16 avril 2025 |

Ecrit par le 16 avril 2025

Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Dans le cadre de l’opération ‘rivière propre’, le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) et la commune de Goult viennent de procéder à la suppression d’un dépôt sauvage à La Virginière près du Calavon-Coulon.
L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre du plan de gestion 2021-2025 des 5 zones humides du Calavon-Coulon, récemment intégrées au réseau des Espaces naturels sensibles (ENS) du Département du Vaucluse, a permis de collecter plus de 10 tonnes de déchets (gravats, plastique, ferraille et bois). Après avoir été triés, ces derniers ont été évacués vers la déchèterie du Sirtom (Syndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères) de la région d’Apt, partenaire technique de cette opération.

Habitats naturels à forte valeur patrimoniale
« La parcelle concernée, incluse dans le site Natura 2000 ‘Le Calavon et l’Encrème’, présente des habitats naturels à forte valeur patrimoniale (ripisylve et terrasse alluviale sableuse) qui sont le siège de vie de nombreuses espèces animales et végétales, dont la Bassie à fleurs laineuses, une plante rare et protégée au niveau régional) », explique le Parc naturel régional du Luberon. La réhabilitation de la parcelle se poursuivra dans les prochaines années avec la suppression progressive des cyprès qui s’y développent et qui tendent à acidifier le sol où pousse la Bassie à fleurs laineuses. »


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

La forêt est loin de souffrir de déforestation, mais d’un gros déficit de replantation par la main de l’homme qui permet une exploitation des essences par la filière bois. C’est le phénomène qui caractérise la forêt française.
Elle continue donc à s’étendre par un reboisement naturel important, lié à l’abandon des parcelles : l’exode rural, la multi propriété successorale, la modification du régime des jachères, les réformes du fermage en sont les principales causes. Ainsi, les superficies forestières progressent-elles de 1à 2% par an dans notre département où l’on a commencé, il y a quelques jours, à procéder à des coupes de bois en forêt privée afin de contribuer à la protection contre les incendies, au pastoralisme et à la biodiversité des crêtes du Grand Luberon. Les bois prélevés (pins), par arbre entiers, sont situés dans une forêt de pins noirs plantée dans les années 70 abritant des chênes verts, seront valorisés dans la filière bois-énergie.

Ramener de la lumière au sol
Cette opération de la délégation régionale du Centre national de la propriété forestière (CRPF Provence-Alpes-Côte d’Azur), coordonnant plusieurs partenaires, dont le Parc naturel régional du Luberon, « va ramener de la lumière au sol et permettra de restaurer les pelouses auparavant présentes », frayant ainsi un passage aux troupeau, explique Camille Loudun, ingénieure communication et projets environnementaux du CRPF. L’idée est de favoriser la pratique ancestrale du pâturage ovin par les bergers du massif du Luberon le long de la ligne de crête (200 à 300 mètre de large) qui constitue un petit alpage, un pare-feu naturel, une réserve de biodiversité : le pâturage préserve les plantes rares assure la présence d’insectes qui se font désormais bien rares et d’oiseaux qui nous en préservent.
« Nous ne sommes pas un organisme de gestion », reprend Camille. « Notre rôle d’établissement public est de conseiller les propriétaires privés, de mettre à leur disposition des méthodes de sylviculture et de les aider au regroupement – notamment les petits – pour réaliser des projets de desserte, mobiliser les bois, rassembler les chantiers d’exploitation, mutualiser les coûts de travaux forestiers. » En gros, faire vivre la forêt.

Les débuts de la ‘gestion durable’
L’autre rôle de cet organisme né en 1963 est d orienter la gestion des forêts privées : il agrée les documents dits de ‘gestion durable’, prévoyant la gestion d’une propriété sur 10 à 20 ans. Tout propriétaire de plus de 25 ha y est soumis au titre du Plan simple de gestion agréé ou PSG. Ces derniers au nombre de 1 300 couvrent dans notre région un peu plus de 150 000 hectares de forêt contre 100 000 cinq ans plus tôt, soit environ 10% de surface forestière – moitié résineux, moitié feuillus – de notre région aux mains de propriétaires privés.
Ces derniers s’intéressent-ils à l’offre du l’organisme public ? 300 PSG volontaires ont été souscrits, 700 propriétaires sont accompagnés au titre du regroupement et près de 1300 se sont abonnés à « La lettre de votre forêt » dès son premier numéro.
Au plan national, rappelons que dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement avait déjà prévu de mobiliser 200 millions d’euros pour l’adaptation des forêts au changement climatique.
En septembre dernier, un rapport soumis au gouvernement par la députée Anne-Laure Cattelot pour pérenniser la filière bois et garantir l’avenir de la forêt, proposait la création d’un fonds doté de 300M€ par an et d’une agence unique pour la mise en œuvre de la politique forestière nationale sur les domaines à la fois publics (25%) gérés par l’ONF et privés (75%).

 

Campagne de recrutement pour la Garde régionale forestière du Luberon

Après une semaine de formation, ils iront courir le bois et arpenter les plus beaux sites naturels du Vaucluse, à la rencontre du public, le sourire en bandoulière : colline Saint-Jacques à Cavaillon, Gorges du Régalon, forêt des cèdres du Petit Luberon, Colorado provençal à Rustrel, vallon de l’Aiguebrun à Buoux… Rejoindre la Garde forestière (135 membre en 2020), c’est pour les jeunes de 18 à 25 ans l’occasion d’aller à la rencontre de ceux qui se baladent, des professionnels de la forêt et du domaine public pour contribuer au rayonnement et à la protection de ces espaces patrimoniaux menacés par les incendies. Le Parc naturel régional du Luberon et le Conseil régional recrutent 24 jeunes pour cette mission qui aura lieu du 24 juin au 31 août 2021.
Fiche de poste et candidature à déposer avant le 15 avril ici

Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Les associations ‘Act for Planet’ et ‘Pistache en Provence’ ont offert 30 plants de pistachiers au Parc naturel régional du Luberon, avec lequel elles sont en lien. Depuis 2019, ‘Act for Planet’ agit localement pour lutter contre les effets du réchauffement climatique et ses effets néfastes sur la biodiversité.

La pistache, or vert de la Provence
A l’origine, le pistachier croissait en Asie centrale, dans le Nord-Est de l’Iran et le Nord de l’Afghanistan. Il arrive en France à la fin du XVIIe siècle sous Louis XIV. Sa culture s’est propagée en Provence jusqu’à la fin du XIXe siècle. Cependant, elle a malheureusement dépéri face à la concurrence des grosses productions dans d’autres pays notamment l’Iran, lest Etats-Unis, principalement la Californie, la Turquie, la Chine, puis les trois pays de l’Union Européenne qui sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie.

Un arbre rustique
Autrefois, la culture de ce fruit à coque s’étendait sur les contreforts du Ventoux et dans le Luberon jusqu’au milieu du XXe siècle. Culture particulièrement adaptée au climat local, 10 hectares de pistachiers avaient déjà été plantés en vaucluse,en 2018, puis 20 ha en 2019. L’enjeu est de taille puisque la France importe 10 000 tonnes sur les 630 000 tonnes de production mondiale annuelle de pistache. Dorénavant, avec la recherche de qualité et de relocalisation de l’agriculture, l’arbre séduit, tout en apportant une réponse au contexte de réchauffement climatique puisqu’il résiste autant au froid, qu’à la sécheresse et à la chaleur, pouvant supporter des températures allant de  -15°C à +45°C.

Une production accrue
Ainsi, sa production a repris de plus belle grâce à certaines chambres d’agriculture. Dans les vergers conservatoires de la Thomassine, à Manosque,  une collection de 7 variétés de pistachiers sera également plantée ce mois, grâce au soutien financier et technique de l’association ‘Pistache en Provence’ et du ‘Fonds épicurien’, qui accompagnent et soutiennent les agriculteurs dans leurs plantations.

Calista Contat-Dathey


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Après un premier passage sur France 2 le 14 janvier dernier, France 3 rediffuse ce vendredi 29 janvier un reportage consacré au Parc naturel régional du Luberon avec Lionel Fra, producteur d’huile essentielle de lavande fine bio AOP à Lagarde-d’Apt.

Le reportage s’inscrit dans une série de 31 films courts inédits sur les Parcs naturels régionaux. Intitulés ‘Initiatives de nos régions’ et parrainés par la SNCF Intercités, ces programmes ont pour objectif de montrer que les territoires labellisés ‘Parc naturels régionaux’ ne sont pas des espaces naturels figés mais bien des lieux d’innovation, de créativité autour d’hommes et de femmes qui les font vivre et évoluer quotidiennement.

Créé en 1977, le Parc naturel régional du Luberon regroupe 77 communes sur deux départements (Vaucluse et Alpes de Haute-Provence) au cœur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’étend sur 1 850 km2 et abrite 183 500 habitants.

Vendredi 29 janvier à 20h10 sur France 3.


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Avec l’arrivée de la neige, le Parc naturel régional du Luberon a constaté une forte augmentation de la circulation d’engins terrestres motorisés de loisirs dans les espaces naturels, et notamment sur les crêtes du Grand Luberon.

Dans un communiqué, le Parc du Luberon souhaite rappeler qu’afin de concilier activités humaines et protection de la nature, « la circulation des véhicules terrestres motorisés dans les espaces naturels est règlementée en France depuis 1991. Toute pratique du hors-piste est ainsi strictement interdite. En Luberon, depuis l’arrêté préfectoral modifié du 8 janvier 2007, seuls les personnels en mission de service public, les propriétaires et ayants droit (sur les terrains leur appartenant ou pour accéder à leur propriété) et les détenteurs d’une dérogation d’accès au territoire de chasse peuvent circuler en véhicule terrestre motorisé sur les pistes et chemins des massifs du Petit Luberon, du Grand Luberon et de Saint-Sépulcre. »

Cette régulation vise à préserver les écosystèmes fragiles, le patrimoine naturel commun que sont les paysages et les sites, la faune et la flore. Le Parc du Luberon demande une grande vigilance quant au respect de la réglementation et invite chacun à se renseigner au préalable en mairie ou sous-préfecture en cas de doute sur l’ouverture à la circulation d’une voie.


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Dans le cadre d’une série sur les parcs naturels régionaux, France 2 mettra à l’honneur ce jeudi 14 janvier le Parc naturel régional du Luberon avec Lionel Fra, producteur d’huile essentielle de lavande fine bio AOP à Lagarde-d’Apt.

Jusqu’au 29 janvier prochain, France 2 et France 3 diffusent une série de 31 films courts inédits sur les Parcs naturels régionaux. Intitulés ‘Initiatives de nos régions’ et parrainés par la SNCF Intercités, ces programmes ont pour objectif de montrer que les territoires labellisés ‘Parc naturels régionaux’ ne sont pas des espaces naturels figés mais bien des lieux d’innovation, de créativité autour d’hommes et de femmes qui les font vivre et évoluer quotidiennement.

Ainsi, l’épisode du Parc naturel régional du Luberon, avec Lionel Fra, producteur d’huile essentielle de lavande fine bio AOP à Lagarde-d’Apt, donnera à voir la fierté de vivre dans un environnement préservé, avec une activité positive pour le bien commun. Créé en 1977, le Parc naturel régional du Luberon regroupe 77 communes sur deux départements (Vaucluse et Alpes de Haute-Provence) au cœur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’étend sur 1 850 km2 et abrite 183 500 habitants.

Première diffusion jeudi 14 janvier à 12h55 sur France 2 puis vendredi 29 janvier à 20h10 sur France 3.


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Le Parc naturel régional du Luberon et l’association Alpes de Lumière réalisent actuellement la mise à jour de l’inventaire du patrimoine bâti sur le territoire Luberon-Lure. Objectif : recenser et étudier les monuments, richesses artistiques et le patrimoine de proximité.

Cet inventaire du patrimoine collectif et rural se concentre sur les bâtis religieux, civils et de défense, agricoles et industriels, mais aussi sur les constructions hydrauliques qui font le caractère du paysage du Luberon. Il s’agit de mettre à jour les données collectées depuis plusieurs années, mais aussi d’inventorier des communes qui n’auraient pas encore été couvertes. La finalité étant à la fois de parfaire la connaissance sur le bâti, mais également de questionner l’état de conservation et d’anticiper les besoins éventuels de restauration sur des constructions en péril.

Mené jusqu’en septembre 2021, le travail sera mené en deux temps : d’une part la connaissance théorique par le recensement et la recherche documentaire ; et d’autre part la connaissance pratique par des relevés techniques de chaque élément, la description détaillée et le diagnostic des constructions. Pour mener à bien ce travail, les équipes devront étudier et faire l’état des lieux de l’inventaire actuel, puis prendre contact avec les communes concernées afin de cerner le bâti à inventorier ainsi que les documents et personnes-ressources capables de les aider à en savoir plus. Enfin, seront mis en place des visites et relevés du bâti. La plateforme d’inventaire sera complétée au fur et à mesure du processus.

L’inventaire (avant mise à jour) est accessible au public en cliquant ici


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Malgré la crise sanitaire, 800 personnes ont pris place sur la ligne de départ à l’occasion de la 8ème édition du ‘All Ride VTT Luberon’. Un évènement organisé par VTT Luberon, le Parc naturel régional du Luberon et le Centre de vacances Léo Lagrange.

Le 18 octobre dernier, le Château de l’environnement à Buoux accueillait la 8ème édition du ‘All Ride VTT Luberon’. Les 40 bénévoles mobilisés pour l’évènement ont pu compter 800 vététistes âgés de 6 à 90 ans sur la ligne de départ, dont 10 % de femmes et des participants en provenance d’Allemagne, de Belgique, d’Espagne, de Finlande et du Canada. Les sportifs ont pu se défier sur 4 parcours de rando VTT de 15 à 46 km, 2 parcours de randuro VTT – épreuve combinée privilégiant le défi personnel ou d’équipe entre amis ou en famille – avec 8 spéciales descendantes, ainsi que sur un parcours dédié aux plus jeunes enfants en libre accès. La manifestation a également été l’occasion d’inaugurer le nouvel Espace VTT-FFC Provence Luberon Lure qui propose 63 itinéraires balisés sur 1 500 km, 6 grands tours sur GPS et 2 grandes itinérances labellisées.


Goult : suppression d’un dépôt sauvage près du Calavon

Chaque année depuis huit ans, à l’occasion du premier weekend des vacances de la Toussaint, le Parc naturel régional du Luberon accueille le ‘All Ride VTT Luberon’, un évènement sportif accessible à tous, au départ du Château de l’environnement à Buoux ce dimanche 18 octobre.

Organisé par VTT Luberon, le Parc naturel régional du Luberon et le centre de vacances Léo Lagrange de Buoux, l’évènement comprendra cette année 4 parcours de rando VTT de 15 à 46 km, 2 parcours de randuro VTT – épreuve combinée privilégiant le défi personnel ou d’équipe entre amis ou en famille – avec 8 spéciales descendantes, ainsi qu’un parcours dédié aux plus jeunes enfants en libre accès. Eco-responsable et durable, cette 8ème manifestation, qui est par ailleurs labélisée ‘Grande Traversée VTT de Vaucluse’, permettra d’inaugurer le tout nouvel Espace VTT-FFC Provence Luberon Lure. Véritable terrain de jeu pour les amateurs de deux roues, le Parc naturel régional du Luberon porte la création d’un espace VTT sur le territoire Luberon-Lure. A ce jour, le territoire compte 63 itinéraires balisés sur 1 060 km, 6 grands tours sur GPS et 2 grandes itinérances labellisées, soit plus de 1 500 km au total, avec des circuits adaptés à tous les niveaux et accessibles tout au long de l’année.

Dimanche 18 octobre. 8h. Château de l’environnement. Col du pointu. Buoux. Tarifs : 10/15 € (repas inclus). Pour s’inscrire, cliquez ici.

https://echodumardi.com/tag/parc-naturel-regional-du-luberon/page/8/   1/1