9 avril 2025 |

Ecrit par le 9 avril 2025

Pourquoi l’expérience des Carrières de lumières nous marque

Vous vous en souvenez encore. Ses lumières, ses vibrations, la pénombre et ces sensations qui ne vous quittent plus. Pourquoi les Carrières de lumières dans les Baux-de-Provence demeure l’une de nos plus belles expériences sensorielles et artistiques ?

La première fois que nos pieds foulent le sol irrégulier, une course folle s’engage. Tous les recoins nous appellent pour livrer leurs secrets. En haut de l’escalier, près de la porte de sortie, sur le point culminant, à côté des marches, nos jambes ont la bougeotte. Visiteurs ébahis, nous voilà lancés dans un mini jogging improvisé, tentant vainement d’explorer chaque angle, de peur de passer à côté de l’histoire. Même si la projection propose les mêmes œuvres iconiques des plus grands génies torturés, chaque spot offre une expérience à la saveur différente. Vite, certaines toiles ne s’affichent que quelques secondes, choisissez votre repère…

Crédit photo : Linda Mansouri

Le prolongement artificiel de notre bras ? Parlons-en. Douloureuses minutes durant lesquelles un combat de l’esprit s’engage. Vous vous l’êtes promis, pas de téléphone, juste en prendre plein les mirettes et se délecter du spectacle. De toute façon, mère nature vous a gâté d’un organe plus performant que tous les smartphones réunis : la haute définition de votre œil n’a d’égal que sa sophistication. La lutte se poursuit corps et âmes, puis tout à coup, malheur.

Crédit photo : Linda Mansouri

La nature humaine révèle ses faiblesses. La main est déjà dans la poche, l’application photo ouverte, nous voilà photographes sur les marches de Cannes. Contorsions périlleuses, crampes musculaires, zoom, et parfois même quelques vidéos, aventuriers que nous sommes. Quand même dommage que tatie Jeanine ne voit pas cet endroit en esquisse virtuelle. Seulement voilà, combien d’entre nous contemplent à nouveau les photos de ses escapades quelques mois après ? Alors autant profiter de l’instant T pour imprimer l’image la plus fidèle, avant que le temps nous arrache ces précieuses minutes.

Crédit photo : Linda Mansouri

Férus d’art, amoureux de la peinture, simples curieux de la technique ou nostalgiques de l’histoire. Pendant plus d’une heure, les âmes se retrouvent sur le même bateau narratif. Tout le monde se regarde, les silhouettes slaloment habilement pour éviter la collision. De temps à autre, un « pardon », « oups », « désolé » lorsque notre corps percute une masse. Inutile de nous confondre en excuses, la musique couvre le son de notre voix. Les enfants virevoltent. Où que vous soyez, les gens vous regardent. Du moins, pas vous, mais le visage doré aux dimensions magistrales de Vincent Van Gogh, derrière votre tête.

Crédit photo : Linda Mansouri

L’expérience est mémorable car elle fait appel à un de nos sens le plus puissant, la vue. Les œuvres défilent de manière si limpide que l’on se croirait presque au cinéma, le scenario s’écrit sous nos yeux. Les œuvres sont peintes en temps réel, on discerne alors la texture qui se pose, le mouvement du pinceau, la matière qui se dilue. Quelle prouesse technique vertigineuse offerte par les 1001 rétroprojecteurs derniers cris au-dessus de nos têtes. La narration est parfaite, les pigments des fleurs et autres pommes tranchent avec les portraits noir et blanc et les formes cylindriques contemporaines. Les peintures s’effacent progressivement pour laisser apparaître la suite du spectacle dans un ballet millimétré. L’ingénierie du procédé est de haute volée.

Crédit photo : Linda Mansouri

La hauteur des carrières mirobolantes vient laisser son empreinte dans la construction de nos souvenirs. Nos silhouettes fragiles révèlent honteusement leur insignifiance face à l’immensité du lieu frais. Les carrières et leur blancheur calcaire convoquent les ordres de grandeur, notre place dans le cosmos et l’égo surdimensionné de l’Homme qui pourtant n’est qu’atome. Les portraits colossaux révèlent leurs détails, la moustache, les taches de rousseur, le sourire en coin, le regard pétillant ou mort qui vous suit. Tout est décuplé, les courbes comme nos émotions.

Crédit photo : Linda Mansouri

Voilà que le sol irrégulier nous fait tituber, contribuant ainsi à perdre nos repères spatiaux-temporels pour se plonger un peu plus dans le surréalisme de l’œuvre. La puissance de cette exposition hors norme tient de sa faculté d’immersion inouïe. Vient ensuite l’ouïe. La musique épouse parfaitement l’univers des peintures, chaque percussion vibrante appuie l’histoire qui défile sous nos yeux. Cigales pour accompagner les peintures provençales. Tantôt entrainante, tantôt reposante, angoissante, ou électrique, les pulsions de la musique nous emmènent très loin.

Le gong final vient de sonner, les applaudissements vibrants s’éternisent. Il est temps de sortir pour laisser ce rêve envelopper d’autres visiteurs. Pourquoi seulement notre corps immobile ne daigne pas bouger d’un iota ?

La nouvelle exposition présente les plus beaux chefs-d’œuvre de Cezanne, visibles jusqu’au 2 janvier 2022. Lire aussi : Baux-de-Provence, Honneur aux chefs d’œuvre de Cezanne. Plus d’informations, cliquez ici.

Crédit photo : Linda Mansouri

Pourquoi l’expérience des Carrières de lumières nous marque

Les amoureux d’art peuvent se délecter d’une fascinante exposition à Apt, jusqu’au 19 mars 2022. Guidé par les explications passionnantes de Justine Bernardoni, L’Echo du mardi s’est plongé dans ce voyage artistique signé la Fondation Blachère.

« Aller au-delà de la simple copie », c’est en substance la mission que s’est donnée la pléiade d’artistes d’Afrique et de la diaspora. Pour cette exposition ‘Re-création’, les prodiges de la matière réinventent le message, affirment leur opinion politique, réinterprètent les formes, inversent les rôles. Dans la pénombre de cette salle principale, la lumière jaillit des œuvres pour inonder notre visage. Elle éclaire notre esprit comme elle écorche notre conscience. Ne cherchez pas à vous y soustraire, le regard des protagonistes sur les murs vous suivra, où que vous alliez. Les œuvres nous jugent, l’inquisition nous plonge dans les méandres historiques des rapports entre Occident et Afrique.

Si l’art européen a été au centre du monde artistique pendant des siècles, n’a-t-il pas été lui-même influencé par l’art africain au début du 20e siècle ? Occident et Afrique, les liens sont réinterprétés, le dogme est chamboulé. Ainsi, Laure, la servante noire prend la place d’Olympia dans l’œuvre d’Aimé Mpané et passe au premier plan, reléguant à l’arrière celle qui a été admirée depuis 1863.

Des grands classiques tels que Le déjeuner sur l’herbe d’Édouard Manet ou La grande odalisque de Jean-Auguste-Dominique Ingres, des plongées au cœur de l’univers et des influences de grands maîtres comme Pablo Picasso ou Paul Gauguin, ou des genres incontournables telle la nature morte, tout est mis en œuvre par les artistes invités dans cette exposition pour re-créer, ré-inventer, re-visiter.

Les œuvres exposées appartenaient déjà à la Collection Blachère, d’autres ont été réalisées par des artistes venus en résidence de création ou prêtées par des galeries, musées et collectionneurs amis. A suivre, quelques œuvres sélectionnées par nos soins, dont la puissance d’évocation n’a d’égal que la beauté artistique.

‘A reversed retrogress : scene 2’, de Mary Sibande (Afrique du sud)

Une sculpture aussi énigmatique que poignante. Les dimensions confèrent une aura magnétique à ces racines gigantesques qui accaparent l’espace et menacent de nous engloutir. L’artiste évoque son « alter-ego », Sophie, et aborde la construction de l’identité dans le contexte post-apartheid sud-africain, ainsi que les stéréotypes véhiculés sur la femme noire. Les racines tentaculaires dont elle semble se libérer forment un lien ombilical à la fois vital mais dont il faut un jour se défaire. La couleur mauve fait référence à ‘Purple rain protest’ de 1989, une manifestation durant laquelle la police pulvérisa de la teinture violette pour distinguer les manifestants contre l’apartheid. Coup de cœur de la rédaction, cette œuvre est universelle. Sa poésie fait écho à chaque histoire, chaque racine qui nous empêche d’éclore. Rang social, culture, famille, couleur politique, ces racines sont-elles des chaînes ou les garde-fous de notre existence ?

Mary Sibande, ‘A Reversed Retrogress: Scene 2’. Crédit photo: Linda Mansouri

‘Un ballo in maschera’, Yinka Shonibare CBE (Angleterre-Nigéria)

L’artiste prend le parti de remplacer ses toiles par du tissu wax ‘kitenge’. Le tissu, présupposé comme africain, devient primordial dans sa démarche artistique. Yinka affuble le portrait des saints de masques africains inspirés de la vaste collection de Picasso. Il met en avant par cette revisite l’importance de ces masques dans la naissance de l’art moderne. ‘Un ballo in maschera’ propose une imitation grandeur nature de l’opéra de Giuseppe Verdi de 1858. Inspiré par l’assassinat du roi de Suède lors d’un bal masqué à l’Opera de Stockholm en 1752, il use de l’élaboration de ce drame costumé pour mettre en scène l’arrogance des classes aisées du siècle des Lumières. Dans l’ilot central, les silhouettes colorées attirent le regard incrédule. Les couleurs sont vives, le style est royal, le tissu est noble. Un pied de nez aux codes vestimentaires et à leur symbolique. Face au carcan civilisationnel et au poids de la doxa, les hommes s’approprient les codes, créent leur propre signature. Joli !

Yinka Shonibare CBE ‘Un ballo in maschera’. Crédit photo: Linda Mansouri

‘La vierge bleue’, Marc Padeu (Cameroun)

La généreuse et flamboyante auréole de la vierge bleue est mystique. Elle nous attire comme un amant, véritable brasier ardent dans la pénombre de la salle. Les couleurs vives et le bleu dominant tranchent avec les toiles voisines et leur sobriété. L’artiste interroge les rapports permanents entre Occident et Afrique au cours de l’histoire, la place de la religion et sa représentation. Faisant directement référence à l’iconographie de la vierge dans la peinture européenne, il questionne par la même occasion la représentation des modèles noirs dans celle-ci. Cette vierge bleue prenant pour modèle une femme africaine, entourée de tentures aux motifs traditionnels camerounais est vêtue d’un drap bleu qui laisse apparaitre dans son plissé des masques emblèmes et témoins de la culture de l’artiste. Marc Padeu nous dévoile les possibilités d’un éclectisme religieux dans lequel les traditions restent bien ancrées face à l’influence d’une religion dominante.

La vierge bleue de Marc Padeu Cameroun. Crédit photo: Linda Mansouri

‘Film noir dans un cadre doré’, Clay Apenouvon (Togo)

Nous voilà nez-à-nez avec une œuvre dégoulinante de métaphores. La puissance de l’art réside dans la liberté d’interprétation de celui qui contemple. Aucune grille de lecture ne prévaut, chaque âme plonge dans une œuvre avec le prisme de ses influences, de ses racines, de son histoire. Ici, l’œuvre traite des cadres dorés, rigides et confortables, synonymes pour l’artiste de la culture européenne. L’installation réalisée avec son matériaux phare, le film plastique, dégouline d’objets pris au piège dans ce déversement de plastique visqueux. L’artiste nous engage à concevoir un renouvellement social au lieu de se cantonner à un cadre dépassé. Il s’agit bien de recréer pour ne pas s’enliser dans une histoire et l’art immuable. Pour d’autres, cette œuvre évoque la pollution des pays développés, dont les résidus de leur vie douillette se déversent lâchement sur les espaces naturels du tiers monde. Le noir, mazout, pétrole, plastique, une couleur forte de 1000 symboliques. La condescendance et le mépris dégoulinent, faisant fi de toute morale et plaçant l’égoïsme des pays du nord au centre de leurs propres échelles de valeurs. Impossible de rester immobile face à l’impuissance de nos élites, à l’heure des COP et autres sommets du climat.

Film noir dans un cadre doré,  Clay Apenouvon 

‘Renaissance 4’, Angele Estoundi Essambla (Cameroun)

Clou du spectacle, cerise sur le gâteau, crème de la crème. Dans le prolongement de la salle principale, une petite fille nous remue les entrailles. Nous voilà baissant la tête, n’osant pas défier son doux regard redoutable. Le jeu de lumière est tellement bien calibré que l’œil se trouve obnubilé par cette source éblouissante. Dans une série de photographies, l’artiste représente des corps qui s’imposent avec grâce dans les mêmes tenues et poses choisies autrefois par la renaissance hollandaise pour symboliser le faste et la noblesse de l’élite européenne. Pourtant, ces cols en fraise et dentelle, expression de la richesse d’une Europe qui s’est bâtie sur un commerce colonial, ne peuvent révéler la splendeur blanche sans la présence du corps noir contrasté. Le poids du jugement dans un regard.

‘Renaissance 4’, Angele Estoundi Essambla Crédit photo: DR

Les artistes présentés : Clay Apenouvon (Togo), Moustapha Baidi Oumarou (Cameroun), Moufouli Bello (Bénin), Wim Botha (Afrique du Sud), Angèle Etoundi Essamba (Cameroun), Pierre Man’s (RDC), Franck Kemkeng Noah (Cameroun), Roméo Mivekannin (Bénin), Aimé Mpané (RDC), Hassan Musa (Soudan), Marc Padeu (Cameroun), Yinka Shonibare CBE (Angleterre-Nigéria), Mary Sibande (Afrique du Sud), Maya-Inès Touam (France/Algérie), Dagmar Van Weeghel (Hollande).

Tour d’horizon en vidéo

Pourquoi l’expérience des Carrières de lumières nous marque

Mardi 30 novembre à 19h30, une soirée aussi colorée que lumineuse est organisée au cinéma Capitole Studios, autour de l’œuvre incontestable du génie Raphaël.

Ses madones ont fait de lui un maître de la Renaissance italienne vénéré par les plus grands peintres, de Pablo Picasso, en passant par Jean-Auguste-Dominique Ingres et Eugène Delacroix. Le prodigieux Raphaël (nom francisé de Raffaello Sanzio), au pinceau doux et redoutable, est l’auteur de fresques célèbres pour le Vatican. Raphaël est un mythe de l’histoire de l’art : talent précoce, amant de la Fornarina, il a su combiner la grandeur d’un Michel-Ange avec le modelé d’un Léonard de Vinci. Il résume à lui seul l’esprit de la Renaissance.

Pour les 500 ans de la mort de l’artiste peintre, une grande exposition a ouvert ses portes à Rome. « Expositions sur grand écran » a eu un accès exclusif à cet événement, qui réunit plus de 200 œuvres majeures de ce maître de la Renaissance. Le film part à la découverte de l’exposition et éclaire d’une nouvelle lumière le travail de cet artiste souvent incompris ou, au contraire, idéalisé.

Réalisé par Phil Grabsky, durée 1h28. A l’entracte: cocktail avec Le Caviste Le Vin devant Soi et Puryicard. Réservez dès maintenant en cliquant ici.


Pourquoi l’expérience des Carrières de lumières nous marque

La société Agilis, filière du groupe NGE, est intervenue dans des cours d’écoles maternelles et primaires des communes de Morières-lès-Avignon et de Carpentras. Objectif ? Redonner un peu de couleur à la rentrée des classes qui aura lieu le 2 septembre.

Des jeux en couleurs, des marelles, des escargots, des cheminements cyclables et des jeux numérotés, les écoliers se réjouissent déjà de reprendre le chemin de l’école. « Je suis toujours fier de voir nos belles réalisations de peinture au service des territoires et en particuliers des enfants. Nos équipes sont impliquées et compétentes ce qui nous permet réellement d’améliorer la qualité de la vie des habitants. C’est notre vocation », se réjouit Didier Longeron, président de la société de Agilis. Petit tour des 3 chantiers assurés par les équipes peinture de Agilis Vaucluse, agence basée à Morières-lès-Avignon.

Tour d’horizon des travaux

Au sein de l’école de Morières-lès-Avignon : de la peinture au sol décorative a vu le jour, dans le cadre du marché d’entretien de peinture avec la Ville. A l’école maternelle Perdiguier, des formes géométriques réalisées en peintures colorées non solvantées, et respectueuses de l’environnement ornent désormais le sol. Agilis a également réalisé la remise en peinture de la piste cyclable dans l’enceinte de la cours d’école.

Crédit photo: Agilis

A l’école primaire Marcel Pagnol, des formes géométriques et des jeux numérotés de couleur blanche ont fait leur apparition. A l’école maternelle des Croisières à Carpentras, en sous-traitance de la société d’aménagement urbain Totem pour le service technique de la ville de Carpentras, Agilis a réalisé un cheminement cyclable pour une sensibilisation à la sécurité routière et l’apprentissage du vélo ainsi que quatre couloirs de course.

Crédit photo: Agilis

120M€ de chiffre d’affaires

Des grandes infrastructures de transport aux réalisations de proximité, Agilis, créée en 2002 par Didier Longeron, sécurise, oriente, aménage avec des équipements novateurs et entretient plus de 1000 chantiers par an pour des clients publics et privés. Avec un chiffre d’affaires de plus de 120M€, Agilis est une filiale de NGE (12 000 salariés, 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires). Spécialiste de l’équipement de la route, des sols sportifs et de l’aménagement des espaces, Agilis offre une gamme large de services, de la conception et réalisation des travaux à l’entretien de ces derniers. Plus de 500 collaborateurs apportent à ce jour leur expertise du territoire.


Pourquoi l’expérience des Carrières de lumières nous marque

La crise sanitaire a, comme pour beaucoup, affecté la Fondation Louis Vouland, gestionnaire du musée éponyme. Ainsi, l’équipe du musée, avec la complicité du peintre Jean-Marie Fage et de sa famille, ont eu l’idée d’organiser une tombola. Objectif : soutenir le musée, les bénéfices étant destinés au financement des expositions futures. Celle-ci est organisée du 15 avril jusqu’au 29 mai, date du tirage au sort à 16h, au musée Vouland.

Vol sur fond bleu

Et, par la même occasion, offrir ‘Vol sur fond bleu’, huile sur toile 81x54cm, exécutée en 1982, à l’heureux gagnant de la tombola (contre un ticket à 10€). Le motif des oiseaux apparaît en miniature dans l’œuvre de Jean-Marie Fage avant de se dilater dans l’espace de la toile. Ici les différents éléments s’organisent dans un jeu de lignes dansantes enserrées dans un fond bleu qui ferme la composition.

20 autres lots seront mis en jeu

Outre Vol sur fond bleu, huile sur toile d’une valeur de 3 000€ ; seront également mis en jeu : de Jean-Pierre Geay, Les douze quartiers du peintre, 1986 ; L’un des 42 exemplaires illustrés de deux gouaches originales de Jean-Marie Fage. (Valeur : 400€) ; une Lithographie de Jean-Marie Fage réalisée chez Point Marseille. (Valeur : 250€) ; Des livres, DVD et cartes postales de l’exposition ; Des billets d’entrée pour des visites commentées de l’exposition ; Une carte de l’association des Amis du Musée Louis Vouland ; Un trèfle à quatre feuilles, sous verre, issu du jardin du musée Vouland.

Organisation

La Tombola est organisée du 15 avril au 29 mai 2021. Les bénéfices seront reversés au musée Vouland pour financer la réouverture de l’exposition Jean-Marie Fage et la prochaine exposition. Le ticket est à 10€. Le tirage au sort aura lieu samedi 29 mai à 16h au musée Vouland.

Comment se procurer les tickets ?

En ligne : www.vouland.com, rubrique Tombola ; en venant au musée sur rendez-vous : lundi : 17h-18h30, mardi : 13h-18h, jeudi : 13h30-18h30 d’ici le 29 mai. 04 90 86 03 79 ou musee.vouland@wanadoo.com ; par courrier envoyé à l’adresse postale du musée Vouland 17, rue Victor Hugo, 84000 Avignon ; par chèque adressé à la Fondation Louis Vouland, avec vos coordonnées précises : nom, prénom, adresse postale, mail, téléphone…

Il est également possible …

Vous pouvez acheter des cartes postales, faire un don, devenir mécène, parrain du musée, d’une exposition, d’un événement, d’une restauration… La Fondation Louis Vouland, reconnue d’utilité publique en 1977, est un organisme d’intérêt général à but non lucratif, dont l’objectif est de faire vivre le musée d’arts décoratifs. www.vouland.com

En savoir plus sur Jean-Marie Fage

Jean-Marie Fage a fêté ses 95 ans au musée Vouland le 17 octobre 2020. Cet artiste né à L’Isle-sur-la-Sorgue a été profondément touché par la perte de son œil gauche à l’âge de deux ans. Privé de vision stéréoscopique, il a dû reconstituer les reliefs et les distances par images mentales pour coordonner son œil et ses mains. Cette nécessité a-t-elle stimulé son imagination, aiguisé sa perception et sa sensibilité, précisé ses gestes, nourri son attrait pour le dessin et la peinture sur une surface plane à deux dimensions ?
À la fin des années 1940, sa rencontre avec René Char, l’amitié bienveillante d’Auguste Chabaud, les encouragements de Georges Braque le confortent dans sa vocation de peintre et élargissent son univers poétique et plastique. Il participe au Groupe des 13 et, au Candelié, à Avignon avant de partir à Paris en 1950.
Jean-Marie Fage exerce un second métier, collaborateur d’architecte, à côté de la peinture pendant vingt-cinq ans. Depuis 1976, il se consacre pleinement à la peinture à Goult, dans son atelier en pleine nature.
L’exposition présente une centaine d’œuvres dont une vingtaine jouent avec le mobilier et les objets d’Arts Décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles pour créer un dialogue fertile dans le musée qui évoque un intérieur d’amateur d’art.
Musée Vouland. 17, rue Victor Hugo. Avignon. 04 90 86 03 79. www.vouland.com

https://echodumardi.com/tag/peinture/page/4/   1/1