19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

sunday, leader des solutions de paiement au restaurant, a révélé une étude réalisée sur l’ensemble des repas pris dans ses restaurants partenaires pour le réveillon du 31.

Le soir du 31 décembre, les Français ont dépensé en moyenne 65€, contre 61€ l’année dernière. La région la plus dépensière est l’Île-de-France avec une dépense moyenne de 77€ par personne, suivie par l’Auvergne-Rhône-Alpes (69€) et la Nouvelle-Aquitaine (68€). La palme de la plus grosse addition revient également à l’Île-de-France pour un montant de… 7 549€ ! L’année dernière elle était de 18 705€.

©sunday

Les Bretons sont les plus généreux en pourboire : plus d’une table sur trois qui y recourt (37%). En moyenne, en France, les pourboires ont représenté 6% de l’addition. L’Île-de-France a donné le plus gros pourboire avec 58€ laissés par un convive.

©sunday

Et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

Lors de cette soirée du réveillon, les Français étaient en moyenne 3,2 à table. La région la plus festive fut PACA avec un record de 32 convives à table ! C’est aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a pris le plus son temps à table (2h50) alors que les Hauts-de-France est la région la plus rapide (1h40 seulement, contre 2h07 en moyenne en France).

©sunday

Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Dans l’univers très concurrentiel de la pomme, la Pink Lady tire son épingle du jeu tout de suite après la Golden et avant la Granny Smith. La pomme Australienne a conquis le monde. En France, elle est la 2e pomme la plus consommée après la Golden. La Pink lady est notamment cultivée à Noves et à Sisteron. Il s’en produirait 225 000 tonnes en Europe et environ 100 000 en France.

Alors que la production mondiale de la pomme augmente depuis 1990 pour atteindre les 85 millions de tonnes en 2020 -et contre 67MT en 2010- l’offre est devenue plus importante que la demande. Pour tirer son épingle du jeu ? La forme, la couleur et la saveur de la pomme sont tout l’enjeu de ce marché. La Pink Lady est notamment cultivée chez Benoît Chauvet, à Noves (13) et chez Benjamin Cucchietti à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Une filière qui se renouvelle
Plus des 2/3 des producteurs de Pink lady en France ont moins de 54 ans et 96% des producteurs qui partent à la retraite envisagent de céder leur verger à leurs enfants. Pink Lady Europe a développé un réseau de 10 parcelles expérimentales dans 3 pays pour adapter des modes de conduite de production face aux enjeux du changement climatique, la durabilité et la performance des vergers. Objectif : Garantir une production de Pink lady performante et durable pour les années futures.

Où vont les pommes ?
70 à 75% des pommes récoltées sont vendues sous la marque Pink Lady. Les pommes les moins colorées ou abîmées sont destinées à l’industrie de la fabrication de jus et compotes. Les pommes trop abîmées sont orientées vers l’alimentation animale. La gestion des déchets, en filières locales se fait en compostage et méthanisation.

Pink Lady Copyright MMH

Que disent les chiffres ?
La Pink Lady est la 2e pomme la plus consommée en France derrière la Golden. Près de 7,763 millions de foyers l’ont consommée entre juin et novembre 2023. Elle est présente dans 98% des magasins en France. Elle est produite sur 3 bassins de production : Sud-Est, Sud-Ouest et Val de Loire et 3 250 hectares via 630 producteurs, 60 stations de conditionnement et soutient 5 920 emplois dont 2 275 emplois directs.

En Europe
Trois pays la produisent : en France avec 630 producteurs, en Italie au Sud Tyrol, Emilie Romagne avec 2 470 producteurs et en Espagne à Lleida et Girona avec 80 producteurs. Sa prévision de production pour 2024-2025 est de 220 000 tonnes pour 10 000 emplois directs et indirects et 3 910 emplois directs. Les producteurs représentent 59% de l’emploi total.

La Pink Lady en question
Elle se développe 7 mois sur l’arbre et réclame 700 heures de travail par hectare, soit 20% de temps supplémentaire par rapport aux autres variétés. Elle réclame 3 à 5 passages en verger pour ne récolter que les fruits murs à point. Près de 20 à 30% de ralentissement sur les lignes de tri sont nécessaires pour sélectionner les pommes répondant au cahier des charges. Tous les producteurs sont certifiés dans une démarche de production raisonnable PFI (Production fruitière intégrée) ou Bio ou globale. Près de 96% des producteurs ont mis en place des initiatives pour favoriser la biodiversité avec, par exemple, la mise en place de haies et des nichoirs, 91% maintiennent l’enherbement naturel sur leurs parcelles.

Copyright MMH

Le cahier des charges
Les critères de sélection de la Pink lady sont le taux de sucre et l’intensité aromatique, la fermeté pour une texture croquante, l’intensité de la couleur grâce à un ensoleillement maximal et un aspect de la pomme beau et harmonieux. La Pink Lady fleurit tôt et se récolte tard. Elle s’épanouit sur des terroirs où il n’y a pas de gelée lors de la floraison et pas d’humidité lors de la collecte.

La petite histoire
La Pink Lady est née en 1973 à l’initiative du chercheur australien John Cripps qui a pollinisé une Golden delicious avec une Lady Williams. Les premiers arbres sont plantés en Europe en 1994-95, dans le Sud-est de la France puis dans le Val de Loire et le Sud-Ouest. En 1997, pépiniéristes, arboriculteurs et distributeurs se regroupent au sein de l’association Pink Lady Europe rejoints en 1998-99 par des producteurs italiens et espagnols. En 2014 la pomme Pinkids, plus petite, est destinée aux enfants. En 2016, la Fondation Pink lady soutient les projets entrepreneuriaux portés par les femmes.

En savoir plus
D’après la statistique Agreste, Au 1er octobre 2024, la production française de pommes en 2024 est estimée à 1,57 millions de tonnes, en léger recul sur un an (- 1%), mais supérieure à la moyenne 2019-2023 (+ 6%). En septembre, début de campagne de commercialisation, les prix sont à la hausse par rapport à l’année précédente. La Provence-Alpes-Côte d’Azur représente 19% de la production nationale.


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Alors que les fêtes de fin d’année et la frénésie de consommation qui l’accompagne approchent à grands pas, Ankorstore, la première plateforme européenne de vente entre professionnels qui connecte 30 000 marques et 300 000 commerçants indépendants, dévoile aujourd’hui les résultats de son étude ‘Fêtes de fin d’année et pouvoir d’achat des Français : quel impact sur les commerçants ?’. L’enquête, réalisée auprès de 300 détaillants et 2004 Français, met en lumière un certain stress de part et d’autre quant à cette période, qui représente pour les commerçants le plus gros pic de leur activité annuelle. Quant aux consommateurs, la fin d’année est synonyme de dépenses importantes. Récit d’une fin d’année qui s’annonce tendue en PACA.

Bien que l’inflation soit annoncée en baisse selon les chiffres récemment publiés par l’Insee, 73% des habitants de la région PACA déclarent ne pas percevoir d’amélioration de leur pouvoir d’achat (contre 72% des Français). Si l’inflation semble effectivement ralentir, la pression financière demeure forte sur les ménages qui sont 44% à ressentir la période des fêtes à venir comme une source de stress financier (contre 50% des Français). 

Les Provençaux ne dépenseront pas plus cette année

Dans ce contexte tendu, le budget moyen (incluant les cadeaux, le repas, les tenues, la décoration, etc) prévu pour les fêtes de fin d’année par les Provençaux en 2024 est néanmoins plus élevé que la moyenne nationale avec 543€ contre 508€ pour les Français. Un budget stable au mieux puisque 84% des habitants de la région PACA n’envisagent pas d’augmenter leurs dépenses cette année (contre 80% des Français). Ce budget est plus élevé que celui de leurs voisins d’Occitanie, pour qui il s’élève à 489€.

À l’échelle nationale, les seniors restreignent leur budget tandis que les millenials ne lésinent pas sur les dépenses

Plus de trois quarts des 55 ans et plus (79%) ne ressentent pas la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat. En conséquence, cette partie de la population prévoit une réduction de son budget pour les fêtes, avec un budget moyen de 485 €, en baisse de 8,5% par rapport à l’année dernière.

Même tendance chez les 45/54 ans, qui sont 78% à affirmer ne pas ressentir la baisse de l’inflation. Ces derniers disposent par conséquent d’un budget à la baisse pour Noël de 447€, soit une baisse de 9% par rapport à l’année précédente.

A contrario, près de la moitié (48%) des millenials (18-34 ans) ressentent les effets de la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat (contre 22% pour les plus de 35 ans). Parmi cette tranche d’âge, les plus jeunes (18-24 ans), sont plus optimistes et prévoient même un budget pour Noël estimé à 681€ (soit +34% que le budget moyen des Français). Un budget en augmentation de plus de 31% par rapport à 2023.

D’importantes disparités régionales

Côté budget, toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. Il y a en effet quelques disparités entre les prévisions budgétaires d’un francilien (601€) et d’un provençal (543€). Un écart cohérent puisque 43 % des franciliens déclarent ressentir la baisse de l’inflation sur leur pouvoir d’achat alors qu’ils ne sont que 27% en région PACA. Les deux régions sont celles dont le budget de Noël 2024 est le plus élevé.

Parmi les autres régions, on retrouve des budgets supérieurs à la moyenne nationale en Auvergne-Rhône-Alpes (581€) et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (543€). Les régions Pays-de la Loire (428€), Centre Val de Loire (426€) et Bretagne (422€), sont celles où le budget Noël des habitants est le plus faible.

Face à une saison qui s’annonce contrastée, les commerçants restent optimistes 

Bien conscients de cette frilosité des Français, 70% des commerçants estiment que leurs dépenses des Français pour les fêtes de fin d’année ne dépasseront pas celles de 2023 sur la même période. Face à cette probable prudence budgétaire, les commerçants restent résilients et sont 67% à se dire optimistes pour la période de fin d’année 2024. 

Le Black Friday : entre opportunité et concurrence

Si l’optimisme perdure, les commerçants restent sceptiques, notamment face au Black Friday. En effet, 42 % d’entre eux jugent l’événement commercial comme une concurrence des grandes enseignes et de l’e-commerce, ajoute une pression supplémentaire dans ce contexte de consommation limitée.

Étude réalisée par Ankorstore


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Shein, l’un des leaders mondiaux de la fast fashion, s’installe près du Vieux-Port à Marseille jusqu’au dimanche 3 novembre. Les férus de vêtements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pourront y découvrir diverses pièces révélant les tendances du moment.

« Osez la différence ! » C’est le message que veut porter le détaillant chinois de mode en ligne avec cette boutique éphémère qui a ouvert ses portes ce mardi 29 octobre et qui sera ouvert tous les jours jusqu’au dimanche 3 novembre de 10h à 20h. C’est la troisième fois que Shein investit la cité phocéenne.

Installé au 2 rue Henri Barbusse à Marseille, le pop-up store propose des vêtements mettant en lumière huit tendances mode visant la Gen Z (ndlr : personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) : Gothique, Balletcore, Clean Girl, Dazzling Diva, Sport Chic, Academia, Gorpcore ainsi qu’Office Siren. Afin de rendre l’expérience encore plus agréable, la boutique proposera aux clients de s’essayer à différentes esthétiques grâce à des jeux interactifs d’habillage virtuel pour tenter d’autre styles, voire oser un look complètement nouveau. Il sera également possible de personnaliser certains articles.

Afin que la visite du pop-up store soit le plus plaisant possible et d’éviter une attente trop importante pour y accéder, il est demandé aux visiteurs de s’enregistrer en ligne au préalable.

Jusqu’au dimanche 3 novembre. Ouverture de 10h à 20h. 2 rue Henri Barbusse. Marseille.


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Cette fête de l’alimentation, qui a eu lieu mercredi 9 octobre, était organisée par le réseau Cocagne et Territoires à vivres accompagnés de nombreuses associations et partenaires venus se retrouver chez Semailles, en ceinture verte d’Avignon. En filigrane ? Une mobilisation en faveur de la consommation responsable, d’une alimentation saine, pour tous et notamment les plus vulnérables, issue d’un environnement préservé grâce à une relocalisation des activités agraires.

Copyright MMH

A la base de cette grande rencontre ? Le Collectif Territoires à vivres d’Aix-Marseille, Provence et le Réseau Cocagne –dont fait partie l’association Semailles-, engagé dans la transition agricole, l’accessibilité et la cohésion sociale. Cette grande fête de l’alimentation réunissait des personnes accompagnées par les dispositifs d’accessibilité à l’alimentation, en parcours d’insertion, des représentants d’institutions et associations engagées dans l’aide et la solidarité alimentaire et des partenaires mobilisés pour une agriculture et alimentation durables.

Pour appréhender le sujet de l’alimentation saine, responsable et locale ?
Des visites, des jeux ludiques pour les enfants et adultes, des ateliers thématiques pour échanger, et un important déjeuner partagé–un couscous végétarien- préparé lui aussi à la faveur d’un atelier puis servi à plus de 320 personnes sur fond de concert.

Les jardins de semailles, Ceinture verte, Avignon

Ils ont dit
Olivier Capgras, directeur de Semailles,
L’association Semailles est une structure d’insertion par l’activité économique. Elle existe depuis 27 ans. Nous accueillons des personnes aux parcours de vie accidentés, très éloignées de l’emploi depuis, parfois, de nombreuses années. Notre quotidien est de les accompagner, de les voir s’épanouir et de revenir vers la formation. C’est un retour à la société et à l’autonomie. Les personnes sont embauchées en contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) de 4 mois renouvelables via un pass France Travail de 24 mois. Ces personnes travaillent dans le maraîchage –nous produisons 80 tonnes de légumes- et aussi la logistique –transport pour aller livrer les paniers en points-relais et autres, et également en vélo cargo, après la mise en panier des fruits et légumes. Nous travaillons aussi à la création et à un important développement des jardins pédagogiques ainsi qu’à la sensibilisation à l’environnement via le pôle éducation. Nous y accueillons des entreprises, des écoles, des centres sociaux, des seniors, des personnes isolées, en situation de handicap…»

«Notre enjeu ?
Etre en lien, quotidiennement, avec le monde économique puisque notre objet est de ramener les gens vers le marché de l’emploi. Nous accueillons régulièrement des entreprises lors de séminaires, formalisons des partenariats qui permettent l’immersion dans ces structures de salariés de Semailles, à l’occasion de stages d’une semaine, de 15 jours, pour, aussi parfois, de futurs emplois. Nous visitons également nombre d’entreprises.»

Olivier Capgras copyright MMH

Marchés solidaires
«Nous organisons, depuis un an, des paniers solidaires que l’on peut payer tarif plein ou à 50% dans des centres sociaux, comme par exemple, à la Croix des oiseaux à Avignon. Des opérations rendues possibles grâce à la MSA -Mutuelle sociale agricole- la Politique de la Ville et beaucoup de privés, dans le cadre du mécénat, qui nous permettent de financer ces paniers. L’Objectif ? Que les personnes en situation de précarité aient accès à une nourriture de qualité.»

«Nous travaillons avec une multitude d’acteurs
Aujourd’hui, à l’occasion de la fête de l’alimentation, nous continuons d’être un lieu de rencontres, d’échanges, de partages permettant de créer des ponts, des liens avec le monde économique. Nous sommes co-fondateurs du Collectif pour une sécurité sociale alimentaire. Plus de 110 personnes viennent en bus pour cette fête. Ils viennent chercher du lien, de la rencontre, découvrir les lieux d’où proviennent les paniers et les légumes qu’ils consomment. Nous sommes sur de la démocratie alimentaire où les bénéficiaires deviennent acteurs –notamment en créant un marché dans leur quartier- aux côtés des financeurs, donateurs, tous réunis pour mieux se connaître et trouver de nouvelles solutions pour un meilleur accès à de la nourriture de qualité.»

En savoir plus sur Semailles
Le jardin de Cocagne est implanté sur 16 hectares, en ceinture verte d’Avignon depuis 1997. La mission  de Semailles ? L’insertion par l’activité économique. Plus précisément, accompagner, chaque année dans l’emploi durable, 70  personnes vulnérables. 15 salariés permanents y travaillent. 350 personnes s’y engagent depuis de nombreuses années en consommant bio, local et solidaire, en participant aux ateliers, en y étant bénévoles ou en y faisant des dons. Le taux d’entrée en formation ou dans la vie active est de plus de 67%.
Association Semailles. 2 370 avenue de la Croix Rouge à Avignon 04 90 16 05 05 contact@semailles.asso.fr

Copyright Graines de soleil

Jonathan Monserat, directeur de l’association Graines de soleil
«Je suis également représentant du Collectif Territoires à Vivres qui regroupe des structures à vocation sociale et administrateur national du réseau Jardins de Cocagne qui ont organisé cette journée, avec comme lieu d’accueil Semailles également membre des jardins de Cocagne. Nos missions ? Accompagner par le maraîchage des personnes ayant subi des accidents de la vie vers une insertion sociétale via une formation puis et un travail pérenne. Nous militons pour une alimentation de qualité pour tous. Nous animons également des jardins pédagogiques auprès de publics en situation d’exclusion, tout en soutenant l’agriculture biologique locale dont nous ne sommes pas les concurrents. C’est ainsi qu’avec Territoires à vivres nous avons créé une plateforme avec 23 autres agriculteurs locaux qui vendent leurs légumes, au prix qu’il ont eux-mêmes fixé, à nos publics en précarité.»

L’objectif de la journée ?
«Que tous –partenaires, public en situation de précarité, opérationnels et financiers- se rencontrent autour de l’alimentation pour partager une journée ensemble. Pour aller plus loin ? Il est peut-être aussi important de changer, progressivement, les méthodes de distribution de l’aide alimentaire, qui, pour moi, doit se compléter avec une offre un peu plus locale, de saison, afin soutenir les agriculteurs locaux et impulser des effets positifs sur les publics mangeurs, avec des effets durables sur la santé. C’est aussi une action citoyenne puisque nous accompagnons, ainsi, 600 personnes par semaine. C’est une action importante sur leur propre façon d’agir et leur émancipation.»

Jonathan Monserat Copyright MMH

Graines de soleil
est un jardin d’insertion créé en 2004. L’association est adhérente au réseau national des jardins de Cocagne et agréée Atelier et Chantier d’Insertion par l’activité économique par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, l’association est située sur la commune de Châteauneuf-les-Martigues dans le département des Bouches-du-Rhône (13). L’association lutte contre les exclusions et la précarité et se mobilise pour le retour à l’emploi durable de femmes et d’hommes en difficultés sociales et professionnelles, dans le cadre du maraîchage bio. Près de 50 personnes y sont accueillies pour une durée moyenne de 12 mois, accompagnées d’une dizaine de personnes. Depuis 2006, plus de 56% de personnes accompagnées ont accédé à une formation ou un emploi durable à l’issue de leur parcours au sein de l’association.
Graines de soleil 895, Chemin de l’Etang, 13 220 Châteauneuf-les-Martigues 04 42 09 03 15     

Une journée centrée sur le bien manger
A la faveur de multiples visites et ateliers tels que la visite des jardins nourriciers et pédagogiques de Semailles ; Un jeu de l’oie géant de l’alimentation ; La théorie du pois chiche ; Un bar à jus ; La confection de sels aromatiques ; Qu’est-ce-que le bien manger ? Des injustices alimentaires au droit à l’alimentation ; La sécurité sociale de l’alimentation, solutions aux limites du système ; La justice alimentaire, échange autour du film Territoires à vivre(s) ; Des recettes de piments à l’huile ; des échanges sur le rapport ‘L’injuste prix de notre alimentation ; Réaliser des semis pour son jardin et l’arbre des saisons.

Les ateliers thématiques ont rencontré un réel succès Copyright MMH

Ils étaient là
Face au questionnement d’une alimentation de qualité pour tous, de nombreux représentants et responsables avaient fait le déplacement comme L’Ugess (Union nationale des groupements des épiceries sociales) qui accompagne les épiceries et groupements d’épicerie pour un accès digne à une alimentation de qualité. Les Jardins de Cocagne, réseau d’ACI (Ateliers et chantiers d’insertion)- Maraîcher travaillant sur les questions d’accessibilité alimentaire et ancrage territorial. ACF (Action contre la faim), Présentation Projet 15eme : Lien entre public usager de l’aide alimentaire et institution / marchés solidaires, lien social, alimentation, accès aux droits. La Caisse des dépôts qui accompagne et soutient financièrement le projet ‘Access Alim’ Comment donner accès à tous à une alimentation de qualité. Cité de l’agriculture de Marseille : Laboratoire pour la transition écologique des villes Former et accompagner les futurs professionnels pour concrétiser leur projet d’agriculture urbaine et d’alimentation durable. Collectif TAV Démocratie alimentaire, Plateforme Bio local, plaidoyer, liens avec les producteurs et  mangeurs. Le Village, cueillettes solidaires, aller dans les champs cueillir des fruits et légumes non récoltés pour les redistribuer. Gem Vrac, organisation de groupements d’achat d’habitants et d’habitantes au cœur des quartiers populaires. Collectif pour une ‘Sécurité Sociale de l’Alimentation’ Avignon, initiative citoyenne pour une alimentation de qualité pour tous à Avignon, une initiative de ‘Au Maquis’ Comité local de l’alimentation, Café Villageois, dispositif “Sécurité Sociale de l’Alimentation”, Cantine solidaires, Cité vivante de l’alimentation. Loubatas, association d’éducation à l’environnement qui aspire à co-construire d’autres manières d’habiter la Terre pour mieux vivre, mieux manger et mieux coopérer, en harmonie avec le Vivant.

La boutique Semailles copyright MMH


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

L’Ordre des Experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur et son président Nicolas Férand viennent de dévoiler le baromètre du 2e trimestre 2024 pour les entreprises de la région. Ce dernier fait notamment apparaître une diminution de l’activité des TPE-PME dans tous les départements, à l’exception des Hautes-Alpes. Le Vaucluse enregistre la plus forte baisse.

« Depuis le début de l’année, les TPE-PME de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont vu leur activité se réduire : – 1,3% du chiffre d’affaires, comparativement à la même période en 2023, explique l’Ordre des Experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sur ce 2e trimestre 2024, l’activité des entreprises régionales a diminué de 1,6% par rapport au 2e trimestre 2023. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de baisse d’activité. Néanmoins, quelques signaux laissent présager une légère reprise dans certains secteurs. »
Lors du 2e trimestre 2024, seul un département sur les six que compte la région a enregistré une progression d’activité par rapport au 2e trimestre 2023 : les Hautes-Alpes avec une croissance de 0,6% de leur chiffre d’affaires, comme au trimestre précédent. Les entreprises des Bouches-du-Rhône voient leur activité légèrement diminuer de 0,7%. Viennent ensuite celles des Alpes-Maritimes (-1,4%), des Alpes-de-Haute-Provence (-1,7%), du Var (-2,6%) et du Vaucluse (-3,4%).

Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca

Résilience dans la boulangerie et la restauration
Les TPE-PME de boulangerie-pâtisserie enregistrent une légère hausse d’activité au 2e trimestre 2024 comparativement au 2e trimestre 2023 (+0,2%). En cumulé sur l’année, la hausse d’activité atteint 2,6%, et ce malgré un contexte d’inflation, pour un secteur très consommateur d’énergie et de matières premières. Par ailleurs, les boulangeries-pâtisseries artisanales résistent bien face à la concurrence grandissante des boulangeries industrielles, notamment grâce à un élargissement de leur offre en restauration salée et boissons. Certaines font également le choix de monter en gamme avec le développement de pains spéciaux ou issus de farines biologiques, à plus forte valeur ajoutée.
Le secteur de la restauration voit son chiffre d’affaires se réduire au 2e trimestre 2024 par rapport au 2ème trimestre 2023 (-3,9%). Néanmoins, ce ralentissement de l’activité doit être analysé avec un certain recul, le chiffre d’affaires du secteur ayant significativement augmenté en début d’année 2023, période de comparaison. Selon une étude du cabinet Food Service Vision, en dépit de la mauvaise météo du printemps, le secteur a tout de même fait preuve de résilience sur la période. Dans la restauration indépendante, le prix des cartes aurait augmenté de 4,5 % au 2e trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, ce qui a pu participer à faire croître le chiffre d’affaires en valeur.

Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca

Un pouvoir d’achat fragile
Alors que les entreprises de coiffure enregistrent en cumulé depuis le début de l’année une hausse de 0,2% de leur chiffre d’affaires, elles voient leur activité repartir à la baisse au cours de ce 2e trimestre 2024 (-2,7%). Cette tendance devrait se poursuivre sur l’ensemble de l’année, témoin des pressions sur le pouvoir d’achat des foyers. Effectivement, face à la forte inflation, certains ménages pourraient continuer de limiter ou de réduire leurs dépenses, y compris sur les prestations de coiffure, même si ces dépenses sont en partie contraintes. Cela pourrait se traduire par un espacement des visites, un arbitrage vers des prestations moins onéreuses ou encore par le recours au faire soi-même.
Même son de cloche du côté des commerces de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé qui voient pour la première fois depuis six trimestres consécutifs de hausse d’activité, leur chiffre d’affaires baisser de 3,4% au 2e trimestre 2024. Le secteur continue d’être impacté par l’inflation avec des ménages qui réduisent leurs achats de viande. A cela, s’ajoute un mouvement plus global de recul en matière de consommation de viande, lié à des changements d’habitudes.
Les débits de boissons enregistrent également une baisse de chiffre d’affaires de 1% au 2e trimestre 2024 par rapport au 2e trimestre 2023. En cumulé, sur le 1er semestre, le chiffre d’affaires reste toutefois en hausse (+0,3%). À l’image des restaurateurs, les résultats du secteur des débit de boissons avaient été bons au 1er semestre 2023, période de comparaison, ce qui peut en partie expliquer cette baisse. Les Français ont aussi pu moins fréquenter les bars en raison des tensions actuelles qui pèsent sur leur pouvoir d’achat.

Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca

Immobilier, maçonnerie, gros œuvre, plomberie, aménagement paysager… toujours en difficultés
Dans les secteurs liés à l’habitat, au sens large, la tendance baissière persiste. Les agences immobilières voient leur activité continuer de se dégrader et ce, pour le septième trimestre consécutif. La baisse de chiffre d’affaires atteint 15% en valeur sur le trimestre et 17,9% en  cumulé depuis le début d’année. La chute des ventes de logements pèse lourdement sur le secteur immobilier. Le marché du crédit immobilier montre toutefois des signes encourageants lors de ce 2e trimestre, avec des taux d’intérêt qui poursuivent leur baisse après une période difficile pour les potentiels acheteurs.
Les entreprises de maçonnerie et gros œuvre continuent de subir de plein fouet la crise du marché de la construction neuve dont elles sont intrinsèquement dépendantes. Elles affichent un chiffre d’affaires en recul de 5,8% en valeur au 2e trimestre 2024, comme au 1er trimestre 2024 et de 5,7% en cumulé sur le 1er semestre. C’est d’ailleurs le corps de métier du bâtiment qui affiche les baisses d’activité les plus importantes.
Les secteurs de la plomberie, comme des services d’aménagement paysager sont eux aussi tributaires de la situation du marché immobilier. Tous deux voient leur activité se réduire une nouvelle fois au 2ème trimestre 2024 : -2% pour les TPE-PME de la plomberie et -1,7% pour celles de l’aménagement paysager.

Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca

Des défaillances d’entreprises en hausse
Les défaillances d’entreprises croient de manière inquiétante, dans des secteurs très différents. C’est le cas de l’entretien et de la réparation de voitures. Plus 25,6% au 2e trimestre 2024 selon une note Altares de juillet 2024. Toujours d’après cette même information, le nombre de défaillances d’entreprises du secteur des transports de fret de proximité a augmenté de 23,4% au 2e trimestre 2024.

Nicolas Férand. Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca/DR

« Les résultats du deuxième trimestre confirment nos préoccupations. »

Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables Paca

« Comme prévu au premier trimestre, les résultats du deuxième trimestre confirment nos préoccupations, constate Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables Paca. La croissance demeure globalement faible et les secteurs de l’immobilier et de la construction peinent toujours face à un marché morose. Néanmoins, je reste optimiste quant à la capacité de la saison estivale à soutenir l’activité dans les secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie-restauration, malgré un contexte difficile sur le marché de l’emploi. »

L.G.


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Quels sont les objectifs immobiliers des Français à la rentrée ? Bricks.co, PropTech française d’investissement participatif en ligne spécialisée dans les projets d’investissement immobilier, a interrogé 3 624 Français pour savoir si la fin des vacances allait sonner la reprise des investissements immobiliers.

Quelle que soit leur destination durant leurs congés, la grande majorité des Français aimerait bien pouvoir y déménager pour y vivre. En effet, 86% des Français rêveraient de pouvoir acheter un bien immobilier dans la région de leurs vacances.

Parmi toutes les destinations possibles, trois régions sont clairement plébiscitées par les Français. C’est en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée que plus de 17% seraient prêts à investir dans l’immobilier ou déménager. La deuxième région préférée est Provence-Alpes-Côte d’Azur avec près de 16% de votes, juste devant la Nouvelle Aquitaine avec 13%.

©Bricks.co

Est-ce aussi la rentrée de l’immobilier ?

À la question « Prévoyez-vous d’investir dans l’immobilier à la rentrée ? », presque 1 Français sur 2 répond par l’affirmative. Ainsi, près de 47% des Français envisagent de se lancer dans la pierre avant la fin de l’année.

Pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’immobilier, plus de 37% vont opter pour un investissement locatif. Pour 29%, ce sera dans le cadre d’une résidence principale et pour 14% une résidence secondaire.

Quels freins ?

De nombreux facteurs peuvent empêcher la concrétisation d’un projet immobilier. Sans surprise, c’est le manque de budget pour 57% des Français qui arrive en tête, juste devant l’impossibilité de contracter un prêt bancaire à 49%. Plus surprenant, c’est le manque de temps qui bloque près de 42% des personnes interrogées.

©Bricks.co

Quid du financement participatif ?

Près de 47% des Français ignorent encore les rouages et l’intérêt du crowd funding pour investir dans l’immobilier. Pour les 53% qui en ont déjà entendu parler, plus de 29% seraient prêts à investir et contribuer à ce type de financement participatif.

La mise en place d’un projet immobilier avec un financement participatif peut être proposé par n’importe qui. Cependant, seulement 7% des Français ressentent l’envie de se lancer un jour dans ce type de projet alors que 46% ne sont pas du tout encore prêts. 


Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Selon le baromètre des tendances pour les vacances d’été 2024 d’Easy Voyage, 27% des Français partent en vacances en septembre, soit autant qu’en juillet.

1 225€ de budget moyen par personne pour les vacances d’été

Le budget moyen par personne pour les vacances d’été 2024, incluant le transport, l’hébergement et les activités/sorties, s’établit à 1225 €. 

Cette répartition budgétaire diffère selon les destinations choisies : ceux qui partent en France dépensent en moyenne 931 € par personne, tandis que ceux qui voyagent à l’étranger allouent environ 1516 € par personne. 

Parmi les répondants, 64% prévoient de maintenir le même budget que l’année précédente, 19% prévoient de le réduire et 17% envisagent de le dépasser. 

Émergence de septembristes

Une tendance notable pour l’été 2024 est l’émergence des « septembristes », des vacanciers choisissant de partir en septembre. 

Ce choix, représentant 27% des départs, est motivé par des considérations budgétaires, climatiques et de confort, permettant d’éviter les pics de fréquentation touristique des mois de juillet et août.

Les départs sont ainsi répartis avec 30% en août, 27% en juillet, et 16% en juin. Cette répartition montre un changement dans les habitudes de voyage, avec une préférence croissante pour des périodes moins fréquentées.

Une durée de séjour estivale modérée de 13,7 jours

La durée moyenne des séjours estivaux reste modérée avec une moyenne de 13,7 jours. La majorité des vacanciers (75%) partent pour une à deux semaines. 

La répartition par tranche d’âge montre que les jeunes actifs (18-34 ans) optent pour des séjours d’une durée moyenne de 12,6 jours, les actifs (35-64 ans) pour 13,4 jours, et les seniors (65 ans et plus) pour 15,2 jours. 

Les préférences en matière de transport montrent que 76% des vacanciers utiliseront la voiture pour leurs déplacements, favorisant ainsi les destinations accessibles par la route. La voiture reste en effet le moyen de transport privilégié car son coût est resté relativement stable par rapport à l’année précédente.

Les types d’hébergement préférés en France incluent les locations de vacances (38%), le camping (26%) et l’hébergement chez des amis ou en famille (21%). 

Les destinations en France sont largement privilégiées, avec la Provence-Alpes-Côte d’Azur (19,1%), l’Occitanie (17,6%) et la Nouvelle-Aquitaine (15,4%) en tête des choix des vacanciers.

Provence-Alpes-Côte d’Azur, la destination n°I

©Easy Voyage

Réveillon : c’est en PACA que l’on a pris le plus son temps à table le 31 décembre

Selon une étude récente réalisée par OnePoll et 72 Point Media pour la marque japonaise de design MUJI, 25% des Français ressentent encore le besoin de repartir en vacances dès leur retour. En région PACA, ce besoin est particulièrement prononcé, avec 35% des habitants qui ressentent l’envie de repartir en vacances immédiatement après leur retour.

Les vacances, ce moment tant attendu pour se détendre et enfin se reposer, ne parviennent pas toujours à combler nos attentes en matière de sommeil. En région PACA, 47% des habitants admettent se sentir tristes ou moroses au moment de revenir à leur quotidien, et 17% se disent même anxieux à l’idée de reprendre le travail ou leurs activités habituelles.

86% des habitants de la région considèrent qu’il est très important ou assez important de se sentir reposés à leur retour de vacances. Pourtant, malgré cette attente, 31% des habitants de la région PACA ne parviennent pas à se sentir pleinement revigorés.

Si ces chiffres vous parlent, c’est tout simplement qu’il est peut-être temps de repenser votre façon d’organiser vos prochaines vacances. Pour ce faire, MUJI a réalisé un quiz ‘Journey to Better Sleep‘, conçu pour vous aider à évaluer l’impact réel de vos vacances sur votre sommeil et par conséquent, sur votre bien-être.

https://echodumardi.com/tag/paca/page/2/   1/1