Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Le Département de Vaucluse a lancé en mars 2020 une vaste opération de restauration sur la partie du Palais des papes dont il est propriétaire. Celle-ci porte sur la restauration d’un ensemble de bâtiments : la tour de la Campane, l’aile des Familiers, la chapelle Benoît XII, incluant les façades en partie haute également sur le cloître de Benoît XII.
La première tranche de cet exceptionnel chantier, très visible du public par son échafaudage monumental et sa bâche géante (1 700 m²), vient de s’achever. Elle laisse la place à une seconde et dernière phase de travaux qui sera consacrée à la chapelle Benoît XII. Le chantier se monte à 5,820M€ principalement financés par le Département de Vaucluse et subventionné par l’Etat -à hauteur de 600 000€- avec une participation de la Ville d’Avignon -à hauteur de 300 000€-.
Grâce à eux L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-italienne est portée par l’agence Pierre-Antoine Gatier, Architecte en Chef des Monuments Historiques. Les pierres ont même été nettoyées à la vapeur et par adjonction de solutions à base d’huiles essentielles, de traitements à la chaux et remplacement des pierres les plus endommagées a été réalisé par un matériau strictement identique. Le chantier a consisté, notamment, en la révision des dalles des pierres du toit de la tour Campane, le nettoyage des pierres, l’établissement d’un calepin, c’est-à-dire un relevé pierre à pierre ainsi que le diagnostic sanitaire de vitraux et de restaurations antérieures.
Plus de détails La tranche 1, commencée en 2020 et achevée en décembre 2022, a consisté, de mars à juillet 2020, en la consolidation et en la mise en sécurité de l’ensemble des merlons de la chapelle Benoît XII et de l’aile des Familiers ; Puis d’août 2021 à décembre 2022 en la restauration complète de la tour de la Campane et d’une grande partie de l’aile des Familiers. La tranche 2, qui a débuté ce mois, se terminera en 2024 et consistera en la restauration complète de la chapelle Benoît XII (façades, menuiseries, vitraux, grilles, toit) et des façades restantes du cloître des Familiers. MH
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Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Odile Devise, dirigeante de l’agence de communication Devisocom, vient de présenter Intrigues dans la ville ‘spécial Palais-des papes’. C’est la toute première adaptation du jeu à un monument historique sollicité par Avignon Tourisme et adapté par la Conservation du Palais des papes.
Intrigues dans la ville ? C’est ce jeu concocté par la cheffe d’entreprise –également maman d’Ambre et Robin- qui a conçu l’idée d’un jeu d’énigmes pour découvrir des villes et des monuments par les familles et surtout les enfants. Le concept ? Apprendre à observer en terre inconnue, rechercher des indices et s’exercer aux déductions.
Objectif ? Découvrir la ville de manière ludique et pédagogique au gré d’un scénario mettant en scène soit une date, une personnalité, un quartier ou un événement ayant marqué une ville ou un monument.
Intrigues dans la ville Intrigues dans la ville ? Ce sont désormais 27 enquêtes –dont 19 pour le seul Vaucluse- déclinées pour 54 villes et presque 15 000 kits vendus depuis 2017 via les Offices de tourisme. Tout commence par la découverte du kit composé d’une lettre de mission, d’un plan de la ville, d’un carnet de route, de 6 cartes, fiches d’identité des 6 suspects et de petits outillages tels qu’une boussole, carte postale 3D, loupe, jumelles, cartes à trous, miroir, lampe, calque, filtre rouge, crayon…
Quant à l’enquête ? Elle sera rondement menéeen 2h30, 3 heures et permettra de se découvrir les uns les autres lors de ce défi à mener ensemble, en famille découvrant ce que l’on n’aurait pas pu faire soi-même… en terre inconnue. Bref, de quoi passer un bon moment, de retisser des liens et de découvrir des chemins hors de sentiers battus tout en se cultivant joyeusement.
Enquête au cœur du Palais-des-papes L’enquête se déroule en 1367, sous le pontificat d’Urbain V. Le Pape a besoin d’aide pour mener l’enquête au sein du Palais afin de découvrir qui des six suspects : le camérier, le cuisinier, le scribe, l’apothicaire, le sergent d’arme ou le cardinal a volé des ouvrages précieux dans la bibliothèque Pontificale. Kit 12€. + 9€ pour l’entrée au Palais-des-papes. Entrée gratuite pour moins de 8 ans. En vente à l’Office de tourisme ainsi qu’aux caisses du Palais-des-papes.
Au fil de la promenade Au fil des salles traversées, les joueurs découvrent des indices nécessaires afin de déterminer qui souhaite nuire au Souverain pontife et à la réputation du Palais. Une fois le coupable démasqué et le code trouvé, les joueurs sont invités à se rendre à la boutique du Palais des Papes ou sur le site internet du jeu pour découvrir s’ils ont réussi ou non leur enquête.
Enquête Résolue ? Au terme de l’aventure, les enquêteurs –le kit est conçu pour 5 personnes maxi- sont invités à se rendre à l’Office de tourisme ou à la boutique du monument où ils pourront ouvrir le coffre qui contient le portrait du coupable et ainsi le mettre sous les verrous. Si le coffre est inaccessible au moment de clore l’énigme, pas de panique, le coffre est accessible depuis le site internet du jeu (QR code à la fin du livret). Un diplôme « Affaire classée » peut alors être remis aux familles (ou téléchargeable sur le site).
Et aussi Intrigue dans la ville à Avignon Avignon dispose d’un jeu de découverte de la ville. Cette première version propose de plonger au cœur du 18e siècle et nous interroge sur l’incendie volontaire qui s’est déclaré en plein cœur d’Avignon. La durée de la visite est de 2h30 pour environ 3 kilomètres. Le kit est à 12€. Il est en vente à l’Office de tourisme d’Avignon 14, cours Jean Jaurès à Avignon 04 32 74 32 74 officetourisme@avignon-tourisme.com et www.avignon-tourisme.com
Ils ont participé à l’aventure Les illustrations des cartes du jeu Intrigue au Palais des papes ont été dessinées par Charlotte Mo. Les poches sont de Stamp Tarascon. Et l’impression de Orta.
Tous les Intrigues dans la ville ici Alleins, Avignon, Avignon-Palais des Papes, Carpentras, Châteauneuf-du-Pape, Embrun, Lac de Monteux, Marignane, Maussane-les-Alpilles, Mérindol, Monteux Village, Mornas, Orange, Pelissanne, Pernes-les-Fontaines (le premier Intrigue dans la ville et aussi deux enquêtes distinctes !) , Salon-de-Provence, Saint-Rémy-de-Provence, Sault, Sorgues, Vaison-la-Romaine.
Les intrigues multi-villages L’énigme du templier, Meurtres dans la Vallée, la comtesse disparue, Les dentelles de Montmirail, Les Alpilles, La route de la Nesque en péril.
Vous voulez tester ? Pour jouer, c’est gratuit et c’est maintenant ! Le jeu concours est terminé mais profitez des vacances pour jouer gratuitement et résoudre cette énigme : Le père Noël a disparu ! Téléchargez l’investigation board ci-contre pour découvrir les indices et retrouver le père Noël.
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
« Sans cette équipe – avec notre directeur du patrimoine, avec le fournisseur de végétaux, avec les entreprises, avec les concepteurs – c’est cette diversité-là, de savoir-faire, de compétence grâce à laquelle on peut faire une œuvre de ce type-là », s’est félicité Sébastien Giorgis, adjoint au maire d’Avignon et Délégué à l’attractivité territoriale et touristique, au patrimoine historique et aux grands événements lors de la remise du prix.
Retrouvez-ici la vidéo de la remise de la Victoire d’Or et du Grand prix du public à la Ville d’Avignon pour l’aménagement des jardins du Palais des papes et du Verger Urbain V.
Le Jardin AB à Roussillon mis aussi à l’honneur Parmi les lauréats de cette édition 2022 des Victoires du Paysage, le Jardin AB à Roussillon a également obtenu la Victoire du Paysage dans la catégorie ‘Particuliers’. Un projet réalisé par Antoine Brun avec Karin Adenauer (paysagiste concepteur), Le Jardin du Buis (entrepreneurs du paysage) et les pépiniéristes : Les Senteurs du Quercy, Pépinières Appy et Pépinières Filippi.
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
En présence de l’Amiral Alain Coldefy, Président de la SMLH et de la Préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, la cérémonie s’est déroulée samedi dernier dans la prestigieuse Salle de velours pourpre du Conclave, là où les cardinaux élisaient leur Pape, au XIVème siècle.
Créée en 1921, la SMLH qui a fêté son centenaire l’an dernier, a un seul but : aider les autres, les plus fragiles, les plus anciens, avec deux maîtres-mots, la solidarité et la générosité pour renforcer la cohésion sociale, au-delà de de l’idéal républicain et ainsi tendre la main aux jeunes grâce à ce lien inter-générationnel.
Dans le Vaucluse, avec le colonel Michel Grange qui est Président de la SMLH 84, l’entraide a pris la forme d’un coup de pouce aux apprentis en 2008, grâce à son amitié avec Paul Gilles, un boulanger passionné devenu président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. « Nous voulions trouver un terrain d’action pour aider les jeunes » explique-t-il, « C’est alors que Paul Gilles a dit pourquoi pas l’apprentissage?, banco! » Avec les 5 comités du département (Apt, Avignon, Carpentras, Cavaillon et Orange), nous avons contacté les CFA (centres de formation des apprentis) et les lycées professionnels pour que leurs professeurs détectent chaque année les jeunes les plus méritants qu’il fallait soutenir et récompenser. Depuis, plus de 600 apprentis ont été aidés et ont bénéficié de la compétence et du réseau de leur parrain ou marraine de Légion d’Honneur avec un un diplôme, une médaille et un chèque qui leur a permis de financer leur permis de conduire, leur boîte à outils ou leur ordinateur.
Maxime Vialat, prix d’excellence 2022 de la SMLH.
A cause de la pandémie, la cérémonie a dû être annulée pendant 2 années consécutives. En 2022, elle a dû faire face à la grève surprise des contrôleurs de la SNCF qui a obligé les récipiendaires et leur famille à des voyages de dix heures ou plus entre l’Ile de la Réunion, les Hauts de France, le Grand-Est, la Normandie et la Nouvelle Aquitaine pour rallier la Cité des Papes.
Dans la Salle du Conclave, dans un 1er temps, une quarantaine d’apprentis de Vaucluse ont reçu leurs récompenses, des élèves de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, du Centre Forestier de La Bastide des Jourdans, du CFA de Travaux Publics de Mallemort, de Sud Formation Santé (pour les futurs préparateurs en pharmacie) des Fenaisons, du Conservatoire à Rayonnement Régional de la Place Pie pour les musiciens en herbe, du Centre Florentin Mouret d’Avignon (pour les métiers du bâtiment) ou du Centre St-Vincent de Paul (pour la gestion, la comptabilité, les contrôleurs de gestion, les ressources humaines).
Parmi les jeunes récompensés : un jeune Saïd né à Mayotte que les parents ont envoyé, tout seul à 15 ans en Métropole. Il a réussi à entamer des études de cuisinier à Avignon avant de trouver un emploi pour financer son minuscule studio de 16m2. Il rêve d’avoir son propre restaurant et s’entraîne pour les « Euro-Skills » de Pologne en 2023. Tout comme un autre apprenti en restauration-hôtellerie dyslexique, Mathis, qui, à force de travail a réussi à s’imposer, à trouver un emploi au restaurant gastronomique du Moulin de Valrugues à Saint-Rémy-de-Provence. Il veut lui aussi, porter haut les couleurs de la restauration. Marine, de Vaison, a été mise à la porte par ses parents dès qu’elle a atteint sa majorité. Heureusement, elle a trouvé un toit grâce à un ami et poursuit ses études de préparatrice en pharmacie. Le Grand Prix d’Excellence a été décerné à Maxime Vialat, 31 ans, apprenti-menuisier. Au départ cet amoureux du bois était élagueur, mais sa scie a tranché une ligne à haute-tension et il a frôlé la mort. Après des mois de soins intensifs et de réflexion, il s’est reconverti dans l’artisanat et a choisi le bon atelier : celui de Pascal Quoirin, facteur d’orgues à Saint-Didier, qui, tenez-vous bien, restaure en ce moment les orgues de Notre-Dame de Paris, dévastées par les flammes le 15 avril 2019.
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Le Grand Prix National des Apprentis a choisi Avignon pour 2022, car le Vaucluse est le 1er département de France à avoir lancé ce concours. Depuis, une soixantaine de départements lui ont emboîté le pas. Ils étaient donc des dizaines, présents samedi au Palais des Papes. Malgré les problèmes de transports en commun, ils ont réussi à arriver en temps et heures à Avignon, eux qui étaient parfois partis la veille, en voiture ou en bus, de la Manche, du Loir et Cher, de La Nouvelle Aquitaine, de Charente-Maritime, des Yvelines, d’Auvergne, des Hauts de France voire d’Outre-Mer en avion, pour le jeune Cédric, en provenance de l’Ile de la Réunion.
L’Amiral Alain Coldefy a expliqué les raisons d’être de la SMLH qu’il préside : « Elle est le symbole de la réconciliation nationale, entre civils et militaires. Ceux qui ont reçu la Légion d’Honneur ont des devoirs : servir les autres, être solidaires, entretenir la cohésion sociale, faire le lien avec les jeunes. Et l’apprentissage est une excellente occasion pour donner un coup de main, exercer cet altruisme. »
Les musiciens et chanteurs de l’académie Jaroussky qui ont animé la cérémonie.
Charpentes, carrosseries, cuisines, horlogerie, électricité, mécanique, coiffure, chaudronnerie industrielle, viticulture-oenologie, charcuterie, soins infirmiers, plaquistes, bûcherons, élagueurs, CAP de fonderie, BTS en fluides, énergie domotique option froid, grutiers, carristes, conducteurs d’engins de génie civil, tous les métiers ont été mis en vedette, puisque près de 100% des apprentis trouvent un emploi après leur formation en alternance, ce qui n’est pas forcément le cas de ceux qui suivent de longues études universitaires…
Le colonel Grange s’est vu remettre un « Diplôme d’Honneur » pour son coup de pouce aux jeunes sapeurs-pompiers, qui eux aussi sont en formation pour sauver la vie des autres. Il lui a été remis par le Colonel Michel Santamaria et le Commandant Geoffrey Casu. Quant à Jean-François Girardin Président National des M.O.F (meilleurs ouvriers de Fance), chef de cuisine du palace « Le Ritz » pendant 32 ans à Paris, il a insisté sur « Le talent, la noblesse et la valeur humaine de tous ces métiers, d’ailleurs, 87% des apprentis souhaitent ouvrir leur propre atelier, c’est dire! »
Le Colonel Michel Grange reçoit le diplôme d’honneur de la Fédération des sapeurs-pompiers du colonel Michel Santamaria et du commandant Geoffrey Casu.
Enfin, la Préfète Violaine Démaret, en poste depuis 3 mois en Vaucluse et en visite pour la 1ère fois dans cette imposante Salle du Conclave a salué « Ce lieu précieux et cet ordre – La Légion d’Honneur – le plus prestigieux de France, mais aussi le talent des musiciens et chanteurs lyriques de l’Académie Philippe Jaroussky qui ont interpété quelques intermèdes lors de la manifestation ainsi que tous ces jeunes qui sont montés sur scène pour recevoir leur prix. Elle a insisté sur « La diversité des territoires, des savoirs, des compétences, des métiers, des talents. Vous êtes la preuve que l’apprentissage est une voie d’excellence. Le triangle d’or c’est le formateur + le tuteur + le jeune apprenti et ça marche. Vous en êtes ici la preuve, vous êtes le miroir de la nation, vous êtes tous des braves! »
« La Marseillaise » avec soprano, baryton, violon, violoncelle et les 500 invités de la SMLH débout dans la Salle du Conclave a conclu cette cérémonie empreinte de passion et d’émotion.
L’amiral Coldefy, président national de la SMLH, et le colonel Grange, président de la SMLH 84.
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Hors d’internet, point de salut ! C’est ce qui ressort des deux heures de présentation des nouvelles tendances en matière d’œnotourisme. Il existe 515 caves et caveaux labellisés dans le Vaucluse dans lesquels on est accueilli par un vigneron qui vous parle de ses raisins, de ses cépages, de ses assemblages, de sa passion et de son vin et qui vous propose de les déguster. Ces séances permettent de sympathiser avec les visiteurs et de les voir emporter des cartons d’AOC ou d’AOP dans le coffre de leur voiture ou dans les sacoches de leur vélo électrique. Une source non-négligeable de revenus supplémentaires pour les viticulteurs.
Mais il faut vivre avec son temps. Fini les découvertes au hasard des petits chemins à travers les vignes entre Vacqueyras, Gigondas, Luberon, Ventoux pour tomber sur des chais fermés. Découvrir un vignoble, sa cave, ses barriques et ses bouteilles à 360° sur internet et réserver fait gagner du temps à tout le monde.
Les vignerons doivent « s’adapter, se réinventer, se mettre à la page » selon une intervenante, donc apprivoiser le numérique, concocter un site séduisant et surtout attirer les jeunes générations qui sont nées avec une Playstation entre les mains, ne lisent pas les journaux et n’écoutent pas la radio. Cela doit leur permettre de structurer leur offre commerciale et de lancer un nouveau modèle de marketing à destination des consommateurs de demain.
« Il faut vivre avec son temps » lancera une influenceuse. A l’époque des bitcoins, du métavers, des NFT, des réseaux sociaux, le Web 3.0 est de mise. Dans le public de la Salle Benoit XII, certains quinquagénaires réfractaires se demandent si bientôt on n’assistera pas à une dégustation virtuelle, sans vin… Une autre adepte de l’innovation à tout crin suggère même d’attirer un nouveau public avec « des voyages en hélicoptère pour aller voir des dauphins » ou de « chercher de l’eau avec des baguettes de sourcier »… Décidément, l’imagination n’a pas de limites. Une start-up propose aussi ses « tiny houses », petites maisons en bois. Ces cabanes qu’on peut installer dans un pré, sur le piémont du Ventoux pour y passer un week-end nature. A ce détail près qu’il faut une autorisation préalable de la mairie et que le Géant de Provence est une réserve de biosphère donc protégée.
Après ce long moment de branchitude est venu le temps de remise des 5 « Distinctions d’œnotourisme » par Inter-Rhône. En commençant par « Le Caveau du Château » à Ampuis, dans les vignes septentrionales de la Vallée du Rhône, au cœur des Côtes-Rôties avec ses visites-découvertes payantes, puis « Le Château Mont Plaisir » à Valréas et ses initiations à la dégustation de truffes. Ensuite, « Le Domaine Cristia » à Courthézon et son circuit à travers les vignes, « Le Château de Mille » à Apt et sa vue imprenable sur le Ventoux et enfin, « Le Mas des Infermières » à Oppède, propriété du réalisateur Ridley Scott qui y a installé costumes et décors de ses films (Blade Runner, Alien, Gladiators) dans les gîtes proposés à la location. De quoi pimenter l’imagination des visiteurs cinéphiles !
Andrée Brunetti
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Sous la houlette de leur aîné, Christian Etienne, plus d’une trentaine de chefs de Vaucluse, dont 6 étoilés et 4 MOF (meilleurs ouvriers de France) ainsi que Helen Traiteur mettront les petits plats dans les grands, vendredi soir, pour le « Gala Fourchettes et rubans » dans la Salle du Grand Tinel à Avignon. Un moment caritatif dédié à l’Institut Sainte-Catherine, créé en 1946 et spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses qui reçoit 30 000 patients par an et est l’un des plus performants de France. L’année dernière 109 000€ avaient été récoltés grâce aux participants, mécènes et dons faits lors de la vente aux enchères de bijoux, tableaux, photos, vins, champagnes et aussi à la raquette certifiée et signée par le champion de tennis Raphaël Nadal.
Cette année, c’est un jéroboam (bouteille de 4 litres de vin AOC) signé par Brad Pitt (si, si!) qui constituera le top des enchères orchestrées tout au long de la soirée par maître Patrick Armengau. Sans parler de la cuvée du vigneron néo-vauclusien de l’Isle sur la Sorgue, Patrick Bruel qui sera également mise à prix.
Le docteur Daniel Serin, vice-président de Ste-Catherine qui a lancé cette opération il y a 3 ans explique à quoi servent les dons. « A mettre sur pied un HDA (hôpital à domicile) qui permet aux malades de rester chez eux, en famille, avec leur chat, leur chien, leur piano et de recevoir des soins oncologiques de qualité, identiques à ceux prodigués à Ste-Catherine. De nouveaux soins existent qui passent par la bouche au lieu de la transfusion. Avant, ce type de thérapie était réservé aux patients qui souhaitaient mourir à la maison. Désormais ils ont un pilulier électronique connecté qui délivre le bon médicament à la bonne heure. A ce moment-là une alarme résonne pour l’informer qu’il doit appuyer avec son doigt et laisser une empreinte digitale. Alors, le comprimé est délivré. Sinon, l’Institut recevra un message urgent, mobilisera l’infirmière, le médecin traitant ou le pharmacien de garde pour aller voir ce qui se passe sur place. C’est une autre organisation des soins, avec un personnel à l’écoute et un accompagnement humain facilité par le numérique ».
En 2022, l’objectif a évolué explique Daniel Serin. « L’hôpital numérique est une démarche interne qui est désormais lancée et concerne pour l’instant une cinquantaine de malades. Nous avons pour ce faire embauché un médecin. Le projet s’appelle « Ethos », il améliore le processus. C’est-à-dire que ce n’est pas le malade qui se met au service d’une machine, mais la machine qui s’adapte aux conditions anatomiques de chacun en fonction du volume de la tumeur avec un faisceau radiologique plus précis, moins invasif, donc des effets secondaires moins négatifs et forcément mieux tolérés par le patient ».
Vendredi soir, on attend 380 invités-mécènes pour ce gala de la générosité et de la solidarité, avec un menu hors du commun, les plus grands chefs de Vaucluse, de La Mirande, de l’Hôtel d’Europe à Avignon, mais aussi de l’Oustau de Baumanière aux Baux, du Moulin Bronzini de Villeneuve-lez-Avignon, du Jardin du Quai à l’Isle sur la Sorgue. « On aurait même pu avoir davantage d’invités, mais on ne peut pas pousser les murs du Palais des Papes » commente Daniel Serin qui espère que les dons recueillis cet automne seront supérieurs à ceux de 2021 qui étaient déjà très élevés, « Tout simplement pour être encore plus aux côtés des malades, les soulager et les soigner ».
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Le pôle de compétitivité Innov’Alliance organise les premières journées de la naturalité, une convention d’affaires dédiée aux professionnels des filières de l’agriculture, agroalimentaire, cosmétique, nutraceutique, parfums et arômes. Deux cents acteurs et experts sont attendus au Palais des Papes d’Avignon.
Innov’Alliance organise les premières journées de la naturalité. Un évènement sur deux jours pour faire le plein d’informations et de rencontre. Ces premières journées de la naturalité s’articulent autour de différents temps-fort et visent plusieurs objectifs :
Générer de nouvelles relations commerciales et initier des partenariats entre professionnels, dans le cadre d’une convention d’affaires et de rendez-vous B to B. Ces entretiens ciblés mettent en relation les acteurs de la naturalité et participent à la performance de l’écosystème.
Diffuser l’actualité technique et scientifique avec un programme de conférences et de tables-rondes dédiées à la naturalité.
Partager le livre blanc de la naturalité économique, un « ouvrage de référence » qui pose les bases du concept.
Mercredi 9 et jeudi 10 novembre au centre des congrès du Palais des Papes d’Avignon.
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
Après deux premières éditions qui se sont jouées à guichets fermés, le « Palais Hanté » revient pour deux soirées d’exception placées sous le signe du frisson, dimanche 30 et lundi 31 octobre.
A la nuit tombée, quand les visiteurs ont quitté le monument, les portes du Palais des Papes s’entrouvrent à nouveau pour inviter les plus téméraires à chasser les fantômes qui hantent les lieux depuis plus de 700 ans…
Accompagnés d’une équipe d’experts, petits et grands déambulent en petits groupes à travers les sombres dédales du Palais des Papes à la lueur de leur cierge, à la rencontre d’un monde occulte et mystérieux.
Un parcours plein de surprises et de rebondissements, où les visiteurs croiseront médiums, esprits des lieux et bien sûr de nombreux fantômes. Prêt pour l’aventure ? Préparez votre déguisement et réservez votre place sur www.avignon-tourisme.com ou par téléphone au 04 32 74 32 74.
Tarifs – Adulte : 19,50€ / Jeune 12-18 ans : 12€ / Enfant 6-11 ans : 10€
Billets Familles Famille (2 adultes + 1 enfant) : 35€ / Famille (2 adultes + 2 enfants) : 40€
Dimanche 30 et lundi 31 octobre au Palais des Papes, place du Palais, Avignon – 55 personnes maximum par départ – achat possible de billets sur place le soir même selon disponibilité.
J.R.
Avignon, Chantier de restauration du Palais des papes, la 2e tranche débute
La troisième édition du repas de gala « Transmission » s’est déroulée au Palais des Papes, mercredi 19 octobre. Organisé dans la majestueuse salle du Grand Tinel par l’association Franco-Bolivienne « La Gourmandise Festival », les convives ont pu goûter à la cuisine d’exception de 10 chefs étoilés.
La troisième édition du dîner caritatif « Transmission » s’est déroulée hier soir, mercredi 19 octobre, dans la salle du Grand Tinel du Palais des Papes à Avignon. Pour ce troisième volet, dix chefs étoilés, dix meilleurs ouvriers de France et 200 bénévoles ont accepté l’invitation de l’association Franco-Bolivienne « La Gourmandise Festival ».
Parmi les chefs présents, quatre triplements étoilés : Glenn Viel, Régis Marcon, Michel Troisgros et Emmanuel Renaut. Accompagnés de chefs locaux, ils ont élaboré le menu ensemble : « On s’est concerté pour faire des choses duplicables pour 300 personnes. L’important c’était que les élèves s’impliquent et apprennent les gestes », explique Emmanuel Renaut.
« La transmission fait partie de notre ADN, explique Emmanuel Renaut. L’important, c’est de faire rêver les jeunes qui se destinent à notre métier ». Transmettre à la future génération et l’écouter. « La jeune génération est remplie d’engouement, d’idées, de questionnement. Pour nous c’est vachement enrichissant. Non seulement, on y va pour transmettre ce qu’on nous a transmis, mais en même temps, on écoute parce que ce sont les chefs de demain », ajoute Xavier Mathieu.
Si le repas a été préparé en amont durant la journée, par les chefs accompagnés des élèves, les convives du soir ont eu l’opportunité d’assister au dressage des assiettes. L’occasion d’observer la construction d’une esthétique de plus en plus présente en gastronomie à l’air des réseaux sociaux. « Il ne faut pas se laisser influencer par l’image Instagram, explique Edouard Loubet. Le plus important, c’est de ne pas perdre le geste. Il ne faut pas oublier la dextérité manuelle ».
Une tombola gourmande avec des lots tels qu’un dîner dégustation en dix temps au restaurant gastronomique triplement étoilé de l’Ousteau de Baumanière chez Jean-André Charial et Glenn Viel était au programme, ainsi qu’une vente aux enchères au profit de l’association sous le Marteau de Frank Puaux. Parmi la liste des lots aux enchères, deux œuvres de Vincher : un portait de Michel Troisgros signé et un autre de Régis Marcon, également signé.
Enfin, des animations ont également rythmé le repas de gala. Pour faire découvrir la Bolivie chère au cœur de Frédéric Clota, président de l’association « La Gourmandise Festival », des danseurs Boliviens ont réalisé une démonstration de caporales, danse traditionnelle marquée par le son des cloches. Cette danse, qui a pour thème principal la séduction, est également l’expression de la discrimination que subissaient les esclaves noirs arrivés en Bolivie au début du XVIIe siècle.
Pour rappel, la participation à ce dîner caritative d’exception nécessitée un don de 200€ à l’association « La Gourmandise Festival ». Fruit d’une idée commune entre Frédéric Clota et Marianyela Munoz-Rojas, l’association œuvre depuis 2018 au développement de la gastronomie française en Bolivie en initiant et en formant de jeunes élèves boliviens. Les plus déterminés se voient offrir une bourse sous forme de stage gratifié en France, au sein de prestigieuses maisons étoilées.