22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

Le LAB RSE innovation organise la 20ᵉ édition de ses Trophées des Transitions et de la RSE Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les entreprises ont jusqu’au mercredi 31 juillet pour envoyer leur candidature.

Les entreprises ayant au moins deux ans d’ancienneté et un salarié (cela peut être le créateur de l’entreprise) qui ont la responsabilité sociétale au cœur de leur stratégie peuvent candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE PACA et aux Trophées des Transitions et de la RSE départementaux.

Ces Trophées sont l’occasion pour les entreprises de faire le point sur leur démarche RSE en bénéficiant d’un pré-diagnostic mettant en lumière les points forts et les points faibles de leurs actions. Les entreprises pourront également bénéficier d’un label engagé RSE et responsability europe en économisant jusqu’à 50% du coût du label. L’obtention d’un trophée permet la valorisation de la qualité de travail, le gain de reconnaissance et de fierté des salariés, la valorisation des parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients, actionnaires, collectivités), le gain de notoriété, une reconnaissance comme étant une structure leader de la Responsabilité Sociétale en région PACA, ou encore l’appartenance à une communauté d’une centaine de lauréats.

Pour envoyer sa candidature, il suffit de créer un compte sur le site d’Acesia et de remplir le questionnaire en ligne, avant le mercredi 31 juillet, qui est axé sur la vision et la gouvernance, les ressources humaines et les aspects sociaux, l’environnement, la réalisation-fabrication des produits/services, ainsi que l’ancrage territorial.

Pour plus d’informations, cliquez ici.


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

Lors du dernier Delt’apéro ayant pour thème la Transparence bancaire, Michel Gontard et les équipes de Grand Delta Habitat, leader des bailleurs sociaux de Vaucluse parti à la conquête des régions Paca, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes -dans une moindre mesure- et des Alpes-Maritimes, ont évoqué la transparence bancaire. Une analyse poussée venue contextualiser le marché sur lequel se meut avec difficulté le logement social qui a perdu, depuis 2017, l’appui du gouvernement et doit faire face à une conjoncture française et internationale des plus complexes. C’est aussi l’heure, pour ceux qui ont su maintenir leur croissance, de se montrer agiles et de rafler la mise… Même en temps de crise.

Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat Copyright MMH

Mais avant d’aller plus avant dans l’analyse de ce qui se joue actuellement, quelle est la position de Grand Delta Habitat ?
Grand Delta Habitat ce sont 39 375 logements, répartis dans 194 communes, dans quatre régions et 7 départements (84, 83, 30, 26, 13, 06 et 04), mais dont le plus grand nombre de logements se situent dans le berceau de la coopérative soit 29 572 maisons et appartements en Vaucluse bientôt rejoints par 1 168 nouveaux habitats sur ce même territoire.

Une présence en zones tendues
Il est vrai que le bailleur social travaille également prioritairement sur les zones tendues comme dans le Var où 831 logements rejoindront les 774 logements déjà présents. Même chose du côté des Bouches-du-Rhône où 522 nouveaux habitats viendront grossir un patrimoine d’actuellement 3 907 logements, sans oublier les Alpes-Maritimes où 831 logements à venir complèteront les 774 habitations. Pour l’heure, la coopérative a déjà racheté 759 logements à ses confrères et en livrera autant, en programme neuf, d’ici la fin de cette année.

Des chiffres au carré
Concrètement, en 2023, GDH a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 215M€, investi 125M€, dégagé des ressources financières à hauteur de 36,3M€, obtenu un résultat net de 20,1M€, réalisé des plus-values grâce à la vente d’habitats à hauteur de 18,9M€ et bâti un autofinancement de 17,3M€. Dans le détail ? Le bailleur social loge 93 300 personnes, possède 9 747 lots en gestion de copropriété, a livré 805 logements, accueille 662 salariés, a vendu 158 logements et propose un suivi personnalisé des familles logées via 15 agences commerciales. Enfin, la coopérative arrive à un taux de recouvrement de 98,81% et 3,02% de logements vacants.

Michel Gontard, président de GDH et Xavier Sordelet, directeur général GDH ont commenté la conjoncture et la feuille de route de la coopérative Copyright MMH

Les projections 2024
Grand Delta Habitat prévoit une marge annuelle de l’activité accession de 254M€ ; La collecte de 211M€ de loyers bruts (soit 194M€ net) ; La vente de logements pour 13,3M€ dont celle du Foyer ‘Baigne pieds’ 54 équivalents logements pour un produit d’un peu plus de 4M€ ; une vacance en dessous des 900 logements et une optimisation de l’organisation de sa structure avec 667 salariés à la fin de cette année. Au chapitre des freins : Une réduction de Loyer de Solidarité estimée à 16M€, tandis que la part affectée à la remise énergie est de 750 KF€ ; enfin, le coût de la vacance financière avec les démolitions se monte à une perte de 6 101KF.

Le Livret A
Le livret A passé de 0,5% en février 2020 à 3% en février 2023, et dont environ 60% de la collecte est dévolue au financement du Logement social via les prêts consentis de la Caisse des dépôts aux organismes sociaux (il représente avec le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) 542 milliards d’euros de collecte en France), a sensiblement alourdi l’encours de la dette des bailleurs sociaux, évalué à 150 milliards d’euros. Les charges augmentant, ceux-ci sont là encore entravés dans leur résultat d’exploitation et leur capacité d’investissement.

Jardins de Sophie Copyright Sylvie Villeger

Les autres leviers exercés par GDH pour conforter son budget ?
L’augmentation de l’Indice de référence (IRL) des loyers à hauteur de 3,5% hors DPE (diagnostic de performance énergétique) F et G du patrimoine existant ; L’optimisation du calendrier de libérations et démolitions, et la réduction des logements vacants de 1 184 à 900, à fin décembre.

Les perspectives 2025-2028
GDH ambitionne un autofinancement de 18,2M€ en 2025 ; 21,3M€ en 2026 ; 24,3M€ en 2027 et 23,8M€ en 2028. Un patrimoine de logements allant de 40 862 en 2025 ; 41 491 en 2026 ; 42 216 en 2027 et 42 802 en 2028.
Un chiffre d’affaires loyers de 208,410M€ en 2025 ; 220 520 en 2026 ; 229 807 en 2027 et 238 934 en 2028.
En termes de ventes de logements, la coopérative verrait un retour sur investissement de 14,7M€ en 2025 ; 15,1M€ en 2026 ; 15,4M€ en 2027 et 15,8M€ en 2028. GDH prévoit entre 2025 et 2028 d’investir 953M€ à destination des opérations nouvelles ; 266M€ de réhabilitations ; D’exécuter une maintenance de son parc à hauteur de 137M€ et d’investir 39M€ dans de nécessaires démolitions.
A 2028, la coopérative prévoit d’accueillir 42 802 logements et foyers ; 4 107 logements réhabilités ; aura procédé à 1 083 ventes de logements ; exécuté 1070 démolitions et à 104 ventes de logements.

Standard & Poor’s
L’ingénierie financière de GDH est saluée depuis 5 ans, par l’agence de notation Standard & Poor’s qui lui a attribué la note de A pour ses choix de financement à long terme et A1 pour ces décisions en matière de financement à court terme. Cependant si GDH se révèle être une machine de guerre du Logement social au sein du Vaucluse et désormais vers les zones tendues des régions limitrophes et au-delà, le contexte conjoncturel et financier n’est pas des plus aisés. Michel Gontard, patron de la coopérative s’en est largement ouvert lors de ce Delt’Apéro de la Transparence bancaire.

Une conjoncture inquiétante
«La conjoncture est inquiétante, a relevé, durant la soirée, Michel Gontard. En effet, les bailleurs sociaux accélèrent les ventes en bloc pour retrouver leurs capacités financières.» Ainsi Erilia, SFHE (Société française d’habitations économiques), Unicil, Logis familial Varois, CDC Habitat (Caisse des dépôts et consignations), 13H (1er bailleur social public des Bouches-du-Rhône), 3F (Groupe d’Action Logement) et Sacogiva (Bailleur d’Aix-en-Provence) ont proposé une partie de leur patrimoine à Grand Delta Habitat.

Besoin de liquidité des confrères bailleurs
En tout, 2 200 logements ont été proposés, en 2024, à GDH par ses confrères et pour lesquels le bailleur vauclusien en a acquis 759 en dessous de 2 000€/m2 et même à Nice à hauteur de 1 600€/m2. Plus précisément ? Les 759 logements ont été achetés à Erilia, Sacogiva, 1001 vies habitat, 3F Sud, à CDC Habitat ainsi qu’à Unicil.

Le Delt’Apéro de la Transparence bancaire réunissait Les directeurs et les administrateurs de la coopérative ainsi que ses partenaires financiers

Un contexte de crise inédit
«Nous sommes dans un contexte de crise inédit, analyse le président de GDH, détaillant les freins intervenant puissamment au creux d’une conjoncture marquée par le Covid –depuis mars 2020- puis la guerre en Ukraine intervenue fin février 2022 et dont l’impact s’est fait ressentir sur la production et la vente de logement.»

« D’autres perturbations
impactent la sphère économique, a rappelé le leader vauclusien des bailleurs sociaux comme, notamment, le retour de l’inflation, l’augmentation des coûts de construction, ainsi que celui de l’argent –qui a eu pour conséquence de diminuer les capacités d’emprunt immobilier, notamment des particuliers, jusqu’à + de 50 000€. »

« La disparition des aides publiques
sont pour beaucoup supprimées. Quant au Prêt à taux zéro (PTZ), s’il a, en effet, été prolongé jusqu’en 2027, son usage a été restreint. Le dispositif concerne l’acquisition d’un logement neuf en zone tendue ou d’un logement ancien avec travaux en zone détendue. Le dispositif subit également le recul de solvabilité du primo-accédant cependant son action touche désormais 800 nouvelles communes. » Pour Michel Gontard, « le PTZ demeure intéressant dans le cadre de l’accession sociale à la propriété dans le cadre d’achat en PSLA (Prêt social location/accession), en BRS (Bail réel social) sur l’ensemble des ventes HLM. »

La fin programmée du dispositif Pinel d’investissement locatif
Cette disposition, éteinte en 2024, permettait une réduction d’impôt allant jusqu’à 21% du prix d’acquisition d’un bien mis en location. Pourtant le Pinel avait permis la construction de 500 000 logements depuis sa création en 2014. « Sa disparition remet en question l’équilibre des opérations de logement en réduisant la part des investisseurs. La promotion immobilière est désormais le fait des bailleurs sociaux. » 

Le nouveau Chai Copyright Sylvie Villeger

Le mille-feuille de la règlementation
Désormais la concurrence établit ses règles par voie de règlementations que seuls les plus grands faiseurs peuvent absorber telles que la Loi Climat et résilience qui interdit l’augmentation des loyers des logements du parc privé classés F et G au titre du DPE (Diagnostic de performance énergétique).
En 2024
toutes les étiquettes DPE sont autorisées à la location à condition de consommer moins de 450Kwh/m2 par an. En 2025, l’Etat prévoit d’exclure du parc locatif les logements classés en G, puis F en 2028 et E en 2034.
La loi Zan
Fixe de réduire de moitié la consommation des surfaces naturelles d’ici 2030 afin de cesser d’artificialiser les sols d’ici 2050.
Les effets collatéraux
Entre 2021 et 2023 la Fédération des promoteurs a observé un recul de 50% des ventes de logements au détail et de 60% des ventes de logements aux investisseurs. 900 agences immobilières ont été placées en redressement judiciaire ou en liquidation en 2023 soit +3% par rapport à 2022.

Offices notariaux, archis, déménageurs…
Près de 1 000 licenciements ont été annoncés dans les offices notariaux car le nombre de transactions immobilières dans l’hexagone est passé de 1 Million en  2022 à 900 000 en 2023. Les cabinets d’architecte se sont séparés de 15% de leurs effectifs dès le 1er semestre 2024 soit 10 000 suppressions d’emplois sur 60 000. Même ressenti du côté des déménageurs avec un recul de 20% de l’activité et une baisse d’activité de 2,5% chez les marchands de meubles. Enfin, du côté des collectivités, les droits de mutation n’ont pas été au rendez-vous. Le Conseil départemental qui avait budgété 110M€ en 2024 subira un recul de 30M€ par rapport à 2023.

Désormais
Les bailleurs sociaux qui ‘tiendront la rampe’ sont ceux qui sauront mêler audace, prudence et pugnacité dans l’exercice du développement d’un patrimoine de qualité, en zone tendue et sans doute également, dans le logement intermédiaire qui permet à ceux qui n’ont pas accès au logement social de prétendre à un loyer décent, en proximité des agglomérations pourvoyeuses d’emplois et de services. Pour cela, La bonne santé de l’organisme se lit en partie dans sa capacité d’autofinancement et en, regard de son seuil de fragilité.

Les Géraniums Copyright Sylvie Villeger


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

Samuel Marc, président du groupe industriel vauclusien Fénix Evolution, basé à Gargas, vient d’être nommé coordinateur des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie pour le club des Forces françaises de l’industrie (FFI).

Les Forces françaises de l’industrie ont souhaité se renforcer en régions. A la suite d’une rencontre entre ses fondateurs et le vauclusien Samuel Marc en septembre 2023 et d’un événement organisé par Samuel en Vaucluse autour de la réindustrialisation du département en mars dernier, auquel était présent Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et entrepreneur actif au sein des FFI, le président de Fénix Evolution a été nommé coordinateur des régions Paca et Occitanie pour le club des FFI.

« Quand Laurent Moisson (cofondateur des FFI) m’a fait part de l’ambition des Forces françaises de l’industrie de s’impliquer davantage en régions, j’ai tout de suite voulu m’investir dans le projet. »

Samuel Marc

Issu d’une famille travaillant dans le milieu du nucléaire, Samuel Marc s’est quant à lui dirigé vers le secteur de l’agroalimentaire. Après une première entreprise, Délisucré, qui avait obtenu en 2016 le prix de l’innovation du Salon international de l’agroalimentaire (SIAL) pour une gamme de produits sucrants adaptés aux personnes diabétiques, Samuel Marc a fondé le groupe industriel Fénix Evolution en 2020. Basée à Gargas, l’entreprise est spécialisée dans la revalorisation des fruits locaux déclassés. La société gargassienne travaille notamment avec le Groupe Perret pour créer une nouvelle génération de bio activateurs à base de ferments lactiques afin d’activer et régénérer la fertilité des sols.

Samuel Marc a donc à cœur de réindustrialiser les zones rurales, c’est d’ailleurs l’une de ses missions au sein des FFI. En tant que coordinateur régional, il aura pour missions d’organiser les Nuits de l’industrie à travers quatre événements majeurs afin de valoriser le savoir-faire français. « Cette série d’événements aura pour but final la création d’un livre blanc sur l’état de la réindustrialisation en France », développe Samuel Marc. Le Vauclusien devra également promouvoir le réseau FFI à l’échelle régionale afin de tisser des liens solides et durables, mais aussi faciliter l’implantation et le développement des industries en zones rurales et contribuer à leur dynamisme économique.


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

D’après une étude sur les habitudes des Français au restaurant réalisée par sunday, la solution de paiement pour restaurants lancée par les fondateurs de Big Mamma, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la plus généreuse en pourboire.

Si la France n’est pas réputée comme étant le pays où les habitants laissent le plus de pourboires au restaurant, l’étude indique qu’une table sur cinq en laisse un en plus de l’addition, qui représente en moyenne 5,8% du montant de l’addition. L’étude révèle également que c’est la région Paca qui se montre la plus généreuse.

Les habitants de la région Paca sont ceux qui laissent le plus fréquemment des pourboires. En revanche, ce ne sont pas forcément ceux qui donnent le plus en termes de montant. Le plus gros pourboire enregistré depuis le début de l’année s’élevait à 112€, laissé dans un restaurant d’Auvergne-Rhône-Alpes. Suivent la région Ile-de-France où des convives ont donné 104€ de pourboire puis une table de Provence-Alpes-Côte d’Azur avec un pourboire de 94€.

©sunday

Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

L’émission télévisée Super Nanny, diffusée sur la chaîne TFX, recherche des nouveaux participants pour de futurs épisodes. L’émission lance un appel à candidatures en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Si l’émission Super Nanny fêtera bientôt ses 20 ans, cela fait plus de 10 ans qu’elle est présentée par Sylvie Jenaly qui intègre des familles le temps de quelques jours pour aider les parents débordés par leurs enfants à retrouver leur autorité et l’harmonie du foyer. D’abord diffusé sur M6, le programme est aujourd’hui sur TFX.

L’émission lance aujourd’hui un appel à candidatures en région Paca. Parents solos, parents d’ados, familles nombreuses ou recomposées, Super Nanny vient en aide à tous les types de famille. Pour obtenir cette aide, il suffit de contacter directement Super Nanny sur sa page Facebook, ou bien par mail à l’adresse casting.supernanny@warnerbros.com


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

Selon une étude* réalisée pour le compte de la Seita (Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes) 37% des cigarettes consommées au 4e trimestre 2023 sur le secteur d’Avignon ne proviendraient pas d’un réseau de buralistes. Les fumeurs de la cité des papes et du Vaucluse s’approvisionneraient ainsi à hauteur de 15% en cigarettes de contrefaçon et à 22% en tabac provenant de duty-free ou d’achats transfrontaliers.

La région Sud champion des réseaux parallèles de tabac
En région Provence Alpes Côte d’Azur, sur la même période, ce chiffre est de 41,8%, ce qui classe la région à la première place des régions françaises où l’on consomme le plus de cigarettes issues du marché parallèle (contrefaçon, contrebande, commerce transfrontalier, duty-free). Ce taux particulièrement élevé est en progression par rapport aux deux trimestres précédents (36,6% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second).

Dans la région, avec 40%, Marseille affiche des taux d’achats en duty-free et transfontaliers largement supérieurs aux autres villes de Paca. Dans le grand Sud, seule la zone de Nîmes (36%) se rapproche de la cité phocéenne.
Chez nos voisins d’Occitanie, ce chiffre s’élève à 36,9% durant le 4e trimestre de l’année écoulée. De quoi figurer en 10e position des régions françaises. Ce taux reste très élevé et en ligne avec les deux trimestres précédents puisque celui-ci était de 40,3% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second.
Côté Auvergne-Rhône-Alpes, cette part se monte à 37,3% (9e région française) après 39,5% au 3ᵉ trimestre 2023 et 30,6% au second.

« Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »

5 milliards de recettes fiscales qui partent en fumée
« Avec 41,8% des achats de cigarettes en dehors du réseau des buralistes, la région Paca est un excellent exemple de l’ampleur du phénomène qu’est le marché parallèle en France, insiste Hervé Natali, Responsable des Relations territoriales Seita. Ces chiffres ainsi que les récentes annonces du ministre chargé des Comptes publics concernant les saisies de tabac (521 tonnes en 2023 ; 27 tonnes lors de l’opération ‘Colbert 2’ menée par les Douanes) démontrent que le trafic de tabac gangrène nos territoires. Cette fraude fiscale coûte chaque année à l’État 5 milliards d’euros selon le ministre de la Santé. Tant que la fiscalité sera le seul moyen employé pour diminuer la consommation de tabac, les consommateurs feront le choix de l’optimisation fiscale en s’approvisionnant en dehors du réseau des buralistes. Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »

L.G.

*Étude co-financée par Imperial Brands, maison mère de SEITA. Ces résultats sont issus d’une collecte des paquets vides dans l’espace public. Le panel de l’étude comprend 126 villes de la France métropolitaine, couvrant près de 22% de la population française. La dernière campagne de collecte (T4) a eu lieu entre le 21 novembre et le 21 décembre 2023.


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications, recrute 340 collaborateurs, dont 30 alternants, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En élargissant ses équipes, SPIE entend contribuer à l’émergence d’une société bas carbone en créant et en apportant des solutions concrètes et globales aux entreprises, industries, et territoires, pour accélérer leurs transitions énergétique, numérique et industrielle.

L’entreprise propose divers postes tels que : technicien de maintenance, ingénieur-e efficacité énergétique, électricien courant faible et fort, ingénieur télécoms, ingénieur réseaux, monteur, conducteur de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur & technicien smart city et cybersécurité, technicien data centers, soudeur ou encore responsable d’activités réseaux d’énergie.

Les postes sont pour la plupart des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur, en passant par les licences professionnelles et les BTS. « Nous sommes à la recherche de personnes passionnées et engagées qui ont envie de progresser, de transmettre et d’entreprendre », a déclaré Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France.

Pour consulter toutes les offres d’emploi et postuler, cliquez ici.


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

Guilhem Armanet, directeur Client Territoires GRDF Sud-Est était au Salon International de l’Agriculture, mardi 27 février, aux côtés d’André Bernard, président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour signer une convention de partenariat pour le développement de la filière méthanisation agricole sur la région. 

La production de gaz vert atteint déjà en France la puissance de 2 réacteurs nucléaires.
La capacité installée des 657 sites de méthanisation en injection – 12 TWh/an – dépasse largement les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie fixés à 6 TWh/an en 2023. Dès 2030, 20 % du gaz consommé en France pourrait être renouvelable ; en 2050, la France a le potentiel avéré de couvrir 100 % de sa demande de gaz grâce aux gaz verts.

Le biométhane est un gaz renouvelable incontournable au mix énergétique français
produit localement à partir de résidus agricoles, d’effluents d’élevage et de déchets issus des territoires. Après épuration, il atteint le même niveau de qualité que le gaz naturel et peut donc être injecté dans les réseaux. On l’appelle alors biométhane ou gaz renouvelable. Son bilan carbone est quasi neutre. Tout comme le gaz, il sert à chauffer, cuisiner et peut être utilisé comme carburant (BioGNV).

Le salon de l’agriculture était, pour GRDF, de consolider ses liens avec le monde agricole
et de maintenir la dynamique de développement du biométhane sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans ce cadre, GRDF souhaite sensibiliser la filière et notamment les exploitants agricoles sur les atouts du biométhane et ses enjeux dans le cadre de la transition énergétique tout en les accompagnant dans la réussite de leurs projets de méthanisation. 

La participation de la Chambre Régionale d’Agriculture Provence-Alpes-Côte d’Azur, quant à elle,
participe à l’émergence et à l’accompagnement de la méthanisation agricole par son ancrage territorial et ses liens privilégiés aux collectivités et aux agriculteurs. Elle s’implique notamment pour informer, sensibiliser et conseiller les différents acteurs, rappeler les enjeux liés à cette activité via des réunions d’information, l’identification de gisements agricoles mobilisables sur le territoire et l’utilisation du digestat, un engrais naturel qui se substitue aux engrais chimiques.
MH


Encore quelques jours pour candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE

On dit que le chien est le meilleur ami de l’Homme, et ce ne sont pas les Français qui diraient le contraire ! Un tiers d’entre eux possède un chien et 21% en voudraient un selon le Baromètre 2022 Centrale Canine / CSA ‘Les Français et le chien’. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est le berger australien qui a obtenu la place du chien préféré en 2023, détrônant ainsi le staffordshire bull terrier.

Centrale Canine, dont la mission principale est de recenser et de suivre la généalogie de tous les chiens de race en France à travers son Livre des Origines Français (LOF), a dévoilé son classement des races de chien les plus populaires à l’échelle nationale, mais aussi par région.

En région Paca, c’est le berger australien qui a conquis le cœur des Provençaux en 2023, en enregistrant le plus de naissances dans la région (1 145 inscriptions au LOF). Il est suivi de près par staffordshire bull terrier (925 inscriptions au LOF), qui était à la première place en 2022, puis du golden retriever (888 inscriptions au LOF). Le berger australien n’est d’ailleurs pas seulement à la première place en Paca, mais il l’est aussi dans neuf autres régions, ainsi qu’au niveau national.

Le berger australien

Le chouchou des Provençaux tel qu’on le connait aujourd’hui s’est développé exclusivement aux États-Unis. Il a été nommé ‘berger australien’ par association avec les bergers d’origine basque en provenance d’Australie, arrivés aux États-Unis au XIXe siècle.

Le berger australien est une race jeune puisqu’elle a été reconnue par la Fédération cynologique internationale seulement en 1996, bien que son élevage en France ait commencé depuis les années 1980. La cote de cette race auprès des Français n’a cessé de croître depuis son arrivée sur le territoire. En 1997, la France recensait moins de 130 bergers australiens inscrits au LOF, pour atteindre plus de 150 000 inscrits aujourd’hui.

Le berger australien est un chien de taille moyenne à la robe attrayante, il n’en existe d’ailleurs pas deux identiques, avec des yeux pouvant être vairons (yeux de couleurs différentes) ou particolores (plusieurs couleurs dans le même œil) et au caractère enjoué. Intelligent, c’est un compagnon affectueux et robuste. Totalement dévoué à son maître et formidable partenaire de jeu, il s’intègre parfaitement à la vie de famille. Il apprend rapidement et est très facile à éduquer. Très actif, c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice et qui n’apprécie pas la solitude.

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