22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La vraie théorie du grand remplacement

Si la théorie du grand remplacement, qui consiste à considérer que notre civilisation occidentale va être anéantie par la venue massive de populations non européennes, peut être sujette à controverse, celle qui consiste à remplacer les hommes par des machines, est par contre totalement fondée. Mais la bataille engagée n’est peut-être pas totalement perdue….

Il y a quelques semaines, j’accompagnais un ami pour une radiographie dans un centre d’imagerie médicale à Pertuis. Au lieu d’être accueilli par un hôte ou une hôtesse, c’est à une machine que les patients ont aujourd’hui à faire. Tapez votre nom, introduisez votre carte vital, scannez votre ordonnance… Et en sort un ticket avec un numéro d’ordre qui vous précise également la salle d’attente où vous rendre. Formidable, c’est le progrès. Tant pis pour tous ceux qui ne maîtrisant pas ce genre de machines : personnes âgées ou atteints de handicaps, étrangers… En fait, c’est la double fracture, à celle du poignet1 pour laquelle vous venez faire une radio s’ajoute celle du numérique !

On ne va pas dans ce genre d’endroit par plaisir

Mais au-delà de cette « nouvelle fracture » c’est surtout la déshumanisation des services qui est à déplorer. C’est d’autant plus dommage de la part d’un centre médical où le service et la prise en charge des patients sont peut-être plus importants qu’ailleurs. On ne va pas dans ce genre d’endroit par plaisir.

Si c’est pour faire une économie de personnel c’est raté, car il faut toujours quelqu’un pour pallier aux éventuels bugs de la machine, remédier à des absences de documents demandés, corriger les fausses manipulations, ou simplement aider ceux qui n’y arrivent pas… En d’autres termes, les hôtes et hôtesses qui étaient au service des patients le sont aujourd’hui à celui de la machine. Cool le progrès !

Dans les grandes surfaces on transforme les caissières ou caissiers en surveillantes ou surveillants

Toujours à la pointe du progrès les grandes surfaces ont transformés, il y a maintenant quelques années certaines de leurs traditionnelles caisses en des systèmes totalement automatisés. Vous y scannez vous-même vos produits et procédez au règlement. Les caissièr(e)s sont alors devenu(e)s des surveillant(e)s et pas uniquement pour pallier aux dysfonctionnements techniques de la machine. Ils doivent surveiller ceux qui oublient de scanner certains produits ou changent les étiquettes… Traquer les fraudeurs ça veut dire gérer des conflits souvent difficiles. C’est un stress important pour des personnels dont ce n’est pas le métier que de fliquer les gens.

Beaucoup regrettent la fin du contact humain

En France, aujourd’hui, 30 % des caisses des hypermarchés sont automatisées, mais elles ne représentent que 10 % du CA. Les consommateurs les boudent. Beaucoup regrettent la fin du contact humain. Nombre d’enseignes font machine arrière ou n’iront pas plus loin dans l’équipement en caisses automatiques. Découverte incroyable on vient de se rendre compte que nous aurions besoin de contacts humains.

1 : exemple pris pour la démonstration, s’agissant d’une des fractures les plus courantes


La vraie théorie du grand remplacement

Agir pour le cœur des Femmes, en partenariat avec la ville d’Avignon, organise le dépistage des maladies cardio-vasculaires des femmes en situation de précarité les mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15 octobre dans le bus du cœur, à Avignon.

Le bus

Celui-ci accueille quatre professionnels de santé et un médiateur qui procèderont au dépistage via une prise de pression artérielle, le questionnement sur des symptômes d’alerte cardio-vasculaire, les mesures de poids et périmètre abdominal, le dosage de la glycémie et des lipides, un questionnaire d’addictologie –alcool, tabagisme-, un entretien avec un gynécologue, le renseignement du carnet de dépistage avec la proposition d’un parcours de soin si nécessaire et, enfin, la remise d’un tote-bag garni de fiches de santé et d’un autotensiomètre au bras.

Le village bien-être et santé

Des professionnels de santé animeront également 11 stands et ateliers où seront présents le Planning familial ; le CIDFF (Information des droits de la femme) ; Manoletta (sensibilisation à l’endométriose) ; la Ligue contre le cancer ; Les pompiers pour une formation aux gestes de premiers secours ; le dépistage du cancer, la Croix rouge, les Médecins vasculaires, le stand nutrition avec Aprifel (Agence de recherche et d’information sur les fruits et légumes) ; des activités physiques avec les équipes de Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ; le Souffle 84 (Prévention des maladies respiratoires).

Les infos pratiques

Bus du cœur et Village bien-être et santé. De mercredi 13 à vendredi 15 octobre 2021. Ouverture de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Plaine des Sports, 185 avenue Pierre Sémard à Avignon. Modalités d’accès : le Bus du cœur est accessible sur inscription, le village Bien-Être et Santé est en accès libre pour l’ensemble du public sur présentation d’un pass-sanitaire.

Dans le détail

Le Bus du Cœur est une initiative du fonds de dotation Agir pour le Cœur des Femmes créé par le Pr Claire Mounier-Vehier (cardiologue) et Thierry Drilhon (chef d’entreprises) pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires des femmes. Ils ont réuni leurs expertises respectives pour agir sur la première cause de mortalité chez les femmes -200 en meurent chaque jour en France-, un phénomène qui s’accentue avec la crise du Covid : les femmes prennent de moins en moins soin de leur santé. Pour enrayer cette pandémie, Agir pour le Coeur des Femmes a lancé fin septembre une grande campagne de sensibilisation nationale et l’opération le Bus du Cœur, qui sillonne les villes de France pour proposer des dépistages gratuits aux femmes en situation de précarité, les plus touchées par la maladie (5 villes cette année, 20 l’année prochaine, 40 la suivante).

Agir pour le Cœur des femmes

Le Professeur Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire, et Thierry Drilhon, administrateur et dirigeant d’Entreprises, co-fondateurs du fonds de dotation Agir pour le Coeur des Femmes / Women’s cardiovascular health care foundation, ont uni leurs expertises médicales, scientifiques, sociétales et économiques, en faisant des maladies cardio-vasculaires chez les femmes, une priorité de santé face à cette urgence épidémiologique. Parce que les maladies cardio-vasculaires tuent encore chaque jour 200 femmes en France et 25 000 femmes dans le monde, Agir pour le cœur des Femmes veut mobiliser sur l’urgence de cette crise médicale et sociétale en faisant reculer la mortalité cardio-vasculaire des femmes. Objectif ? Sauver la vie de 10 000 femmes à 5 ans. Le Bus du cœur bénéficie du soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière, membre fondateur de l’opération.
MH

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