10 janvier 2025 |

Ecrit par le 10 janvier 2025

Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Alors que Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de France de province la plus cambriolée en 2022, le Vaucluse y figure parmi les plus mauvais élèves derrière les Bouches-du-Rhône. Une étude de l’Insee Paca fait le point sur ce phénomène inquiétant dont l’évolution est très différente selon les départements.

« En 2022, 23 400 cambriolages ou tentatives de cambriolage de logements ont été enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 7,5 cambriolages pour 1 000 logements, explique une étude de l’Insee Paca réalisée par Nicolas Cochez et Alexandra Ferret.
Ce taux de cambriolages est nettement supérieur à la moyenne nationale (5,8‰ en France, 5,4‰ en France de province). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région la plus cambriolée, après la Guyane (11,0‰) et l’Île-de-France (7,9‰), et avant Auvergne-Rhône-Alpes (6,8‰).

Source Insee Paca

Les Bouches-du-Rhône 1er département de France pour les cambriolages, le Vaucluse 4e
Les Bouches-du-Rhône sont le département le plus cambriolé de France : en 2022, 11,4 cambriolages y ont été enregistrés pour 1 000 logements. Avec un taux de 9,6‰ le Vaucluse est aussi particulièrement touché puisqu’il se trouve en 4e position de ce triste classement national. Le Var se situe dans la moyenne française (5,9‰), alors que les départements alpins sont moins affectés : 4,5‰ pour les Alpes-Maritimes, 3,8‰ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 2,1‰ pour les Hautes-Alpes, l’un des départements les moins cambriolés de France.

« Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon. »

La vallée du Rhône et le littoral de la région sont particulièrement touchés par ces infractions, alors que l’arrière-pays est moins concerné. Les cambriolages sont sensiblement plus nombreux dans les zones à forte densité de population et dans celles où les écarts de revenus sont importants. « Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon », constatent les 2 auteurs de l’étude. Ces taux régional s’élèvent ainsi à 10,5‰ pour les communes pauvres, contre 8,6‰ pour les communes les plus riches. A l’inverse, en milieu rural, les cambriolages sont plus fréquents dans les communes les plus riches.

Avignon et Carpentras en première ligne
En Vaucluse, les aires d’attractions d’Avignon, Carpentras, Sarrians, Saint-Rémy-de-Provence sont celles qui sont le plus impactées par ce phénomène (11,4‰). Juste derrière (voir tableau ci-dessous), Vaison-la-Romaine, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon, Arles, Beaucaire et Salon-de-Provence sont aussi particulièrement touchées.
Finalement, ce sont les aires d’Apt (2,6 à moins de 4,2‰), de Valréas (de 4,2 à moins de 5,7‰) et, dans une moindre mesure, d’Orange et de Bollène (de 5,7 à moins de 7,6‰), qui sont les moins exposées.

Dynamiques départementales très différentes
Bien qu’il demeure élevé dans la région, le nombre de cambriolages baisse de 9% entre 2016 et 2022, avec des dynamiques très différentes selon les départements.
« Cette baisse est toutefois inférieure à celle observée au niveau national (15 %), tempèrent Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Entre 2016 et 2019, le nombre de cambriolages est globalement stable. Il diminue nettement en 2020, année marquée par la crise sanitaire et le confinement des habitants à leur domicile. À cette date, la chute observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (24%) est plus forte qu’en France (20%). La région connaît toutefois une reprise plus rapide des infractions. En 2021, le nombre de cambriolages enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart fortement à la hausse (+16% par rapport à 2020) alors qu’il continue de baisser légèrement dans la plupart des autres régions. En 2022, le nombre d’infractions ralentit dans la région (+3% par rapport à 2022) alors que dans le même temps la France connaît un ‘effet rattrapage’ avec une hausse de 11% sur l’année. Malgré ce rebond, les cambriolages enregistrés sont moins nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en 2019. En 2022, le nombre de cambriolages est de 9% inférieur à son niveau d’avant crise sanitaire (11% inférieur en France). »

Source Insee Paca

La mauvaise tendance du Vaucluse
L’évolution du nombre de cambriolages enregistrés diffère considérablement selon les départements de la région. Entre 2016 et 2022, le nombre de cambriolages baisse fortement dans les Alpes-Maritimes (-43 %) et plus faiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %), les Hautes-Alpes (-16 %) et le Var (-14 %). Il augmente dans les deux départements les plus affectés par ces infractions : de 17% en Vaucluse et de 6% dans les Bouches-du-Rhône.

L.G.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

25% des décès sont attribués à l’environnement, une bonne raison pour l’Agence régionale de santé (ARS) de s’en préoccuper en participant au 4ᵉ Plan Régional Santé Environnement (PRSE).

Le PRSE 2022-2027 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur recense les risques qui impactent notre santé, qu’il s’agisse de polluants naturels, domestiques, industriels ou professionnels et qui constituent un réel enjeu de santé publique. La qualité de l’air et de l’eau, le niveau du bruit, des résidus de produits chimiques comme l’amiante ou le plomb nous affectent.

Le 7 avril dernier, les élus du Conseil économique, social, environnemental de la Région Sud (CESER) ont auditionné Thierry Margueron, en charge du département Santé et Environnement à l’ARS. « 70% de ce qui impacte notre santé est influencé par une politique d’aménagement, annonce-t-il d’emblée. Globalement, 50% par notre mode de vie et des facteurs socio-économiques et 20% par le patrimoine génétique que nous ont légué nos parents et grands-parents. » En détails, il s’agit des effets directs comme les conséquences de températures élevées en combinaison avec les UV sur les cancers de la peau par exemple, ou l’altération du sommeil en période de canicule.

Autres effets mais indirects : les risques de maladies à transmission virale telles que la dengue, la maladie de lyme, ou encore le chikungunya. Le réchauffement climatique va provoquer la prolifération de bactéries avec la hausse de température des océans, sans parler de la fonte du permafrost qui va libérer virus, bactéries et allergènes qui avaient été congelés pendant des siècles. Ce qui va évidemment provoquer des troubles respiratoires sur les asthmatiques par exemple.

« Quelles politiques stratégiques adopter pour limiter cet impact négatif ? »

C’est la question que pose Thierry Margueron. « D’abord, végétaliser les espaces et les bâtiments, aménager des îlots de fraîcheur, dés-imperméabiliser les sols, créer des étendues d’eau, réduire le trafic d’engins thermiques », poursuit-il. Ce qui implique qu’urbanistes, architectes, collectivités locales, associations, citoyens et aménageurs du territoire travaillent en synergie pour mieux prendre en compte la santé, en réduisant l’exposition aux polluants (air, eau, bruits), en conseillant des comportements sains (alimentation, activités physiques), en aménageant des pistes cyclables, en agençant des parking et des aires de jeu. « Bref, en créant des conditions de vie favorables au bien-être, à la qualité de vie et à la santé du plus grand nombre » ajoute-t-il.

« On a remarqué que les épisodes de canicule ont fait augmenter en masse la mortalité, notamment des personnes âgées et des plus vulnérables, qu’ils sont déclenché d’énormes incendies que les pompiers ont mis des jours et des nuits à éteindre, comme en Gironde l’été dernier », développe-t-il.

« L’urbanisme doit être réparateur pour réduire les inégalités, précise Thierry Margueron pour conclure. On a pensé construire des rocades pour fluidifier la circulation en dehors des bassins de vie. » Le problème, c’est qu’à Avignon, la fameuse Rocade Charles de Gaulle est empruntée par 50 000 véhicules par jour, dont des milliers de poids-lourds qui perturbent la vie des riverains et provoquent nombre de maladies cardiaques et pulmonaires, sans parler de dépressions nerveuses. Et qu’on parle de la LEO (Liaison est-ouest) pour l’éviter, mais que le projet né en 1987 n’a toujours pas abouti…

Autre constat : dans les hôpitaux, on a remarqué que dans les chambres qui donnent sur les arbres et la nature, les patients se rétablissent plus vite que ceux qui ont une vue imprenable sur le bitume et le parking. Et pour ceux qui douteraient de l’impact négatif de l’environnement sur la santé, une enquête du Sénat menée en 2000 a démontré que le coût de la pollution de l’air coûte entre 67 et 98 milliards d’euros et qui paie la facture ? La Sécurité Sociale pour des pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires et pour des cancers.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Les propriétaires forestiers récemment élus au Conseil de centre de la délégation régionale du centre national de la propriété forestière se sont réunis mercredi 29 mars à la préfecture de Marseille. Ils ont réélu Bruno Giaminardi à la tête de la délégation régionale du CNPF.

Plus de 23 000 propriétaires forestiers privés étaient appelés à voter pour leurs représentants au sein du CNPF PACA. Cet établissement public, sous tutelle du Ministère chargé de l’agriculture, est dédié au développement de la gestion durable des forêts privées françaises. Il a la particularité d’avoir une gouvernance majoritairement composée de propriétaires forestiers privés élus tous les 6 ans parmi leurs pairs. Ces élus acceptent bénévolement de consacrer du temps pour défendre les enjeux d’une gestion durable en forêt privée.

Avec un département de Vaucluse recouvert à 53% de forêts, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 2e région la plus boisée de France avec 51% du territoire recouvert de forêts. Parmi ces forêts, 64% des surfaces appartiennent à des propriétaires privés, soit 1 million d’hectares. Ils sont ainsi environ 400 000 propriétaires privés de forêts. Ceux d’entre eux qui possèdent plus de 4 ha de forêt ou qui bénéficient d’un document de gestion durable, soit 23 000 propriétaires forestiers, étaient appelés à voter pour leurs représentants au sein du CNPF PACA.

J.R.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

SPIE France, filiale du groupe SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, et ses 6 filiales, recrute actuellement 280 collaborateurs en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 40 alternants.

Dans ce cadre, la filiale, notamment implantée à Orange, Pertuis, Sérignan-du-Comtat et Vedène, recherche des profils variés allant de technicien de maintenance, technicien data centers, monteur, conducteur de travaux, soudeur, électricien industriel à ingénieur réseaux, ingénieur smart city ou encore des profils tournés vers la cybersécurité. Les postes à proposés sont principalement des CDI à temps plein, mais 40 postes en alternance sont également à pourvoir.

En Occitanie, où la filiale est implantée à Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, ce sont 605 postes qui sont à pourvoir. Là encore, tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur, en passant par les licences professionnelles et les BTS. « Nous recherchons des personnes qui ont envie de progresser, de transmettre et d’entreprendre », explique Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France, dans un communiqué.

Au total, la filiale Française du groupe cherche à recruter 3 700 collaborateurs dont 700 alternants dans le but de « renforcer son rôle d’acteur des transitions énergétique, numérique et industrielle en France et contribuer à l’émergence d’une société bas-carbone ».

Toutes les offres d’emploi sont consultables sur spie-job.com.

J.R.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Selon la dernière étude d’Altares, le nombre de défaillances d’entreprises en Provence-Alpes-Côte d’Azur a augmenté de 37,4% en 2022. Si cette hausse est très inférieure à la tendance nationale elle est cependant très marquée en Vaucluse qui retrouve un niveau de défaillances jamais vu depuis 2018.

Avec 4 366 procédures ouvertes sur 2022, le nombre de cessations de paiement est en hausse de plus de 37% en Provence-Alpes-Côte d’Azur par rapport à 2021. Une tendance cependant très inférieure à celle observée sur l’ensemble du territoire national où la hausse est historique, proche de +50 %. Le niveau des défauts est ainsi encore nettement inférieur (-16 %) à celui de 2019, année de référence avant-Covid, où plus de 5 200 cessations de paiement avaient été enregistrées. En Paca, on dénombre ainsi 860 défauts de moins qu’en 2019.
À ces défaillances s’ajoutent 127 ouvertures de procédures de sauvegarde, un dispositif de prévention accessible aux seules entreprises qui ne sont pas encore en cessation de paiement, afin de favoriser leur réorganisation. En PACA, elles constituent 3% de l’ensemble des procédures. À noter, la région est sur le podium des territoires où l’on recourt le plus aux sauvegardes, derrière l’Ile-de-France (149) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (155).

Les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône en bouclier
Les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône concentrent traditionnellement les deux tiers des défaillances et pèsent donc sur la tendance régionale. Or les deux départements contiennent la hausse à +30%. Les Bouches-du-Rhône enregistrent 1 678 cessations de paiement et les Alpes-Maritimes 1 087.
Dans le même temps, l’augmentation des défauts oscille autour de 50% dans le Var (844 ; +49,9%) et le Vaucluse (557 ; +50,9%), au plus haut depuis 2018 (voir tableau ci-dessous ainsi que la carte en illustration principale de l’article).
Les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes ne comptent qu’une centaine de procédures mais la tendance est aussi à la hausse. +36% en Hautes-Alpes et +135% dans les Alpes-de-Haute-Provence.

© Altares

Entre inflation et crise énergétique : « les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences ».

« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, en cumul sur 3 ans depuis 2020, moins de 11 300 entreprises ont fait défaut contre plus de 16 800 durant les trois années précédentes, précise Thierry Millon, directeur des études Altares. 5 500 défaillances, soit plus d’une année de défaillances, ont ainsi été ‘épargnées’ grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l’Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14 900 milliards d’euros). Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »

Les PME à la peine
« Si le retour aux normes d’avant-Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère pour les très jeunes entreprises et les PME » constate la base de données internationales Altares.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les TPE concentrent l’essentiel des défaillances (94%) et donnent donc le ton pour les indicateurs régionaux. 4106 entreprises de moins de 10 salariés ont défailli en 2022, un nombre en augmentation de 36,5% sur l’année, mais encore inférieur de plus de 880 par rapport à 2019. Plus de 630 TPE sont de création récente (moins de 3 ans). Or ces jeunes entreprises sont très vulnérables : leur nombre s’envole de 75 % sur un an.
Pour les PME la tendance accélère fortement, en particulier pour celles de moins de 50 salariés. 249 d’entre-elles ont fait défaut, c’est 61% de plus sur un an. Il faut remonter à 2016 pour trouver un nombre comparable (247). Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit et passe de 8400 en 2021 à 12600 en 2022.

© Altares

2023, une année de transition à bien négocier
« Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts, poursuit Thierry Millon. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52 000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55 000. La Provence-Alpes-Côte d’Azur pourrait alors dépasser 5 200 défauts. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commandes pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »

L.G.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Bouge ton coq’ lance son 3e appel à candidature pour l’ouverture de nouvelles épiceries participatives ‘Monépi’ dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’au 28 février.

Tout commence par un constat : «Aujourd’hui en France, 70% des communes rurales n’ont pas de commerce et un habitant rural doit parcourir en moyenne 24km pour faire ses courses de premières nécessités (source : Insee et OpinionWay),» relate Monépi, fondateur des épiceries participatives.

L’épicerie, un lieu social
Pourtant, « Dans un village, le commerce représente un lieu de lien social privilégié. Lorsqu’il disparait, la dernière lumière s’éteint et c’est tout un village qui meurt. C’est pourquoi le mouvement citoyen ‘Bouge ton coq’ propose une aide financière, technique et un réseau aux maires, associations ou citoyens motivés par l’ouverture d’une épicerie participative. C’est ainsi que 2 épiceries ont été financées en Paca. »

La promesse ?
Un système alimentaire créé par et pour les citoyens, avec, au programme, une plateforme de gestion gratuite, l’accès à nombre de producteurs locaux, zéro marges entre le producteur et le consommateur et une réduction de l’impact sur l’environnement.

Est-ce que ça marche ?
350 épis ont ouverts ou sont en construction. 60 000 produits issus de 3 500 producteurs ont déjà intégré le circuit et 14 000 familles s’y sont déjà investi.

DR

Pour quoi faire ?
Vous habitez une petite ville où une multitude de producteurs pourraient répondre aux besoins des habitants et vous cherchez un moyen de créer du lien social dans votre ville ? Les Epis, modèle d’épicerie associative et participative proposent de mettre leur savoir faire au service des mairies et des particuliers, pour la création d’épiceries conçues sans marges produits ni salaires.

Côté gestion ?
La plateforme monepi.fr gère la boutique et le paiement en ligne, le planning participatif, la gestion des adhésions, l’envoi des commandes aux producteurs, la comptabilité, ainsi que d’autres fonctionnalités. Les avances, recharges de compte des adhérents, servent à effectuer des commandes groupées et les adhésions permettent de couvrir les frais de fonctionnement : assurance, banque et éventuelles animations. Bouge ton coq propose même de verser 1 100€ à l’association pour l’aider sur l’amorçage du projet, précisant qu’une épicerie participative ‘génère jusqu’à 150 000€ de chiffre d’affaires au bout d’une année’. Le nouvel épi bénéficiera de milliers de produits déjà référencés sur le réseau. Quant aux adhérents ? Ils choisissent les produits, organisent les dégustations et des ateliers cuisine.

Vous êtes un maire rural ?
Et vous voulez soutenir l’ouverture d’une épicerie associative dans votre village ? ​Un épi, c’est un commerce sans charges et sans marges qui repose sur la participation des citoyens. Si vous avez un local à mettre à disposition d’une association pour accueillir l’épicerie, celui-ci pourrait tout de suite être utilisé et mis en valeur.
06 77 67 88 92 – a.delaguillonniere@bougetoncoq.fr

DR

Comment ouvrir une épicerie ?
Pour ouvrir son propre épi il faut, au préalable, créer une association avec d’autres habitants afin de se répartir les tâches et notamment pour élire un président, un trésorier et un secrétaire de l’association. Puis il est temps de quérir un local gratuit à la mairie ou auprès d’une autre association ou même d’un particulier ou d’une entreprise. Côté finances ? Epi promet que ça ne coûte rien en investissement et que la création d’une nouvelle épicerie s’étend, en moyenne, sur 2 à 3 mois. Appuyée par une réunion publique via la mairie ou les fondateurs de l’association, elle permet l’amorçage des adhésions -30€ par an – pour passer les premières commandes auprès des producteurs.

Pas à pas
Dans l’ordre ? On constitue son équipe ; on ouvre et on paramètre son compte monepi.fr ; on organise son assemblée constitutive d’association ; on recherche son local et ses fournisseurs ; on dépose les statuts de l’association ; on ouvre son compte bancaire ; on aménage le local, on prépare les premières commandes et on ouvre son épicerie.

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Vive la boîte à outils
la boîte à outils ? Elle a tout mis en place pour que les néo-épiciers puissent se mettre, rapidement, en ordre de marche. Ce que l’on trouve dans celle-ci ? La présentation de tout le concept : présentation initiale, vidéo, flyer, charte des épis, modèles de statuts, de règlement, de convention de mise à disposition du local, l’assurance de l’association et du local.

Et aussi pour les habitants
Le côté ultra sympa du concept ? L’épicerie associative fonctionne aussi à l’université pour offrir aux étudiantsdes produits bon marché en direct des producteurs et en entreprise pour favoriser les liens entre les salariés.

En savoir plus
Lancé en janvier 2020, Bouge ton coq est un mouvement citoyen qui conçoit, finance et met en œuvre des opérations nationales réunissant entreprises, citoyens et pouvoirs publics pour essaimer et passer à l’échelle des solutions d’intérêt général portant des alternatives concrètes pour l’amélioration du quotidien des territoires ruraux. Après une première collecte de 200 000€ (qui a permis de venir en aide à plus de 250 producteurs et commerçants dans 115 villages de France) intitulée ‘C’est Ma Tournée’ pendant la crise Covid, Bouge ton coq s’engage à présent pour réinstaller 2 000 épiceries participatives dans les villages ruraux. L’appel à projet a lieu dès maintenant et jusqu’au 28 février.

Les infos pratiques
S’inscrire pour Bouge ton coq ? C’est ici. Tout savoir sur Monépi ? C’est ici.  06 77 67 88 92. a.delaguillonniere@bougetoncoq.fr toutes les infos générales ici.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Après l’intégration de 1 700 talents en 2022, le Groupe Apave poursuit son développement et lance sa nouvelle campagne de recrutement en France, à l’international et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Rejoindre le Groupe Apave c’est exercer un métier au cœur des grands enjeux et transformations du siècle. Transition écologique ou encore révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques, la façon de les appréhender et de les gérer », déclare Philippe Maillard, directeur général du Groupe Apave.

Inspection, formation, essais-mesures, conseil et accompagnement technique, certification et labellisation : le plan de recrutements lancé par Apave concerne l’ensemble des métiers et filiales du Groupe. L’objectif est de recruter 102 nouveaux collaborateurs en Paca et 83 en Occitanie. Parmi les métiers les plus recherchés :

  • Ingénieurs spécialisés en infrastructures et construction
  • Inspecteurs assistance technique, électricité, mécanique
  • Technicien inspection/technicien formateur
  • Consultant formateur/diagnostiqueur immobilier

Une politique RH volontariste

Autonomie et responsabilités progressives, partage d’expertise, formations sur mesure pour favoriser la montée en compétences, évolution de carrière, mobilité dans toute la France, en Europe et à l’international… Le Groupe Apave déploie une politique volontariste d’accompagnement de ses collaborateurs dans l’évolution et la gestion de leur carrière au sein du Groupe.

Qu’il soit jeune diplômé, cadre, ingénieur, technicien, alternant ou encore stagiaire préparant un diplôme de bac +2 à bac +5, chaque nouveau collaborateur bénéficie d’un programme d’intégration personnalités – parcours de formation, mais aussi dispositif de tutorat – pour une prise de poste dans les meilleures conditions.

Diversifier la palette des missions, animer et concevoir des stages de formation, devenir référent technique, réaliser des missions à l’international… Le Groupe Apave accompagne la montée en compétences et les ambitions d’évolution de ses collaborateurs tout au long de leur carrière grâce, notamment, à des parcours de formation interne sur-mesure.

Pour découvrir les emplois proposés par Apave, rendez-vous ici.

J.R.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement, dévoile son baromètre annuel « Cadeaux de Noël : les habitudes des ados et de leurs parents ».

Budgets, cadeaux, attentes… Le nouveau baromètre annuel « Cadeaux de Noël : les habitudes des ados et de leurs parents », réalisé par le Teenage Lab de Pixpay, est l’occasion de découvrir comment les familles françaises se préparent pour Noël, mais aussi de comparer les habitudes en fonction des régions.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les parents sont parmi les plus généreux du pays. Alors que la moyenne nationale du budget cadeaux des parents est de 160€, elle s’élève à 180€ en Paca. La région se classe 4ème derrière la Nouvelle-Aquitaine (192€), la Bourgogne-Franche-Comté (193€) et la Corse, loin devant avec un budget moyen de 270€. De l’autre côté du Rhône, en Occitanie, les parents sont le reflet de l’hexagone avec un budget cadeaux identique au budget national.

Si les parents sont 85% à déclarer pouvoir offrir de l’argent à Noël à leur enfant (54% de « pourquoi pas » et 31% de « je trouve ça sympa »), les adolescents ne sont que 67% à préférer recevoir de l’argent plutôt que des cadeaux. Une tendance qui s’inscrit dans la durée, ils étaient 68% en 2021.

Toujours concernant les adolescents, en Paca, les jeunes allouent 83€ pour leurs cadeaux de Noël contre 78€ à l’échelle nationale. Là encore la région se classe 4ème derrière la Corse (95€), l’Auvergne-Rhône-Alpes (98€) et la Bourgogne-Franche-Comté (113€). Les adolescents d’Occitanie arrivent juste derrière ceux de Paca avec un budget de 82€.

Enquête réalisée entre le 21 et le 28 novembre auprès de 1600 adolescents et 625 parents utilisateurs de l’application Pixpay.


Sécurité : le Vaucluse champion des cambriolages

Face à une nouvelle crise, énergétique cette fois, la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMA PACA) se mobilise et sensibilise les pouvoirs publics pour venir en aide aux entreprises artisanales impactées.

Dès le mois de novembre, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMA PACA), Yannick Mazette, a interpellé le président de la région Sud, Renaud Muselier, sur ses préoccupations face à cette nouvelle crise, sollicitant une aide financière pour les entreprises les plus impactées.

Dans le même temps, plusieurs dispositifs d’accompagnement pour les entreprises artisanales ont été mis en place avec plus de 150 agents fléchés sur le sujet et une motion de crise énergétique votée en Assemblée Générale.

En janvier, la CMA Provence-Alpes-Côte d’Azur accentuera son dispositif en proposant des webinaires pour accompagner les entreprises artisanales à comprendre leur facture d’énergie, en leur proposant des solutions et en présentant les modalités pour obtenir les aides gouvernementales ou régionales.

Pour plus de renseignements concernant les aides disponibles : assistance84@cmar-paca.fr / 04 90 80 65 42.

J.R.

https://echodumardi.com/tag/paca/page/5/   1/1