Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
Le vernissage de l’exposition des photographies de Laurent Charpentier « En Partance » aura lieu ce lundi 14 août à partir de 18h30 à la galerie Heckel à Cavaillon. Elle sera visible jusqu’au 30 septembre.
Embarqué pour une carrière sur cargos et remorqueurs, Laurent Charpentier a bifurqué vers le journalisme et l’image, tout en restant fidèle au monde maritime.
« En Partance », la série inédite de photographies qu’il présente à la Galerie Heckel évoque ses navigations hauturières, toutes perçues comme des rêveries, toutes vécues comme autant de voyages oniriques : au large, les marins pérégrinent entre deux infinis, dans une solitude ontologique et spirituelle.
Galerie Heckel ouverte tous les jours de l’été, de 10h à 18h. 97 rue de la République, Cavaillon.
J.R.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
Le couple, composé de l’autrice Carole Ruel, et du photographe Stéphane Ruel, allie la poésie et la photographie dans l’exposition ‘De froidure et de glace’. Le public pourra découvrir cette dernière à la Chapelle du Collège à Carpentras du jeudi 13 juillet au vendredi 11 août.
À travers cette série photographique, Carole et Stéphane Ruel vous plongeront dans la saison hivernale en pleine période d’été. Ils raconteront l’histoire de l’eau qui se fige, de la vie en sommeil, des éclats de rire pris au piège qui scintillent dans la lumière du jour, mis en avant par des jeux de nuances de couleurs.
Le vernissage aura lieu en présence des deux artistes ce jeudi 13 juillet à 18h30. L’exposition est accessible du mardi au jeudi de 10h à 12h30 et de 15h à 18h, et le vendredi et le samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h.
Du 13 juillet au 11 août. Chapelle du Collège. 21 rue du Collège. Carpentras.
V.A.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
Le parc des poètes d’Eyragues accueille une exposition du photographe marseillais Guillaume Ruoppolo. Cet amoureux de la Grande Bleue, descendant d’une famille de charpentiers de marine napolitaine qui a créé ‘La Barque marseillaise’, est photographe, scaphandrier professionnel et chef opérateur spécialisé du monde sous-marin. A 4 ans il fait ses premières plongées dans la baie de La Ciotat et, dès 14 ans, il suit les pas de son père qui lui offre alors son premier appareil photo sous-marin et qui fût champion international de photographie sous-marine dans les années 1990. Depuis, celui qui a réalisé des milliers de plongées à travers le monde transporte son matériel photographique dans tous ses voyages afin d’immortaliser la beauté des mers ou des océans. « La photographie est viscéralement ancrée en moi », explique celui qui est aussi directeur associé de l’agence Wallis pôle images. Son objectif ne se cantonne pas à celui de son appareil photo, il tend à sensibiliser le public sur la beauté et la fragilité de ce monde exceptionnel.
Des poissons au milieu des Félibres C’est donc au sein du parc des poètes*, qui a vu le jour en 2016, que Guillaume Ruoppolo propose expose une quinzaine de clichés. Sous l’œil des sculptures des sept félibres, les visiteurs pourront flâner au cœur de cet écrin de verdure aux multiples essences méditerranéennes, à deux pas du kiosque à musique ou bien encore du musée ‘Témoignage & patrimoine’, afin de mieux plonger au cœur de la Mare nostrum.
« La mer Méditerranée tient une place particulière dans mon cœur, car malgré sa petite taille face aux immenses océans, elle regorge de vie », confie celui qui a notamment remporté le prix de photographe de l’année en 2017, dans la catégorie ‘Nature’ ainsi que la palme d’or au festival mondial de l’image sous-marine en 2008. « J’ai eu la chance de faire mes premières immersions là où les pionniers ont créé le scaphandre autonome et donc la plongée moderne. J’ai côtoyé les plus illustres, comme Albert Falco, commandant de la mythique Calypso, Henri Germain Delauze, fondateur de la Comex, le célèbre apnéiste Jacques Mayol et bien d’autres. Aujourd’hui, j’ai le devoir de continuer leur combat, de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. L’image sous-marine est pour moi non seulement le virus transmis par mon père, mais également le moyen de faire partager la richesse et la diversité de ce monde merveilleux. »
L.G.
Informations pratiques Exposition de photographies de Guillaume Ruoppolo : ‘Le parc des poètes plonge en Méditerranée’. Jusqu’au mois d’octobre 2023. Parc des Poètes. 2, chemin de Notre-Dame. Eyragues. Contact : Bureau d’information touristique d’Eyragues : 04 90 92 84 47 ou espaceculturetourisme@orange.fr
*Le parc des Poètes est ouvert au public tous les jours de la semaine : du 1er mai au 30 septembre : ouverture à 7h30/fermeture à 21h. Du 1er octobre au 30 avril : ouverture à 7h30/fermeture à 18h
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir : tu seras un homme. » S’il y a bien une personne à qui ce poème de Rudyard Kipling pourrait être destiné c’est bien Najim Barika. Il faut dire que depuis 20 ans, ce natif de la Cité des papes a multiplié les aventures professionnelles. N’hésitant pas à se remettre en cause alors qu’il était, chaque fois, en pleine réussite.
A l’orée des années 2000, c’est avec sa multiple casquette de chanteur, musicien, auteur et même producteur qu’il connaît le succès avec le groupe de rap avignonnais Talisman où figure également son frère Akim. Avec en point d’orgue, le titre Torrid amor qui sera le tube de l’été de TF1 en 2001. Une période d’enregistrement en studio et de tournage des clips à travers le monde où, après la musique, Najim Barika commence aussi à se passionner pour l’image. En pleine lumière, l’envie de partir à la rencontre des gens est pourtant trop forte. Il décide alors de lâcher cet univers pour se consacrer pleinement à sa nouvelle passion : la photographie.
Là encore, le succès est au rendez-vous. Il devient notamment un photographe de mariage particulièrement demandé dans toute la France. Il croule sous les demandes et, de 2004 à 2018, il parcourt l’Hexagone quasiment tous les week-ends multipliant les shootings. Avec le temps, il étoffe ses équipes, fait de la vidéo, apprend à piloter un drone via le diplôme de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile)… Le tout, toujours avec son sourire et sa bonne humeur communicative. Une boulimie de travail qui l’éloigne cependant de plus en plus des siens. De quoi le motiver à tenter un énième tapis dans le poker de sa vie professionnelle. Fini les mariages et autres festivités : il arrête tout à nouveau pour se lancer pleinement dans la vidéo.
2019 : naissance de Newcom au Thor C’est comme cela qu’il créé en 2019 New com, son agence de création de contenu audiovisuel basée au Thor. Sa cible : les entreprises et les institutionnels tout particulièrement. Newcom c’est ainsi des films corporate, publicitaires, du reportage, des documentaires, des courts-métrages, des web-séries mais c’est aussi les réseaux sociaux, des podcasts, de l’événementiel, du conseil, des visites virtuelles 3D à 360°, des vues par drones et, quand même, encore un peu de photo. « Si nous proposons de la vidéo, nous sommes avant tout des ‘fabricants d’histoires’ », explique Najim Barika pour qui « l’essentiel ce n’est pas la technique mais le regard que l’on apporte. C’est ce qui fait toute la différence. » Et ce décalage, c’est l’une des marques de fabrique de Newcom.
Savoir bousculer « Quand on participe à des réunions de travail, il faut savoir bousculer, interrompre, rebondir sur un besoin ou une idée qui est émise, insiste le quadragénaire. Et au final, une réunion qui devrait durer 3 heures, dure trois quart d’heure avec de la rigolade et des M&M’s. » Une énergie que cet autodidacte a su préserver avec le temps. « Savoir y voir clair avec la bonne paire de lunette, c’est très important, confirme-t-il. Cela ne s’achète pas, cela s’acquiert avec le temps. Ma technique c’est d’avoir appris à diriger les gens. Je les laisse s’entraîner, je les laisse parler. J’observe, je suis en train de les ‘apprendre’. On est là pour saisir l’essentiel. Les gens peuvent parler 100 ans, j’écoute, j’écoute, j’écoute et finalement il n’y a que 4 trucs qui vont me faire rebondir. Et c’est là que je vais choisir l’angle. »
« Ensuite je leur demande de parler de ça, de ne pas trop s’étaler, de rester axé sur le thème, poursuit le patron de Newcom. Je leur demande de ne pas avoir le regard fuyant quand ils parlent, de prendre confiance… C’est un travail de direction. Il faut faire en sorte que la personne ne se contente pas d’un simple témoignage mais vive une vraie expérience. Je suis désolé, mais quand on regarde une vidéo qui est coupé 150 fois, ce n’est pas celui qui est filmé qui a des problèmes d’élocution c’est celui qui filme qui est mauvais. Avec nous, ce qui est différent, c’est que les gens se sentent valorisés. Et du coup, ils aiment leur interview. »
Ne pas être trop poli, ni trop gentil « Ce qu’il faut, c’est comprendre l’émotion des gens, précise-t-il. La capter car ils nous donnent une partie d’eux-mêmes. Une fois, je suis allé en immersion dans Eurotunnel. Il y a des normes de sécurité avec des sas où l’on reste parfois jusqu’à 5 heures. Durant ce temps passé ensemble, mon guide était tellement investi et passionné qu’il m’a tout raconté dans les moindres détails. Et moi, caméra en main et sans stylo dans l’autre j’ai dû tout résumer en 3 minutes ! On peut alors avoir tout le matériel du monde mais, au final, c’est à la technique de s’adapter car il y en a qui se contentent de faire des images alors qu’ils y en d’autres qui racontent une histoire. A une époque digitale, nous, nous sommes à fond dans l’humain. »
Loin de jouer les ‘gourous’, Najim ne veut toutefois pas se contenter d’être un prestataire de service qui pose sa caméra. « Avant de tourner avec la personne, il faut passer un moment avec elle, martèle-t-il à nouveau. Je ne suis pas un ‘énergie-thérapeute’ mais il faut passer du temps avec les gens pour les ressentir. Et des fois cela ne peut prendre que seulement 2 minutes avant d’y aller car le bon moment se présente. Nous arrivons ainsi à faire s’exprimer des gens dont on nous avait dit qu’ils seraient difficiles à faire parler. Ça c’est quelque chose que nous savons très bien faire. C’est pour cela, qu’il ne faut pas être trop poli, trop gentil. »
Etablir une relation de confiance réciproque « Aujourd’hui, nous sommes arrivés à un stade où les boites avec qui nous bossons régulièrement n’envoient plus leur chargé de communication sur certains reportages qu’ils nous commandent. Ils nous disent désormais ‘c’est toi qui nous représente’. Cela veut dire que nous avons franchi un cap : celui de la confiance qui est si vital pour nous. L’essentiel ce n’est pas d’avoir du boulot, ça c’est facile. L’essentiel, c’est comment le conserver et établir une relation de confiance avec ses clients qui deviennent des partenaires. Bien évidemment, si nous devons connaître nos clients, il est également important qu’ils apprennent aussi à nous connaître. C’est comme cela, en devenant plus intime, que nous parlerons le mieux d’eux. »
« Dans 80% des cas, quand nous allons en immersion dans un groupe on s’aperçoit également que grâce à notre présence les gens découvrent des choses sur les autres alors que cela fait parfois 10 ans qu’ils bossent ensembles, poursuit ce fou de chaussures de sport qui achète régulièrement des baskets aux couleurs des entreprises où il intervient. Notre façon d’aborder les choses sous un angle différent séduit beaucoup de dirigeants qui estiment que notre présence facilite leur travail de cohésion. »
« Récemment, nous avons aussi interviewé un chef d’entreprise, complète Najim Barika. Il est venu avec une problématique. On l’a écouté et en parlant, nous avons résolu son souci en moins d’une heure. Il nous a ramené son sac de problème, son sac d’épines et finalement il est reparti tranquille. Nous sommes là pour aider les gens. Car si chaque jour qui passe nous produisons des images, nous sommes des facilitateurs avant tout. Nous ne sommes pas là pour vendre de la vidéo. Nous sommes des faiseurs de solutions. Et c’est ces valeurs qui intéressent les entreprises lorsqu’elles font appel à nous. Des valeurs que nous incarnons par notre cheminement et notre histoire fondée sur le respect de la parole donnée, de la qualité du travail bien fait, des délais… »
Un état d’esprit, une philosophie même, qui semble avoir séduit de nombreux grands groupes comme NGE, Biocoop, le Crédit agricole, KP1, Agilis, Eurotunnel, ID Logistics, Loc+… pour qui New com a autant réalisé des suivis de chantiers, que des films en immersions terrain avec les équipes, des vidéos QSE (qualité, sécurité et environnement) ou RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) ou bien encore des vidéos événementielles.
Pour cela, l’agence de Najim Barika s’appuie sur une équipe de 4 personnes, dont Kamel Naïb, le dernier arrivé, qui a rejoint New com en juin dernier. Par ailleurs, le chef d’entreprise vauclusien s’est aussi constitué un réseau d’une trentaine d’intervenants indépendants ayant le « même ADN » pour couvrir toute la France ou pour venir renforcer sa « team » si nécessaire. « Cela nous permet de répondre très rapidement à un tournage de dernière minute dans tout l’Hexagone où même au-delà si besoin », explique-t-il.
Être réactif sans perdre notre côté créatif « Travailler vite, c’est bien. Mais il faut aussi continuer à bien travailler, prévient-t-il. C’est pour cela qu’il faut être réactif sans perdre notre côté créatif même si nous avons cette capacité à répondre promptement à une demande et de l’exécuter aussi rapidement. » « On peut tout faire en moins de 48 heures, reconnaît-il. On arrive en avion le matin, on filme l’après-midi et on monte dans la foulée à l’hôtel pour être opérationnelle pour une nouvelle mission dès le lendemain. »
Avant d’ajouter avec un œil malicieux : « Parfois, ce sont même les chargés de com qui mettent plus de temps à télécharger le lien du film que ce que nous avons mis pour fournir la captation complète. » Aujourd’hui, New com réalise environ 200 films par an et ambitionne de doubler son activité d’ici l’année prochaine en ciblant plus particulièrement les acteurs économiques et institutionnels locaux.
Un enfant du pays qui veut dynamiser son territoire Et si la parcours de celui qui s’est toujours considéré comme un enfant du pays lui a permis d’être connu, il est clair qu’aujourd’hui il veut être reconnu chez lui. « Je peux faire des choses sur ce territoire, je peux fédérer en nous servant de toutes nos petites réussites au quotidien. Les collectivités de ce magnifique territoire de Vaucluse ont besoin de communiquer, elles ont des choses à dire. Le local cela nous plaît, insiste ce père de 3 garçons de 19 ans (qui travaille désormais avec lui), 17 ans et 10 ans. Je préfère ça que partir à l’international pendant 15 jours. » C’est avec cette même logique qu’il souhaite que son savoir-faire reste accessible aux petites entreprises qui constituent l’écrasante majorité du tissu économique local. C’est donc pour cela que New com a créé le concept de communication King com. Des offres de capsules vidéo particulièrement attractives en termes de tarifs avec pour objectifs de permettre aux entreprises disposant de petits budgets de pouvoir être présentes de manières innovantes sur les réseaux sociaux notamment. Le tout, toujours en prenant le temps de raconter une histoire.
Coupable d’être soi-même ? « La musique, la photographie, la vidéo, effectivement d’une manière ou d’une autre on raconte chaque fois une histoire », rappelle celui qui a grandi dans le quartier de la Croix-des-Oiseaux et qui participera bientôt à une conférence ‘business & succès’, le 4 mai prochain à l’Université d’Avignon sur le site d’Agroparc (voir affiche en fin d’article). « J’aime la direction de projet, mettre en place des scénarios, mettre de l’énergie positive. Nous avons cette bienveillance naturellement, nous veillons sur les autres. Tout part de l’amour. Notre ingrédient c’est les humains », confesse celui dont les compétences ont mis du temps à le défaire de certaines étiquettes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il y a quelques années il a aussi lancé une ligne de vêtement : ‘Coupable d’être moi-même’. « On a des particularités, pourquoi se fondre dans la masse, s’interroge-t-il dans un cri du cœur afin de revendiquer sa singularité ? Soyons nous-même, car actuellement, à force d’être ce que tout le monde veut que nous soyons, nous devenons personne. » Nul doute alors que si le chanteur de Talisman de 2001 pouvait croiser aujourd’hui le patron de New com il serait certainement ravi de l’histoire qu’il lui raconterait.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
Edmond Volponi vient de décéder à l’âge de 94 ans. Journaliste, photographe – tout particulièrement du Festival d’Avignon, patron de presse, éditeur… c’est une véritable figure de la cité des papes qui vient de disparaître.
Homme d’image et de lettre, Edmond Volponi vient de s’éteindre à l’âge de 94 ans. Alors jeune journaliste et photographe pour le journal ‘Le Provençal’ (l’ancêtre du quotidien actuel ‘La Provence’), ce marseillais d’origine débuta sa carrière à Avignon dans les années 1950. C’est là qu’il rencontrera la troupe de Jean Vilar et commence à photographier le Festival d’Avignon. Pendant des années il réalisera ensuite des clichés des grands noms de l’événement théâtral : Jean Vilar, Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Monique Chaumette, Jean Paul Moulinot… Malgré ses talents de prise de vue comme le démontre ci-dessous l’un de ses clichés, qui sera édité en timbre en 2002 par La Poste, où l’on voit un jeune garçon se précipiter sur une fontaine publique du quartier de la Balance pour se rafraîchir, Edmond Volponi se consacrera davantage à l’écriture. En tant que journaliste mais aussi en tant qu’écrivain.
C’est ainsi, que devenu responsable du centre départemental du ‘Dauphiné Libéré’ (aujourd’hui Vaucluse Matin), il va suivre l’édition 1968 du Festival. La manifestation théâtrale devient alors, quelques mois après les ‘évènements’ de mai 68 le lieu de toutes les contestations. Il en tirera un ouvrage intitulé ‘Alors, camarade Vilar. Ou la chronique échevelée de l’été 68 avignonnais’ (voir couverture ci-dessous).
Imprimerie et meilleur hebdo de France En 1973 il créé, avec son épouse Marie-Thérèse décédée en mai 2020, l’entreprise PSP (Presse service publication). D’abord installée dans l’ancienne biscuiterie Alary, rue de la République, à Villeneuve-lès-Avignon, cette imprimerie déménagera ensuite dans la zone de la Courtine à Avignon. La société sera reprise en 1991 par l’éditeur de journaux gratuits Comareg, son principal client, pour devenir Hebdoprint (Paru-Vendu) jusqu’en 2011, date de la liquidation judiciaire du groupe. Durant ces années, il devient également éditeur et directeur du journal vauclusien ‘Le Comtadin’. Laissant une liberté totale à son ‘irrévérencieuse’ rédaction (Hugues Masoch, Louis Armengol, René Diez…) le titre de presse local obtiendra même le prix du meilleur hebdo de France ! Un succès d’estime qui ne se traduira pas forcément dans les ventes du journal. En 1995, Edmond Volponi cédera finalement l’hebdomadaire à Yves Rousset-Rouard. Le producteur de cinéma de ‘Emmanuelle’ et des ‘Bronzés’, aussi maire de Ménerbes de 1995 à 2014, ayant pour mission de le maintenir à flot.
Installé à Villeneuve-lès-Avignon, l’homme de presse et d’image profitera de sa retraite pour y ouvrir une galerie : ‘L’évasion imagière’ située rue des Recollets. Pendant plus de 10 ans il y réalisera des expositions comme en 2019 où il rendait hommage à l’acteur Gérard Philippe disparu 60 ans plus tôt. Durant cette période, il écrira notamment ‘Alors petit, tu t’es bien régalé ?’, une autobiographique où il raconte la libération de Marseille par les alliées en août 1944. Alors âgé de 16 ans, l’adolescent était coursier pour une banque située sur la Canebière. Durant cet été agité, il aidait, avec ses copains, à déblayer les ruines consécutives aux bombardements avant de s’engager ensuite à la Croix rouge comme brancardier et secouriste.
Quelques années auparavant, en 2015, celui qui était aussi administrateur de la fondation Calvet depuis 2016, officier de la Légion d’Honneur et officier des Arts et Lettres, participera à la Maison Jean Vilar à l’exposition ‘Avignon, le rêve que nous faisons tous’ des photographes de la presse quotidienne locale sur le Festival d’Avignon depuis les années 1950.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
La remise des prix du concours photo « images d’ici et d’ailleurs » aura lieu vendredi 4 novembre à la galerie « Art et Vie » de Carpentras.
Le concours photo « images d’ici et d’ailleurs », organisé en mai et juin, a été un succès auprès des carpentrassiens et des touristes. Fin juin, les photos ont été décrochés et, après délibération du jury, 20 photographes ont été sélectionnés. Ils se verront remettre un prix vendredi 4 novembre, à 18h15, à la galerie « Art et Vie ». Cette remise des prix se fera en présence de Serge Andrieu, maire de Carpentras, Pauline Dréano, adjointe à la culture et à la jeunesse, Jean-Pierre Cavin, conseiller municipal délégué aux expositions et des membres des associations Art et Vie et les Papillons.
Vendredi 4 novembre 18h15 à la galerie « Art et Vie», 25 rue Porte d’Orange, Carpentras.
J.R.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
Jusqu’au 15 janvier prochain, le Centre d’art Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue accueille une exposition de la célèbre photographe Juliette Agnel. Ses œuvres ont notamment été présentées aux Rencontres photographiques d’Arles, ou encore au Musée du Louvre.
L’exposition ‘Les nuits’ représente près de vingt années de travail pour Juliette Agnel. La photographe nous plonge dans l’obscurité et nous présente les étoiles, la voie lactée, l’ouverture immense du ciel nocturne avant que des présences et des silhouettes ne fassent leur apparition. De l’Afrique à la Corée en passant par l’Islande, le Groenland, la Norvège, l’Espagne, le Maroc, ou encore la Bretagne, le spectateur assiste à un véritable voyage.
Parmi les œuvres exposées, le visiteur pourra admirer la série ‘Les Portes de glace’ avec des photographies d’icebergs réalisées lors d’un voyage au Groenland, ou la série ‘Silex’ montrant des pierres sur fond gris que l’artiste a récolé dans le jardin de sa maison dans l’Yonne, ou bien ‘Les enfants de Bamako’ avec des portraits, particulièrement picturaux, entre apparition et disparition.
À travers cette exposition, le spectateur peut découvrir plusieurs techniques, comme la camera obscura numérique que la photographie a mis au point en 2010, mais aussi le film Super 8, la chambre photographique, le Polaroïd, et les technologies numériques contemporaines.
Les informations pratiques
Pendant toute la durée de l’exposition, de nombreuses visites guidées sont organisées les samedis 5 et 19 novembre, 3 et 17 décembre, et 7 et 14 janvier à 15h. La dernière visite guidée du 14 janvier sera d’ailleurs une visite spéciale réalisée en musique. L’exposition ‘Les nuits’ est ouverte au public du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30. Le Centre d’art Campredon sera fermé les 1er et 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier.
Le tarif d’entrée est de 6,20€ (5,20€ tarif réduit). Les visites guidées, elles, sont au prix de 7,70€ (5,70€ tarif réduit). La billetterie du centre est ouverte jusqu’à 17h.
V.A.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
La jeune association vauclusienne Eclipse 209 présente sa toute première manifestation culturelle : l’exposition ‘Expo(se)-Toi’. Ces samedi 22 et dimanche 23 octobre, le public pourra venir admirer gratuitement les œuvres de quatre artistes dans la salle des Éditions du Château de Gordes.
Co-créée en avril dernier par deux Vauclusiens, Emma Mariage et Yoann Tome Mestre, l’association Eclipse 209 fait enfin le grand saut et présente sa première exposition ‘Expo(se)-Toi’ ce week-end. Cette dernière mettra en avant le travail de quatre jeunes artistes entre 18 et 26 ans : Mariana Picón, Frédéric Chhim, Tristan Pilat, et Sarah Chiera.
Lors de cette exposition, le public pourra admirer vingt œuvres qui représenteront plusieurs formes d’art différentes. La photographie, la peinture, mais aussi la sculpture photographique seront à l’honneur.
Une exposition qui casse les codes
« On voulait casser les codes de l’exposition ‘classique’ et proposer une exposition 2.0 avec ce mélange de genres, mais aussi avec la sculpture photographique, qui n’est pas encore très commune », explique Yoann Tome Mestre. Cette exposition sera sur le thème de l’immersion. Un thème qui est souvent abordé dans les métropoles, mais peu dans les petits villages, et les endroits plus reculés de manière générale, où l’on trouve des expositions plus ‘traditionnelles’.
Il aura fallu 6 mois à l’association Eclipse 209 pour mettre en place cette première manifestation. Emma et Yoann ont débuté avec un appel à candidatures, suivi d’un entretien individuel avec chaque artiste. « C’était important pour nous d’avoir une connexion personnelle et pas seulement artistique avec ceux qui allaient exposer, afin qu’on puisse les mettre en avant le mieux possible en amont et pendant l’exposition », développe Yoann. Ainsi, parmi les quatre jeunes artistes, seul Frédéric Chhim a déjà exposé auparavant. Pour Mariana Picón, Tristan Pilat, et Sarah Chiera, ce sera une grande première.
La jeunesse au cœur de l’exposition, mais aussi de l’association
Si les quatre artistes choisis pour cette exposition ont tous entre 18 et 26 ans, ce n’est pas anodin. La jeunesse, c’est l’ADN de l’association Eclipse 209. Son objectif est de valoriser les jeunes artistes à travers différents types d’événement comme des concerts, des expositions ou d’autres manifestations.
Yoann et Emma ont tous deux 22 ans. Les deux jeunes, qui se sont rencontrés au lycée, ont décidé de se lancer dans cette aventure pour se faire entendre, mais surtout pour inclure la jeunesse à la culture.
Samedi 22 et dimanche 23 octobre. De 10h30 à 18h30. Entrée libre et gratuite. Salle des éditions du château. Gordes.
Cavaillon : vernissage de l’exposition « En Partance » ce lundi
L’association Moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) a réuni quelques femmes pour une séance photo à l’occasion d’octobre rose et de l’évènement ‘on pose pour le rose’. Tous les dons récoltés seront reversés à la lutte contre le cancer du sein.
‘On pose pour le rose’ est une association, mais avant tout un évènement de levée de fonds au profit de la recherche contre le cancer du sein. A cette occasion, l’association Moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) a réuni quelques femmes pour la bonne cause.
Frédéric Sicard, le photographe derrière l’objectif, est à l’initiative de cette séance photo dont les dons seront reversés directement à la lutte contre le cancer du sein. L’idée est de venir prendre la pose en échange d’un don.
Ces clichés rappellent l’importance de se faire dépister, qu’importe l’âge et le sexe. Si les hommes ne représentent que 1% des cancers du sein, il est important qu’ils sachent qu’ils peuvent être concernés par ce cancer.