L’entreprise cavaillonnaise Koppert remporte le 1ᵉʳ prix aux Paysalia Innovations Awards
Les Innovations Awards du salon Paysalia, qui a eu lieu du mardi 5 au jeudi 7 décembre, récompensent les solutions créatives et technologies innovantes imaginées par les professionnels du paysage. Avec son produit Entonem, l’entreprise Koppert, dont le siège social se situe à Cavaillon, a remporté le 1ᵉʳ prix.
Le salon professionnel de la filière du paysage Paysalia a lieu tous les ans depuis 2009. Organisé par l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep), ce salon réunit les acteurs du paysage, jardin et sports durant trois jours, au cours desquels sont également organisés les Innovations Awards, qui récompensent les solutions créatives et les technologies innovantes des entreprises du paysage.
Lors de cette édition, c’est l’entreprise vauclusienne Koppert qui s’est hissée tout en haut du podium avec son produit Entonem, une solution innovante pour le marché des jardins et espaces verts qui permet de lutter contre les chenilles processionnaires du pin et du chêne. Ces chenilles sont émettrices de poils urticants pouvant entrainer des réactions allergiques importantes chez l’homme et les animaux. Elles causent également de gros dégâts sur les végétaux attaqués mettant à mal la survie de l’arbre sur le long terme.
Les nématodes Entonem s’appliquent par pulvérisation sur les arbres affectés par le ravageur et agissent par contact et ingestion sur le stade chenille. Ils sont sans danger pour la faune auxiliaire (oiseaux, mammifères, organismes aquatiques…) et pour la floraison. « Notre département de Recherche et Innovation est à la pointe de la technologie pour trouver des solutions innovantes, naturelles et durable », explique Adeline Infray, responsable Marketing et Communication chez Koppert France.
V.A.
L’entreprise cavaillonnaise Koppert remporte le 1ᵉʳ prix aux Paysalia Innovations Awards
Mercredi 7 juin a eu lieu l’édition 2023 de la remise du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement. Aux côtés de la Motte-d’Aigues et de Grambois, trois réalisations de la ville d’Avignon ont été distinguées par le jury.
Cette 10e édition du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement s’est déroulée à la salle associative du Château de Beaucet. Organisé par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse (CAUE), conjointement avec le Conseil départemental de Vaucluse et avec le soutien de la DRAC, ce concours a pour objectif de promouvoir la qualité et la diversité de la création architecturale et de la conception paysagère du département.
Lors de cette édition 2023, la ville d’Avignon, représentée par Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux Finances, représentant Cécile Helle, Maire d’Avignon, a reçu trois distinctions qui viennent saluer les réalisations menées entre 2018 et 2022 par la collectivité. Parmi ces trois réalisations, l’une d’entre elles a obtenu le premier prix de sa catégorie. Les deux autres ont reçu le prix spécial du jury.
Palmarès
Catégorie Architecture : 1er prix : Halles sportives Génicoud à Avignon Les Halles Génicoud ont notamment été distinguées pour leur insertion urbaine, l’apport de lumière naturelle et l’apport de nature par leurs patios végétalisés.
2e prix : Groupe scolaire de Grambois Le groupe scolaire a notamment été distingué pour son appréhension des espaces, sa lumière omniprésente et ses liens directs intérieur-extérieur.
Prix spécial du Jury : Stade nautique d’Avignon Le stade nautique a été distingué pour le respect de l’édifice originel labellisé Architecture Contemporaine Remarquable tout en proposant des usages contemporains.
Catégorie Paysage et Environnement : 1er prix : Aménagement du site de l’étang de Bonde à la Motte d’Aigues L’aménagement de l’étang de la Bonde a été distingué pour sa valorisation et sa sécurisation de l’accès au site qui permet de mieux accueillir le public.
Prix spécial du Jury :Jardins du Palais des Papesà Avignon Les jardins du Palais des Papes ont notamment été distingués pour la qualité de la restauration et des études accompagnant la requalification en lien avec la DRAC.
Outre ce palmarès, ce sont au total 18 réalisations qui étaient candidates aux Trophées 2023. Voici la liste des projets.
L’aménagement du parvis et des abords de l’office intercommunautaire du tourisme du Pays d’Apt
L’aménagement des rues Bancasse, Etroite, Mignard, Figuière et plan d’Aubanel
Le centre Hospitalier Montfavet Joly-Jean
La construction d’une maison individuelle en bois : la Maison Ouane
L’ensemble sportif du Lycée René Char
L’extension d’une habitation
Le programme de logements collectifs et individuels : Résidence Aroma
La restructuration et requalification de l’entrée de ville Place des Félibres
La construction d’un accueil de loisirs sans hébergement
La construction de 12 logements locatifs sociaux
La réhabilitation Ilôt Trewey
La réhabilitation et extension de la salle des fêtes
La construction d’un groupe scolaire
J.R.
L’entreprise cavaillonnaise Koppert remporte le 1ᵉʳ prix aux Paysalia Innovations Awards
J’ai enfin décidé de m’arrêter pour faire ce cliché que je m’étais promis de prendre depuis plusieurs jours. Pensez-donc, un champ de tournesol en fleur, au pied du viaduc TGV des Angles. Le tout, à moins de 3 kilomètres du palais des papes. Il faut reconnaître que cela a de la gueule même si je suis loin d’être le seul à avoir eu cette idée. Tous les jours, j’ai vu des touristes prendre la même photographie. Mais par soucis de complication (de contradiction ?), ou peut-être à la recherche de mon hypothétique quart d’heure de gloire, j’ai cependant décidé ‘d’améliorer l’ordinaire’.
Autrefois, il fallait tout le génie d’un Van Gogh pour saisir les paysages de Provence sous le Mistral. Aujourd’hui, le moindre utilisateur d’un Smartphone, au sens artistique d’un lamantin (voir le cliché d’origine ci-dessous), peut en quelques clics transformer la plus anonyme des photos en contrefaçon du peintre batave. Sans aucun effort, sans techniques, sans vision… Faut-il vraiment s’en féliciter ?
Seul point commun avec le maître postimpressionniste néerlandais, il y a fort à parier que cela ne me rapporte pas grand-chose de mon vivant. Et ça, c’est tout de même une bonne chose.
L’entreprise cavaillonnaise Koppert remporte le 1ᵉʳ prix aux Paysalia Innovations Awards
La forêt est loin de souffrir de déforestation, mais d’un gros déficit de replantation par la main de l’homme qui permet une exploitation des essences par la filière bois. C’est le phénomène qui caractérise la forêt française. Elle continue donc à s’étendre par un reboisement naturel important, lié à l’abandon des parcelles : l’exode rural, la multi propriété successorale, la modification du régime des jachères, les réformes du fermage en sont les principales causes. Ainsi, les superficies forestières progressent-elles de 1à 2% par an dans notre département où l’on a commencé, il y a quelques jours, à procéder à des coupes de bois en forêt privée afin de contribuer à la protection contre les incendies, au pastoralisme et à la biodiversité des crêtes du Grand Luberon. Les bois prélevés (pins), par arbre entiers, sont situés dans une forêt de pins noirs plantée dans les années 70 abritant des chênes verts, seront valorisés dans la filière bois-énergie.
Ramener de la lumière au sol Cette opération de la délégation régionale du Centre national de la propriété forestière (CRPF Provence-Alpes-Côte d’Azur), coordonnant plusieurs partenaires, dont le Parc naturel régional du Luberon, « va ramener de la lumière au sol et permettra de restaurer les pelouses auparavant présentes », frayant ainsi un passage aux troupeau, explique Camille Loudun, ingénieure communication et projets environnementaux du CRPF. L’idée est de favoriser la pratique ancestrale du pâturage ovin par les bergers du massif du Luberon le long de la ligne de crête (200 à 300 mètre de large) qui constitue un petit alpage, un pare-feu naturel, une réserve de biodiversité : le pâturage préserve les plantes rares assure la présence d’insectes qui se font désormais bien rares et d’oiseaux qui nous en préservent. « Nous ne sommes pas un organisme de gestion », reprend Camille. « Notre rôle d’établissement public est de conseiller les propriétaires privés, de mettre à leur disposition des méthodes de sylviculture et de les aider au regroupement – notamment les petits – pour réaliser des projets de desserte, mobiliser les bois, rassembler les chantiers d’exploitation, mutualiser les coûts de travaux forestiers. » En gros, faire vivre la forêt.
Les débuts de la ‘gestion durable’ L’autre rôle de cet organisme né en 1963 est d orienter la gestion des forêts privées : il agrée les documents dits de ‘gestion durable’, prévoyant la gestion d’une propriété sur 10 à 20 ans. Tout propriétaire de plus de 25 ha y est soumis au titre du Plan simple de gestion agréé ou PSG. Ces derniers au nombre de 1 300 couvrent dans notre région un peu plus de 150 000 hectares de forêt contre 100 000 cinq ans plus tôt, soit environ 10% de surface forestière – moitié résineux, moitié feuillus – de notre région aux mains de propriétaires privés. Ces derniers s’intéressent-ils à l’offre du l’organisme public ? 300 PSG volontaires ont été souscrits, 700 propriétaires sont accompagnés au titre du regroupement et près de 1300 se sont abonnés à « La lettre de votre forêt » dès son premier numéro. Au plan national, rappelons que dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement avait déjà prévu de mobiliser 200 millions d’euros pour l’adaptation des forêts au changement climatique. En septembre dernier, un rapport soumis au gouvernement par la députée Anne-Laure Cattelot pour pérenniser la filière bois et garantir l’avenir de la forêt, proposait la création d’un fonds doté de 300M€ par an et d’une agence unique pour la mise en œuvre de la politique forestière nationale sur les domaines à la fois publics (25%) gérés par l’ONF et privés (75%).
Campagne de recrutement pour la Garde régionale forestière du Luberon