second avantage est que cette action permet une réduction des dépenses pour la Ville qui aurait dû payer des couts liés à la destruction des gilets. Le dernier qui est directement lié au second, relève d’un caractère environnemental. En évitant la destruction de ce matériel, la commune diminue la pollution associée à l’opération d’élimination.
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Un nouvel épisode de la lutte que se livrent les groupes de trafiquants de drogue a eu lieu en pleine journée au sein du quartier de la Rocade à Avignon ce samedi 16 mars. Même si aucune conséquence dramatique n’est à déplorer, les nombreux échanges de tirs inquiètent les habitants.
C’est pourquoi Cécile Helle, maire d’Avignon, s’est entretenue Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, pour lui renouveler sa demande de renforcer la présence policière en urgence sur ce quartier. « Nous devons pouvoir assurer à tous les habitants, et ce, quel que soit leur lieu de résidence, le même niveau de sécurité, a-t-elle déclaré. Il nous faut rassurer et sécuriser en augmentant significativement le nombre de patrouilles de police. »
L’élue a également demandé à ce que des renforts de police nationale soient dépêchés à Avignon. Une nouvelle rencontre entre Cécile Helle et Thierry Suquet devrait avoir lieu ce mardi 19 mars.
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Après le poste de police du Pont-Des-Deux-Eaux, entièrement réhabilité en 2016, et celui du quartier de Saint-Chamand, inauguré en 2019, c’est aujourd’hui celui de Montfavet qui a fait l’objet de quelques changements.
Dans le cadre de politique de déploiement de sa Police municipale sur le territoire communal, la Ville d’Avignon a profité de la vacance de deux garages jouxtant le poste de police Nationale pour déplacer le poste de police Municipale de quelques dizaines de mètres. L’objectif était de transformer ces locaux et les aménager afin d’améliorer les conditions de travail des agents et l’accueil du public. Le coût de l’opération s’est élevé à 223 000€.
Le bâtiment dispose d’un espace de bureaux de 28 m², d’une zone de repos/pause repas d’environ 10 m², d’un espace sanitaire, de deux vestiaires homme et femme, et d’un espace d’accueil. L’accès du public au bâtiment se fait depuis l’entrée créée sur la façade Sud-Ouest, tout comme pour le poste de police Nationale voisin. La mitoyenneté avec ce dernier permet une coopération renforcée entre les deux polices qui travaillent déjà quotidiennement ensemble.
V.A.
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C’est ainsi qu’après le contrôle policier intervenu mercredi 10 août à 15h30 à la Rocade Charles-de-Gaulle et de l’avenue de Cabières à Avignon, un autre était effectué à Sorgues, en opération conjointe gendarmerie et Police municipale, vendredi 12 août à 15h30 à l’intersection du boulevard Salvator Allende et de la route d’Entraigues pour, par la suite, se rapprocher et investir la cité Establet (Ndlr : propriété du bailleur social Vallis habitat).
«Nous sommes là dans le cadre de ce qu’a demandé le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin rappelle Christian Guyard secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse accompagné de Barbara Félicie, directrice des sécurités et adjointe au directeur du cabinet du préfet. Le ministre a demandé à ce que 10 000 contrôles routiers soient effectués dans toute la France suite au drame survenu à Pontoise où deux enfants de 10 et 11 ans ont été percutés de plein fouet lors d’un rodéo urbain-. 13 contrôles ont déjà été réalisés dans le département avec 442 personnes contrôlées, 3 interpellations, 1 garde à vue et 115 verbalisations les forces de l’Ordre repérant, également, d’autres infractions liées à la conduite automobile ou de deux roues.»
Vous êtes sur place et plutôt voyants de sorte que cette opération anti rodéo-urbain a peu de chance de se réaliser sous vos yeux ? «Il n’est pas à exclure que des habitués de ces pratiques essaient de rentrer dans les quartiers avec leurs engins, assure Cédric Garence, commandant de groupement de gendarmerie départementale du Vaucluse, mais ce dispositif ne vise pas seulement à interpeller les auteurs mais aussi à les dissuader de se livrer à ce type d’agissements et, d’autre part, au gré des patrouilles qui vont investir le quartier trouver les objets de l’infraction, des véhicules dont ils pourraient se servir, parqués dans les parties communes, derrière des haies. L’idée ? Contrôler ces véhicules stationnés et, le cas échéant, les retirer.»
Avez-vous dernièrement arrêté des personnes se livrant au rodéo urbain ? «Oui, dernièrement sur une commune de Vaucluse nous avons retiré une moto qui était mise à disposition dans le but qu’elle soit utilisée par qui le souhaitait. Suite à une longue mais efficace enquête nous avons également retrouvé l’auteur d’un rodéo routier commis le 22 avril sur l’autoroute A7. Son auteur a été interpellé jeudi 11 août et remis à la Justice.»
Avez-vous beaucoup de refus d’obtempérer ? «Oui, souvent les auteurs de rodéo sauvages se livrent à des refus d’obtempérer. D’ailleurs les rodéos sauvages ne se font pas qu’en deux roues mais aussi en quatre roues comme cela est arrivé avec une fiat panda sans pare-brise, ne répondant plus à aucune norme de sécurité. Le conducteur avait une conduite dangereuse et répétée compromettant la sécurité et la tranquillité publique ce qui répond entièrement aux éléments constitutifs d’une infraction. Il n’est pas rare de constater des rodéos urbains avec des véhicules légers.»
Quels types de délinquance constatez-vous actuellement en Vaucluse ? «Le département connaît la même typologie de délinquance que le reste de l’année, avec un accent particulier sur l’appropriation frauduleuse des biens, notamment sur les sites touristiques, vols dans les résidences et véhicules, ce qu’on qualifie de vol à la roulotte.»
La route un lieu de drame «La route est un lieu de drame et l’accidentologie sur le département de Vaucluse depuis le début de l’année démontre une recrudescence du nombre d’accidents avec des comportements individuels accidentogènes qui engendrent des drames de la vie, souligne le commandant. Nous sommes à 21 décès depuis le mois de janvier, c’est le même nombre de morts que l’année dernière, avec une augmentation notable d’accidents corporels, c’est-à-dire de blessés. Il y a une forme de relâchement de toutes les catégories d’âge. Cela concerne les conduites addictives, la vitesse, le non-respect des règles de priorités, les distracteurs d’attention avec les écrans, les téléphones… On n’est jamais trop prudents sur la route. La limite entre un accident corporel et un mort ? C’est souvent quelques centimètres… Ça peut être un poteau,» conclut Cédric Garence, commandant de groupement de gendarmerie départementale du Vaucluse.
Nous profitons d’être sur le lieu d’intervention pour discuter avec la Police Municipale de Sorgues. Que vivent-ils toute l’année ?
Michaël, de la Police Municipale de Sorgues «Je fais partie de la brigade cynophile de Sorgues, nous travaillons exclusivement de nuit avec le chien. Nous patrouillons avec Hooligan, 3 ans, dans toute la ville, dans les quartiers, dans les résidences, nous assurons la sécurité de la population, travaillons sur des points de contrôles routiers. Hooligan a été spécialement entrainé en unité de nuit pour la recherche de stupéfiants –parfois cachés dans les bosquets-, armes, explosifs et faux billets. C’est un chien d’intervention et de patrouille. C’est aussi un chien de pedigree, malinois, Lof (Livre des origines françaises) dont l’éducation initiale et continue est confiée à un dresseur professionnel.»
Etes-vous intervenu sur des ‘points chauds’ ? «Oui, hélas, ça arrive mais la présence du chien calme immédiatement le jeu. Le chien est un important atout en équipe de nuit, pour nous. On ne peut pas discuter avec un chien. Il est là pour faire son travail. Si les personnes sont énervées, excitées, le chien le ressent tout de suite. Il a cet instinct de prédation et de défense. On ne peut pas argumenter avec un chien.»
A quels genres de situation avez-vous eu à faire ? «Souvent des rixes entre personnes, lors de fêtes votives. Il y a deux jours deux communautés, soit 30 personnes, avaient des différends. Hooligan nous a permis de ramener le calme immédiatement et les personnes se sont dispersées.»
Ce que j’aime le plus dans mon métier ? «Le contact avec les gens, le dialogue, ramener apaisement et sérénité. Dans un état d’esprit qui n’est pas d’avoir le dernier mot. Les gens ont besoin de sécurité. Ils nous remercient d’être là. Notre présence suffit à ramener le calme. Ils ont besoin de nous voir. Nous ne sommes pas là dans un esprit de répression mais dans un esprit de prévention. Les gens entament souvent la discussion au travers du chien. Il permet, spontanément, de tisser du lien.»
Guillaume de la Police Municipale de Sorgues «Je viens juste d’arriver de la Police municipale de Nice, qui comporte 450 agents et est la plus importante Police municipale de France. La Police municipale de Sorgues compte 29 agents faisant partie de 2 brigades en journée : VTT (présence de proximité et contrôle des massifs forestiers) et motorisée (contrôle des infractions routières), et d’une brigade de nuit composée de 5 agents avec un nouveau recrutement prévu avant la fin de l’année. Notre métier ? Le contrôle de l’application des arrêtés du maire, la sécurisation des écoles, l’urbanisme, le funéraire… Notre spectre d’intervention va se développer, notamment dans la sphère environnementale, la lutte contre les déchets sauvages. La surveillance de nuit se fait du mardi au samedi de 19h30 à 4h du matin. La journée commence à 7h du lundi au samedi avec une permanence assurée le dimanche pour la sécurisation du marché.»
Les infractions que nous gérons toute l’année ? «Diverses infractions du code de la route, relate Michaël, des pots d’échappement qui font du bruit et qui ne sont pas aux normes. Nous avons de plus en plus de problèmes liés aux contrôles techniques, avec des personnes qui le repoussent par manque d’argent. Néanmoins le parc automobile a beaucoup évolué et l’on ne voit plus de vieilles voitures comme avant. Il y a désormais de plus en plus de voitures en location (LOA, location avec option d’achat ou LLD, location longue durée) et donc récentes. Nous rencontrons beaucoup de problèmes avec de jeunes automobilistes qui débutent dans la vie et n’arrivent pas à faire les frais nécessaires sur leurs voitures.»
Les différends familiaux exacerbés par la période du Covid «Nous avons beaucoup à faire avec les différends familiaux relate Guillaume, violences intrafamiliales, incivilités, des comportements un peu exacerbés par la période du Covid », « ce qui a accentué l’écart entre ceux qui ont un peu d’argent et ceux qui en ont moins, intervient Michaël. Aujourd’hui on note beaucoup de séparations, de divorces. On fait aussi les ‘OTV’, Opération tranquillité vacances où les gens nous ont confié leurs dates de vacances et nous faisons en sorte de passer régulièrement devant leurs maisons ou appartements. Nous savons s’ils ont des alarmes, si les voisins viennent pour nourrir les animaux ou arroser leurs plantes… On sensibilise les gens à ce qu’ils ne partagent pas leurs dates et lieux de vacances sur les réseaux sociaux, mais ils sont si contents d’être en vacances qu’ils partagent quand mêmes des informations.»
Gendarmerie, Police municipale, un bon binôme ? «Nous avons une convention de coordination avec la gendarmerie, ce qui fait que nous travaillons ensemble régulièrement, détaille Guillaume. Le but ? Avoir un maximum d’effectif sur le terrain. Nous faisons des contrôles réguliers dans les cités, les caves, les halls d’entrée, des contrôles à points fixes. On se met sur un rond-point et on contrôle, détaille Guillaume. Pas pour être dans la répression mais plutôt la prévention. Je fais un peu de morale parce que je ne verbalise pas. Nous faisons beaucoup de rappel à la réglementation. C’est aussi une volonté politique du maire. On est aussi là pour trouver le juste milieu et rester proche de la population, c’est même le plus important.»
Certains prénoms ont été changés par mesure de confidentialité.
Politique sécuritaire à Courthézon, désormais 7 policiers municipaux, plus de caméras et une Renault Scénic
« Pour avoir fait preuve d’un comportement courageux et d’une grande réactivité dans une situation dangereuse, monsieur le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, par arrêté du 8 mars 2022, a décidé de vous attribuer la médaille de bronze pour dévouement. »
C’est ainsi que le maire du Pontet, Joris Hébrard a remis cette distinction jeudi après-midi au chef de service de la police municipale, Michaël Dolet, au brigadier-chef David Dupas et au gardien-brigadier Gabriel Lernould. Il a rappelé ce qui s’était passé le 24 février dernier et leur a valu cette récompense. Ce jour-là alors qu’ils patrouillaient, les trois hommes remarquent le comportement suspect de deux femmes qui semblent faire des repérages pour un futur cambriolage. Leur intuition se confirme avec la présence d’un véhicule déjà remarqué sur des vols antérieurs. A l’approche des policiers, le conducteur prend la fuite, la course-poursuite le long du Rhône se poursuit jusqu’aux Angles où il est arrêté. Quant aux jeunes femmes elles sont interpellées en possession de leur butin.
C’est quand ils rentrent du Gard rhôdanien que les patrouilleurs sont alertés par des passants qui leur indiquent qu’une dame âgée vient de se jeter du Pont Daladier dans le fleuve. Gabriel Lernould plonge alors dans le Rhône pour lui porter secours mais le courant est trop fort, elle s’éloigne. Ses camarades se procurent alors une embarcation auprès d’un bateau de croisière, ils rament en direction de la victime et la récupèrent saine et sauve. « Cette distinction rejaillit sur l’ensemble de la police municipale du Pontet » a conclu le maire Joris Hébrard.