12 avril 2025 |

Ecrit par le 12 avril 2025

La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

La prochaine Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse se tiendra mardi 31 mai à Pertuis. A cette occasion, Gilbert Marcelli, Président de la CCI de Vaucluse, organise un échange sur les enjeux et perspectives économiques du territoire avec Roger Pellenc, Maire de Pertuis Mardi 31 mai, à 19h, à Espace Georges Jouvin, rue Henri Silvy à Pertuis, en présence des Maires et Conseillers Municipaux de Pertuis et des communes de Cotélub (Communauté territoriale du Sud Luberon).
MH


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

Près de 800 personnes viennent de participer à un week-end de mobilisation pour la défense des terres agricoles et naturelles du bord de Durance. Baptisé ‘Charivari’ ce carnaval revendicatif visait à alerter sur les risques d’artificialisation de 86 hectares de terres agricoles et naturelles, en plaine inondable de Durance, afin de doubler la superficie actuelle de la zone d’activité existante.
Organisé par les occupants de la Zap (Zone à patates, en référence à la culture locale traditionnelle de Pertuis) et soutenue par Confédérations paysannes de Paca et de nombreux collectifs et associations locales comme Terres Vives Pertuis, SOS Durance Vivante et le COLL·E·C (Collectif d’échanges citoyens du Pays d’Aix), cette opération avait pour objectif de « s’opposer aux expulsions, aux expropriations et pour l’abandon du projet d’extension de la Zone d’activité économique ». Pour les acteurs de cette mobilisation sans précédent concernant ce dossier, ce projet n’a aucune « réelle justification économique ».
Ensuite, dans la soirée plus de 1 000 personnes avaient fait le déplacement pour participer à un marché paysan et d’artisanat, un bal traditionnel et des concerts. Le dimanche, discussions entre différents lieux de luttes de France et d’autres pays frontaliers, venus soutenir la ZAP, chantiers participatifs et concerts jazz ont clôturé ces deux journées.

Mobilisation sans précédent
« Il s’agit de la plus grosse mobilisation sur Pertuis, pour s’opposer à ce projet emblématique de l’échec des politiques publiques dans l’arrêt annoncé de l’artificialisation des terres agricoles et naturelles, poursuivent les organisateurs. Chaque fois que nous faisons disparaître des terres agricoles locales, nous augmentons notre dépendance aux produits importés, aux énergies fossiles et à la géo-politique mondiale. »

Incidents chez Pellenc
Le samedi, si la manifestation s’est déroulée pacifiquement le passage devant les vitrines d’exposition des véhicules agricoles du groupe Pellenc a été marqué par quelques incidents.
« Les murs et les machines agricoles exposées ont été la cible d’une vingtaine de personnes impossible à identifier et incontrôlables », regrette la Confédération paysanne Paca qui condamne fermement « toute action de violence et de dégradation. Ce type d’agissement ne fait pas partie de ses modes d’actions. Cependant, ces dégâts matériels ne doivent pas faire oublier que l’importance de préserver les terres agricoles est de plus en plus forte. L’urgence climatique et sociale ainsi que l’autonomie alimentaire doivent devenir des priorités. Ces dégradations ne doivent pas faire oublier les nombreux manquements, passages en force, défauts de justification, incohérences et entorses à la loi qui entachent les différents dossiers inhérents aux autorisations nécessaires à la destruction de ces terres agricoles. »
Depuis 2019, des actions de communication et de tractages, des recours en justice, puis l’occupation des terres par la remise en culture (légumes et verger) se sont multipliées pour faire barrage au projet.

L.G.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

2 ans après son installation, le ‘Kiosque de tri’, situé à l’Hyper U de Pertuis, qui récompense le recyclage des emballages ménagers, affiche un bilan positif.

En 2020, ce nouveau système de tri sélectif venait s’installer sur le parking de l’Hyper U de Pertuis. Mis en place par les sociétés Pellenc ST et Suez, avec le soutien de Citeo, spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers, ce ‘Kiosque de tri’ permet aux Pertuisiens de trier leurs déchets en échange de bons d’achat à utiliser dans l’hypermarché. L’utilisateur peut également refuser le bon d’achat et faire don de l’argent à l’association K’net Partage qui soutient les enfants en difficulté.

L’objectif de cet aménagement était d’encourager la population à trier davantage afin d’améliorer la collecte des emballages qui sont ensuite acheminés vers le centre de tri du Jas-de-Rhodes aux Pennes Mirabeau pour être recyclés à l’usine de Bayonne.

Un dispositif efficace

Le bilan de ce kiosque se montre très positif puisque 845 000 emballages ont été collectés depuis sa mise en service, c’est-à-dire plus de 25 tonnes. Citeo estime que l’effectif de nouveaux trieurs a augmenté d’environ 13%. L’entreprise observe également un accroissement de 12% de collecte sélective supplémentaire pour les collectivités.

A l’origine, cet aménagement n’était qu’une expérimentation censée être cloturée en décembre dernier, mais ses résultats plus qu’encourageants ont incité Suez à le maintenir en place et en fonction, avec l’accord de Hyper U.

V.A.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

Près de 50 ans d’innovation ont conduit le groupe vauclusien à devenir en 2022 le premier acteur mondial de la viticulture numérique avec une offre améliorant l’art des vendanges, le commencement de la vinification et la conduite du vignoble. Retraçons le chemin parcouru jusqu’à ‘Pellenc connect’…

Il fût un temps où la conviction qu’un vin avait été récolté à la main ou à la machine hantait les décisions des dégustateurs professionnels du moindre concours de vin ou de vigneron. En cause, une nouvelle méthode fait école. Plutôt que de couper la grappe de raisin à l’aide d’un sécateur, une machine à vendanger secoue chaque pied de vigne afin de faire tomber les baies de raisin dans un collecteur. Le monde viticole, dans les années 90, se divise schématiquement entre deux catégories. Les petites propriétés, gardiennes du temple de la tradition d’exemplarité française. Et les grandes parcelles qui prennent beaucoup trop de temps à vendanger sans aide mécanique, inutilement exposées aux aléas climatiques. Ces mers de vignes, sans relief particulier assurent le passage des premiers ‘enjambeurs’ aux allures grotesques. Elles sont moquées pour la platitude de leur production, sans âme, trop acide.
Que de chemin parcouru : on estime aujourd’hui que 80% du vignoble français est vendangé à la machine, même dans les crus classés. Notre pays est le premier acheteur de ces engins dans le monde. Et le premier exportateur planétaire, puisque 99% des machines à vendanger sont produites par trois constructeurs ayant leurs ateliers de montage et leurs bureaux d’étude en France : Pellenc (Pertuis), New Holland (Coëx, Pays de la Loire) et Grégoire (Cognac, Nouvelle Aquitaine).

Pellenc trace le sillon du numérique
Pour aboutir à ce résultat, les fabricants ont d’abord travaillé d’arrache-pied pour développer des systèmes de tri embarqué, car nul ne fait de bons vins avec des grains qui ne sont pas sains et mûrs : les machines livrent au chai près de 100% de raisins sains et mûrs et peuvent opérer jour et nuit avec précision : le chauffeur n’a même plus à corriger la position de sa machine grâce aux capteurs embarqués.
L’avantage de la vendange manuelle s’est réduit. Un tri optimal n’est pas envisageable si, comme souvent, la main d’œuvre est seulement payée au poids collecté : il faut disposer de vendangeurs expérimentés, bien rémunérés et fidélisés pour garantir une qualité remarquable.
« Les machines ont aussi simplifié la logistique de la récolte », ajoute Mathieu Hamel, le spécialiste ‘Agriculture numérique et précision viticulture’ de Pellenc.
« Il n’y a pas de perte de temps. A chaque instant, le chauffeur connaît la masse de raisin présente dans la benne avec précision, même sur un sol en pente qui en fausse légèrement la mesure (5%). Les apports en cave sont donc maîtrisés au moyen d’une alerte, lorsque le plein est fait ou que le quota journalier est atteint ».

La pesée en continu et en temps réel a d’autres vertus, aujourd’hui explorées par les technologies numériques :

– l’ordinateur de bord, couplé à un GPS, va calculer puis établir une carte des rendements au sein de la parcelle – elles peuvent varier considérablement (5 tonnes à 12 tonnes/ha) – au cours du trajet de la machine.

– un capteur ‘visio’ enregistrant le nombre et le diamètre de chaque sarment réalise une cartographie de vigueur de la vigne.

‘Pellenc connect’ : la cave dans la foulée de la vendange
L’ensemble de ces données agronomiques collectées pendant le travail visualise avec grande précision le vignoble pour en faciliter la conduite. « Il s’agit de mettre des chiffres sur les intuitions des viticulteurs. De vérifier des hypothèses, de revoir les travaux de l’année à venir ou de modifier sa technique par des actions fines sur la taille, la fertilisation, l’irrigation, ou l’éclaircissage », précise Philippe Astoin, directeur de la ‘business unit’» Agri-Machines de Pellenc.
La grande nouveauté présentée par l’entreprise vauclusienne est issue de trois ans de recherche au sein d’une partie du bureau d’étude de 170 personnes et d’une entreprise qui consacre près de 6% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. « Pellenc Connect », plateforme numérique, permet de suivre à distance et en direct depuis un ordinateur, téléphone ou tablette, le déroulement de la récolte, les opérations de pressurage, le remplissage des cuves, les températures de fermentation et la production de froid. « Nous serons les seuls à proposer un service aussi complet de la vigne à la cave ». Il sera disponible en 2022 sur tous les marchés.

Innover pour répondre à des attentes
L’autre avantage spécifique de Pellenc connect est de disposer, en cas de panne, d’une localisation et d’un diagnostic précis communiqué par la machine échouée dans les vignes, réduisant les temps d’intervention humains. « On estime qu’un tiers des déplacements pourraient être évités, ce qui n’est pas négligeable en pleine vendange. Il est aussi possible de faire des réglages à distance pour corriger certains dysfonctionnements », ajoute Philippe Astoin.
Ces engins équipés de capteurs et de boîtiers connectés transmettent des paquets de données qui sont encryptés sur la plateforme et rendus anonymes. Les données agronomiques et les cartographies ne sont accessibles qu’au propriétaire. « Nos solutions numériques bénéficient d’une grande sécurité pour en assurer la confidentialité. Mais nous ne les proposons pas dans une offre standard. Parce que nous savons qu’une partie de notre clientèle est réfractaire au numérique et à la connexion des données. D’autre sont très demandeurs, à telle enseigne que nous pensons que 20 à 25% vont s’équiper dès la première année. Nous espérons franchir le cap de 50% de machines en offre connectée d’ici 5 ans. Mais cette innovation n’a de sens que parce qu’elle nous oblige à être très bons et plus ouverts à la demande de service et de conseil à nos clients. Pellenc pourra donc accompagner ses clients y compris sur des projets d’optimisation de sites, de création de vignobles ou de caves sur-mesure », grâce à cette transition numérique qui ouvre une nouvelle voie pour mieux « comprendre et expliciter l’impact des différentes actions dans le vignoble ».

Un industriel face à la réalité des conséquences du Covid
S’il n’est pas inquiet pour l’avenir bien prépare avec une un avantage concurrentiel certain et une politique d’innovation permanente, Pellenc a des doutes sur l’activité future du secteur ‘grosses machines’.
Les vigoureux taux de croissance aujourd’hui claironnés en France laissent perplexe quant à leurs véritables dynamiques dans l’industrie. Passons sur la hausse de l’énergie et des taux de fret maritime mettant le conteneur à plus de 2000 dollars en provenance de Chine contre 500 avant la crise sanitaire. « Le prix de l’inox a bondi de 50% en un an ; de 100% pour l’acier, à 1700 dollars la tonne. Les composants que nous importons ont flambé, certains ont vu leur prix multiplié par 50, faute de disponibilité. Nous avons choisi répercuter cette inflation des coûts par une petite hausse en juillet. La situation reste aujourd’hui préoccupante parce que nos clients connaissent eux-mêmes une situation difficile pour investir », déclare Philippe Astoin. Il faudra donc faire le dos rond – comme tout bon vendangeur – en attendant un retour à meilleure fortune… Jusqu’ici, la croissance du groupe avait atteint un taux de 11% par an en moyenne depuis 2012, son effectif multiplié par deux (1800 salariés pour 280 M€ en 2020).


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

Le fabricant vauclusien de machines de tri optique a imaginé il y a 10 ans comment faire des centres de traitement des déchets de véritables acteurs de l’économie circulaire. Son nouveau site de production (10M€ d’investissement) se met en place et se prépare à doubler son activité grâce à une vision ‘locale’ de valorisation des gisements de matières.

 « Boîte noire et gants blancs ». On dirait un spectacle de prestidigitation. Toutes ces merveilles de technologie ébahissant nos esprits n’ont plus rien de commun avec les outils dont nous avions autrefois la maîtrise. Au moindre caprice, à plus petite panne, il faudra attendre, bras ballants, les mains expertes et gantées de techniciens spécialisés. « C’est exactement ce qu’on ne veut pas faire et ce qui rend notre approche si différente dans notre métier », pose Jean Hénin, le jeune président de Pellenc selective technologies (ST).
Ce métier – le tri industriel des déchets – confronté à la difficulté de l’organisation des filières, sort encore des limbes. Il était plus simple de remplir des incinérateurs en surcapacité et des centres de stockage de déchets que de les acheminer vers des centres de tri trop petits, trop chers. C’est ainsi qu’en 2015, trois quarts des déchets n’étaient donc toujours pas recyclés en France parce que la plupart des centres de tri ne pouvaient pas traiter plus de 10 000 tonnes par an. Et à un prix exorbitant, 40% plus chers que leurs homologues européens.

Des solutions de tri crédibles
Depuis lors, de gros progrès ont été accomplis pour améliorer la disponibilité (temps effectif de fonctionnement) et les performances des machines, face à la nécessité – imposée par voie d’arsenal législatif – de traiter une plus grande fraction des gisements de déchet.
« La qualité du produit sortant doit être la plus parfaite possible pour que les industriels puissent l’utiliser sans trop de contraintes. C’est là que ça se joue », précise Jean Hénin. Il faut obtenir une matière plus pure, en moins de temps, pour créer des filières compétitives.
Dotés des dernières générations de capteurs, les convoyeurs de tri circulant à la vitesse de 2 à 4 mètres par seconde peuvent désormais détecter et isoler une seule et même matière avec un taux de pureté variant de 90 à 98%, contre 85% hier. Ces matières, comme le plastique, devenues plus facilement recyclables intéressent largement les industriels.
Pellenc ST n’a cessé de progresser depuis ces 6 dernières années, affichant une croissance annuelle de plus de 10% sur le marché des machines de tri optique dont elle est aujourd’hui le numéro deux mondial face à un Norvégien. Sa part de marché en France est de 50% et de 20% à l’étranger.

Le plan ‘ST 2025’ concrétise une vision
C’est en apportant de la compétitivité à ses clients et des solutions de valorisation crédibles un peu partout dans le monde (30 pays) – nous allons voir comment – que l’entreprise vauclusienne a dégagé une nouvelle vision de son métier.
« Nous avons imaginé l’avenir à 10 ans, en tenant compte des deux évolutions majeures que sont la transformation énergétique et la nouvelle révolution industrielle. Dès 2015, nous avons donc cherché à fabriquer des machines intelligentes et connectées qui puissent répondre aux attentes spécifiques de chaque client, optimiser l’exploitation des sites et s’adapter à l’extension des consignes de tri. »
Le plan ‘Pellenc ST 2025’, se déploie aujourd’hui autour d’un projet d’aménagement et de modernisation du site de Pertuis qui frôle le doublement de sa surface grâce à un investissement de 10M€, dont 500 000€ apporté par la plan France Relance. Le tout ressemblera davantage à un campus qu’à un ensemble de hangars perdus dans une zone d’activité. Cette année, le centre d’innovation (1 350m2) ouvre ses portes ; en 2022 le centre de production et de logistique (2 200m2) permettra d’augmenter les capacités pour sortir 250 à 300 machines par an. Puis un centre de test et de formation accueillera, à partir de 2023, les clients et les publics extérieurs. Cet espace spécifique (900m2), vitrine industrielle française, servira à faire vivre la communication de la marque par des démonstrations auprès des clients, éco-organismes, écoles, exploitants de sites, etc.

L’économie circulaire est un travail de haute couture
Jérôme Bellavigna (Crossover Technologies, Pertuis), spécialiste de la gestion de données, explique le savoir-faire construit avec Pellenc ST depuis le lancement du plan. « Les machines peuvent prévenir les opérateurs avant une panne technique, jusqu’à 3 heures à l’avance, grâce à l’analyse des données de tri. Un algorithme prédictif prévient les casses, les bourrages, les usures à partir des données de tri archivées et des cas d’usage spécifiques à chaque machine ». Il devient même possible de connaître, en détail, la composition et la répartition du flux de déchet qui circule sur les convoyeurs. Et ce, dans chaque pays et dans chaque ville.
L’économie circulaire est un travail de haute couture, car « le déchet reste bien un produit local » confirme Jean Hénin et une question de proximité. « Nous connaissons bien nos clients, 60% ont un contrat de service qui permet de nous contacter H24 pour les aider à résoudre les problèmes de production. Nous sommes en appui de leur intervention, mais nous n’en sommes jamais le fil rouge ». Les opérateurs – formés par Pellenc ST – peuvent donc intervenir facilement et cibler leurs actions pour maintenir un fonctionnement fluide et optimisé de leur machine de tri (gamme Mistral+).
Sur un marché en croissance de 10 à 15% par an, s’ouvrant au recyclage des textiles, Pellenc ST a déjà prévu de créer 75 emplois d’ici 2024 après avoir embauché 40 personnes l’an dernier. Son chiffre d’affaire de 45M€ en 2020 devrait doubler d’ici 2025.
L’histoire des déchets, étudiée par la rudologie, nous enseignera peut-être un jour que l’intelligence artificielle a rendu possible le recyclage à une bien plus grande échelle que ne le faisaient nos valeureux chiffonniers de jadis. Avec un avantage spécifique à la technologie : « plus on récupère de matière, plus on s’améliore ». Et c’est moins pénible pour les gens.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

La gendarmerie a reconduit cette année la mise en place de patrouilles à cheval de 2 cavaliers de la gendarmerie, 2 fois par semaine, jusqu’à la fin de l’été. 8 communes du Luberon sont concernées (Apt et Gargas, Roussillon, Bonnieux, Lourmarin, La Motte d’Aigues et Cabrières d’Aigues, Pertuis). Pour le plus grand bonheur des petits comme des grands.

La patrouille était présente sur le marché hebdomadaire de Pertuis et dans le centre-ville. Ses missions ? Prévention et sensibilisation des risques incendie, recherches de personnes disparues, sécurité des biens et des personnes (vols à la roulotte sur les parkings et lieux de forte fréquentation et secours aux personnes sur sites escarpés), recherche de renseignement (rave-party).

Photo: ville de Pertuis

Les patrouilles équestres permettent à la compagnie de gendarmerie départementale de Pertuis de renforcer la sécurisation des biens et des personnes dans le Parc naturel régional du Luberon. Cet espace qui s’étend sur près de 1750km2 est soumis à une forte fréquentation estivale. Les patrouilles participent à la prévention et à la sensibilisation des risques incendies. Ces agents peuvent aussi être mobilisés pour la recherche de personnes disparues dans le parc, qui nécessite alors d’engager des moyens conséquents, maîtres de chiens, hélicoptère…

Photo: ville de Pertuis

Lire aussi : Les gendarmes montent sur leurs grands chevaux en Luberon

L.M.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

C’est une première dans l’hexagone, le marché de Pertuis est à la pointe de la technologie avec le nouveau dispositif d’encaissement carte bancaire ‘Pax A920 pro’, une solution complète et moderne.

Praticité et sécurité

C’est non sans fierté que la ville de Pertuis s’est dotée du premier appareil mobile d’encaissement automatisé en France, pour sa régie de recettes ‘Droits de place et marchés’. Grâce à ce moyen de paiement par carte bancaire, ce système permet de faire disparaître les risques liés à la détention d’espèces. Il facilite améliore et sécurise le travail des régisseurs. En faisant ce choix de matériel, la Ville propose d’enregistrer les recettes droits de place, avec le même terminal en mode de règlement carte bancaire. La ville de Pertuis répond ainsi à une demande forte des commerçants et simplifie le quotidien de ses gestionnaires.

Pix’elles informatique à la manœuvre

Après consultation, le partenaire retenu est une jeune startup, ‘Pix’elles informatique’ garantissant « un outil adaptable, évolutif, fonctionnel, fiable et sécurisé pour les administrateurs au quotidien », avec une assistance 7j/7, 24h/24. « Le dispositif d’encaissement carte bancaire ‘Pax A920 Pro’ répond au confort des régisseurs, aux exigences du métier et aux contraintes du terrain ». Par ailleurs, la Ville salue l’optimisation de la traçabilité des processus de gestion, assurant un haut niveau de sécurité de confidentialité à toutes les données. Une formule innovante qui devrait séduire de plus en plus de collectivités.

L.M.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

Carl’s jr., l’enseigne californienne de restauration a ouvert son 4e restaurant en France à Pertuis, le 13 juillet dernier.

L’adresse ? La ZAC ‘Les Prés Verts’, 764 route d’Aix-en-Provence (entrée du Pertuis). Créée à Los Angeles en 1941 par Carl et Margaret Karcher, Carl’s Jr. est une marque californienne « premium, innovante et gourmande de burgers ». Après Toulon La Garde, Westfield-Vélizy 2 et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, la marque ouvre son nouveau restaurant à Pertuis. D’une surface de 450m2, il a une capacité d’accueil de 100 personnes à l’intérieur et de 60 en terrasse. C’est également la seconde ouverture d’un drive en France. 

Au menu, seront servis les burgers iconiques de l’enseigne qui ont fait le succès de la marque californienne : des burgers gourmands et généreux, faits main et servis à table, avec des accompagnements divers et variés, ainsi que ses milkshakes fait maison. L’occasion de découvrir l’authentique petit-déjeuner californien servi avec des œufs, des pancakes et du bacon. Par ailleurs, le restaurant est à la recherche d’équipiers polyvalents et de managers. Toutes les informations sur le recrutement en cliquant ici.

L.M.


La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse fait son assemblée générale à Pertuis

L'entreprises Well & Watt distinguée par l'Elysée lors de l'exposition 'Fabriqué en France'

Watt & Well, entreprise pertuisienne d’équipements électroniques a été reçue à l’Elysée, à l’occasion de l’exposition du ‘Fabriqué en France’. Le principe ? Présenter durant deux jours l’excellence française et distinguer le travail  d’innovation des entreprises, artisans, producteurs et industriels français au gré de 126 objets.

L’info en plus ? Pertuis semble être un terreau fertile pour les technologies innovantes de haute précision puisque que c’est la 2e fois que la ville vauclusienne se distingue avec, l’an passé, le Groupe Pellenc, qui avait inauguré la 1re édition du ‘Fabriqué en France’. 

Watt & Well ?

C’est un équipementier technologique spécialisé dans l’électronique de puissance pour l’aérospatiale, les services pétroliers, la mobilité électrique et les marchés industriels. En bref ? L’entreprise conçoit et industrialise des équipements électroniques hautement fiables grâce à sa maîtrise des environnements sévères comme la résistance aux radiations, champs magnétiques, très basses et hautes températures, la conception à tolérance de pannes, le développement de circuit logique programmable, la commande et la modélisation de puissance, la génération de code embarquée…

En clair ?

Les équipes de Watt & Well permettent à leurs clients d’innover dans leur domaine en résolvant des problématiques liées à la gestion de puissance, travailler en tenant les délais et les coûts préalablement définis. Equiper les leaders évoluant dans des marchés exigeants, c’est maîtriser les nouvelles technologies et la fiabilité des produits dans les environnements sévères ce qui a permis à la société d’acquérir un savoir-faire multimarket dédié aux projets innovants, et cela avec une fabrication française nourrie d’un écosystème de fournisseurs français. En 2019, la société pertuisienne qui comptait alors 36 salariés avait réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4,4M€ sur un marché à fort développement.

Enfin une alternative au marché asiatique !

L’entreprise a été particulièrement distinguée pour la création d’un chargeur modulaire bidirectionnel dévolu aux voitures électriques en proposant une alternative européenne au déploiement massif d’équipements asiatiques sur le marché de la mobilité électrique dans les applications des réseaux intelligents (aussi appelés smart-grid). Pour la petite histoire, également, Watt & Well travaille sur Ariane 6 –lanceur de moyenne à forte puissance – pour l’Agence spatiale européenne.

Dans le détail

Sur les 2300 dossiers proposés, seuls 120 ont été retenus. La société vauclusienne a été choisie pour son chargeur bidirectionnel, le BMPU-R2, représentant le savoir-faire, le talent et l’innovation française. Son engagement ? Agir dans la transition écologique et la relocalisation de la production en France. L’objectif de l’entreprise est de fabriquer 50 000 modules par an d’ici 2025.

Investir dans la R&D

Watt & Well investit plus de 30% de son chiffre d’affaires en R&D (docteurs, doctorants Cifre, Conventions industrielles de formation pour la recherche, ingénieurs et immobilisations matériels et immatériels de laboratoire) pour développer compétences et produits sur des marchés tels que l’aérospatiale, le pétrole et la mobilité électrique. Une approche saluée par l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) puisque l’entreprise a été lauréate du défi d’innovation i-Nov dans le cadre du programme PIA3 (Programme d’investissement d’avenir).

Honoré !

Watt & Well s’est dit : «Honoré que la secrétaire d’État à l’Économie et aux Finances, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, Alain Griset, valident et soutiennent ainsi notre innovation au niveau national.»

Interview de Benoît Schmitt, fondateur de Watt & Well

https://echodumardi.com/tag/pertuis/page/6/   1/1