Alors que Wave island entame sa nouvelle saison à partir du 19 juin prochain, le parc aquatique 100% glisse implanté à Monteux vient de sortir de son plan de continuation. Le fruit d’une gestion rigoureuse afin de redresser la barre de ce parc d’attractions qui a tout particulièrement placé sa saison estivale 2024 sous le signe du surf, de la famille, de la détente et de culture tahitienne.
Le mercredi 19 juin prochain, Wave island donnera les trois coups de sa 10e saison*. Ouvert non-stop jusqu’au 1er septembre prochain, le parc montilien espère, avec ses 33 attractions réparties sur les 4,7 hectares du site, attirer 165 000 visiteurs en 2024 contre 142 000 l’année précédente. En moyenne, ce sont 3 000 personnes qui seront attendues tous les jours. Et même si Wave island dispose d’une capacité administrative maximale d’accueil fixée à 8 000 personnes, ce chiffre est volontairement limité à 5 000 maximum afin d’offrir le meilleur confort au visiteur.
Une clientèle constituée d’environ 80% de Français et 20% de visiteurs étrangers provenant principalement de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne même si le parc a désormais aussi la volonté d’étendre sa cible aux Américains. Dans ce cadre, Wave island vient d’ailleurs d’accueillir l’influenceur américain Alex Ojeda et ses 3,64 millions d’abonnés sur You tube.
300 000€ d’investissements pour cette nouvelle saison
Pour cette saison estivale, le parc a investi 300 000€ pour les nouvelles infrastructures et attractions notamment. Les fans de glisse vont ainsi pouvoir découvrir le funambule, une attraction inédite en France qui suscite déjà beaucoup de curiosité avant son ouverture. En effet, ce toboggan unique en son genre se pratique debout, à la verticale, en offrant une sorte d’initiation au surf consistant à glisser sur ses talons en toute sécurité. Il est accessible dès l’âge de 7 ans.
Un employeur local important
Pour accueillir ces milliers de personnes, ce sont environ 250 saisonniers, en plus des 15 salariés permanents, qui ont été recrutés tout récemment dans le secteur de la restauration, de l’accueil, mais aussi de la sécurité. Parmi eux, 50% sont des saisonniers des années précédentes, contre 30% auparavant. « Cela montre que les gens sont contents de revenir chez nous », se félicite Jean-Philippe Cozon, directeur général du parc qui rappelle également sa volonté « de recruter le plus localement possible ».
« Au départ, poursuit-il, on m’avait dit que j’aurais du mal à recruter des Vauclusiens. Cela n’a pas été du tout le cas. Bien au contraire ! »
Le parc a toutefois rencontré des difficultés pour embaucher des maîtres-nageurs sauveteurs particulièrement sollicités cette année pour les Jeux Olympiques. Malgré cette concurrence inédite, les responsables de Wave island ont réussi à obtenir le nombre nécessaire de saisonniers pour assurer la sécurité des visiteurs.
« Aujourd’hui, le parc a retrouvé sa pleine autonomie financière et sa pleine liberté économique. »
Jean-Philippe Cozon, directeur général de Wave island
Auparavant en redressement judiciaire en raison de la gestion ‘hasardeuse’ de l’ancienne direction**, les Parcs du Sud, la SAS gestionnaire du site de loisirs, sont sortis du plan de continuation mis en place avec l’aval du Tribunal de commerce d’Avignon suite aux difficultés de l’entreprise.
« Aujourd’hui, le parc a retrouvé sa pleine autonomie financière et sa pleine liberté économique, explique le directeur général. C’est une vraie joie et une vraie satisfaction parce que c’est le fruit d’un travail acharné, pour permettre d’une part d’accueillir les visiteurs en toute sécurité, d’autre part de leur donner satisfaction. Pour cela, on cherche à continuer à apporter ces éléments de nouveauté, qui vont donner de l’attrait et permettre d’accueillir favorablement les familles et les enfants. »
« Nous avons aussi réussi à redresser la barre en étant extrêmement exigeant sur les aspects de gestion comme la consommation d’eau ou d’énergie par exemple. »
Une volonté qui s’inscrit dans une démarche RSE en se dotant de bacs tampons et de meilleurs systèmes de filtration.
Les infrastructures en évolution
Pour autant, le parc entend continuer à se distinguer par ses attractions uniques en leur genre. A commencer par les attractions phares du parc comme les deux vagues artificielles de surf : Da Wave, enregistrée au Guinness World Records comme étant le plus grand simulateur de surf au monde et Mysurf, la réplique de la vague des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
Wave island c’est aussi La rivière tropicale, la plus grande rivière lente d’Europe pour une durée d’attraction d’environ 25 minutes, Le géant, le plus haut toboggan en chute libre d’Europe avec ses 33 mètres de haut, ou bien encore La Cascade de Manéa avec l’un des plus grands ‘racers’ du vieux contient.
Côté sûreté des attractions, bien que les contrôles de sécurité ne soient obligatoires que tous les 3 ans pour ce type d’activité, le parc s’impose de les réaliser chaque année.
Le visiteur au cœur de l’expérience Wave island
De nouveaux aménagements ont été également mis en place pour améliorer l’expérience des visiteurs. Cette saison, la capacité d’accueil et d’hébergement du Wave village a été augmentée avec un total de 55 mobil-homes et 10 emplacements supplémentaires sont d’ores et déjà prévus pour 2025. Un nouveau parking municipal payant, situé à proximité de l’entrée, augmentera la capacité de stationnement à proximité immédiate du parc. Le parcours d’entrée au parc a aussi été repensé afin de limiter les files d’attente.
Alors que la végétation apporte un cadre naturel offrant de plus en plus d’ombre, de grande ombrières ont aussi été aménagée sur la terrasse de l’espace bar-brasserie-glacier Da wave. L’endroit propose une nouvelle carte mettant en avant le maximum de produits locaux. Le tout dans une gamme de prix aux alentours des 20€. « Nous ne faisons pas partie de ceux qui sont sensibles à la guerre en Ukraine pour fixer le prix d’une pizza, taquine Jean-Philippe Cozon. Notre objectif c’est de proposer le meilleur service au meilleur prix. » Cela semble marcher auprès des clients en confiance, puisque le panier moyen de ces derniers est en régulière augmentation. Et pour continuer à surfer sur cette confiance, le parc va multiplier les soirées à thèmes avec animations familiales, autour du surf ou bien encore des spectacles tahitiens ayant remporté un vif succès l’an dernier (voir l’ensemble du programme ci-dessous).
Sarah Ripert & L.G.
Le programme 2024 de Wave island
– Le Boww festival aura lieu le 15 juin, de 14h à 19h les toboggans et les attractions seront ouvertes au public et jusqu’à minuit avec de la musique non-stop.
– La fête de la musique se déroulera le 21 juin à partir de 19h avec un spectacle d’Heiva Tahiti’ et la diffusion du match de l’euro.
– Les soirées tahitiennes ont lieu tous les jeudis soir au niveau du Da wave et de la brasserie. Ces soirées étaient déjà présentes dans la programmation de la saison précédente et ont remporté un vif succès.
– Les soirées surf pour les surfeurs se dérouleront les vendredis soir, de 19h à 23h, pour un prix de 52€. Au menu, 4h de glisse en illimitée sur les deux vagues artificielles et une boisson offerte comprise. L’entrée est gratuite aux visiteurs dès 19h avec un service brasserie de 19h à 22h sans réservation.
– Les soirées mousses kids auront lieu les samedis soir de 19h à 22h.
– Les 29, 30 et 31 août, ce sera 3 jours de festival tahitien organisé sur l’ensemble du parc. Pour ce festival, les visiteurs présents sur le parc n’auront pas besoin de payer un supplément. Au programme, des activités tahitiennes, de la danse, musique, mais aussi des jeux sportifs et même des stands d’artisanat polynésien.
– Le 14 septembre le parc accueillera également la 9e édition du Ventouxman.
*Le parc a vu jour en 2015 dans la zone de Beaulieu à Monteux sous le nom de Splashworld avant de changer de nom suite à la recapitalisation de la structure menée en 2018.
**En 2018, le Tribunal de commerce d’Avignon avait respectivement condamné deux dirigeants de la société à 5 et 10 ans d’interdiction de gérer. Mis en redressement judiciaire la société Les Parcs du Sud avait vu auparavant son plan de redressement sur 10 ans homologué en décembre 2017 par le Tribunal de commerce de la cité des papes.