19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Frédéric Filippi est directeur général d’ECF-SPS, société de formation au permis de conduire et permis poids lourds, transports en commun, engins de chantier. La société compte 400 salariés, a formé 10 228 stagiaires cette année et aura réalisé 40M€ de chiffre d’affaires en décembre. Frédéric Filippi en tient désormais les rênes depuis que Gilbert Cassar est parti à la retraite en lui laissant les clefs de la maison au début de l’année. Il se confie sur la reprise de la société, la croissance organique et externe, la stratégie et le développement d’une affaire qui roule.

Comment je me sens ?
«Je suis très heureux, très détendu, je me sens chanceux.»

Auparavant ?
«Il y a eu beaucoup de travail, d’investissement. La relation avec Gilbert Cassar –ancien Directeur général d’ECF SPS Paca, Provence-Alpes-Côte d’Azur -, qui s’est étendue sur plus de 20 ans ‘d’apprivoisement réciproque’, a été très importante. Aujourd’hui c’est l’aboutissement d’un projet conçu par Gilbert et moi, que désormais je mets en place. C’est fantastique.»

Comment assimilez-vous vos nouvelles fonctions ?
«Plutôt bien. Cela fait trois ans que nous préparions cette transmission. Tout d’abord en m’occupant de l’entreprise sur le plan opérationnel, depuis quelques mois en tant que directeur-général, ainsi la transmission s’est faite de manière intuitive et normale. Il n’y a pas eu de rupture avec les collaborateurs, ni avec le réseau national ECF parce que la transmission s’était déjà graduellement faite, avant même qu’elle soit officialisée.»

Les stagiaires Chauffeurs poids lourds

Quels éléments importants avez-vous préparé pour cette passation ?
«C’est la confiance humaine puis professionnelle que nous avions tissé entre nous qui a fait de cette passation une continuité, une opération réussie. Après ? Nous avions la même façon de penser, de travailler. Ce qui est plutôt logique puisque c’est Gilbert qui m’a formé, qui a été mon mentor. De fait tout était fluide. C’est notre proximité qui a rendu cela possible.»

Aujourd’hui ?
«Nos marques diffèrent un peu. Il était dans une phase de transmission, je suis dans une phase de reprise et développement. 90% de nos valeurs restent identiques. Le gros bateau continue à voguer et les acquisitions d’écoles de conduite se poursuivent.»

Quelles stratégies pour le développement de l’entreprise ?
«Nous allons poursuivre la croissance organique sur notre territoire ainsi que la croissance externe déjà sur les rails depuis l’an passé, en cours cette année avec le rachat d’ECF Bouscaren dans l’Hérault, et nous nous projetons dans le Gard avec Nîmes, Montpellier, Lunel, pour des achats d’écoles de conduite à Alès, Béziers et Bagnols-sur-Cèze. Nous opérons de la croissance organique – qui est plus lente- et externe –qui est plus rapide- parce que les deux sont importantes mais ne se structurent pas de la même façon. Le plus important ? Conserver le même modèle structurel et organisationnel.»

Travail d’apprentissage sur le simulateur de poids lourd

Allez-vous recruter ?
«Non, on ne recrute pas particulièrement parce que notre stratégie est de faire évoluer, en interne, nos personnels, parce qu’ils sont de valeur et qu’ils ont du talent. Cela se fait en accord avec le Comité de direction qui m’accompagne. Nous procédons de la même façon lors de la croissance externe qui recèle un gisement de personnes de qualité. Nous recrutons finalement, lors de la croissance externe.»

Apprendre des entreprises que l’on achète
«Lorsque nous achetons de nouvelles écoles de conduite, nous examinons et analysons très finement leur organisation et en exportons les éléments les plus judicieux en interne. Nous nous ouvrons sans cesse au progrès, à l’intelligence collective, ce qui induit de ne pas imposer notre fonctionnement aux entreprises rachetées mais de conserver cette faculté d’ouverture pour nous imprégner de toutes les intelligences. Ce que nous mettons en pratique systématiquement et qui nous fait évoluer dans une relation d’échanges puisqu’à notre tour, nous importons chez eux, ce que nous considérons comme étant le mieux chez nous. Cela compose un ‘mix’ que nous déroulons sur l’ensemble de notre réseau et ça fonctionne plutôt bien.»

Parlons évolution de carrière
«Ainsi nous avons découvert d’autres façons de penser, de travailler, des idées, des méthodes, des organisations plus efficientes que ce que nous avions mis en place. Cela nous a permis de nous améliorer. Finalement, ce sont les écoles rachetées qui sont devenues les pilotes de ces changements sur la structure globale, ce qui permet à ces nouveaux salariés du groupe, des évolutions de carrière.»  

Quel type de management mettez-vous en place ?
«La question est complexe parce que j’aime bien le management participatif, mais parfois on peut me trouver autoritaire. Je suis celui qui tranche. Il est quand même question de gérer 400 collaborateurs, même si je considère que nous sommes, encore, une entreprise à taille humaine parce que je crois que je ne suis pas loin de connaître les noms de tous mes collaborateurs. Je le fais parce que j’aime beaucoup, en plus de la personne, avoir un prénom et un nom en face de moi.»

ECF SPS avec Gilbert Cassar et Frédéric Filippi

‘On n’est rien les uns sans les autres’
«Pourquoi ? Pace que nous ne sommes rien les uns sans les autres ni sans collaborateurs dévoués. Finalement je suis beaucoup sur les routes, à rallier nos structures de la région à Marseille, Nîmes, Cornier, Montpellier, pour y faire mes dossiers, partager une pause-café, déjeuner au restaurant d’entreprise car il faut écouter. Lorsque les gens ne sont pas écoutés, ils sont fatigués de parler dans le vide. Or, ce sont eux qui donnent la température de ce qui se passe.»

Besoin d’un numéro 2 pour faire face au développement de l’entreprise ?
«En fait j’ai opté pour plusieurs numéro 2 (rires), une équipe constituée de proches, qui savent bien me représenter, autant dans le travail que dans la manière de penser. Mon équipe choc ? Ce sont Valérie, Séverine, Bertrand, Sofian. Il y a aussi Eddy, Jérémie, soient deux équipes très structurées que ce soit en encadrement ou en croissance externe. Nous fonctionnons en gestionnaires de centre de profits, que chacun sache s’il est rentable ou non, si son travail est correct ou non. Il est important de responsabiliser les gens.»

Est-ce qu’un numéro 2 sortira du rang ?
«Peut-être, je n’en sais rien. Gilbert Cassar m’a dit qu’il lui ‘avait fallu une carrière pour rencontre un Frédéric’, cela m’a touché. Il me faudra peut-être la même chose pour trouver une personne avec laquelle je pourrai nouer la même relation.»

Apprentissage du permis de transport en commun

L’ascenseur social ? Il existe chez nous !
«Nous sommes une des rares entreprises à faire énormément d’évolution interne et, finalement, peu de recrutement en externe. Mon directeur d’exploitation régions était, il y a trois ans, formateur permis à Avignon. Désormais il encadre 220 formateurs. Comment cela a-t-il pu être possible ? Parce que nous avions une relation humaine de confiance. Ce qu’il m’a dit et m’a convaincu ? ‘Je ne sais pas faire mais je peux apprendre. Pour cela, j’ai besoin que tu me montres et que tu m’expliques’. Il a gagné son pari à ce moment-là. Ce qui compte le plus avec moi ? Pas le savoir-faire mais le savoir être, la capacité et l’envie de faire. Je suis très fier de mes salariés, administratifs comme formateurs. Ce sont eux qui font l’entreprise, une entreprise qui se développe.» 

Le permis en question
«J’aimerais que l’accès au permis se déroule comme pour l’obtention du bac, c’est-à-dire avec une notation tout au long de la formation qui s’étend sur 434 heures, soit 12 semaines. C’est beaucoup face aux 45 minutes dévolues à l’examen de la conduite. Il faudrait que l’on fasse confiance à l’organisme de formation pour évaluer, pour une partie, le candidat et inclure ce résultat à l’examen final. Ca me semblerait plus cohérent.»

Apprentissage du transport en commun

La nouvelle composition du capital
«Je suis l’actionnaire majoritaire aux côtés de deux fonds ‘Andera partners’, ‘Smalt capital et les banques telles que BNP Paribas, Banque populaire, le Crédit coopératif, la Caisse d’Epargne, Le CIC, la Banque Populaire et la Banque Postale. Le Conseil d’administration comprend Smalt, Andera et moi-même à hauteur de 51% du capital. ECF compte 400 salariés. Nous avoisinerons, cette année, 40M€ de chiffre d’affaires, contre 32M€ l’an passé. Comment j’explique cela ? Par la croissance externe.»

En conclusion ?
«J’avais un mentor, Gilbert Cassar, maintenant je suis le dépositaire de ce qu’il m’a légué. Si c’est un achat, c’est surtout une histoire d’homme, et cela je ne l’oublierai pas. Ce prénom a joué un grand rôle dans ma vie, c’était le prénom de mon père, de mon mentor, mon 2e prénom. J’ai eu la chance de rencontrer deux Gilbert dans ma vie. Le premier m’a donné mon éducation : politesse, courtoisie, ponctualité et goût du travail ; le second mon éducation professionnelle. Il m’a permis de devenir le chef d’entreprise que je suis aujourd’hui.»

Frédéric Filippi désormais aux manettes d’ECF SPS Paca

Les infos pratiques
ECF SPS est un réseau d’auto-écoles et un acteur de référence de la formation dans les métiers du Transport, de la Logistique, du BTP et de la Sécurité, implanté en Région PACA depuis plus de 20 ans.
ECF SPS, 135, avenue Pierre Sémard.
Min, bâtiment U
84 000 Avignon


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Jusqu’au 31 août, à l’image des défis de réduction de consommation lancés ces derniers hivers, Engie propose à ses clients de Provence Alpes Côte d’Azur le premier défi estival de réduction de consommation d’électricité.

Le principe est simple : Engie informe ses clients de Paca des écogestes pour optimiser leur consommation d’électricité et leur propose de s’inscrire à ce « Challenge Ma Conso », via leur espace « Mon programme pour agir ». Les efforts doivent être faits entre le 1er et le 31 août. A la fin du mois, Engie comparera leur consommation à celle du mois d’août de l’année précédente.

Le défi est ouvert aux clients qui ont un contrat d’électricité chez Engie, équipés d’un compteur communicant installé et activé, et ce, depuis plus de 12 mois. Cet historique de consommation est nécessaire pour permettre la comparaison des données des deux périodes.

Les clients d’Engie qui choisissent de participer à ce défi et qui auront consommé en août moins d’électricité qu’au cours de la même période l’année précédente seront récompensés de 100 KiloActs*, utilisables dans leur espace « Mon programme pour agir ».

Soutenir la sobriété énergétique

Avec ce programme d’engagement, lancé en 2020, l’entreprise propose à ses clients particuliers une palette d’outils pour consommer moins et mieux.

Des compétitions collectives de réduction de consommation entre clients Engie de villes similaires ont également été mises en place, entre Toulouse et Bordeaux notamment à la fin 2022. Elles permettent non seulement aux clients de remporter des KiloActs mais aussi à des associations de bénéficier de dons d’Engie pour la rénovation énergétique de logements dans les villes participantes.

« Avec les challenges de baisse de consommation d’énergie, nous les incitons à suivre leurs consommations d’énergie afin de les réduire. Ce premier challenge estival a l’ambition de les encourager à réduire l’utilisation de leur climatisation tout en les aidant à adapter leurs habitudes de consommation, dans un contexte où la sobriété énergétique s’inscrit pleinement dans nos enjeux collectifs de transition énergétique », explique Thomas Szygula, responsable de Mon programme pour agir d’Engie.

  • 228 000 clients d’Engie dans toute la France ont pris part à ces défis depuis 2020.
  • 1 240 tonnes de CO2 évitées, grâce aux 34 GWh d’électricité non consommés, soit l’équivalent par exemple de 5 ans de consommation électrique de la Tour Eiffel.
  • En Paca, ce sont 2,56 GWh d’énergie qui ont été économisés lors des challenges de réduction de consommation organisés l’hiver dernier.

* Un KiloAct est une unité virtuelle, créée par Engie pour le programme. Les clients peuvent les utiliser pour bénéficier d’avantages au quotidien (économiseurs d’eau, prise connectée…) ou soutenir des projets, comme le développement de startups de l’économie sociale et solidaire ou encore des projets de dépollution de zones naturelles.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Lors de la session d’examens de juin 2023, l’enseignement agricole en Vaucluse a enregistré un taux de réussite de 85,4% sur l’ensemble de ses diplômes. Un résultat supérieur à celui enregistré au niveau national.

Ils étaient 673 élèves et apprentis à se présenter en juin aux examens de brevet de technicien supérieur agricole, certificats d’aptitude professionnelle et baccalauréats professionnels et technologiques relevant de l’enseignement agricole. Avec un taux de réussite de 85,4%, ce sont 575 jeunes Vauclusiens qui ont obtenu leur diplôme. Un taux de réussite supérieur à celui enregistré au niveau national (84%) mais inférieur à celui obtenu au niveau régional (86,8%).

Si le nombre d’élèves et apprentis à se présenter aux examens de l’enseignement agricole ne cesse d’augmenter année après année (51 521 en 2021, 52 619 en 2022 et 54 221 en 2023), le taux de réussite continue quant à lui de diminuer (90,4% en 2021, 86,4% en 2022 et 84% en 2023).

Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 306 273 89,2%
Bac Techno 69 61 88,4%
BTSA 213 156 73,2%
CAPA 85 85 100,0%
Total général 673 575 85,4%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour le Vaucluse.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 1 013 893 88,2%
Bac Techno 278 262 94,2%
BTSA 522 397 76,1%
CAPA 258 246 95,3%
Total général 2 071 1 798 86,8%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la région Paca.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 25 209 21 218 84,2%
Bac Techno 5 013 4 804 95,8%
BTSA 15 141 11 436 75,5%
CAPA 8 858 8 077 91,2%
Total général 54 221 45 535 84,0%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la France.

Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Avec le soutien du Conseil Régional, Gîtes de France s’équipe de bornes de rechargement de véhicules électriques en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Vaucluse, 17 bornes ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation.

La Fédération Régionale Gîtes de France et le Conseil Régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ont noué un partenariat pour accompagner 240 hébergeurs du réseau vers l’installation de bornes de rechargement. Dans le Vaucluse, 17 bornes de rechargement subventionnées ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation. Dans les Bouches-du-Rhône, 13 bornes ont été installées et 36 hébergeurs inscrits au programme vont bénéficier de ce dispositif.

A Vauvenargues (13), une borne de rechargement a été installée en avril 2023 dans le gîte de Bernard Gaulin, hôte Gîtes de France. Il témoigne : « Une cliente hollandaise a séjourné deux semaines au gîte. Elle était ravie de pouvoir avoir accès à une borne sur son lieu d’hébergement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi ce gîte pour ses vacances. L’avantage de ces bornes c’est que je sais exactement ce qui est consommé, je facture au prix coûtant, je peux montrer les consommations directement aux clients ».

L’électromobilité : un enjeu majeur pour les hébergeurs

Le marché de l’automobile électrique est en pleine croissance, sur le premier trimestre 2022, l’électrique a atteint 11,9% de parts de marché avec 43 507 immatriculations (+42,7%), contre 16,5% pour le diesel (-44,1%). Dans le cadre des déplacements touristiques, les prestataires doivent s’adapter pour répondre à une demande de rechargement qui devrait fortement progresser au cours des prochaines années. La présence de bornes de rechargement pour véhicules électriques sur le lieu de séjour tend à devenir un critère de choix pour les clients.

Mme MOUYSSET avec la 1ère borne subventionnée installée, la Yourte des Alpilles à Eyguières © Gîte de France

J.R.


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A Avignon, les étudiants de la filière agricole du lycée Pétrarque ont participé au challenge « Méth’Agri Camp » organisé par GRDF. L’objectif : réfléchir aux enjeux de la production d’énergie renouvelable, notamment grâce à la méthanisation agricole. Au total, 16 élèves ont participé et relevé le défi du gaz vert. Le résultat ? des vidéos et des jeux théâtraux pour présenter et défendre un projet de site de méthanisation.

Méth’AgriCamp est le premier concours itinérant dédié à la méthanisation dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La première édition de ce challenge s’est déroulée tout au long de l’année scolaire 2022-2023. Les étudiants ont réfléchi à un projet innovant autour de la production d’énergie renouvelable. Plusieurs thématiques ont été abordées par les étudiants, comme la préservation des sols, les biodéchets, la lutte contre le gaspillage alimentaire…

Le challenge s’est déroulé sur 3 demi-journées :

  • Une demi-journée d’acculturation à la méthanisation ;
  • Une demi-journée de visite d’un site de méthanisation et la rencontre des agriculteurs associés ;
  • Une demi-journée de présentation de leur projet lors d’un pitch de 5 à 10 minutes devant un jury, composé de professionnels de la méthanisation et du monde agricole, d’élus locaux, de journalistes et de membres de GRDF.

Après délibération du jury, une remise de prix a été organisée pour récompenser les trois meilleurs projets de chaque classe.

Les chiffres clés de la première édition du challenge :

  • 7 départements ont accueilli le projet
  • 10 classes ont participé au challenge
  • 62 projets prometteurs ont été proposés par les élèves
  • 250 élèves ont été mobilisés

Des projets prometteurs proposés par les élèves

Les participants au challenge ont fait preuve d’innovation et proposé des projets variés pour parler du gaz vert dans le monde agricole et plus globalement au sein de la société. Saynètes de théâtre, vidéos TikTok, Jeu de société, Bande Dessinée, Réflexion sur la récupération des biodéchets dans les communes…

GRDF a proposé à certains groupes d’étudiants de les accompagner dans l’aboutissement de leurs projets. Par exemple, 3 élèves du lycée de La Roche sur Foron (74) ont été mises en relation avec une graphiste pour la finalisation de leur projet de Bande Dessinée.

Fort de ce succès, une nouvelle édition est d’ores et déjà prévue en 2023-2024.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Pour la rentrée 2023, Engie Home Services, spécialisée dans l’installation, l’entretien et le dépannage de systèmes de chauffage et de climatisation, propose plus de 270 offres en alternance dans toute la France, dont 29 dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : 2 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 7 dans les Alpes-Maritimes, 12 dans les Bouches-du-Rhône, 7 dans le Var, et 1 en Vaucluse. La filiale de l’énergéticien Engie propose essentiellement des postes de techniciens de maintenance gaz, pompes à chaleur, climatisation et énergies renouvelables.

Pour Engie Home Services, l’alternance est la garantie d’une bonne formation des futurs professionnels du secteur. L’année dernière, plus de la moitié de ses alternants ont été recrutés à l’issue de leur temps au sein de l’entreprise. Les formations en alternance peuvent se faire via un cursus classique en école, une année directement dans le centre de formation d’Engie Home Services, situé à Marseille, dans le cadre du Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie, ou au sein du Centre de formation d’apprentis (CFA) d’Engie, l’Académie des métiers de la transition énergétique et climatique.

Pour voir tous les postes en alternance et déposer une candidature, cliquez ici.

V.A.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

La récente étude réalisée par la néo-assurance Leocare révèle le classement des villes les moins chères de France en matière d’assurance automobile. Avignon se classe 82e parmi les villes les moins chères.

Le prix de l’assurance auto varie en fonction de plusieurs critères tels que le type de véhicule, l’expérience de conduite, l’âge, le niveau de protection ainsi que la compagnie d’assurances choisit. Cependant, même avec des profils similaires, d’importantes différences subsistent en fonction du lieu de résidence. En comparant 100 villes de France, l’étude réalisée par Leocare a observé des variations de tarifs moyens mensuels pouvant atteindre 45% d’une ville à l’autre.

Parmi le classement des villes les moins chères, Avignon arrive en 82e place avec un prix moyen mensuel de l’assurance de 47,20€. Un classement bas, comme plusieurs villes du sud. En effet, il ressort du classement que les villes où la cotisation d’assurance est la plus chère sont situées en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en banlieue parisienne. En PACA, Nice, Antibes et Marseille se classent respectivement en 97e (49,02€), 98e (49,58€) et 99e (56,48€) positions.

Prix moyen mensuel de l’assurance automobile dans chaque département © Leocare

Toujours selon ce classement, Montauban se distingue comme la ville où l’assurance automobile est la moins coûteuse (41,77€), suivie de près par La Roche-sur-Yon (41,79€), Niort (42,50€) et Le Mans (42,59€).  

Ces écarts de prix s’expliquent principalement par les accidents, vol, catastrophe naturelle, le coût de la main-d’œuvre, qui, selon leur fréquence, augmentent le montant moyen de l’assurance. Partant de ce constat, les grandes agglomérations sont les moins avantageuses. Mécaniquement, les villes densément peuplées, avec une concentration élevée de véhicules, présentent logiquement plus de risques de sinistres.

Méthodologie : Leocare s’est focalisée sur les prix d’assurance auto pratiqués dans les 100 villes métropolitaines les plus peuplées de France. Les tarifs indiqués correspondent au profil d’un conducteur avec au moins 24 mois d’assurance au cours des 36 derniers mois, sans sinistre ni suspension ou annulation de permis, ni de condamnation pour alcoolémie, stupéfiants, délit de fuite ou refus d’obtempérer. Il possède une Peugeot 208 (1.2 PureTech 110 Allure Eat 6 CV, immatriculée en 01/2018) pour un usage strictement privé. La formule choisie est « Tous risques » avec franchises (50 euros pour le Bris de glace et 330 euros pour les dommages tous accident, vol et incendie) et un plafond de 1 million d’euros pour la protection du conducteur.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Ce samedi 10 juin, le conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur organise une journée portes ouvertes au centre départemental de Rasteau.

Les visiteurs pourront rencontrer les salariés et les bénévoles qui contribuent à la protection de la nature dans la région et le département. Ils pourront (re)découvrir la biodiversité du territoire et les actions mises en place pour la sauvegarder. Pour rappel, association à but non-lucratif, le conservatoire d’espaces naturels (CEN) PACA intervient sur 24 sites en Vaucluse, soit près de 1 500 hectares protégés dans le département.

Cette journée portes ouvertes sera rythmée par différentes rencontres avec des experts du CEN et des bénévoles naturalistes. Au programme : des visites de sites naturels (gratuites sur inscription) ; des expositions « nature » ; des projections et mini-conférences pour découvrir les actions de préservation des espèces et espaces naturels ; des jeux pour comprendre la nature en s’amusant et bien d’autres activités.

Pour les gourmands, un foodtruck sur place permettra de se sustenter.

Samedi 10 juin, de 9h à 17h au centre départemental Rasteau, 746 route du Stade.
Programme complet en cliquant ici.

J.R.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Alors que Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de France de province la plus cambriolée en 2022, le Vaucluse y figure parmi les plus mauvais élèves derrière les Bouches-du-Rhône. Une étude de l’Insee Paca fait le point sur ce phénomène inquiétant dont l’évolution est très différente selon les départements.

« En 2022, 23 400 cambriolages ou tentatives de cambriolage de logements ont été enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 7,5 cambriolages pour 1 000 logements, explique une étude de l’Insee Paca réalisée par Nicolas Cochez et Alexandra Ferret.
Ce taux de cambriolages est nettement supérieur à la moyenne nationale (5,8‰ en France, 5,4‰ en France de province). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région la plus cambriolée, après la Guyane (11,0‰) et l’Île-de-France (7,9‰), et avant Auvergne-Rhône-Alpes (6,8‰).

Source Insee Paca

Les Bouches-du-Rhône 1er département de France pour les cambriolages, le Vaucluse 4e
Les Bouches-du-Rhône sont le département le plus cambriolé de France : en 2022, 11,4 cambriolages y ont été enregistrés pour 1 000 logements. Avec un taux de 9,6‰ le Vaucluse est aussi particulièrement touché puisqu’il se trouve en 4e position de ce triste classement national. Le Var se situe dans la moyenne française (5,9‰), alors que les départements alpins sont moins affectés : 4,5‰ pour les Alpes-Maritimes, 3,8‰ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 2,1‰ pour les Hautes-Alpes, l’un des départements les moins cambriolés de France.

« Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon. »

La vallée du Rhône et le littoral de la région sont particulièrement touchés par ces infractions, alors que l’arrière-pays est moins concerné. Les cambriolages sont sensiblement plus nombreux dans les zones à forte densité de population et dans celles où les écarts de revenus sont importants. « Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon », constatent les 2 auteurs de l’étude. Ces taux régional s’élèvent ainsi à 10,5‰ pour les communes pauvres, contre 8,6‰ pour les communes les plus riches. A l’inverse, en milieu rural, les cambriolages sont plus fréquents dans les communes les plus riches.

Avignon et Carpentras en première ligne
En Vaucluse, les aires d’attractions d’Avignon, Carpentras, Sarrians, Saint-Rémy-de-Provence sont celles qui sont le plus impactées par ce phénomène (11,4‰). Juste derrière (voir tableau ci-dessous), Vaison-la-Romaine, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon, Arles, Beaucaire et Salon-de-Provence sont aussi particulièrement touchées.
Finalement, ce sont les aires d’Apt (2,6 à moins de 4,2‰), de Valréas (de 4,2 à moins de 5,7‰) et, dans une moindre mesure, d’Orange et de Bollène (de 5,7 à moins de 7,6‰), qui sont les moins exposées.

Dynamiques départementales très différentes
Bien qu’il demeure élevé dans la région, le nombre de cambriolages baisse de 9% entre 2016 et 2022, avec des dynamiques très différentes selon les départements.
« Cette baisse est toutefois inférieure à celle observée au niveau national (15 %), tempèrent Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Entre 2016 et 2019, le nombre de cambriolages est globalement stable. Il diminue nettement en 2020, année marquée par la crise sanitaire et le confinement des habitants à leur domicile. À cette date, la chute observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (24%) est plus forte qu’en France (20%). La région connaît toutefois une reprise plus rapide des infractions. En 2021, le nombre de cambriolages enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart fortement à la hausse (+16% par rapport à 2020) alors qu’il continue de baisser légèrement dans la plupart des autres régions. En 2022, le nombre d’infractions ralentit dans la région (+3% par rapport à 2022) alors que dans le même temps la France connaît un ‘effet rattrapage’ avec une hausse de 11% sur l’année. Malgré ce rebond, les cambriolages enregistrés sont moins nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en 2019. En 2022, le nombre de cambriolages est de 9% inférieur à son niveau d’avant crise sanitaire (11% inférieur en France). »

Source Insee Paca

La mauvaise tendance du Vaucluse
L’évolution du nombre de cambriolages enregistrés diffère considérablement selon les départements de la région. Entre 2016 et 2022, le nombre de cambriolages baisse fortement dans les Alpes-Maritimes (-43 %) et plus faiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %), les Hautes-Alpes (-16 %) et le Var (-14 %). Il augmente dans les deux départements les plus affectés par ces infractions : de 17% en Vaucluse et de 6% dans les Bouches-du-Rhône.

L.G.

https://echodumardi.com/tag/paca/page/5/   1/1