Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
A l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui vient de se tenir du 21 au 28 novembre derniers, le groupePellenc a accueilli plus de 150 élèves et leurs professeurs.
« C’est important de faire connaitre l’entreprise et la diversité de nos métiers auprès des jeunes qui, d’ici quelques mois ou années, chercheront des stages et des emplois, explique Nicolas Brun, directeur des projets robotiques chez Pellenc. Ces rencontres permettent de partager nos parcours et expériences de vie professionnelle. C’est aussi l’occasion d’échanger avec eux, d’être à l’écoute de leurs attentes pour leur futur professionnel. »
En tout, 4 visites du siège pertuisien de ce concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils agricoles ou d’entretien des espaces verts et urbainsont été proposées à ces élèves allant du niveau collège au Bac+5. Elles ont été animées par les collaborateurs du groupe qui ont ainsi fait découvrir les coulisses de l’entreprise et les différents métiers de la Recherche & Développement, les ateliers de production d’outils à batterie et des machines ainsi que le domaine de la logistique.
« Ces visites sont l’occasion de faire découvrir notre industrie, complète Christophe Olivero, responsable direction standards méthodes process au sein du groupe vauclusien fondé en 1973 qui regroupe aujourd’hui plus de 2 000 collaborateurs et compte 9 sites industriels en France et à l’étranger. Souvent, on ne s’imagine pas l’innovation et la technologie qui se cachent derrière, ni la multitude de métiers que cela concerne. J’apprécie échanger avec les jeunes, répondre à leurs questions et parfois même susciter des vocations, notamment quand ils découvrent que, par la voie de l’alternance de nombreuses opportunités sont à portée de main. »
« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité. »
« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité, la surprise, et présenter leurs métiers tous plus intéressants les uns que les autres, insiste pour sa part Sophie Galliano, responsable du bureau des entreprises du lycée Vauvenargues d’Aix-en- Provence. Les collaborateurs ont su partager leur amour du métier et des produits. » Conscient de sa responsabilité en matière d’éveil des vocations auprès des jeunes, le groupe Pellenc ne limite pas ses actions de sensibilisation à ses métiers à la semaine de l’industrie. Le groupe poursuit ainsi toute l’année ses actions en direction des étudiants, notamment à travers des interventions d’ambassadeurs Pellenc dans les écoles. Il participe aussi à de nombreux événements (forums de recrutement, journées portes ouvertes dans les établissements scolaires…) et se consacre également à la co-création de projets pédagogiques en lien direct avec ses écoles partenaires.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, lance ‘Tech Care’. Ce réseau de services, matérialisé par des centres d’excellence, dont quatre devraient être mis en fonction d’ici la fin de l’année, dédiés aux outils à batterie.
Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer et continue de le faire. En cette fin d’année, l’entreprise pertuisienne lance ‘Tech Care’, un réseau de services de proximité dédié aux outils à batterie.
Ce réseau ne compte pour l’instant qu’un centre d’excellence pilote destiné au Benelux qui s’est déjà montré bien utile. Quatre autres centres devraient voir le jour d’ici la fin de l’année à Pertuis (84), à Néac (33), à Servian (34), ainsi qu’à Cormontreuil (51). Les clients de Pellenc pourront donc profiter d’un service technique avec des ateliers de maintenance et de réparation, d’un espace de vente avec du matériel reconditionné, des pièces détachées et consommables mais aussi des pièces d’urgence, ainsi qu’un espace digital pour les services et l’accompagnement à l’acquisition de matériel.
« Ces centres d’excellence, installés dans les territoires, vont permettre à Pellenc d’entretenir de la proximité avec ses clients mais également de renforcer ses relations avec son réseau de distribution, explique Filipe Carrasqueira, directeur Business Service. La présence du Groupe sur le terrain a déjà permis d’optimiser sa position sur le secteur des outils à batterie. »
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient d’obtenir le label Longtime® pour trois de ses outils.
Les sécateurs C35 et C45, et le tout récent sécateur professionnel à batterie embarquée C3X, ont tous trois obtenu la labellisation Longtime® qui informe les consommateurs sur la longévité, la robustesse et la réparabilité des produits. La conception et le choix des matériaux concernant les sécateurs favorisent leur durabilité. Ces trois outils viennent s’ajouter à la liste des quatre produits du groupe déjà labellisés Longtime® en 2023 : le taille-haie Helion 3, le souffleur Airion 3, et les batteries ULIB 1200 & 1500.
Cette nouvelle qualification vient confirmer la stratégie adoptée depuis de nombreuses années par Pellenc pour réduire l’impact environnemental de ses produits en allongeant leur durée de vie. Ce label encourage la réduction de la surconsommation, ainsi qu’un usage plus raisonné des ressources de notre planète.
Il ne s’agit pas de chercher des produits « immortels » mais de lutter contre l’obsolescence programmée. C’est pourquoi les pièces détachées de Pellenc sont disponibles durant 10ans pour la gamme des outils à batterie est de 10 ans, et jusqu’à 25 ans pour les machines.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, vient de présenter son tout nouveau produit : le C3X, premier sécateur à batterie embarquée fabriqué en France. Pour le groupe basé à Pertuis, ce produit n’est pas qu’un simple outil, c’est un véritable projet industriel.
C’est dans le cadre exceptionnel du Château de Sannes que le groupe Pellenc a présenté son tout nouveau produit, le C3X, un sécateur à batterie embarquée. Quoi de mieux pour ce concepteur d’outils pour la viticulture et l’arboriculture fruitière que cet écrin de verdure avec ses 30 hectares de vignes pour faire le lancement de ce nouvel outil dédié à la taille.
Destiné aux professionnels, comme le reste des équipements proposés par Pellenc, ce sécateur représente un retour aux sources. « Pellenc est aujourd’hui reconnu pour la récolte mais l’histoire de Pellenc a démarré avec la taille », précise Simon Barbeau, président du groupe depuis plus d’un an. Née en 1974, l’entreprise a lancé son premier sécateur hydraulique en 1976, puis le premier électronique en 1987. Aujourd’hui, le C3X représente encore de la nouveauté pour le groupe puisque c’est le premier sécateur à batterie embarquée fabriqué en France pour un usage professionnel.
Une entreprise qui souhaite répondre à tous les besoins
Le sécateur C3X vient s’insérer dans une gamme d’outils déjà existante, mais ne vient pas remplacer un autre produit. « C’est l’illustration parfaite de la stratégie que nous sommes en train de mettre en place, celle d’élargir nos gammes afin de répondre aux plus de besoins possibles », ajoute Simon Barbeau. Si le marché sur lequel a évolué Pellenc ces 50 dernières années s’est largement démocratisé et ouvert aux particuliers, le groupe pertuisien souhaite continuer à se consacrer au marché professionnel afin de proposer les meilleurs produits possibles.
Viticulture intensive, taille longue, finition, taille en arboriculture fruitière, taille ornementale… Tous ces travaux nécessitent des outils et des offres divers. C’est dans cette dynamique que Pellenc s’inscrit et souhaite davantage se développer pour satisfaire au mieux ses clients qui regroupent aussi bien les exploitants que les équipes de taille, les agents de collectivité, ou encore les paysagistes privés.
Le C3X ajoute une plus-value sur le marché
La création du premier sécateur à batterie embarquée pour usage professionnel palie un réel manque sur le marché selon Pellenc. Cet outil sans fil se veut ergonomique de par sa forme, son équilibre et son poids, qui est inférieur à 1 kg. Pour un coût d’environ 900€, le C3X va représenter un vrai atout pour la productivité des professionnels. « On ne pouvait pas proposer un produit de meilleur qualité mais qui allait ralentir le tailleur par rapport au temps qu’il met aujourd’hui pour tailler », affirme Bruno Jargeaix, directeur Business Unit des outils à batteries de Pellenc.
Avec son corps en aluminium aéronautique prévu pour absorber les efforts de coupe, sa tête de coupe tirante, sa gâchette avec grande précision de pilotage, sa sécurité anti-coupure, son fonctionnement en générateur, ses deux batteries qui permettent 4 à 8h d’autonomie, et la possibilité de le connecter à son téléphone pour récupérer les données ou encore le paramétrer, le C3X devrait séduire plus d’un professionnel. D’ailleurs, ceux qui ont pu le tester en avant-première sont déjà séduits. Les précommandes seront ouvertes le lundi 10 juin, 900 sécateurs seront livrés pour des tests clients à partir du jeudi 20 juin, et les premières véritables livraisons se feront dès le mois de septembre.
Bien plus qu’un simple produit, un projet industriel
Pour élaborer ce produit, c’est toute l’expertise du groupe qui a été mise en œuvre. Ce nouveau sécateur ne représente pas seulement un nouvel outil pour Pellenc, mais un véritable projet industriel. L’entreprise a déjà mis plusieurs choses en place pour améliorer ses performances et le bien-être de ses équipes tels que des animations à intervalle court, c’est-à-dire des petites réunions quotidiennes afin d’évaluer les problèmes du jour pour les régler dans les plus brefs délais, mais aussi l’automatisation de certaines tâches pénibles et répétitives, et le lean manufacturing pour optimiser la place de production et de stockage. Pellenc compte aussi sur la mise en place d’une ligne ‘one piece flow’ sur laquelle un opérateur va pouvoir se déplacer seul et monter un produit de A à Z pour un travail plus varié et mobile, ainsi qu’une grande flexibilité.
Aujourd’hui, le groupe pertuisien souhaite produire au plus près des marchés afin de garantir la compétitivité. Avec l’arrivée du C3X, Pellenc a pour projet de créer une ligne automatisée de production des batteries afin de relocaliser l’activité d’assemblage des batteries sur le site historique de Pertuis dès juin 2025. Ce projet est financé en partie par France Relance et Territoires d’industrie.
Une entreprise de plus en plus responsable
Ce nouveau projet s’inscrit dans la stratégie de durabilité et d’innovation responsable du groupe. Pour son sécateur C3X, Pellenc pourrait obtenir prochainement le label européen indépendant ‘Longtime‘, qui indique qu’un produit répond à certains critères de durabilité, réparabilité, etc. « Cette labellisation permettrait de renforcer une valeur historique de Pellenc qui veut proposer des produits qui dure dans le temps », développe Simon Barbeau.
C’est pourquoi le sécateur C3X, qui se veut le plus agile de sa gamme, a été conçu avec des matériaux qui visent à offrir une grande durabilité et une simplicité de réparation en conditions professionnelles. Pellenc a d’ailleurs une activité de reconditionnement et de vente ou location d’équipements et outils d’occasion. Le groupe garantit un équipement qualitatif et performant, comme s’il était neuf.
L’avenir de Pellenc
Aujourd’hui, les enjeux pour la R&D de Pellenc sont de proposer le produit attendu par les professionnels qui conjugue qualité opérationnelle, qualité perçue, usage intensif, durabilité, mais aussi être capable de se démarquer de la concurrence dans tous les niveaux de gamme où Pellenc est présent. D’ici 2034, Pellenc souhaite multiplier par deux l’éventail d’outils mis sur le marché.
L’entreprise a également des objectifs à court terme tels que finir de renouveler la gamme agri pour la saison 2026, finir de renouveler la gamme Green city pour 2027, mettre sur le marché des nouvelles batteries innovantes pour 2026, ou encore introduire de nouvelles technologies et nouveaux types d’outils à batterie à partir de 2026. Tous ces objectifs s’inscrivent dans le projet de transformation industrielle de Pellenc, qui a toujours pour but principal d’offrir à l’utilisateur un outil de travail fiable et qualitatif, durable et une offre économique avec montée en gamme.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
La société vauclusienne Pellenc étoffe son comité exécutif en nommant un nouveau DRH (Directeur des ressources humaines). Il s’agit de de Xavier Pacini. Agé de 57 ans, ce dernier est diplômé de Sciences-Po Aix et de l’Université d’Evry avec un master en Sociologie du Travail. « Il a notamment a exercé près de 30 années au sein du groupe Renault où il a eu l’opportunité d’évoluer, en France et à l’International, sur différents postes stratégiques dans les ressources humaines, explique le groupe basé à Pertuis. Il a notamment occupé les fonctions de Directeur des Relations Sociales et de Directeur des Ressources Humaines Ingénierie. Il a également porté des sujets liés à la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) durant ses dernières années passées dans le Groupe. Il a ensuite accompagné la croissance de différentes start-ups, avec la mise en place de processus RH, la constitution d’équipes et la valorisation de la marque employeur. Ses différentes expériences lui ont permis d’acquérir une expertise solide du milieu industriel, notamment de l’ingénierie, en France et à l’international, tant dans la gestion de carrières, le développement de talents et le recrutement que dans le bien-être au travail et le dialogue social. »
Cette nomination intervient alors que le groupe fondé en 1973 a déjà renforcé son comité exécutif en juin dernier avec les arrivées d’Olivier Tichit, nommé directeur administratif et financier, et Olivier Gourlaouen, devenu le directeur des opérations du groupe. Auparavant, c’est Simon Barbeau qui avait été désigné au poste de directeur général du groupe fin 2022. Devenu une référence en matière de solutions mécaniques dans les filières de la viti-viniculture, l’arboriculture et fruitière ainsi que l’entretiens des espaces verts et urbains, Pellenc regroupe plus de 2 000 salariés, 21 filiales, 8 sites industriels en France et à l’international. L’entreprise vauclusienne dispose également d’un centre R&D (Recherche et développement) de près de 200 ingénieurs et a déposée plus de 1 300 brevets. Présent sur les 5 continents dans 60 pays via ses 2 000 distributeurs et ses 500 000 clients dans le monde, Pellenc a réalisé un chiffre d’affaires global de 346M€ en 2022.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
55 000 visiteurs d’une soixantaine de nationalités pour le SITEVI, salon international des filières vitivinicole, arboricole et oléicole qui accueille 1 000 exposants venant de 18 pays dont majoritairement l’Espagne, l’Italie, la Suisse, le Portugal, mais aussi la Hongrie, l’Argentine, le Congo et l’Ukraine.
Le mot-maître est « innovation » pour répondre au défi climatique avec des végétaux résistants et économes en eau, une digitalisation qui aide à la gestion des cultures, une robotisation qui fait reculer la pénibilité des taches et pallie le manque de main d’œuvre. En bref, produire plus avec moins en s’adaptant à la crise et à l’évolution obligatoire des pratiques environnementales.
Au fur et à mesure de la visite des stands, l’innovation flirte avec la tradition avec des foudres de vin en chêne de la Forêt de Tronçay, des cuves en inox étincelant, d’autres en béton et en forme de tulipe et celles octogonales venues de Vérone en ‘cocciopesto’, un amalgame 100% naturel de sable, graviers, gruau utilisé par les Phéniciens et les Romains pour les amphores, les thermes et les aqueducs.
Sur 38 matériels nominés, 21 ont reçu les ‘SITEVI Innovation Awards’ dont 3 pour la maison Pellenc, créée en 1973 par Roger Pellenc, l’actuel maire de Pertuis. Depuis 50 ans, le Groupe invente, produit et commercialise des outils et des machines qui permettent aux viticulteurs, arboriculteurs et professionnels de l’entretien d’espaces verts et urbains de faciliter leur travail au quotidien. Cette démarche s’articule autour de la productivité, de la réduction de la pénibilité et du respect de la nature. Avec plus de 1 300 brevets déposés (sécateurs hydrauliques, souffleurs, peignes vibreurs, secoueurs intelligents, enjambeurs…), 1 800 salariés dans le monde dont la moitié en France, 20 filiales industrielles sur les cinq continents, 500 000 clients et 315M€ de chiffre d’affaires.
Ont été primés le ‘RX-20’, un chenillard viticole électrique, léger et compact. Il passe entre les rangs de vignes sans tasser le sol, sans intervention humaine et il est sécurisé par 4 caméras à 360° de vision. Récompensée également : l’armoire ‘Sécurion’ qui permet de stocker et de recharger une quarantaine de batteries au lithium, tout en protégeant les locaux des risques de surchauffe, d’incendie et d’explosion. 3ᵉ médaille pour un convoyeur qui récolte des olives et des amandes sans frottement puisque les fruits sont déplacés par un flux d’air. « Face à la crise du vin, au réchauffement climatique et à la déconsommation du rouge, nous devons proposer des solutions nouvelles dans les parcelles et les chais », affirme Nicolas Bernard, directeur du département vitivinicole du Groupe Pellec à Montpellier.
Le RX-20SécurionConvoyeur pneumatique Air 3
Autre proposition, celle de Frayssinet, une entreprise née dans le sud-ouest en 1870 qui a mis au point des stimulateurs de croissance racinaire bio et innovants. « Ils permettent une relance du développement racinaire et une meilleure résistance en situation de stress abiotiques », explique Matthieu Grebot, directeur Communication et RSE. L’entreprise Actisol aussi avait son stand d’outils qui labourent le sol superficiellement. « En particulier le ‘Stell’Air Vigne’ qui propose des itinéraires sans herbicide avec des micro-jets entre les ceps, il évite l’évaporation et préserve la biodiversité », explique Freddy Socheleau, le patron. La société Ombrea est venue d’Aix-en-Provence avec ses tonnelles, pergolas, vérandas bio-climatiques, vitrages panoramiques et ombrières intelligentes.
Sun’Agri, le pionnier de l’agri-voltaïsme depuis 2009, est venu de Lyon pour proposer des persiennes solaires placées au-dessus des vignes et des cultures de fruits et légumes. La parcelle bénéficie d’un micro-climat optimal, face aux orages, au gel, à la grêle, à la neige, aux rayons brûlants du soleil, comme c’est la cas sur le vignoble expérimental de Piolenc. Enfin, Isagri est aux côtés des vignerons et paysans depuis 40 ans pour « leur faire gagner du temps dans leur gestion commerciale et comptable, réaliser le bulletin de paie de leurs salariés et saisonniers en un clic, gérer la traçabilité de leurs vins et leur fournir le meilleur service informatique possible, explique Bertille de Naquard. Ce n’est pas leur métier. Nous on est là pour les soulager, leur donner un coup de main. »
Au terme d’une journée passée entre tous ces immenses bâtiments, le laboratoire du futur, les masterclasses et ateliers, un ‘Accord-cadre 2023-2027’ a été co-signé par la Région Occitanie, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le président de l’Institut Français de la Vigne et du Vin pour préparer l’avenir de la filière vitivinicole. Une filière dont Christophe Riou (ancien patron de l’Institut Rhôdanien à Orange) est directeur. Avec une stratégie incontournable, dit-il : « Innover pour rester. 93% de la production française est sous AOP (appellation d’origine protégée), ou IGP (Indication géographique protégée), ce qui représente 54 000 domaines pour 700 000 hectares de vignes. »
Il faut savoir que la France est la 1ʳᵉ puissance agricole européenne avec une production — hors subventions — de 95,8 milliards d’euros, en hausse de +16% par rapport à 2021.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, fête ses 50 ans cette année. L’occasion de revenir sur cinq décennies d’innovation et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.
Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer constamment ces 50 dernières années. En 2022, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 346M€.
« Aujourd’hui, Pellenc est un modèle unique dans son secteur », affirme Simon Barbeau, directeur général du groupe. Cela s’explique par sa large gamme de machines, équipements et outils, mais aussi par sa double casquette. Le groupe est à la fois constructeur de ces équipements, outils et machines, mais aussi distributeur. Ce qui en fait le leader de son secteur et lui permet de rayonner à l’international, qui représente deux tiers de son chiffre d’affaires.
De la viticulture à la viniculture, en passant par l’arboriculture
En 1973, tout commence avec la taille de vigne. « La viticulture est la colonne vertébrale du groupe, c’est le tronc de tout son développement », explique Simon Barbeau. Les équipements pour la taille vont être complétés par le sécateur hydraulique en 1976, puis électrique en 1987, puis par la machine à vendanger en 1993.
D’autres secteurs sont ensuite venus s’ajouter tels que l’arboriculture en 1982. La maîtrise de ce nouveau secteur d’activité a permis d’adresser toutes les problématiques de récolte, notamment celle des olives avec la pince vibrante, puis avec la pince vibrante montée sur buggy en 1992, et la machine à vendanger pour les olives depuis 2010. « Comme pour la vigne, notre objectif était d’apporter des solutions technologiques de premier plan pour les oliveraies en termes de performance et de qualité de récolte », ajoute Simon Barbeau.
2014 représente une année importante pour le groupe qui ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Pera, spécialisé dans la fabrication de matériel de cave. Pellenc s’ouvre donc à la viniculture. « On a créé ce trait d’union entre la vigne et la cave pour être capable de pouvoir adresser les problématiques de l’ensemble de la filière avec une gamme complète (pressoir, grattoir, filtration, etc) qui permet de répondre aux enjeux des grosses caves coopératives comme des caves particulières », explique le directeur général du groupe.
Améliorer la productivité et baisser la pénibilité
Depuis 2001, le chiffre d’affaires a été multiplié par huit. Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. « Le groupe est conscient des enjeux climatiques, technologiques, et des enjeux des clients, affirme Simon Barbeau. On est toujours en train d’évoluer et de se réinventer. » Ainsi, depuis 50 ans, le groupe est en constante évolution, tout en gardant un objectif en tête : optimiser le travail de ses clients tout en leur facilitant au maximum la tâche.
Par exemple, pour accompagner les clients qui ont besoin de plus en plus de faire des récoltes de nuit, Pellenc a travaillé sur des machines avec conduites intuitives, des caméras à vision nocturne, etc. Ce qui permet au client d’amener au chai une vendange fraîche, pas oxydée, et surtout en toute sécurité. Le gain de temps et d’énergie est ainsi primordial. La taille rase de précision (TRP) fait partie des innovations de Pellenc qui ont révolutionné le monde viticole. « C’est une innovation majeure pour la taille puisqu’on passe d’une soixantaine d’heures de taille à une dizaine d’heures entre la TRP et la retouche manuelle », développe Philippe Astoin, directeur Division Agricole du groupe.
La technologie au cœur de l’innovation
De nos jours, la technologie prend une grande place dans l’innovation. Le groupe Pellenc a notamment lancé la plateforme Pellenc Connect il y a deux ans qui permet un suivi de flotte afin d’être dans l’anticipation. « On n’attend plus qu’une panne apparaisse pour réparer, on essaye de prévenir les coûts d’entretien », explique Philippe Astoin. La plateforme permet également la cartographie, c’est-à-dire d’obtenir un ensemble de données qui permet de prendre des décisions agronomiques.
La technologie prend aussi de plus en plus de place au niveau des machines du groupe. En 2024, le robot RX-20 sera présenté au Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-legumes (Sitevi). Ce robot devrait effectuer les tâches répétitives telles que le désherbage, de jour comme de nuit, avec une autonomie de 13h à 20h. « On pense qu’il va rapidement devenir le meilleur compagnon du viticulteur », affirme Philippe Astoin.
À l’occasion de ses 50 ans, le groupe a décidé d’établir un projet d’entreprise basé sur trois axes :
La diversification avec des solutions complémentaires pour la viticulture comme l’acquisition de Pera en 2014, le robot RX-20 en 2024, et de nouveaux équipements dans les prochains années pour répondre aux besoins des clients qui souhaiteront produire de nouveaux vins peu ou pas alcoolisés par exemple. Le groupe va également continuer à diversifier ses outils. Ce sont d’ailleurs 7 à 8% du chiffre d’affaires qui sont réinvestis dans la recherche et le développement pour permettre cette diversification.
L’excellence opérationnelle qui passe par le renforcement de l’équipement industriel, pour lequel 10M€ ont été investis en 2022. Le groupe se veut intarissable sur les dimensions sécurité, qualité, coût, et service client. Pellenc souhaite également amener des innovations plus rapidement sur le marché.
Pellenc se veut une entreprise durable. Quatre de ses produits ont déjà le label ‘Longtime’ qui certifie leur durabilité. Le groupe est conscient qu’il faut aller plus loin en termes d’engagement RSE, sur la réduction de l’empreinte carbone (sur les produits et sur les usines), sur les consommations d’énergie et d’eau, sur la réduction des déchets, et sur le cycle de vie des produits. Pellenc travaille d’ailleurs sur des solutions de reconditionnement de ses produits.
Les années à venir
Si pour le moment, le groupe n’observe pas de difficulté de recrutement, puisque ce sont 200 à 300 personnes qui intègrent Pellenc chaque année, l’entreprise prend au sérieux les potentielles difficultés qui pourraient se présenter dans le futur. Pellenc se veut attractif et un espace d’épanouissement pour les collaborateurs.
« 2023 n’a pas été une très bonne année en termes de vente de machines, explique Philippe Astoin. Le marché baisse car les clients se sont bien équipés ces dernières années, le coût de machines a augmenté, tout comme la durée des financements, et les taux d’intérêts sont plus élevés que les années précédentes. » Cette tendance ne s’applique pas seulement à Pellenc, mais a été observé à travers le monde. Si Pellenc n’était pas forcément préparé à vivre une année comme celle-là, le groupe se dit être prêt pour 2024. « Il faut s’attendre à une année similaire », conclut Philippe Astoin. D’ici 2027, Pellenc espère 30% de croissance. Pour le moment, le groupe se dit confiant sur le développement, malgré les conditions de marché actuelles.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
L’Entreprise du patrimoine vivant (EPV) basée à Carpentras va participer l’exposition ‘Fabriqué en France’ qui se tiendra à l’Elysée les 1er et 2 juillet 2023.
Après deux entreprises de Pertuis, Pellenc en 2020, puis Watt & Well en 2021 ce sont les Conserves Guintrand qui ont été sélectionné parmi 2 452 dossiers pour participer à la 3e édition de ‘La grande exposition du fabriqué en France’ qui se déroulera ce week-end au palais de l’Elysée. A cette occasion, plus d’une centaine d’entreprises verront leurs produits exposés avec, cette année, une attention plus spécifique pour celles « qui s’engagent en faveur d’une production plus vertueuse en matière environnementale et sociale, ainsi que pour le partage de compétence et d’expérience », explique Emmanuel Macron, le président de la République.
« Nous devons chérir l’innovation comme la transmission de nos savoir-faire. »
Emmanuel Macron
Un jury national d’une quinzaine de membres présidé par l’animatrice Sophie Davant où figure notamment les ministres Roland Lescure et Olivia Grégoire, a donc sélectionné la société vauclusienne pour qu’elle présente son ‘Petit épeautre du Mont Ventoux au pistou’. Conditionné dans des bocaux en verre, ces conserves sont préparées à partir de petit épeautre du Mont Ventoux lavé, trempé puis cuit le plus naturellement possible, à l’eau. La recette est agrémentée d’huile d’olive, de basilic et d’ail. A noter que la conserverie propose deux variantes de cette recette : l’une incorporant de l’huile d’olive et des morceaux d’olives de Nyons et l’autre contenant une sauce à base de tomate de Provence.
« Nous devons chérir l’innovation comme la transmission de nos savoir-faire, insiste le Président de la République qui inaugurera l’exposition ce vendredi. Nous devons faire du ‘Fabriqué en France’ une évidence, une source de fierté et de rayonnement. Vous mettre à l’honneur les 1er et 2 juillet prochain permettra à chacun de constater que ce choix que vous avez fait était et demeure un choix d’avenir. »
Plus de 120 ans de savoir-faire dans le Comtat pour cette entreprise du patrimoine vivant Créée à Caromb en 1898, la Conserverie Paul Guintrand s’installe à Carpentras en 1910 afin notamment de se rapprocher du chemin de fer et de la fabrique de boîtes métalliques qui s’y trouve. Aujourd’hui, c’est la 4e génération de la famille qui est aux commandes. La société qui s’est vue attribuée le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) en 2020 ne travaille que des fruits et légumes frais d’originaire de Provence ou de la Vallée du Rhône. Elle offre une large gamme de conserves en boites métal ou en bocaux verre pour une clientèle allant de l’industriel au grossiste agroalimentaire sans oublier le consommateur final. Les Conserves Guintrand peuvent donc autant produire des marques distributeur ou concevoir des recettes spéciales pour ses clients que ce soit en conventionnel ou en BIO. L’entreprise distribue ses produits sous les marques suivantes : ‘P. Guintrand’, ‘Y. Reynier’, ‘Estella’, ‘Les comtadins’. « Nous transformons les produits suivants pendant les campagnes annuelles qui s’échelonnent de juin à décembre : Bigarreau, cerise noire, abricot, reine Claude, tomate, poire Williams, coing, oignon, cardon », explique l’entreprise vauclusienne qui propose également des recettes de ‘cuisinés du sud’ comprenant de la courgette, des poivrons ou de l’aubergine.
Pellenc accueille plus de 150 élèves dans son siège de Pertuis
Le groupe Pellenc, constructeur d’outils mécaniques pour la viti-viniculture, l’arboriculture fruitière, et l’entretien des espaces verts et urbains, et dont le siège se situe à Pertuis, vient d’annoncer la nomination de deux nouveaux membres au sein de son comité exécutif. Olivier Tichit a été nommé directeur administratif et financier, et Olivier Gourlaouen est devenu le directeur des opérations du groupe.
Avant d’intégrer le groupe pertuisien, Olivier Tichit était directeur financier au sein du groupe viticole héraultais AdVini depuis 5 ans. Il avait également été directeur financier de la région Amérique du Nord pour Groupe Alstom, spécialisé dans le secteur des transports, et directeur général adjoint du groupe Altrad, spécialisé dans la production et la distribution de matériels pour le bâtiment et les travaux publics.
Quant à Olivier Gourlaouen, il a débuté sa carrière dans le Groupe Renault-Nissan-Mitsubishi avant d’être nommé directeur général du groupe STA Renault en 2009. Il a également occupé ce poste au sein du groupe Gima, puis il a été vice-président en charge de l’industrie du groupe CLAAS Tractor. Il a également travaillé pour d’autres grands groupes tels que Satys, Mechachrome et Brandt, avant d’intégrer le groupe Pellenc.