22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

Le vendredi 9 février s’est tenue la première édition de l’Apéro Climat à Althen-des-Paluds. Cet évènement planifié par la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat avait pour objectif de proposer une rencontre entre les administrés et les élus autour du Plan Climat Air Énergie Territorial. 

Un échange convivial, mais pas inefficace. Avec l’idée constante de lutter pour un avenir environnemental et écoresponsable plus performant, la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat ont organisé leur premier Apéro Climat pour exposer les grandes lignes et les futurs axes de travail du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET). 

Trois thèmes principaux ont été discutés et débattus : les économies d’énergie, les mobilités et les circuits courts. Devant une soixantaine d’habitants de la commune, différents élus comme Michel Terrisse, maire d’Althen-des-Paluds ou Christian Gros, président des Sorgues du Comtat, ont rappelé les principaux objectifs et problématiques à traiter.

Un temps d’échange et de partage autour du public

Avec ce format d’échange innovant inspiré des afterworks, l’intercommunalité a souhaité mettre ses habitants au cœur de cet évènement. L’idée étant d’impliquer l’ensemble de l’auditoire à travers un jeu mettant en exergue des témoignages de techniciens et de partenaires sur leurs expériences.

Un fonctionnement qui permettait ensuite de discuter des solutions envisagées et des actions à venir pour la suite. Chaque axe de ce Plan Climat Air Énergie Territorial étant prévu sur une période de cinq ans, de 2024 à 2029. Parmi les solutions et actions concrètes, on retrouve de nombreux points de réflexion et de développement autour des mobilités (prime vélo, schéma vélo et solution de covoiturage) et de production d’énergies renouvelables « Nous souhaitons miser sur la transition des mobilités, atteindre l’autonomie énergétique, produire et consommer local… », a insisté Christian Gros, président de l’intercommunalité. 

Ce temps d’échange, basé à partir de constats, a été suivi par un temps de questions-réponses dans lequel chaque membre de l’assemblée a pu exprimer son avis. Mobiliser les habitants qui sont les acteurs principaux des changements à venir, voilà tout le leitmotiv assumé de Sorgues du Comtat. L’évènement s’est terminé par un verre de l’amitié autour de produits issus du territoire « Nous voulions une assemblée conviviale autour d’un verre et d’un buffet réalisé par un producteur local, nous y tenions », a déclaré Christian Gros. 


L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

Ce mardi 13 juin, le Syndicat mixte du Scot (Schéma de cohérence territoriale) du bassin de vie de Cavaillon, Coustellet et l’Isle-sur-la-Sorgue a réuni les élus et techniciens du département de Vaucluse à la Fruitière numérique de Lourmarin pour célébrer le premier anniversaire de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) et faire le point sur l’année écoulée. Pour l’occasion, le spécialiste des questions de géopolitique du climat François Gemenne est intervenu sur le sujet du dérèglement climatique.

Le PCAET est un projet de développement durable porté localement à travers divers actions concrètes. Pour le Plan Climat Luberon Sorgue, cela se joue surtout sur un effort collectif. « On essaye de travailler dans l’intelligence collective pour avancer plus loin », a affirmé Fabrice Liberato, président du Syndicat mixte du Scot du bassin de vie de Cavaillon, Coustellet et l’Isle-sur-la-Sorgue.

En ce qui concerne ce bassin de vie, le Plan comptabilise 32 actions qui sont évaluées et renouvelées tous les six ans. Ces dernières devraient mener le territoire vers un objectif : devenir autonome d’ici 2050.

Un effort collectif au niveau local…

Afin de baliser le premier anniversaire du PCAET et remettre en lumière son importance, ainsi que l’importance des efforts collectifs, plusieurs intervenants ont pris la parole au cours de cette soirée. Dès son commencement, c’est le maire de Lourmarin, Jean-Pierre Pettavino, qui a donné le ton de ce premier anniversaire. « J’ai une bonne nouvelle pour mes collègues maires, c’est l’action au niveau local qui serait la clef de la réussite », a-t-il déclaré.

Un argument qui a été appuyé par François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique du climat, rapporteur du GIEC, président du conseil scientifique de la fondation de la nature et de l’homme, et auteur du livre L’écologie n’est pas un consensus. « Les territoires sont la clef de la réussite car c’est là que la contrainte peut devenir projet », a-t-il complété.

…mais aussi à un niveau plus large

Si les élus estiment que les actions pour pallier le dérèglement climatique commencent au niveau local, ils souhaitent tout de même de se faire entendre à un niveau plus large, notamment par l’État. Fabrice Liberato a d’ailleurs remercié Christine Hacques, sous-préfète d’Apt, pour sa présence lors de cette réunion anniversaire.

Ces actions plus large, elles passent également par la Fédération nationale des Scot. « Pour progresser, on réfléchit ensemble à l’aménagement des territoires en faisant des études à la demande des élus, a expliqué Stella Gass, directrice de la Fédération. On s’enrichit les uns des autres, donc on partage au maximum entre les territoires. » Toute l’année, la Fédération organise plusieurs webinaires sur divers sujets : le PCAET, les ressources en eau, la logistique dans les Scot, ou encore le projet alimentaire. Ces réunions sont disponibles en replay sur le site de la Fédération.

Salle comble pour écouter François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique du climat, rapporteur du GIEC, président du conseil scientifique de la fondation de la nature et de l’homme, et auteur du livre L’écologie n’est pas un consensus.

Le dérèglement climatique, une vérité qui n’est plus à prouver

D’après un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, 80% des Français se disent inquiets au sujet de la protection de l’environnement et du changement climatique. La question de transition écologique n’est donc plus sujette au débat.

En revanche, le concept du dérèglement climatique n’est pas encore tout à fait compris de tous. « Collectivement, on n’a pas encore vraiment compris ce qui se joue, a affirmé François Gemenne. On est dans une dynamique où on bat record de températures sur record de températures, on n’a pas encore réalisé que ce n’étaient pas des événements exceptionnels mais que c’est notre nouvelle normalité à cause du niveau de gaz à effet de serre qui ne fait qu’augmenter. »

Des efforts qui ne paieront pas dans l’immédiat

La vraie difficulté à laquelle les élus font face est celle de convaincre chacun de faire des efforts aujourd’hui afin que les futures générations vivent dans de meilleures conditions. « On sous-estime les ressources d’explication et de pédagogie qu’il va falloir pour expliquer cet effet ‘retard’ qui peut être démotivant car nous, nous ne verrons pas les températures baisser de notre vivant », a développé le spécialiste des questions de géopolitique du climat.

« Les effets du dérèglement climatique que l’on constate aujourd’hui ont été causés au XXᵉ siècle, voire au XIXᵉ siècle. »

François Gemenne

Ainsi, nous allons avoir tendance à croire que nos actions, que ce soit à l’échelle individuelle ou à celle du territoire, sont moindres par rapport à la largeur du problème. « Aucune action n’est inutile, tout ce qu’on va entreprendre vaut la peine d’être entrepris et va faire une différence », a déclaré François Gemenne. Le rapporteur du GIEC a aussi souligné l’importance de se donner une trajectoire, mais aussi de baliser la manière dont nous évoluons sur cette trajectoire, comme avec cette réunion anniversaire.

Avec les efforts viennent les contraintes

Si le dérèglement climatique n’est plus à prouver, selon certains élus du Vaucluse, il n’est pas une mince affaire pour autant. « Les efforts auront à court terme des impacts économiques et sociaux qui vont impacter nos vies et nos quotidiens, a expliqué Gérard Daudet, président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. Mais à long terme, ils pourront conduire vers une croissance plus verte. »

« On rencontre de nombreuses difficultés malgré toute notre bonne volonté », a ajouté Pierre Gonzalvez, président de la communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse. Même si l’effort se veut collectif, il est difficile pour l’Homme de le faire passer avant son propre confort et ses propres difficultés. Selon François Gemenne, il faut voir la lutte contre le changement climatique comme un projet de territoire qui nous implique tous, et pas comme une contrainte qui nous assomme.

Pour plus d’informations sur le Plan Climat Luberon Sorgue, cliquez ici.


L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

Ce mercredi 7 juin, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat organise une conférence ‘Ça chauffe aux Sorgues du Comtat’ sur le sujet du dérèglement climatique au centre culturel des Augustins à Pernes-les-Fontaines. Cet événement, organisé dans le cadre du Plan Climat Air Énergie Territorial de l’Agglomération, sera animé par l’association Bio-Sphère, spécialisée dans l’éducation, la sensibilisation et la formation autour du climat.

La particularité de cette conférence est qu’elle inclut le public. Les participants seront dotés de boîtiers et pourront voter électroniquement et donner leurs avis instantanément. Sept sujets seront abordés : la machine climatique, l’effet de serre, le changement climatique, les points de rupture et l’emballement du système, les sommets mondiaux sur le climat, les climato-sceptiques et les éventuelles solutions pour demain.

Mercredi 7 juin. 18h. Entrée libre. Centre culturel des Augustins. Place Louis Giraud. Pernes-les-Fontaines.

V.A.


L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

La Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) vient d’inaugurer ses toutes nouvelles installations photovoltaïques disposées sur les toits de l’école intercommunale de Saint-Pierre-de-Vassols et de la crèche Capucine à Caromb. D’ici 2045, le territoire souhaiterait devenir un Territoire à énergie positive (Tepos) en fournissant plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) de la Cove s’inscrit dans les objectifs nationaux qui sont à l’horizon 2030 de réduire les gaz à effet de serre de 40% par rapport à 1990, réduire de 20% la consommation énergétique finale par rapport à 2012, ainsi qu’aboutir à 32% d’énergies renouvelables dans la consommation finale.

Dans le cadre de ce plan, la Cove s’engage dans la sobriété énergétique. Ses objectifs d’ici 2050 sont de diminuer de 47% la consommation énergétique du territoire, et d’augmenter la production d’énergie renouvelable pour passer de 71 Gwh produits en 2015 à 660 Gwh en 2050. Dans cette démarche-là, l’Agglomération a signé un partenariat avec Sud Connect en 2021 dans le but de faciliter le développement des énergies renouvelables sur le territoire avec l’engagement d’un accompagnement d’Enedis pour le raccordement des installations au réseau public de distribution d’électricité.

Des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux

En 2019, une étude a été menée sur le territoire de la Cove concernant le potentiel photovoltaïque de son patrimoine et de ses communes afin d’établir quels sont les sites les plus propices à l’installation pertinente de panneaux. La Cove s’est également engagée dans la mise en place de centrales photovoltaïques sur ses propres bâtiments identifiés. En plus de l’intérêt écologique sur le long terme, le photovoltaïque a vocation à réduire la facture des consommations énergétiques de la Cove et à améliorer les conditions des usagers des bâtiments sur lesquels les panneaux sont installés.

À l’issue de cette première étude, huit sites intercommunaux ont été retenus :

  • L’école de saint-Pierre-de-Vassols (installation pour vente totale de la production)
  • La cantine de l’école de saint-Pierre-de-Vassols (installation pour vente totale de la production)
  • La crèche Capucine à Caromb (installation pour vente totale de la production)
  • Le parking du personnel de l’Hôtel de communauté (installation pour vente totale de la production)
  • Les bâtiments I&J Marché Gare (installation pour vente totale de la production)
  • Le centre de transfert des déchets à Loriol-du-Comtat (installation pour vente totale de la production)
  • La crèche Les Ptits Mousses à Carpentras (installation pour vente totale de la production)
  • L’Hôtel de communauté (installation pour l’auto-consommation)

Le coût total des travaux concernant les projets d’installation pour vente totale de la production est estimé à 1 816 332€, dont 474 820€ ont été financés par l’État et la Région Sud a apporté un soutien financier de 4 137€ pour l’étude des structures. La Cove prévoit de produire l’équivalent de l’énergie électrique annuelle consommée par près de 280 foyers.

Certains bâtiments sont déjà équipés de panneaux, thermiques ou photovoltaïques, depuis plusieurs années, tels que les ombrières du parking des véhicules de la CoVe à l’Hôtel de Communauté où est produit annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 120 foyers, le site de La Combe à Caromb, ainsi que le camping intercommunal Le Brégoux à Aubignan. La crèche Capucine à Caromb et celle des P’tits Mousses à Carpentras disposaient déjà de panneaux thermiques pour leur production d’eau chaude.

L’école intercommunale de Saint-Pierre-de-Vassols et la crèche Capucine à Caromb

Les premiers panneaux photovoltaïques ont commencé à être installés l’été dernier et viennent d’être inaugurés. Les travaux pour ceux de l’école de Saint-Pierre-de-Vassols ont débuté en juillet dernier et se sont achevés en octobre dernier pour un coût total de 20 750€. Les recettes annuelles sont estimées à 2 095€.

Concernant les travaux des panneaux de la crèche de Caromb, ils ont débuté en août dernier et sont en cours d’achèvement pour un coût total de 50 864€. Les recettes annuelles sont estimées à 5 441€. Ces installations ont été réalisables grâce à cinq entreprises : Inéo, Enedis, Opte, Dekra, et CSPS BECS.

3 projets communaux sont à l’étude dans les villages pour l’installation de centrales photovoltaïques : sur les vestiaires du plateau sportif au Barroux, sur le centre culturel et sportif de Saint-Didier, et sur le parking de la Boiserie à Mazan.

Les représentants de la Cove et les élus du territoire lors de l’inauguration à Saint-Pierre-de-Vassol. DR

V.A.


L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

La Communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) et la Communauté territoriale du Sud Luberon (Cotelub), accompagnées de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et Bio de Provence, ont décidé d’établir un travail collaboratif et de développer leur Plan Climat ‘Air Énergie Territorial’ avec le projet ‘ClimAgri’. Ce dernier va leur permettre de réaliser une étude pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d’énergie, le stockage du carbone ou encore la production alimentaire du secteur agricole au sein des deux territoires.

Financé à 70% (39 145€) par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et à 30% par les deux intercommunalités, ce dispositif a plusieurs objectifs : encourager les agriculteurs à mettre en place des pratiques favorables au stockage du carbone, développer l’agroécologie et les pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité, mais aussi produire une agriculture de qualité et renforcer l’autonomie alimentaire des territoires.

V.A.

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L’Agglomération Les Sorgues du Comtat organise son premier Apéro Climat 

Les plans ‘Climat-air-énergie territoriaux’ de la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et de la Communauté territoriale Sud Luberon confèrent aux deux intercommunalités le rôle de coordinateur de la transition énergétique. Le forum des partenaires qui vient de se tenir a ainsi donné corps à cette collaboration.

La coopération avec l’ensemble des acteurs des territoires est désormais incontournable autour de la mise en œuvre des deux Plans climat. Le forum des partenaires qui s’est déroulé au Château de l’environnement a rassemblé près d’une quarantaine d’élus et partenaires des deux territoires. Après une ouverture de séance par Catherine Serra et Frédéric Sacco, vice-présidents Cotelub et CCPAL, la sous-préfète de l’arrondissement d’Apt, Mme Christine Hacques a salué le travail réalisé et les ambitions portées pour la réussite de la transition écologique des territoires des deux intercommunalités regroupant 41 communes au cœur du Luberon.

Plusieurs témoignages ont ponctué la matinée pour faire l’état des lieux de l’avancée des actions dans les champs de la rénovation de l’habitat, de la dynamisation du commerce local, de la prévention des déchets plastique ou encore du développement des énergies renouvelables. Parmi eux l’Alte et le PNRL pour le Sare, CCI et CMA pour Eco-défis, le Sirtom de la Région d’Apt et Cotelub pour la charte zéro déchet plastique ou encore Enedis et GRDF pour les projets de grappes de toitures photovoltaïques et le projet d’unité de méthanisation.

Un moment clé qui fut l’occasion pour chaque partenaire de s’engager à la signature d’une charte d’accompagnement des deux EPCI. Prochain point d’étape majeure : l’évaluation des Plans climat d’ici fin 2023.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/plan-climat-air-energie-territorial/   1/1