Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
À l’occasion de la Journée internationale de la géodiversité ce dimanche 6 octobre, le Parc naturel régional du Luberon organise une balade ‘entre géologie et patrimoine’ à Saint-Saturnin-lès-Apt, sur les hauteurs du village.
Alexandre Pottier et Delphine Hubert, deux médiateurs scientifiques de la Terre en tête, animeront ce rendez-vous et apprendront aux participants à détecter des indices dans le patrimoine bâti et dans le paysage pour comprendre l’histoire géologique du territoire.
Cette balade peut se faire à partir de 8 ans. Elle est gratuite sur inscription par mail à l’adresse accueil@parcduluberon.fr ou au 04 90 04 42 00. Le départ se fera à 14h à la médiathèque de Saint-Saturnin-lès-Apt. Il faut prévoir des chaussures de marche, des vêtements adaptés ainsi que de l’eau.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
La Société d’histoire et d’archéologie de Saint-Rémy-de-Provence (SHASRP) propose aujourd’hui une conférence sur le thème ‘Van Gogh en Provence’. Elle sera animée par Carole Gallas, licenciée en histoire de l’art, guide-conférencière, médiatrice du patrimoine et vice-présidente de la SHASRP.
Cette dernière, titulaire d’une licence en archéologie et histoire de l’art, mettra plus particulièrement l’accent sur les années 1888 à 1890, durant lesquelles Van Gogh vécut à Arles et à Saint-Rémy-de-Provence. Une période durant laquelle l’artiste mondialement connu à qui l’on doit plus de 2000 toiles et dessins a été particulièrement marquée par une production très intensive de l’homme à ‘l’oreille coupée’.
Un génie créatif hors du commun « Originaire de la Provence, je suis fascinée depuis très longtemps par cet artiste reconnu dans le monde, explique Carole Gallas. Je veux mettre en lumière les deux années où Vincent Van Gogh découvre Arles et Saint-Rémy-de-Provence. Il y peint sans relâche son Japon provençal dans une période très féconde. Grâce à ses nombreuses lettres et ses tableaux, nous possédons une œuvre complète d’un génie créatif hors du commun. Mais qui connaît vraiment Vincent Van Gogh ? Venez découvrir ‘mon’ Vincent Van Gogh. »
Promouvoir l’histoire de Saint-Rémy Créé fondée en 1996, la SHASRP aujourd’hui présidée par Bernard Cerveau s’attache à promouvoir l’histoire de Saint-Rémy-de-Provence, de sa culture et de ses traditions. Dans ce cadre organise des conférences, des visites, des voyages… Elle élabore également des publications sur l’histoire locale et s’est aussi engagée dans la restauration du patrimoine.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Un chemin de 7 itinéraires qui relient les principales chapelles de Vaison Ventoux avec pour chaque chemin, un thème différent qui permet d’allier randonnée, nature, culture et patrimoine. C’est ce qui est désormais proposé au chemin des chapelles en pays Vaison Ventoux qui a été inauguré à Vaison-la-Romaine, en présence de nombreux élus, membres d’associations et partenaires de ce projet.
Sept itinéraires de randonnée qui permet de découvrir les plus belles chapelles du territoire Vaison Ventoux, crées à l’initiative et la persévérance de l’association « le chemin des chapelles en pays Vaison Ventoux » présidée par Gérard Martin. C’est le projet qui a été mené et qui a été soutenu depuis les débuts par la Communauté de communes Vaison Ventoux via son office de tourisme intercommunal Vaison Ventoux Provence. Le nouveau chemin marque l’aboutissement de cinq années de recherches, d’écriture, de collaborations et de volontés qui ont été permis par le soutien financier du GAL Ventoux (programme LEADER/ Parc naturel régional du Mont-Ventoux).
Un aménagement et un bond dans le temps
L’aménagement du chemin des chapelles et de ses sentiers permet d’effectuer un saut dans l’histoire du territoire Vaison Ventoux, de son patrimoine et de l’art de vivre de ses habitants et ce grâce à des panneaux qui sont installés tout au long du chemin. Tous les lieux qui se trouvent sur ces sentiers invitent à la découverte et qui se dévoilent à travers un nouveau moyen : des supports numériques. Une application de randonnée est également disponible ainsi que des vidéos immersives sur les chapelles de faucon et d’Entrechaux.
Un budget de 96 000€ TTC financé à 20% par la Communauté de communes Vaison Ventoux via le budget de l’office de tourisme intercommunal. La communauté de communes a également contribué au projet par une aide administrative et logistique comme le montage des dossiers de subvention, l’accueil de l’étudiante ayant réalisé les recherches historiques, les réunions avec les différents partenaires et prestataires, le paramétrage du site internet et de l’application, ou encore, la réalisation du livret papier du Chemin des chapelles.
« Il s’agit d’une chance pour le territoire Vaison Ventoux qui se dote aujourd’hui d’un élément supplémentaire d’attractivité. Et pas n’importe lequel, puisque ces parcours sont à la croisée des chemins entre tous les éléments qui font l’ADN de notre destination : les activités de pleine nature, le terroir, le patrimoine » a déclaré Thierry Thibaud, maire de Savoillans mais surtout président de l’office de tourisme intercommunal.
Les financeurs du projet
– Groupement d’Action Locale (GAL) Ventoux, pilote local du programme LEADER (Liaisons Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale).
– Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur.
– Conseil Départemental de Vaucluse.
– Communauté de communes Vaison Ventoux (20% du projet via le budget de l’Office de tourisme intercommunal)
Partenaires du projet
– Parc naturel régional du Mont Ventoux.
– Vaucluse Provence Attractivité.
– Mairies des 19 communes de Vaison Ventoux.
– Syndicat des vignerons de l’appellation Côtes-du-Rhône Villages Vaison-la-Romaine.
– Fédération française de randonnée.
– Escapade Vacances.
– Avignon Université.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Ça fait 4 ans que la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon est en travaux. Après la restauration de ses extérieurs, l’intérieur fait l’objet, depuis deux ans d’une remise en état complète. Avant sa réouverture prévue pour décembre prochain, nous avons pu découvrir en avant-première les résultats de cette restauration hors normes.
La cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon était en mauvais état et sa structure même était menacée. Tous les spécialistes s’accordaient à dire que le bâtiment était malade. Au-delà de l’intérêt historique ou religieux que représente cet édifice, il constitue pour Cavaillon un atout touristique de premier plan. C’est le sens de la démarche de Gérard Daudet, maire de la ville, qui en a souhaité sa rénovation. Cette cathédrale présente, en effet, un certain nombre de particularités qui en font un édifice unique et original. Datant pour sa partie la plus ancienne du 12ème siècle, la cathédrale de Cavaillon s’est beaucoup transformée au cours des siècles avec notamment la création de chapelles latérales construites entre ses contreforts. Ces ajouts ont malheureusement fragilisés le bâtiment. Au 19ème siècle, l’abbé Joseph-Sébastien-Ferdinand Terris (curé-doyen de Cavaillon), a fait procéder à d’importants travaux de consolidation et de décoration qui ont beaucoup modifié la structure et la décoration de l’édifice.
Les trésors de cette cathédrale sont nombreux et méritent vraiment le détour Selon la volonté de l’abbé Terris, les murs ont été peints à la façon des décors baroques des églises italiennes, par des artistes locaux. Cette décoration murale riche et particulièrement colorée tranche singulièrement avec l’extérieur de facture sobre et plutôt dépouillé. C’est une des particularités de cette cathédrale catholique romaine. Sobriété à l’extérieur et explosion de motifs et de couleurs à l’intérieur. A noter que la rénovation intégrera un nouvel éclairage intérieur qui mettra d’avantage en lumière ses décors. Cette cathédrale est également dotée – fait assez rare- d’une coupole et d’un impressionnant retable fait de bois doré à la feuille d’or dans le plus pur style baroque. Il est orné de 5 grands tableaux bibliques que l’on doit au peintre Nicolas Mignard. Cette cathédrale est également remarquable pour ses sculptures en bois doré qui sont l’œuvre d’artistes cavaillonnais : Barthélemy Grangier, sculpteur et Jacques Perrin, menuisier. Ils ont également fait l’objet d’une restauration minutieuse. Comme le précise Nadia Naudeix responsable du service du patrimoine de la ville de Cavaillon il ne s’agit pas de faire du neuf avec du vieux, « on remet en état en conservant au maximum l’existant ». « Et tout ce qui est effectué est réversible ». Les trésors de cette cathédrale, classée au registre des monuments historiques dés 1840, sont nombreux et méritent vraiment le détour, comme on dit dans les meilleurs guides de voyage.
Les travaux de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran Le projet de rénovation de l’édifice pu bénéficier du plan cathédrale de la région PACA associant également l’État et la ville de Cavaillon. D’un montant de l’ordre de 10 M€ les travaux sont financés à hauteur de 40 % par l’État et la Région, la ville apportant les 20 % restant. La maitrise d’ouvrage de ce chantier est assurée par le service du patrimoine de la ville de Cavaillon dirigée par Nadia Naudeix. Une vingtaine d’entreprises interviennent sur ce chantier hors norme.
Vidéo sur les débuts de la restauration
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine qui auront lieu les samedi 21 et dimanche 22 septembre sur le territoire national et qui permettent aux français de découvrir le patrimoine du pays, la ville des Baux-de-Provence organise plusieurs évènements qui permettront aux visiteurs de faire un plongeon dans l’histoire de la cité. Au programme une traversée du temps avec un guide-conférencier et expert du rocher emblématique ainsi que plusieurs ateliers pour s’essayer à l’imprimerie et apprendre comment les livres anciens sont restaurés et conservés. Une initiation à l’écologie est également prévue.
Programme complet :
12h Le tour du rocher
Départ devant l’Office de tourisme
En suivant un parcours pédestre sur le chemin des Tremaïé, au pied de l’éperon rocheux, notre guide-conférencier invite à un voyage à travers le temps, les légendes et les différents vestiges des Baux : habitats gaulois de l’âge de fer, stèles romaines, chapelle, carrières de pierre….
15h Sur les pas des Grimaldi
Départ devant l’Office de tourisme
Découvrez les liens historiques qui existent depuis plus de 400 ans entre Les Baux et Monaco. Notre guide évoque les étapes du passé qui ont uni les deux rochers. Il propose une lecture contemporaine des empreintes laissées par les Souverains Monégasques.
17h Le Château des Baux-de-Provence, de la pierre à la fortification
Départ à l’entrée du château, jardin de Quiqueran
Le Château des Baux-de-Provence révèle le passé tumultueux des Seigneurs des Baux ! Une découverte des secrets du vaisseau de pierre dont la silhouette imposante offre un panorama exceptionnel sur la Provence.
Pour les Journées du Patrimoine, la Fondation Louis Jou ouvre les portes de l’atelier du maître. Les visiteurs sont invités à découvrir la composition typographique, ils impriment et repartent avec leur propre tirage.
Marie et François Vinourd de l’Atelier du Livre, accueillent les visiteurs au sein de l’Hôtel Jean de Brion pour leur présenter les outils et techniques de la conservation et restauration des livres.
Les ateliers Cultivons notre avenir sont des expériences interactives sous forme de jeu. L’occasion de montrer une vision positive de l’écologie pour donner envie à tout le monde de s’investir dans la transition à son échelle et avec ses moyens. Ces ateliers permettent de rassembler autour de thèmes actuels tout en créant du lien, en s’amusant, et en se rencontrant.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Le samedi 21 septembre 2024, la 41ème édition des journées européennes du patrimoine se déroulera sur le territoire national. Une initiative historique qui permet aux français d’accéder de manière libre et gratuite à plusieurs lieux culturels dans leurs villes ou départements. Le Vaucluse n’échappe pas à la règle et de nombreux musées, monuments, bâtiments religieux, parcs ou jardins seront ouverts pour permettre une découverte ou une redécouverte de l’histoire française et européenne à travers la sculpture, l’architecture ou l’art en général.
Dans ce cadre, le préfet du Vaucluse, Thierry Suquet, a annoncé que l’hôtel préfectoral situé rue Viala, ouvrira ses portes au public durant toute la journée du samedi 21 septembre 2024. Le public vauclusien aura l’occasion de pouvoir découvrir les salons d’honneur du lieu, le bureau du préfet ainsi que les chambres « ministre ». De très nombreuses œuvres seront exposées dans l’édifice. Des présentations sur le rôle de l’État et les missions du préfet seront également proposées.
Au programme des visites guidées, limitées à quinze personnes seront possibles et organisées sur les plages horaires suivantes : de 14h30 à 17h30 avec des créneaux de trente minutes. Elles seront totalement gratuites et se feront sur inscription à l’adresse suivante : pref-patrimoine@vaucluse.gouv.fr. Les places étant limitées, une confirmation de réservation par retour de mail sera la seule preuve de toute inscription. Pas de réservation par téléphone.
Infos pratiques : Journée porte ouverte de l’hôtel préfectoral « Forbin de Sainte-Croix ». 3 rue viala. Samedi 21 septembre 2024. Visites guidées de 14h30 à 17h30. Inscription gratuite sur l’adresse : pref-patrimoine@vaucluse.gouv.fr. Prévoir une pièce d’identité.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine (JEP) qui se dérouleront les 20 et 21 septembre prochain sur le territoire national et qui permettront de découvrir les richesses patrimoniales des villes françaises, le Département de Vaucluse a fait le choix de rendre accessible plusieurs lieux culturels du département. Durant les deux jours de week-end, le Palais des papes, les musées départementaux et l’Hôtel du Département accueilleront gratuitement le public.
Le Vaucluse, place forte culturelle. Dans le cadre des journées européennes du patrimoine (JEP) qui se dérouleront le vendredi 20 et le samedi 21 septembre 2024, le Département de Vaucluse va ouvrir les portes de plusieurs lieux culturels sur son territoire afin de rendre accessible la richesse et la diversité du patrimoine vauclusien au plus grand nombre.
Durant ces deux jours, plusieurs visites, évènements ou expositions vont être organisés et seront totalement gratuites. Visites guidées de l’hémicycle départemental à Avignon, un Escape Game aux archives départementales du Palais des papes, découverte et visites de l’abbaye Saint-Hilaire de Ménerbes et de l’ancien quartier juif de l’Isle-sur-la-Sorgues. Le programme proposé par le Département a été pensé pour mettre en valeur l’ensemble de ces lieux patrimoniaux et permettre de les découvrir ou redécouvrir de manière ludique et pédagogique.
Le programme complet :
Visites guidées de l’hémicycle et de l’exposition sur l’histoire de l’hôtel du Département
Départs des visites les deux jours à 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30, Place Viala à Avignon.
Construit à partir de 1710 par l’architecte François II Franque et son fils Jean-Baptiste, l’hôtel Desmarets de Montdevergues est classé au titre des monuments historiques depuis 1932. La collectivité départementale y est installée depuis 1876 et aujourd’hui encore, c’est là que siègent et délibèrent les Conseillers départementaux.
Visites guidées d’environ une heure. Réservation conseillée au 04 32 40 79 88 ou culture@vaucluse.fr.
Escape Game aux archives départementales
Escape Game « Piégés dans le Palais des papes ! » Vendredi 20 septembre à 18h, 19h, 20h et 21h
Cet Escape Game met les participants à rude épreuve. Lors d’une visite des Archives départementales, les joueurs se retrouvent pris au piège. Ils doivent ainsi retrouver leur chemin dans le Palais Vieux en traversant les époques et en collectant les quatre amulettes pour récupérer la clé qui leur permettra de s’échapper. Ils n’auront qu’une heure pour résoudre les énigmes et enfin retrouver leur liberté. Un bon moyen de s’amuser en s’instruisant.
Inscription obligatoire des équipes de 6 personnes au maximum. Jeu tout public à partir de 8 ans avec présence d’au moins un adulte. Déconseillé aux personnes à mobilité réduite. L’heure de passage et de rendez-vous est donnée lors de l’inscription par téléphone au 04.90.86.16.18.
Visites guidées aux archives départementales, le samedi 21 septembre à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h.
Les visites guidées sont l’occasion de découvrir des documents d’archives originaux et les coulisses d’un service installé dans un monument historique emblématique. Elles donnent accès au patrimoine conservé aux archives départementales de Vaucluse.
Au programme : la découverte de documents originaux du Moyen Âge à aujourd’hui, les missions contemporaines d’un service d’archives.
Visites avec inscription obligatoire. Groupes limités à 15 personnes. Durée de la visite 1h environ. Inscription au 04.90.86.16.18.
Déambulations et visites libres aux archives départementales
Dimanche 22 septembre de 13h à 18 h
Pour la dernière fois, les archivistes accueilleront le public pour lui montrer les joyaux de patrimoine vauclusien. En effet, les Archives départementales de Vaucluse quitteront en 2025 le Palais des papes où elles étaient installées depuis 1883 pour rejoindre un nouveau bâtiment, Memento, situé à Agroparc.
Exposition « L’arrivée des archives au Palais des papes au XIXe siècle » dans le hall d’entrée des Archives départementales
À partir de la Révolution française jusqu’à leur rencontre en 1882, les archives et le Palais des papes connaissent une histoire parallèle racontée dans cette exposition. C’est en effet en 1878 que le Conseil général retient la solution du Palais Vieux pour accueillir les Archives départementales.
Mais les deux, Archives et Palais, ont connu plusieurs décennies, d’aventures permettant la professionnalisation du métier d’archiviste et la création d’une réglementation pour l’un et des travaux ainsi que des occupations diverses pour l’autre.
Exposition « Enfants de la réclame ! Petite histoire de la publicité enfantine ».
Visites guidées et animations familiales tout le week- end à partir de 10h30.
La petite fille du chocolat Menier, les élèves gourmands de LU, le bébé Cadum… Ces publicités enfantines ont accompagné le quotidien de plusieurs générations : inscrites dans l’imaginaire collectif, elles sont emblématiques de la société de consommation.
Si les premières réclames dans les journaux datent des années 1830, la révolution visuelle s’opère à la fin du XIXe siècle avec les nouvelles techniques de reproduction. Les images d’enfants sont rapidement utilisées par les illustrateurs qui comprennent leur potentiel.
L’exposition retranscrit, à travers une série d’images et d’illustrations antérieures aux années 1990, l’univers coloré et éclectique de la publicité et s’interroge sur les modes de représentation de l’enfant et ses enjeux.
Le musée est ouvert de 10h à 13h et de 14h30 à 18h. Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie 3, avenue Maréchal Foch à Valréas. 04.90.35.58.75. musee-cartonnage-imp@vaucluse.fr.
Lieu de mémoire littéraire, le Musée-Bibliothèque François Pétrarque fait vivre un patrimoine écrit et artistique autour de la figure du premier humaniste, François Pétrarque, et du poète riverain de la Sorgue, René Char.
Le musée est ouvert de 11h à 13h et de 14h à 18h. Musée-Bibliothèque François Pétrarque Rive gauche de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse. 04.90.20.37.20. conservation.departementale@vaucluse.fr.
Rencontres autour des sites labellisés Patrimoine en Vaucluse
Le couvent Saint-Hilaire, édifice religieux remarquable, a su être préservé au fil des siècles. L’ensemble architectural, composé d’une chapelle monastique, d’un cloître entouré d’une salle capitulaire et d’un réfectoire, nous replonge dans la vie monastique des Carmes du XIIIe au XVIIe siècle à Ménerbes.
L’architecture défensive, marquée notamment par la présence de remparts au niveau de la façade Sud, met en avant les évènements violents des « guerres de religions ».
Visite de l’ancien quartier juif de L’Isle-sur-la-Sorgue et présentation de l’immeuble Beaucaire (place de la Juiverie). Dimanche 22 septembre à 11h
La présence d’une communauté juive à L’Isle-sur-la-Sorgue est attestée dès 1268. Ses habitants ont été assignés à résidence dans un ghetto appelé carrière, à partir du XVe siècle et, ce jusqu’en 1791.
La commune conserve l’un des derniers vestiges de l’architecture civile de carrière comtadine : l’immeuble Beaucaire, édifié au XVIIIe siècle pour les familles d’Isaac et David Aaron de Beaucaire. La restauration de son escalier fait l’objet d’une campagne de souscription lancée par la commune, en lien avec la Fondation du patrimoine.
La visite sera conduite par la direction du Patrimoine de la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue. Renseignements, réservations au 04 90 20 37 20 ou conservation.departementale@vaucluse.fr.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
À l’aune des journées européennes du patrimoine qui auront lieu les samedi 21 et dimanche 22 septembre, la Ville d’Avignon organise un forum du patrimoine ce mardi 17 septembre 2024 de 9h à 17h à l’Hôtel de Ville. Cette année, le thème principal de cet évènement sera centré sur la révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur.
Les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, les journées européennes du patrimoine débarquent sur le territoire national autour des thèmes « patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « patrimoine maritime ». À cette occasion, plusieurs monuments et lieux culturels inédits seront ouverts au public. En amont de cette date, la Ville d’Avignon organise pour la 10ème fois un forum du Patrimoine d’Avignon qui aura lieu ce mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville.
Inauguré par la maire de la ville Cécile Helle ainsi que son adjoint Sébastien Giorgis, délégué à l’attractivité territoriale et touristique, au patrimoine historique et aux grands évènements, ce forum réunira le temps d’une journée, plusieurs associations, experts et acteurs culturels d’Avignon. Le programme se déroulera tout au long de la journée en deux temps forts avec plusieurs interventions, ateliers culturels centrés autour du patrimoine de la cité papale.
Programme complet
Matinée en plénière (9h-12h30) : 9h : ouverture du forum par madame le maire
Interventions : -La révision du PSMV d’Avignon : objectifs et plannings avec le Département d’Urbanisme, Habitat, Écologie Urbaine, direction de la planification et Développement urbain.
-Les Sites Patrimoniaux Remarquables, enjeux d’un urbanisme de la quotidienneté avec François Gondran, Conseiller Architecture Chef de service, Service de l’architecture et des espaces protégés, DRAC.
-Le centre historique de Bordeaux, site du patrimoine mondial, révision du PSMV et projet du centre ancien avec Anne-Laure Moniot, Aude Chatenet, Sylvain Schoonbaert, Bordeaux Métropole.
-L’îlot Saint-Paul à Paris, un cas d’école sur les interventions en cœur d’îlots historiques avec Sébastien Cord, architecte du patrimoine, praticien et enseignant- chercheur à l’ENSA-Marseille.
Deux ateliers l’après-midi (14h-17h30)
Introduction commune aux deux ateliers : la diversité des bâtiments dans le centre historique (présentation des grandes familles de bâtis) (15 min)
Atelier 1 (1h30) animé par la cellule Site Patrimonial Remarquable (SPR) du département d’Urbanisme, Habitat et Écologie urbaine de la Ville autour de la question « Comment mener à bien un projet en site patrimonial remarquable, quelles que soient son importance et sa finalité ? »
Un PSMV est un document d’urbanisme qui s’applique aux SPR et qui a pour objet de préserver le patrimoine, de le mettre en valeur tout en permettant d’adapter la Ville – son bâti, ses jardins et ses espaces publics- à une meilleure qualité de vie et à une prise en compte des enjeux urbains d’aujourd’hui et de demain.
Cet atelier est l’occasion de partager les bonnes pratiques, de savoir qui et quand associer les différents acteurs du projet et ce qu’attendent les services pour, ensemble, mettre en place une méthodologie nécessaire à l’aboutissement d’un projet conforme au règlement et à ses objectifs.
Atelier 2 (1h30) animé par l’Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (AURAV) et SYMOE (bureau d’étude environnement & énergie) autour du thème « Comment la démarche bioclimatique peut-elle se concevoir en Site Patrimonial Remarquable ? »
Face au changement climatique, la ville d’Avignon s’est engagée, dès 2014, dans une stratégie globale de transition. Ainsi, de nombreuses démarches telles que son Plan Local pour le Climat, son Plan Local d’Urbanisme, son plan « zéro transit, zéro degré », ses chartes de l’arbre et des espaces publics, constituent autant de « briques » visant à inscrire l’ensemble des actions menées en matière d’environnement, d’urbanisme et de mobilité dans cette stratégie vertueuse et résiliente. Dans le cadre de la révision du PSMV, nouvelle « brique » à l’édifice », la question du bioclimatisme et du patrimoine se pose aujourd’hui.
Cet atelier a pour objectif de travailler collectivement, à travers un « jeu sérieux », sur les différentes solutions en matière de bioclimatisme et les manières de les appliquer au patrimoine avignonnais. Ces réflexions seront confrontées aux résultats des diagnostics réalisés par la maitrise d’œuvre qui accompagne la ville dans la révision du PSMV (groupement interdisciplinaire autour de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost).
Fin de journée avec la restitution des deux ateliers (30min).
Pour participer à ce forum, il suffit de remplir le bulletin d’inscription papier ci-dessous et de le renvoyer à madame Fabienne Speno à l’adresse : fabienne.speno@mairie-avignon.com.
Infos pratiques : 10ème forum du patrimoine d’Avignon. Mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h. Salle des fêtes de l’hôtel de ville, place de l’horloge. Inscription en remplissant le bulletin d’inscription sur ce lien.
Une balade entre géologie et patrimoine à Saint-Saturnin-lès-Apt
Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.
« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.
« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »
Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »
Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».
Conserver le patrimoine
Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.
Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.
Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).
De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.