Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Dans ses dernières prévisions publiées en octobre, le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que la croissance économique mondiale reste stable, bien qu’insuffisante à court et à moyen terme selon elle. L’institution financière prévoit une croissance du PIB mondial d’environ 3 % par an en 2024 et en 2025. Si la croissance reste constante à l’échelle mondiale, les dynamiques sous-jacentes révèlent d’importants changements à la fois sectoriels et régionaux. Le FMI a également mis l’accent sur l’incertitude élevée, les tensions géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les élections à venir, qui affectent la stabilité économique.
En ce qui concerne les plus grandes économies de la planète, le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance pour la Chine en 2024, la ramenant à 4,8 % (contre 5 % en juillet), en avertissant que le ralentissement du secteur immobilier risquait de s’aggraver dans le pays. L’organisation internationale table sur une croissance chinoise à 4,5 % l’an prochain. Pour son rival régional, l’Inde, elle a en revanche maintenu ses prévisions inchangées à 7 % de croissance cette année et à 6,5 % en 2025.
Pour l’économie américaine, le FMI a relevé de 2,6 % à 2,8 % sa prévision de croissance en 2024, principalement en raison d’une consommation plus importante que prévu. En 2025, l’institution table sur une croissance du PIB des États-Unis à 2,2 % (contre 1,9 % en juillet).
En Europe, l’Allemagne devrait enregistrer une croissance nulle en 2024, après avoir connu une légère récession en 2023. L’an prochain, Berlin devrait renouer avec une croissance limitée à 0,8 % d’après le FMI. À l’inverse, l’économie française reste stable, avec une croissance attendue à 1,1 % en 2024 et en 2025 (comme en 2023). Pour le Royaume-Uni, l’organisation est désormais plus optimiste qu’en juillet, puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 1,1 % en 2024 (contre 0,7 % auparavant). En 2025, il est attendu que le PIB britannique augmente de 1,5 %. Enfin, en Russie, le FMI s’attend à ce que l’économie progresse de 3,6 % en 2024 (contre 3,2 % en juillet). Mais l’institution a cependant réduit sa prévision de croissance pour l’an prochain de 1,5 % à 1,3 %, compte tenu des signes d’aggravation des problèmes économiques du pays.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Après la guerre en Ukraine et l’inflation, l’économie mondiale peine à voir le bout du tunnel. Face aux incertitudes géopolitiques cette année, en particulier les craintes d’une escalade du conflit israélo-palestinien au Proche-Orient, le Fonds Monétaire International (FMI) a opté pour la prudence dans ses dernières prévisions publiées en avril. L’institution financière internationale a notamment revu à la baisse ses prévisions de croissance en 2024 pour les trois plus grandes économies européennes : de 1 % à 0,7 % en France, de 0,6 % à 0,5 % au Royaume-Uni et de 0,5 % à 0,2 % en Allemagne.
Pour rappel, après la publication des chiffres du PIB au premier trimestre 2024 en France (+0,2 %), le gouvernement français table lui toujours sur une croissance de 1 % en 2024. Une prévision jugée toutefois irréaliste par certains économistes. De son côté, la Banque de France table par exemple sur une croissance nationale à 0,8 %, soit un chiffre davantage en phase avec les dernières perspectives économiques du FMI.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Ce mercredi 14 février, la Banque de France a rassemblé de nombreux acteurs économiques vauclusiens au Lycée François Pétrarque afin de dresser un bilan de l’année 2023 et d’afficher les perspectives pour 2024.
Ce n’est pas dans les locaux avignonnais de la Banque de France que celle-ci a décidé de réunir les acteurs économiques de Vaucluse, mais dans l’enceinte du Lycée agricole François Pétrarque, à Agroparc. Un lieu symbolique compte-tenu de l’actualité récente et de la situation actuelle du monde agricole.
En 2023, le Vaucluse a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 21 milliards d’euros lors des trois premiers trimestres, tous secteurs confondus. Si c’est un peu moins bien que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en termes d’augmentation de chiffre d’affaires, ce n’est pas pour autant négatif puisque celui du Vaucluse reste malgré tout supérieur à ceux de 2021 et 2022.
Si sur l’année, les chiffres ne montrent rien de très inquiétant, c’est le troisième trimestre qui affiche une régression. En effet, le troisième trimestre de 2023 n’a enregistré qu’une augmentation de 2,2% par rapport à la même période l’année précédente, contre 7,7% au troisième trimestre de 2022, et 6,79% à celui de 2021.
L’immobilier et la construction, des secteurs en baisse
Au troisième trimestre de 2023, c’est le secteur tertiaire qui a affiché le plus gros chiffre d’affaires puisque ce dernier représente 70,32% du chiffre d’affaires vauclusien, suivi du secteur secondaire avec 27,71%, et le secteur primaire avec 1,97%. Au sein du secteur tertiaire, c’est le commerce et la réparation d’automobiles qui représentent la plus grosse partie du chiffre d’affaires avec 60,96%, et au sein du secteur secondaire, c’est l’industrie manufacturière avec 61,61%.
Globalement, les activités spécialisées, scientifiques et techniques ont connu un essor au troisième trimestre de 2023, tandis que la construction et l’immobilier, eux, sont en baisse. Les exports, aussi, ont observé un petit repli entre le troisième trimestre de 2022 et celui de 2023.
Des difficultés qui persistent
Malgré un chiffre d’affaires départemental en hausse, les entreprises continuent de faire face à de nombreuses difficultés. Selon une enquête nationale de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) réalisée à la fin de l’année 2023, 91% des chefs d’entreprises ressentent l’impact de l’inflation, 35% s’inquiètent d’une baisse de leur chiffre d’affaires, et 52% estiment que le prix de l’énergie est un problème majeur pour le développement de leur entreprise. « On a une très large diversité des activités en Vaucluse, on compte sur une activité touristique et hôtelière soutenue en 2024, on doit continuer de renforcer certaines filières (agroalimentaire, métallurgie, etc), favoriser l’implantation des industries », a complété Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84.
L’agriculture, qui a une place prépondérante en Vaucluse puisqu’elle occupe 31% de la surface du département, fait aussi face à de nombreuses contraintes, comme la réglementation qui se durcit, ou encore le climat. « Les agriculteurs ont des entreprises à ciel ouvert dans un contexte de changement climatique, a rappelé Georgia Lambertin, présidente de la chambre d’agriculture de Vaucluse. Aujourd’hui, ils produisent mais ne se rémunèrent pas. Je ne suis pas venue en donneuse d’ordre ou de morale, mais il faut protéger les agriculteurs, car ce sont eux qui nous nourrissent, ils sont la base de la pyramide. »
Davantage d’accompagnement
Afin que les entreprises vauclusiennes puissent faire face à ces difficultés et les surmonter, elles doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement, telle est l’ambition de Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. « Il faut non seulement mieux accompagner les sociétés, mais il faut aussi former les jeunes et faire de la réinsertion pour répondre aux challenges de demain, a-t-il expliqué. Il faut que toutes les confédérations et toutes les interprofessions travaillent en synergie parce qu’on a tous à gagner là-dessus. »
Une pensée partagée par Gérard Arnault, président du tribunal de commerce d’Avignon. Ce dernier a accueilli 383 entretiens de prévention en 2023, contre 116 en 2019, et 283 entretiens sur convocation en 2023, contre 37 en 2019. Si le cadre formel du tribunal de commerce peut refroidir les chefs d’entreprises, Gérard Arnault souligne le rôle de la juridiction dans l’accompagnement des entreprises. « On essaye d’accueillir les chefs d’entreprise dans un cadre professionnel et non juridique, a-t-il déclaré. Le tribunal du commerce les encourage à venir. Nous ne sommes pas là pour les nuire, mais pour les accompagner. »
Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, fête ses 50 ans cette année. L’occasion de revenir sur cinq décennies d’innovation et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.
Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer constamment ces 50 dernières années. En 2022, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 346M€.
« Aujourd’hui, Pellenc est un modèle unique dans son secteur », affirme Simon Barbeau, directeur général du groupe. Cela s’explique par sa large gamme de machines, équipements et outils, mais aussi par sa double casquette. Le groupe est à la fois constructeur de ces équipements, outils et machines, mais aussi distributeur. Ce qui en fait le leader de son secteur et lui permet de rayonner à l’international, qui représente deux tiers de son chiffre d’affaires.
De la viticulture à la viniculture, en passant par l’arboriculture
En 1973, tout commence avec la taille de vigne. « La viticulture est la colonne vertébrale du groupe, c’est le tronc de tout son développement », explique Simon Barbeau. Les équipements pour la taille vont être complétés par le sécateur hydraulique en 1976, puis électrique en 1987, puis par la machine à vendanger en 1993.
D’autres secteurs sont ensuite venus s’ajouter tels que l’arboriculture en 1982. La maîtrise de ce nouveau secteur d’activité a permis d’adresser toutes les problématiques de récolte, notamment celle des olives avec la pince vibrante, puis avec la pince vibrante montée sur buggy en 1992, et la machine à vendanger pour les olives depuis 2010. « Comme pour la vigne, notre objectif était d’apporter des solutions technologiques de premier plan pour les oliveraies en termes de performance et de qualité de récolte », ajoute Simon Barbeau.
2014 représente une année importante pour le groupe qui ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Pera, spécialisé dans la fabrication de matériel de cave. Pellenc s’ouvre donc à la viniculture. « On a créé ce trait d’union entre la vigne et la cave pour être capable de pouvoir adresser les problématiques de l’ensemble de la filière avec une gamme complète (pressoir, grattoir, filtration, etc) qui permet de répondre aux enjeux des grosses caves coopératives comme des caves particulières », explique le directeur général du groupe.
Améliorer la productivité et baisser la pénibilité
Depuis 2001, le chiffre d’affaires a été multiplié par huit. Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. « Le groupe est conscient des enjeux climatiques, technologiques, et des enjeux des clients, affirme Simon Barbeau. On est toujours en train d’évoluer et de se réinventer. » Ainsi, depuis 50 ans, le groupe est en constante évolution, tout en gardant un objectif en tête : optimiser le travail de ses clients tout en leur facilitant au maximum la tâche.
Par exemple, pour accompagner les clients qui ont besoin de plus en plus de faire des récoltes de nuit, Pellenc a travaillé sur des machines avec conduites intuitives, des caméras à vision nocturne, etc. Ce qui permet au client d’amener au chai une vendange fraîche, pas oxydée, et surtout en toute sécurité. Le gain de temps et d’énergie est ainsi primordial. La taille rase de précision (TRP) fait partie des innovations de Pellenc qui ont révolutionné le monde viticole. « C’est une innovation majeure pour la taille puisqu’on passe d’une soixantaine d’heures de taille à une dizaine d’heures entre la TRP et la retouche manuelle », développe Philippe Astoin, directeur Division Agricole du groupe.
La technologie au cœur de l’innovation
De nos jours, la technologie prend une grande place dans l’innovation. Le groupe Pellenc a notamment lancé la plateforme Pellenc Connect il y a deux ans qui permet un suivi de flotte afin d’être dans l’anticipation. « On n’attend plus qu’une panne apparaisse pour réparer, on essaye de prévenir les coûts d’entretien », explique Philippe Astoin. La plateforme permet également la cartographie, c’est-à-dire d’obtenir un ensemble de données qui permet de prendre des décisions agronomiques.
La technologie prend aussi de plus en plus de place au niveau des machines du groupe. En 2024, le robot RX-20 sera présenté au Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-legumes (Sitevi). Ce robot devrait effectuer les tâches répétitives telles que le désherbage, de jour comme de nuit, avec une autonomie de 13h à 20h. « On pense qu’il va rapidement devenir le meilleur compagnon du viticulteur », affirme Philippe Astoin.
Un projet d’entreprise pour se réinventer
À l’occasion de ses 50 ans, le groupe a décidé d’établir un projet d’entreprise basé sur trois axes :
La diversification avec des solutions complémentaires pour la viticulture comme l’acquisition de Pera en 2014, le robot RX-20 en 2024, et de nouveaux équipements dans les prochains années pour répondre aux besoins des clients qui souhaiteront produire de nouveaux vins peu ou pas alcoolisés par exemple. Le groupe va également continuer à diversifier ses outils. Ce sont d’ailleurs 7 à 8% du chiffre d’affaires qui sont réinvestis dans la recherche et le développement pour permettre cette diversification.
L’excellence opérationnelle qui passe par le renforcement de l’équipement industriel, pour lequel 10M€ ont été investis en 2022. Le groupe se veut intarissable sur les dimensions sécurité, qualité, coût, et service client. Pellenc souhaite également amener des innovations plus rapidement sur le marché.
Pellenc se veut une entreprise durable. Quatre de ses produits ont déjà le label ‘Longtime’ qui certifie leur durabilité. Le groupe est conscient qu’il faut aller plus loin en termes d’engagement RSE, sur la réduction de l’empreinte carbone (sur les produits et sur les usines), sur les consommations d’énergie et d’eau, sur la réduction des déchets, et sur le cycle de vie des produits. Pellenc travaille d’ailleurs sur des solutions de reconditionnement de ses produits.
Les années à venir
Si pour le moment, le groupe n’observe pas de difficulté de recrutement, puisque ce sont 200 à 300 personnes qui intègrent Pellenc chaque année, l’entreprise prend au sérieux les potentielles difficultés qui pourraient se présenter dans le futur. Pellenc se veut attractif et un espace d’épanouissement pour les collaborateurs.
« 2023 n’a pas été une très bonne année en termes de vente de machines, explique Philippe Astoin. Le marché baisse car les clients se sont bien équipés ces dernières années, le coût de machines a augmenté, tout comme la durée des financements, et les taux d’intérêts sont plus élevés que les années précédentes. » Cette tendance ne s’applique pas seulement à Pellenc, mais a été observé à travers le monde. Si Pellenc n’était pas forcément préparé à vivre une année comme celle-là, le groupe se dit être prêt pour 2024. « Il faut s’attendre à une année similaire », conclut Philippe Astoin. D’ici 2027, Pellenc espère 30% de croissance. Pour le moment, le groupe se dit confiant sur le développement, malgré les conditions de marché actuelles.
Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Au cours du mois de décembre, Isle sur la Sorgue Tourisme a organisé un événement afin de clôturer l’année. L’occasion de revenir sur 2022 et d’aborder les projets et perspectives pour l’année qui arrive.
34 professionnels ont répondu ‘oui’ à l’invitation d’Isle sur la Sorgue Tourisme. L’événement a eu lieu au Belambra Club ‘Le Domaine de Mousquety’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Pendant une heure, les professionnels et les représentants de l’office de tourisme ont pu échanger sur la fréquentation touristique de l’année qui vient de s’écouler, sur les différentes labellisations de la structure, sur le tourisme à l’année et pas seulement durant la saison estivale, mais aussi sur la stratégie digitale des professionnels et son lien avec l’office de tourisme.
Plus de fréquentation qu’en 2019
Malgré une année difficile pour tous, professionnels et touristes, notamment à cause de l’inflation, les conditions climatiques, mais aussi la pénurie de main d’œuvre à laquelle les professionnels ont dû faire face, la fréquentation touristique s’est avéré plus élevée qu’en 2019, la dernière année avant la crise du Covid-19.
Après deux années de crise, avec la difficulté, voire l’impossibilité, de se rendre à l’étranger, et les nombreuses annulations de grands événements phares, la réouverture totale des frontières aux voyageurs internationaux et la diminution des restrictions sanitaires ont été un véritable soulagement pour le tourisme. Ainsi, le Vaucluse et les quatre agences d’Isle sur la Sorgue Tourisme ont pu apercevoir une grosse clientèle française, notamment venue des Bouches-du-Rhône, mais aussi internationale, qui elle provenait essentiellement de pays d’Europe du nord comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Les différents labels de l’office pour un tourisme d’exception
Isle sur la Sorgue Tourisme a été labellisée Qualité Tourisme avec un score de 95%. Ainsi, lorsqu’un touriste se rend dans l’une des quatre agences, il a la garantie de la qualité des activités et services proposés.
L’office de tourisme ne détient pas seulement ce label, elle peut également labelliser les établissements professionnels afin de structurer leurs offres et leur apporter une nouvelle clientèle : Tourisme et Handicap, Meublé de Tourisme, Accueil Vélo et Vignobles et découvertes. Tous les professionnels du secteur sont d’ailleurs invités à se rapprocher des offices de tourisme afin d’obtenir un référencement qui, qui plus est, est gratuit.
Le tourisme à l’année
Selon Eric Bruxelle, président de Isle sur la Sorgue Tourisme, des discussions sont en cours concernant l’avenir touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue afin de concilier tourisme à l’année et confort des habitants. 330 nouveaux foyers sont arrivés en 2022, ce qui fait de l’Isle-sur-la-Sorgue la ville à une des plus fortes croissances en Vaucluse.
Cette année, la Ville a comptabilisé environ 900 hébergements locatifs saisonniers, seulement dans le centre-ville, avec un total de 1,5 million de touristes par an dans la ville. Malgré un impact positif sur l’emploi et donc l’économie, divers problèmes auxquels il faut trouver des solutions apparaissent tels que l’engorgement des infrastructures, la sur-fréquentation, la gestion des déchets, ou encore la nuisance sonore.
V.A.
Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?
Les dernières perspectives économiques mondiales apportent quelques lueurs d’optimisme pour l’économie française. Dans son rapport du mois de mars, l’OCDE table sur une hausse du PIB de près de 6 % dans l’Hexagone en 2021, soit un taux de croissance jamais vu depuis 1973 et qui permettrait à la France d’enregistrer la plus forte reprise en Europe. Si ces projections se confirment, l’économie française afficherait également une performance supérieure à la moyenne mondiale, estimée pour l’heure à +5,6 %. Parmi les autres pays de la planète, seuls les États-Unis (+6,5 %), la Chine (+7,8 %), ainsi que l’Inde (+12,6 %), parviendraient à faire mieux.
Mais après la récession massive subie l’année dernière, l’économie française devra toutefois attendre 2022 afin de retrouver son niveau pré-pandémique. En effet, à la fin de l’année, il est estimé que la production économique du pays devrait se situer à environ 97 % du niveau atteint au quatrième trimestre 2019. Les États-Unis et la Chine apparaissent quant à eux en mesure d’absorber le choc du Covid-19 dès cette année, avec des projections qui leur donnent déjà un PIB supérieur au niveau pré-pandémique fin 2021.