2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues et les Parcs naturels régionaux du Mont-Ventoux et du Luberon ont réuni une cinquantaine d’élus et techniciens pour la préservation de la ressource en eaux souterraines. Des études mutualisées seront menées pour se projeter et sécuriser l’accès à l’eau potable.

Ils étaient une cinquantaine –élus et techniciens- à s’être réunis à Sault, en ce début de mois, pour réfléchir à la manière de protéger l’approvisionnement en eau potable, face au changement climatique, aux impacts des activités humaines et à l’augmentation des prélèvements en eau.

Les organisations à l’œuvre
Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues, la Communauté de communes du Pays d’Apt Luberon et les Parcs naturels régionaux du Mont Ventoux et du Luberon ont décidé, lors de cette réunion, de mutualiser les études et de se réunir en comité de pilotage, sur la ressource classée stratégique des ‘Calcaires urgoniens du plateau de Vaucluse et de la montagne de Lure’, qui alimente la Fontaine de Vaucluse, et sur la ressource stratégique du synclinal d’Apt ce qui couvre l’ensemble du territoire, du Mont-Ventoux à la Montagne de Lure, jusqu’au piémont du Luberon.

L’étude sur ‘Les ressources stratégiques en eau potable’
Cette étude s’appuiera sur l’ensemble des acteurs et les Comités de concertation locaux. «Une étape décisive pour la protection et la gestion durable des ressources en eau du territoire,» ont conclu les participants.

Définition de la feuille de route
Cette nouvelle rencontre du 4 mars avait pour objectifs de : Mieux comprendre ce qu’est une ressource stratégique en eau potable ; Appréhender le contenu et le déroulé d’une étude dédiée à ces ressources ; Échanger sur l’intérêt de mener une étude conjointe avec le territoire du synclinal d’Apt ; Définir le portage, la gouvernance et le financement de cette étude.

Lors d’une première rencontre le 15 novembre dernier à Revest-du-Bion (04), les participants avaient acté la nécessité de s’organiser collectivement pour assurer une gestion durable des ressources en eau souterraine. Ils avaien souligné l’importance de mener une étude approfondie sur ces ressources stratégiques, classées comme telles par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône-Méditerranée.

Copyright Syndicat mixte du bassin des Sorgues


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

La Région Sud relance son dispositif de Garde Régionale Forestière pour l’été 2025. 250 postes sont à pourvoir.

Comme chaque année, la Région Sud lance une campagne de recrutement pour sa Garde Régionale Forestière. Les postes à pourvoir sont destinés aux jeunes entre 18 et 25 ans qui devront patrouiller tout l’été dans les massifs, notamment ceux du Luberon et du Mont Ventoux, mais aussi informer les promeneurs et participer aux actions de prévention.

« Protéger notre patrimoine naturel est un devoir et une priorité absolue pour la Région Sud. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Créée en 2018, la Garde Régionale Forestière s’inscrit dans le plan climat régional et dans le dispositif ‘Guerre du feu’, afin de préserver les milieux naturels et de prévenir les risques d’incendies. Tous les étés, les gardes régionaux forestiers jouent un rôle clé aux côtés côtés des pompiers, de l’Office national des forêts (ONF) et des acteurs locaux.

« Ce dispositif, que nous avons renforcé au fil des années, est une fierté régionale et un engagement concret pour l’environnement et la sécurité de nos massifs. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Pour candidater et rejoindre la Garde Régionale Forestière, il suffit de se munir d’un CV, d’une lettre de motivation, et de prendre contact avec le Parc naturel régional ou la structure de son choix. Pour en savoir plus, cliquez ici.


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Le Parc naturel régional (PNR) du Mont-Ventoux et l’AOC Ventoux organisent trois rencontres ‘Les Agri-Explorateurs du climat’ le jeudi 20 janvier à Entrechaux, le mardi 4 février à Saint-Pierre-de-Vassols, et le mardi 11 février à Sault, dans le but de rompre l’isolement des exploitations agricoles et viticoles face aux défis climatiques.

Dans le cadre du programme RES-MAB, qui réunit sept Réserves de Biosphère méditerranéennes sur les questions de la résilience des territoires face au changement climatique, le PNR du Mont-Ventoux et l’AOC Ventoux organisent trois réunions intitulées « Les Agri-Explorateurs du climat » ces prochaines semaines afin d’accompagner les agriculteurs et viticulteurs face aux défis climatiques.

Ces rendez-vous « s’adressent à toutes et tous, aux curieuses, aux inquiets, aux expérimentatrices, aux pragmatiques… », affirme le Parc. L’objectif est de rompre l’isolement des exploitations agricoles et de les aider à trouver des solutions innovantes pour penser sur le long terme.

Au programme de ces formations, animées par Marie Pons-Ramells et Isabelle Fabre, avec le soutien technique de l’Université Populaire Ventoux : des moments d’échanges, des visites, des diagnostics, des formations, des Infrastructures agroécologiques financées, des tests, mais aussi des supports.

Inscription gratuite par mail à l’adresse marie.pons-ramells@parcduventoux.fr ou directement en ligne.
Jeudi 30 janvier à Entrechaux de 13h30 à 17h30.
Mardi 4 février à Saint-Pierre-de-Vassols de 13h30 à 17h30.
Mardi 11 février à Sault de 13h30 à 17h30.

©L. Pamato – PNR du Mont-Ventoux

Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Le parc naturel régional du Mont-Ventoux organise deux sorties le vendredi 27 et le samedi 28 septembre 2024. Deux évènements qui emmèneront les participants à la rencontre des insectes qui se trouvent dans l’habitat naturel du parc. Une aventure unique, au plus proche de la biodiversité du territoire du Ventoux qui se dérouleront dans les communes vauclusiennes de Méthamis et Blauvac.

Les deux sorties 

Les insectes nocturnes de fin d’été 

Méthamis : vendredi 27 septembre de 20h30 à 22h

Passez la soirée à observer papillons de nuit et autres insectes nocturnes accompagnés d’un entomologiste du Conservatoire d’espaces naturels, dans le cadre de l’inventaire de la biodiversité communale du Parc du Mont-Ventoux… Dispersez-vous autour d’un point lumineux attractif et venez profitez de l’air du début d’automne en participant à cette petite promenade nocturne.

Résa obligatoire : Parc du Mont-Ventoux

04 90 63 22 74 contact@parcduventoux.fr

Les insectes diurnes de fin d’été 

Le Beaucet : samedi 28 septembre de 9h30-12h

Sauterelles, mantes religieuses, papillons de jour, autant d’insectes présents en fin d’été dans les collines provençales ! Partez à la recherche de ces espèces avec un entomologiste du Conservatoire d’espaces naturels, dans le cadre de l’inventaire de la biodiversité communale du Parc régional du Mont-Ventoux.

Résa obligatoire : Parc du Mont-Ventoux

04 90 63 22 74 contact@parcduventoux.fr


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Les écogardes, qui ont sillonné plusieurs territoires du Parc naturel du Mont-Ventoux depuis mi-juin afin de limiter le risque incendie et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements, terminent leur saison avec un très beau bilan, dont aucun incendie à déplorer.

« Il est des soulagements que l’on aime répéter, celui de ne pas avoir eu d’incendie dans notre territoire en fait partie », a déclaré Jacqueline Bouyac, présidente du PNR Mont-Ventoux. Cet été, 24 écogardes ont été missionnés pour surveiller, informer, sensibiliser au risque incendie et aux comportements adaptés en espace naturel, assurer l’interdiction d’accès aux massifs lors des journées en alerte rouge, mais aussi relayer les infractions auprès des agents assermentés.

Les écogardes pouvaient également être amenés à démonter les foyers de feu, les barrages en rivière, les empilements de pierres, à recenser et relever des observations naturalistes ou le suivi de fréquentation, à ramasser les déchets au quotidien, à aider les personnes en difficulté et à faire découvrir le territoire et ses activités.

Neuf sites de patrouille

En tout, ce sont neuf sites, qui font tout autant la beauté du territoire que sa fragilité, qui ont été surveillés. Il s’agit des Gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans et Saint-Léger-du-Ventoux), du Lac du Paty (Caromb), le Lac de Salettes et les Ocres (Mormoiron), les Gorges de la Nesque Est (Monieux), les Gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis et Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Lafare…), Pérégrine et les Combes de Venasque (Venasque), le sommet du Ventoux et les Demoiselles Coiffées (Bédoin), ainsi que le Pont d’Entrechaux.

La plupart de ces sites sont très fréquentés en été, que ce soit par les familles, les randonneurs, les touristes, comme les locaux. Certains voient une attention et un respect particuliers de la part des visiteurs, comme les Dentelles de Montmirail. D’autres doivent faire face au nombreux dépôts de déchets mais aussi à la présence de nombreux fumeurs qui jettent leur cigarette dans la nature, comme Pérégrine et les Combes de Venasque, le Lac du Paty, les Gorges de la Nesque Ouest, ou encore le sommet du Mont Ventoux.

Plus de 52 000 personnes sensibilisées

Durant l’été, les écogardes ne sont pas seulement sur les sites sensibles, ils sont également présents sur les marchés et diverses manifestations autour du Ventoux. Grâce à leurs stands sur les marchés hebdomadaires de Carpentras, Malaucène, Pernes-les-Fontaines ou encore Bédoin, mais aussi à ceux sur les fêtes telles que la Foire aux agnelles de Saint-Christol d’Albion ou encore la Fête de la Lavande de Sault, les écogardes peuvent sensibiliser locaux et visiteurs.

Ce sont donc 5 896 personnes qui ont été sensibilisées sur les différents marchés hebdomadaires, et 1 929 sur les autres événements. Et c’est sans compter les touristes et locaux que les écogardes ont rencontrés et informés directement sur les sites à surveiller. En tout, les écogardes ont cumulé environ 7 600 heures de patrouilles et ont sensibilisé plus de 52 000 personnes

En résumé, les tendances ont été équivalentes à celles de 2023 en termes de connaissances du PNR Mont-Ventoux, de types de public présents sur les sites, ou encore de connaissances de la réglementation qui entoure le risque incendie.

©PNR Mont-Ventoux

« Des progrès, nous en faisons et nous avons encore des défis à relever, a conclu Jacqueline Bouyac. Je pense notamment au sommet du Ventoux, pour lequel nous devons aller un peu plus loin. L’accueil des visiteurs reste complexe tout comme les stationnements de véhicules et de fait, la sécurité des visiteurs. Un travail de concertation entre acteurs devrait être entrepris, à l’image de ce qui est mené par le Parc pour les Gorges du Toulourenc. Je suis convaincue que c’est en tirant collectivement les leçons de chaque saison estivale que nous pourrons améliorer les conditions d’accueil sur nos sites de nature. »


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Pour la 5ᵉ année, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux bénéficie du dispositif de la Garde régionale forestière. En tout, 24 écogardes vont sillonner le territoire tout l’été afin de limiter le risque incendie et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements.

Plus de 250 jeunes entre 18 et 26 ans sont formés chaque année par la Région Sud dans le cadre du dispositif de la Garde régionale forestière pour limiter le risque incendie sur les territoires sensibles. Ces jeunes saisonniers sont mobilisés pendant trois mois, de mi-juin à mi-septembre, pour appuyer les équipes des Comités communaux des feux de forêts (CCFF) et la sécurité civile.

C’est le cas notamment au sein du Parc naturel régional du Mont-Ventoux qui compte cette année 24 écogardes. Leurs missions sont d’expliquer aux usagers de l’espace naturel les dispositifs qui règlementent l’accès aux massifs forestiers, de relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu ou les infractions auprès des agents assermentés (stationnement interdit, comportements à risques, pénétration dans les massifs en risque exceptionnel…), et de sensibiliser les visiteurs aux bons comportements. Les jeunes peuvent également réaliser des opérations de destruction de foyers de feu, de barrages en site de rivière, la réalisation d’enquêtes de fréquentation et l’aide aux personnes en difficultés.

Une présence au sommet du Mont Ventoux

Pour la première fois, le Parc bénéficie du dispositif de manière renforcée puisque, à la demande du Département de Vaucluse, 4 écogardes sont mobilisés en permanence sur le site nouvellement réhabilité du sommet du Géant de Provence.

Les écogardes doivent s’assurer que l’importante fréquentation du sommet ne nuise pas à la faune et la flore rares et protégées en place. Ainsi, en plus du sommet, les jeunes sont répartis sur huit autres secteurs : les gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans-sur-Ouvèze et St Léger-du-Ventoux), le lac du Paty (Caromb), le lac des Salettes et le secteur des Ocres (Mormoiron), les gorges de la Nesque Est (Monieux), les gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis/Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Suzette…), Pérégrine (Venasque), ainsi que le Pont d’Entrechaux (Entrechaux).

Les Dentelles de Motmirail, qui sont hors du secteur du PNR du Mont-Ventoux, sont également surveillées par les écogardes suite à un partenariat engagé avec le Parc après l’incendie ayant ravagé près de 240 hectares de forêt en août 2021.


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Sous l’impulsion de la Région Sud, les neufs Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpilles, Baronnies provençales, Camargue, Luberon, Mont-Ventoux, Préalpes d’Azur, Queyras, Sainte Baume et Verdon) travaillent conjointement depuis 10 ans pour être des destinations de tourisme durable et présenter une offre touristique responsable.

Le projet ‘Interparc tourisme’, né en 2014, permet de financer deux agents et un programme annuel d’actions visant la qualification, l’accompagnement, l’animation et la valorisation des professionnels de l’écotourisme. Pour célébrer ces dix années d’actions communes, la Commission Tourisme du Réseau des Parcs naturels régionaux de PACA s’est réunie au mois de juin à l’hôtel Le Mas des Grès à Lagnes.

Cet événement a été l’occasion de faire un bilan de la dernière décennie et d’aborder les perspectives pour celle à venir. Cette rencontre a rassemblé les présidents des Parcs, les élus en charge du tourisme, les directeurs et les chargés de mission tourisme. Aujourd’hui, la marque ‘Valeurs Parc naturel régional’, qui est un des principaux outils mis en place par le projet ‘Interparc tourisme’, compte 324 entreprises touristiques bénéficiaires en région. Cette marque certifie les valeurs des Parcs telles que l’attachement au territoire, la forte dimension humaine et sociale, et la préservation et valorisation des patrimoines. Elle porte la vision d’un autre modèle de société conciliant de façon plus harmonieuse les aspects écologiques, économiques et sociaux, pour assurer de façon durable le bien-être de tous au sein d’un territoire.


Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Sept incendies sur 10 sont directement liés à des actes d’imprudence bien d’avantage que d’actes de malveillance. Dans ce cadre, la formation des personnels et la sensibilisation du public sur les comportements à risque est un enjeu majeur pour contribuer à une large part à la diminution des départs de feux.

La Région Sud vient de remettre les blasons aux membres de sa garde régionale forestière. En tout, 250 jeunes, se sont ainsi vus remettre ces insignes par François de Canson, vice-président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Hôtel de région à Marseille.
Créée en 2018, la Garde régionale forestière est composée de jeunes de 18 à 25 ans. Elle vise à améliorer la surveillance et de faire de la sensibilisation autour des incendies.

Parmi ces jeunes gardes forestiers 2024 ayant notamment suivi plusieurs formations qualifiantes (théorique, de terrain personnalisé, au premier secours labellisée PSC1…) plus d’une cinquantaine sont affectés au Vaucluse.
Ils sont ainsi 5 gardes à surveiller les forêts du territoire du Pays de Sorgues et des Monts du Vaucluse, 24 pour le Parc naturel régional du Ventoux et 28 pour le Parc naturel régional du Luberon qui s’étend principalement en Vaucluse mais aussi dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Pour 2024, la Région Sud consacre un budget de 1,76M€ pour cette garde forestière dont le but est de préserver les milieux naturels et prévenir les risques d’incendie.
Depuis 2018, la région sud mène un plan ‘guerre du feu’ pour lutter contre les incendies et a investi près de 35 millions d’euros dans ce plan.
« Cette année ce sont 7,2M€ qui sont dédiés à la lutte incendies avec le soutien des fonds européens. 3 axes sont mis en place : prévenir, combattre et reconstruire » rappelle explique François de Canson.

Les territoires concernés :

  • Pays de Sorgues et Les Monts du Vaucluse,
  • Grand Site Sainte-Victoire,
  • Parc Naturel Régional du Luberon,
  • Parc Naturel Régional des Alpilles,
  • Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume,
  • Parc Naturel Régional du Verdon,
  • Parc Naturel Régional des Préalpes,
  • Parc Naturel Régional du Mont-Ventoux,
  • Parc Naturel Régional de Camargue,
  • Parc Naturel Régional des Baronnies,
  • Parc Naturel Régional du Queyras,
  • Parc National de Port-Cros,
  • Parc National des Calanques,
  • Communauté de Communes Méditerranée Porte des Maures,
  • Commune d’Allauch,
  • Bataillon des marins-pompiers de Marseille,
  • Commune de Roquebrune-sur-Argens,
  • Syndicat mixte du massif de l’Estérel,
  • Communauté de Communes Alpes d’Azur,
  • Parc National du Mercantour,
  • Office National des Forêts (ONF) : site des Iles de Lérins.

Sarah Ripert & L.G.

© Pierre-Emmanuel Trigo

Garantir la gestion raisonnée et durable des eaux souterraines

Ce mercredi 21 février, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, le 2ᵉ Régiment étranger de Génie (REG), le SIRTOM de la région d’Apt et le Département de Vaucluse ont conjointement organisé une opération complexe d’évacuation de déchets au cœur des Gorges de la Nesque, qui sont un site Natura 2000.

En 2022, plusieurs mètres cubes de déchets métalliques, composés principalement de morceaux de carcasses de voiture, ont été jetés dans les Gorges de la Nesque depuis la route départementale D942 reliant Villes-sur-Auzon à Monieux. Ainsi, les déchets ont été stoppés par des arbres 20 mètres plus bas.

En revanche, la sensibilité environnementale du secteur avec la présence de grands rapaces à proximité et les difficultés d’accès dûes à la pente raide ont nécessité une opération complexe, qui a été réalisée ce mercredi 21 février sous la supervision du Capitaine Daniel Villanova, responsable environnement du 2ᵉ REG, et de Baptiste Montésinos, responsable du Site Natura 2000 au PNR du Mont-Ventoux. Une opération qui s’inscrit dans le cadre du partenariat environnemental entre le Parc et le 2ᵉ Régiment étranger de génie et qui a permis de remonter 90 m³ de carcasses de voitures dont le SIRTOM va s’occuper.

https://echodumardi.com/tag/parc-naturel-regional-du-mont-ventoux/   1/1