22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Villeneuve-lès-Avignon, Fort Saint-André, Camille Moirenc expose le Rhône

Camille Moirenc, le photographe de référence du plus grand fleuve d’Europe, le Rhône, propose une exposition ‘Un fort, un fleuve, le Rhône’ au Fort Saint André à Villeneuve-lès-Avignon jusqu’au 3 novembre 2024.

À la fois frontière naturelle et voie de passage, le Rhône a favorisé de tous temps l’implantation des hommes sur ses rives. Long de 812 km, il relie les glaciers suisses à la mer Méditerranée, traversant des paysages variés. Qualifié de fleuve roi, impétueux et indomptable, le Rhône fait figure de mythe.

L’exposition se déploie sur le parcours de visite du monument :
On y découvre comment les hommes vivaient avec le fleuve à différentes époques, et quels usages ils en faisaient, ici, au pied du Fort Saint-André. Comment son cours a évolué, tant naturellement que sous l’influence de l’homme qui tente depuis toujours de le contrôler. Enfin, Camille Moirenc nous invite à la découverte de ses paysages actuels, témoignant de sa diversité.

Les croyances et légendes liées au Rhône
proviennent de la Ferveur des mariniers, des légendes de la Tarasque et autres dragons. Le Rhône fut également une d’inspiration pour Frédéric Mistral. Source de vie avec sa faune et sa flore, révélation des climats du passé grâce aux fouilles du fleuve et enjeux écologiques présents son dévoilés. On se projette également au temps où le Rhône baignait le pied du Mont Andaon avec l’approvisionnement des marchandises, les métiers liés au fleuve, les îles entre Avignon et Villeneuve, sans oublier les inondations de l’époque…

Enfin découvrez le 7e régiment des pontonniers à Villeneuve,
la contrebande de sel entre Avignon et le royaume et France, la batellerie et les questions de territoires liés au fleuve.Une maquette de moulin-bateau sera exposée.

Exposition en partenariat
avec l’Agence de l’eaul’OHM (Observatoire Hommes – milieu), le Projet Pavage avec le CNRS (Modèles et simulations pour l’architecture et le patrimoine) et la CNR. Pour l’occasion 18 tirages ‘Visages du Rhône’ sont mis à la vente.
Source : Fort-Saint-André.

En savoir plus
Le Rhône de sa source depuis le glacier du Rhône en Suisse jusqu’en Camargue où il se jette dans la mer méditerranée après avoir traversé une dernière ville : Port-Saint-Louis-du-Rhône.

Les infos pratiques
Exposition photos de Camille Moirenc jusqu’au 3 novembre 2024. Fort Saint-André, 57A rue Mons du Fort à Villeneuve-lès-Avignon. Ouvert de 9h à 13h et de 14h à 18h. Dernière entrée : 1h avant la fermeture. En raison des fortes chaleurs le monument vous accueille dès 9h du 15 juillet au 18 août inclus. Tarif 7€. Gratuit pour les moins de 26 ans.
MMH


Villeneuve-lès-Avignon, Fort Saint-André, Camille Moirenc expose le Rhône

Une double exposition, avec au Frac Bretagne des clichés de JO, aux Champs Libres des photos prises en Algérie : focus sur cette exposition Son œil dans ma main – Algérie 1961 & 2019, pour laquelle le Leica de Depardon a saisi deux périodes : en 1961 au temps de l’indépendance, puis en 2019, quand il est retourné à Alger en compagnie de l’écrivain Kamel Daoud.

« La rue, c’est une certaine liberté » indique Raymond Depardon, appareil photo à la main, toujours, un brin nostalgique lors de la visite de son exposition aux Champs Libres à Rennes. Dans les allées de l’exposition, partout, des regards saisissants fixant l’objectif, des postures marquées… « L’idée c’était de faire des photos sans avoir l’air de faire des photos, il fallait aller vite », évoque l’artiste, se remémorant, comme si c’était hier, ses passages en Algérie, ce pays avec lequel il garde des liens étroits, livrant au passage quelques anecdotes.

Raymond Depardon à Rennes ©S.se7jours

81 photographies
L’exposition, comptant 81 photographies de l’artiste, est divisée en quatre parcours : Alger, 1961, année pendant laquelle le principe de l’autodétermination de l’Algérie, soumis à référendum en Algérie et en France, est voté par une majorité de Français, ouvrant ainsi la voie à l’indépendance du pays ; Oranie, 1961, pendant les négociations d’Évian, le gouvernement français invite la presse étrangère à un voyage en Oranie, dans l’Ouest algérien. Il s’agit de lui faire visiter un village de regroupement, Magra, dénommé « Village de France », dans le domaine de Oued el-Kheir ; Négociation des accords d’Evian, 1961, les pourparlers entre la France et le Front de libération nationale (FLN) pour mettre fin à la guerre d’Algérie reprennent après le référendum du 8 janvier 1961 sur ordre du général de Gaulle ; Alger et Oran, 2019 : en 2018, Raymond Depardon souhaite éditer les photographies de 1961, en leur adjoignant un point de vue algérien : celui de l’écrivain Kamel Daoud. Trois longs textes de Kamel Daoud et un film de Claudine Nougaret, Kamel et Raymond, revient aussi sur la rencontre entre l’auteur et le photographe.

Villa du Bois d’Avault, Bellevue, canton de Genève en Suisse. La délégation du gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA), mène une politique de sensibilisation, organisant conférences et rencontres avec la presse étrangère © Raymond Depardon / Magnum Photos

Des photos « l’air de rien »
Entre le printemps et l’automne 1961, le jeune reporter Raymond Depardon n’a que 19 ans quand l’agence de presse Dalmas l’envoie à plusieurs reprises en Algérie. Il est l’un des rares journalistes à accepter de couvrir cette actualité. Période pendant laquelle il saisit, avec son Leica, des regards, des sourires, des scènes de vie, captant ainsi la tension qui monte dans une ville où la présence de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) se fait de plus en plus menaçante. « Ces photos de rues n’ont l’air de rien, mais elles nous racontent plein de choses, raconte-t-il, pensif. Tout cela m’a ouvert à l’autre, à la tolérance et cela m’a obligé à trouver cette place qui est parfois difficile au milieu de gens qui souffrent. »Les photos, elles, racontent beaucoup.« En regardant bien, les visages, les postures, les vêtements et l’arrière-plan elles sont truffées de microdétails », détaille Yves-Marie Guivarch, chargé de programmation. Au-delà des photos de rues chères à l’artiste, l’Histoire et la politique ont toujours été au centre de sa démarche.

Inscription de l’OAS, Casbah d’Alger, 1961 © Raymond Depardon / Magnum Photos

L’Algérie d’aujourd’hui
En 2019, alors qu’il souhaite pour la première fois publier ces photographies de 1961, Raymond Depardon réalise un nouveau voyage à Alger. « Nous sommes venus dire bonjour aux gens comme des touristes. La langue française est d’ailleurs un lien entre nos deux territoires », se souvient-il. Après Alger, il se rend à Oran pour y retrouver l’écrivain Kamel Daoud. De là, naît l’idée d’un livre et d’une exposition réunissant les photos des deux voyages de Depardon et les textes de l’auteur algérien. « Il y a beaucoup de jeunesse et d’espoir à Alger », assure le photographe, exposant même une dernière idée : « J’aimerais beaucoup que ces photos soient exposées aussi en Algérie, c’est leur Histoire aussi, j’aimerais leur en faire don. »

Alger, 2019 © Raymond Depardon / Magnum Photos

Bio express : Raymond Depardon & Kamel Daoud
Photographe et réalisateur Français, Raymond Depardon naît à Villefranche-sur-Saône en 1942. Il devient photoreporter et réalise de nombreux reportages au Tchad, en Éthiopie, en Écosse, en Afghanistan durant l’invasion soviétique, aux États-Unis… En parallèle de son activité de photographe, il commence à réaliser des documentaires dès 1969. Seul ou avec sa compagne Claudine Nougaret, il réalisera plusieurs films traitant de la Justice (Faits diversDélits flagrants10ème chambreinstants d’audience…), les institutions psychiatriques (San Clemente12 jours), mais aussi au monde rural, auquel ce fils d’agriculteurs n’a jamais cessé de s’intéresser (Profils paysans…). Il est, entre autres, lauréat de plusieurs César, du Prix Louis-Delluc, du Grand Prix National de la Photographie, du Prix Nadar, et a signé la photographie officielle du Président François Hollande en 2012.

Exposition à Rennes © Raymond Depardon / Magnum Photos

Né en 1970 à Mesra, Kamel Daoud est un écrivain et journaliste algérien d’expression française, rédacteur en chef du Quotidien d’Oran à partir de 1994, et également chroniqueur dans différents médias et éditorialiste au journal électronique Algérie-focus. Après un recueil de nouvelles, il écrit son premier roman, Meursault, contre-enquête (2015), qui rencontre un immense succès. En 2019, Kamel Daoud est le premier titulaire de la nouvelle chaire d’écrivain de Sciences Po autour de l’écriture créative. Il reçoit le Prix international de la Laïcité 2020.

Infos : www.leschampslibres.fr/expositions/raymond-depardon

par Sarah Sedraoui / 7Jours l’éco de la Bretagne membre du Réso Hebdo Eco


Villeneuve-lès-Avignon, Fort Saint-André, Camille Moirenc expose le Rhône

Le centre national des écritures du spectacle La Chartreuse, situé à Villeneuve-lès-Avignon, accueille l’exposition de photographies ‘La Chartreuse en 1953’ jusqu’au 20 septembre, dans le cadre des 50 ans du Centre culturel de rencontre de la Chartreuse.

Cette exposition montre des scènes de vie, capturées par l’objectif du cinéaste Alain Cavalier en 1953, quand la Chartreuse était encore un quartier de Villeneuve-lès-Avignon, souvent mal considéré au vu des populations pauvres et parfois indigentes qui y habitaient. L’exposition porte une attention particulière aux visages, aux mouvements, à la vie sur le cloître Saint-Jean, véritable place de ce ‘village dans le village’, aire de jeux des enfants.

Jusqu’au 20 septembre. De 9h30 à 18h tous les jours. 8€ (exposition comprise dans la visite du monument). La Chartreuse. 58 rue de la République. Villeneuve-lès-Avignon.

V.A.


Villeneuve-lès-Avignon, Fort Saint-André, Camille Moirenc expose le Rhône

Frédéric Sicard, photographe professionnel installé depuis 3 ans à Morières-lès-Avignon, vient de recevoir, dimanche 23 avril 2023, à Vannes, le prestigieux titre de Portraitiste de France de l’année 2023, décerné par la Fédération Française des Métiers de l’Image (FFPMI). C’est la deuxième fois consécutive qu’il reçoit ce titre. Il a également reçu plusieurs autres distinctions, dont une européenne.

Ce titre est l’une des plus hautes distinctions de la photographie en France, attribué entre autres par des Meilleurs Ouvriers de France et des photographes hautement qualifiés.

Pour concourir,
Frédéric Sicard a proposé12 photos dans plusieurs catégories imposées telles que femme enceinte ; enfant de moins de 4 ans ; personne de plus de 60 ans accompagnée, groupe de quatre personnes, personne dans son environnement de travail ; ado en mouvement ; deux portraits libres ; quatre couples en extérieur en pied, de préférence lors d’un mariage.

Copyright Frédéric Sicard

Pourquoi ses photos séduisent ?
Les photos ont été retenues pour le travail sur la gestion de la lumière, la créativité, la composition, la gestuelle et le traitement de l’image.

Portraitiste
«Le portrait est un art difficile et exigeant, relève Frédéric. Il est nécessaire d’obtenir la confiance des personnes, de bien choisir les lumières pour les mettre en valeur et les guider dans leur gestuelle pour un portrait harmonieux et laisser émerger de l’émotion pour livrer une photo impactante. Recevoir pour la deuxième fois ce titre, l’assurance pour mes clients d’avoir à faire à un bon photographe.»

Où le trouver
Frédéric exerce comme photographe professionnel depuis 2014, 223 rue Crillon à Morières Lès Avignon. Plus d’information ici.

Copyright Frédéric Sicard

L’interview

Comment tout a commencé
«Je suis photographe depuis 10 ans. Avant ? J’étais informaticien dans une entreprise du bâtiment et des travaux publics. Comment suis-je devenu photographe ? Il y a 10 ans, mon entreprise a été contrainte à un plan de licenciement dont j’ai fait partie. Il me fallait faire un choix, soit me lancer dans l’informatique, soit me lancer dans autre chose.»

Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre
«Or, je faisais beaucoup de photos en amateur et j’avais des retours très positifs de ma famille et de mes amis, du coup, j’y ai vu une opportunité à saisir. Mon épouse étant fonctionnaire, je ne prenais pas tant de risques, nous n’avions pas d’enfants, alors je me suis lancé dans l’aventure de la photographie.»

Au départ, la photo de mariage
«J’ai commencé par faire des photos de mariage, puis étudié, via des formations en photographie, la prise de vue en studio. En réalité, je me méfie des formations où l’on trouve des personnes peu scrupuleuses qui ne sont là que pour l’argent. Je choisis des pros pour leur maîtrise de la technique qui vous apportent quelque chose et vous aident à progresser. Je me suis formé avec Nath-Sakura du côté de Montpellier, pour son expertise en mode contemporaine, moderne et Claude Fougeirol, meilleur ouvrier de France, en Ardèche, pour son exceptionnel travail de la lumière. Je multiplie les expériences pour construire ma propre signature. Il n’est pas rare que mes collègues et mes clients me disent repérer ‘ma patte’.» 

Copyright Frédéric Sicard

Assoir son statut, se former en continu, toujours progresser
«J’ai reçu un prix européen et bien d’autres, ce qui m’a permis d’assoir mon statut de photographe, en m’installant dans un studio photo en centre-ville. Pourquoi tous ces concours ? Ils m’aident à me challenger, à savoir si je suis toujours au niveau et si je peux atteindre un niveau supérieur. Je me forme deux à trois fois par an pour progresser dans la photo.»

Très peu de post-production, l’émotion avant tout
«J’aime les photos sorties du boîtier. Bien sûr je les retravaille un peu, mais sans trop de rajouts numériques. J’utilise capture one. Je travaille avec un Sony R7 IV et mon objectif préféré est le 50 mm qui me permet de faire à peu près tout comme le paysage et le portrait. L’image ultime ? Celle qui arrive à associer idéalement la technique à l’émotion. Le plus compliqué ? Je fais beaucoup de portraits donc je crains de perdre la personne au profit de la technique mais lorsque l’émotion surgit, ça fait un effet waouh.»

Un reportage de mariage au Liban
«Je suis très proche des gens, les magazines ne sont pas vraiment ma cible, à part, peut-être un peu les clichés de mode. La prise de vue qui m’a le plus marqué humainement ? Il y a quelques années, en 2016, je suis parti faire un reportage de mariage au Liban. Pendant une semaine nous avons fait le tour du pays et travaillé dans de somptueux paysages. En fait, le couple habite à Dubaï. Elle est originaire de Champagne et lui du Liban. Ils ont fait un premier mariage dans le Sud de la France -où j’étais leur photographe- et quelques jours après ils réitéraient ce mariage au Liban. Ils avaient beaucoup aimé mes photos, m’ont demandé de les accompagner. Ça n’était pas prévu mais j’ai dit oui et ce fut une expérience inoubliable.»

Copyright Frédéric Sicard

Maintenant ?
«Ca fait bien 5, 6 ans que je vis de mon métier. Je fais aussi beaucoup de corporate, c’est-à-dire de photos d’entreprises. J’ai travaillé plusieurs fois pour le magazine du Grand Avignon. Comment je procède ? Je dédramatise la prise de vue car lorsque l’on est derrière un appareil, on en se rend pas compte à quel point, devant, cela met la pression. C’est toujours stressant de se retrouver seul en plein milieu d’un studio avec des flashs sur vous, et qu’on ne sait pas du tout ce qui se passe. Alors, pendant la séance j’explique tout : l’utilisation de la lumière, je discute avec eux,  je ne les laisse pas seuls, je ne les abandonne pas. Je suis toujours dans la bonne humeur et le sourire. Et pour ne rien oublier, moi aussi je passe devant l’objectif des collègues pour me rappeler de ce que vivent les gens lorsqu’ils sont de l’autre côté.»

Le produit d’appel ?
«Ça va être la photo d’identité, car très peu de photographes en font et beaucoup de photomaton sont refusées par l’administration. Je fais 150 à 200 photos d’identité par mois, 25 à 30 mariages par an, dans le sud, la Drôme, l’Ardèche, le Gard, le Vaucluse et le Rhône et, également, entre 10 et 15 portraits par mois. La photo de niche ? La photo sexy-glamour car nous sommes très peu à la réussir sans tomber dans le cliché, ce qui se traduit par 3 à 4 séances par an.»

De multiples récompenses
Frédéric Sicard a reçu de nombreux prix tels que le prix Portraististe de France en avril 2022 et Médaille d’or du meilleur portraitiste en 2018, décernés par la Fédération française de la photographie et des métiers de l’image 2021 ; l’European photographer de la Federation of european professional photographers ; le Wedding awards, Meilleur photographe de mariage Paca 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023.

Copyright Frédéric Sicard

Villeneuve-lès-Avignon, Fort Saint-André, Camille Moirenc expose le Rhône

Dès aujourd’hui, le 3 janvier, jusqu’au vendredi 20 janvier, l’Espace du lavoir à Vedène accueille une exposition de photographie où l’eau sert de miroir et crée des trompe-l’œil dans les Gorges du Gardon.

‘Quand l’eau se fait miroir’. C’est la première exposition de l’année pour le photographe Eric Ribot qui propose une sélection d’œuvres issues de son livre ‘Les illusions d’âmes’. Ces photographies présentent la nature sous un angle différent. À travers cette exposition, l’artiste ne propose pas une simple balade aux visiteurs, mais une découverte tout à fait originale et captivante des Gorges du Gardon. Avec les reflets de l’eau et l’effet miroir qu’elle génère, le visiteur découvre des personnages imaginaires qui ne se laissent apercevoir qu’au moment où le vent est absent.

L’exposition est accessible le lundi de 14h à 17h, du mardi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, ainsi que le samedi de 9h30 à 12h. L’entrée est libre à l’Espace du lavoir sur la Place du Petit pont à Vedène.

V.A.

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