21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Concours artistique ouvert à tous pour les 100 ans du Cellier des Princes 

Pour célébrer les 100 ans de l’existence de la cave coopérative vauclusienne, un concours d’art multidisciplinaire est mis en place par le Cellier des Princes qui sera ouvert à tous. Les participants ont jusqu’au 30 octobre pour soumettre leur candidature, les gagnants verront leurs œuvres exposées durant une durée minimale de trois mois. 

100 ans de passion et de tradition vinicole. C’est ce qui s’apprête à être célébré par la cave Cellier des Princes qui se trouve à Courthézon à l’occasion de ses 100 ans d’existence. Pour partager ce moment avec le maximum de personnes, la structure vauclusienne a fait le choix d’organiser un concours d’art et ouvert aux artistes de tous horizons afin qu’ils participent à travers leurs œuvres à l’héritage de Cellier des Princes. 

Ce concours est pluridisciplinaire et invite des artistes de plusieurs domaines à s’inscrire. Peinture, photographie, dessin, vidéo, film, 3D, sculpture, poésie, littérature, philosophie, il y en aura pour tous les goûts. Ouvert depuis fin avril, le concours reste ouvert aux candidatures jusqu’au 30 octobre 2024. Dès le mois de novembre, la pré-sélection des œuvres débutera. Les gagnants du concours seront exposés dès le premier jour du mois de décembre. 

Une exposition d’un an en récompense ultime

Les 1ers prix de chaque catégorie artistique se verra remettre une somme de 300€ en guise de récompense ainsi qu’un magnum de Châteauneuf-du-Pape.  Au-delà de l’aspect financier, c’est surtout la possibilité d’exposer durant plus d’un an pour les artistes vainqueurs qui constitue la véritable récompense de ce concours avec trois mois supplémentaires en 2025 ou 2026. Certaines œuvres présélectionnées pourront même être mises en vente au bénéfice exclusif des artistes à la fin de l’année 2025.

Toutes les informations concernant le concours sont disponibles en cliquant sur ce lien


Concours artistique ouvert à tous pour les 100 ans du Cellier des Princes 

Une double exposition, avec au Frac Bretagne des clichés de JO, aux Champs Libres des photos prises en Algérie : focus sur cette exposition Son œil dans ma main – Algérie 1961 & 2019, pour laquelle le Leica de Depardon a saisi deux périodes : en 1961 au temps de l’indépendance, puis en 2019, quand il est retourné à Alger en compagnie de l’écrivain Kamel Daoud.

« La rue, c’est une certaine liberté » indique Raymond Depardon, appareil photo à la main, toujours, un brin nostalgique lors de la visite de son exposition aux Champs Libres à Rennes. Dans les allées de l’exposition, partout, des regards saisissants fixant l’objectif, des postures marquées… « L’idée c’était de faire des photos sans avoir l’air de faire des photos, il fallait aller vite », évoque l’artiste, se remémorant, comme si c’était hier, ses passages en Algérie, ce pays avec lequel il garde des liens étroits, livrant au passage quelques anecdotes.

Raymond Depardon à Rennes ©S.se7jours

81 photographies
L’exposition, comptant 81 photographies de l’artiste, est divisée en quatre parcours : Alger, 1961, année pendant laquelle le principe de l’autodétermination de l’Algérie, soumis à référendum en Algérie et en France, est voté par une majorité de Français, ouvrant ainsi la voie à l’indépendance du pays ; Oranie, 1961, pendant les négociations d’Évian, le gouvernement français invite la presse étrangère à un voyage en Oranie, dans l’Ouest algérien. Il s’agit de lui faire visiter un village de regroupement, Magra, dénommé « Village de France », dans le domaine de Oued el-Kheir ; Négociation des accords d’Evian, 1961, les pourparlers entre la France et le Front de libération nationale (FLN) pour mettre fin à la guerre d’Algérie reprennent après le référendum du 8 janvier 1961 sur ordre du général de Gaulle ; Alger et Oran, 2019 : en 2018, Raymond Depardon souhaite éditer les photographies de 1961, en leur adjoignant un point de vue algérien : celui de l’écrivain Kamel Daoud. Trois longs textes de Kamel Daoud et un film de Claudine Nougaret, Kamel et Raymond, revient aussi sur la rencontre entre l’auteur et le photographe.

Villa du Bois d’Avault, Bellevue, canton de Genève en Suisse. La délégation du gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA), mène une politique de sensibilisation, organisant conférences et rencontres avec la presse étrangère © Raymond Depardon / Magnum Photos

Des photos « l’air de rien »
Entre le printemps et l’automne 1961, le jeune reporter Raymond Depardon n’a que 19 ans quand l’agence de presse Dalmas l’envoie à plusieurs reprises en Algérie. Il est l’un des rares journalistes à accepter de couvrir cette actualité. Période pendant laquelle il saisit, avec son Leica, des regards, des sourires, des scènes de vie, captant ainsi la tension qui monte dans une ville où la présence de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) se fait de plus en plus menaçante. « Ces photos de rues n’ont l’air de rien, mais elles nous racontent plein de choses, raconte-t-il, pensif. Tout cela m’a ouvert à l’autre, à la tolérance et cela m’a obligé à trouver cette place qui est parfois difficile au milieu de gens qui souffrent. »Les photos, elles, racontent beaucoup.« En regardant bien, les visages, les postures, les vêtements et l’arrière-plan elles sont truffées de microdétails », détaille Yves-Marie Guivarch, chargé de programmation. Au-delà des photos de rues chères à l’artiste, l’Histoire et la politique ont toujours été au centre de sa démarche.

Inscription de l’OAS, Casbah d’Alger, 1961 © Raymond Depardon / Magnum Photos

L’Algérie d’aujourd’hui
En 2019, alors qu’il souhaite pour la première fois publier ces photographies de 1961, Raymond Depardon réalise un nouveau voyage à Alger. « Nous sommes venus dire bonjour aux gens comme des touristes. La langue française est d’ailleurs un lien entre nos deux territoires », se souvient-il. Après Alger, il se rend à Oran pour y retrouver l’écrivain Kamel Daoud. De là, naît l’idée d’un livre et d’une exposition réunissant les photos des deux voyages de Depardon et les textes de l’auteur algérien. « Il y a beaucoup de jeunesse et d’espoir à Alger », assure le photographe, exposant même une dernière idée : « J’aimerais beaucoup que ces photos soient exposées aussi en Algérie, c’est leur Histoire aussi, j’aimerais leur en faire don. »

Alger, 2019 © Raymond Depardon / Magnum Photos

Bio express : Raymond Depardon & Kamel Daoud
Photographe et réalisateur Français, Raymond Depardon naît à Villefranche-sur-Saône en 1942. Il devient photoreporter et réalise de nombreux reportages au Tchad, en Éthiopie, en Écosse, en Afghanistan durant l’invasion soviétique, aux États-Unis… En parallèle de son activité de photographe, il commence à réaliser des documentaires dès 1969. Seul ou avec sa compagne Claudine Nougaret, il réalisera plusieurs films traitant de la Justice (Faits diversDélits flagrants10ème chambreinstants d’audience…), les institutions psychiatriques (San Clemente12 jours), mais aussi au monde rural, auquel ce fils d’agriculteurs n’a jamais cessé de s’intéresser (Profils paysans…). Il est, entre autres, lauréat de plusieurs César, du Prix Louis-Delluc, du Grand Prix National de la Photographie, du Prix Nadar, et a signé la photographie officielle du Président François Hollande en 2012.

Exposition à Rennes © Raymond Depardon / Magnum Photos

Né en 1970 à Mesra, Kamel Daoud est un écrivain et journaliste algérien d’expression française, rédacteur en chef du Quotidien d’Oran à partir de 1994, et également chroniqueur dans différents médias et éditorialiste au journal électronique Algérie-focus. Après un recueil de nouvelles, il écrit son premier roman, Meursault, contre-enquête (2015), qui rencontre un immense succès. En 2019, Kamel Daoud est le premier titulaire de la nouvelle chaire d’écrivain de Sciences Po autour de l’écriture créative. Il reçoit le Prix international de la Laïcité 2020.

Infos : www.leschampslibres.fr/expositions/raymond-depardon

par Sarah Sedraoui / 7Jours l’éco de la Bretagne membre du Réso Hebdo Eco


Concours artistique ouvert à tous pour les 100 ans du Cellier des Princes 

Frédéric Sicard, le renommé photographe de Morières-lès-Avignon a proposé des prises de vues aux femmes cheffes d’entreprise de l’Amac Association moriéroise des artisans et commerçants, à l’occasion de la Journée des Droits de la femme du 8 mars. Cette photo de groupe symbolise les femmes fortes et inspirantes qui incarnent la résilience, la créativité et la solidarité féminine.
MH

Femmes entrepreneures et actives à la vie économique de Morières-Lès-Avignon.
Copyright Frédéric Sicard. De gauche à droite Emma agence Com’toi ; Cécile et Eva Château Saint Laurent ; Géraldine Natho Agencement et décoration ;
Mélanie institut Guinot ; Karolle-Anne Kaa couture ; Brigitte monteuse vidéo ; Audrey Morières optique ; Ornella Total Renov’84 ;
Alexandra Agence Luma et Tess.


Concours artistique ouvert à tous pour les 100 ans du Cellier des Princes 

Jusqu’au 30 septembre, Sorgues propose une exposition photographique sur le thème de l’urbex. Intitulée « Une approche insolite des sites urbains », l’exposition est visible au Pôle culturel de la ville.

L’exposition présente différents types de bâtiments, de monuments, de véhicules, photographiés par Jean-Pierre Rieu. Oublié de l’Homme et endommagé par le temps, chaque lieu dégage une atmosphère particulière. Pour le photographe, ces endroits inhabités racontent tous leur propre histoire. « On me questionne souvent sur la raison qui me pousse à photographier des lieux abandonnés, et souvent abîmés par le temps. J’explique percevoir de ces endroits vides de toute vie, une âme et une beauté très singulières, que je m’emploie à mettre en valeur à travers un jeu d’ombre et de lumière, de prises de vue précises et travaillées », explique-t-il.

L’exposition « Urbex : une approche insolite des sites urbains » est visible jusqu’au 30 septembre au Pôle culturel de la ville de Sorgues.


Concours artistique ouvert à tous pour les 100 ans du Cellier des Princes 

Le photographe voyageur Olivier Follmi est, jusqu’à fin août, le premier invité d’honneur du festival off des Rencontres Photographiques d’Arles. Rencontre.

« Ce que j’aime à Arles, c’est que la ville entière est dédiée à la photo, c’est complètement fou.» Olivier Follmi, photographe humaniste né sur les bords du Léman d’un père suisse allemand et d’une mère bourguignonne, connait bien l’évènement. « Les rencontres de la photographie ont été créées en 1970 par le photographe arlésien et académicien Lucien Clergue, ami de Picasso, que j’ai rencontré dans son atelier, à Arles, en 1985. Il a même fait la préface de mon tout premier livre photo “Signes, Espaces” », rappelle cet infatigable voyage qui a parcouru le monde pendant 40 ans et fait de l’Himalaya sa deuxième patrie pendant plus de 20.

Une première
C’est toutefois la première fois qu’il participe aux rencontres. Pour son édition 2022, les organisateurs du festival off ont effectivement choisi de mettre un invité à l’honneur et c’est à lui qu’ils ont pensé. Une immense satisfaction pour le Haut-Savoyard. « Arles Exposition fête la photographie à travers plus de 100 lieux et 150 expositions accessibles gratuitement. Ce festival off, qui fédère les acteurs de la photographie (photographes, galeristes, etc.), fait ainsi écho à la programmation du “in”.»

Lauréat du World Press Photo Contest, Olivier Föllmi a été consacré en janvier 2005 par le magazine “The Times Journal of Photography”
parmi les 15 photographes phares du XXIe siècle. Copyright B. Parel

Trois expos
Non seulement un de ses clichés fait l’affiche du festival off, mais trois expositions lui sont également consacrées : “Spiritualité” dans le cloître de l’Hôtel & Spa Jules César, une plus modeste sous forme de cinq photos-banderoles suspendues rue Réattu et enfin une troisième “Photographies humanistes”, aux côtés de neuf autres photographes suisses, dans le cadre de SwissExpo, Galerie de la Mercerie. Un tout petit concentré de l’immense travail de cet homme de 64 ans, auteur d’une quarantaine de livres photos, traduits en neuf langues, qui ont déjà séduit près de deux millions d’acquéreurs.

Images sans retouche
« J’appartiens à la génération argentique et la majorité de mon travail a été réalisé sur le terrain avec des films diapositives que je développais à mes retours de voyage des mois plus tard. Fidèle à cette tradition, je ne retouche pas ces images », confie celui qui, aujourd’hui, cherche à transmettre sa passion au travers de stages à Genève dédiés «à aider chaque participant à cerner ses différentes signatures».

Les infos pratiques
Arles exposition off 2022. 2e édition. Jusqu’au 28 août. Invité d’honneur Olivier Föllmi. 100 lieux d’exposition. Cloître Jules César. Le village de l’image. Prix Arles expo 2022. Lecture de portfolios. Arles-exposition.com

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