22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Une 62ème Foire aux agnelles réussie à Saint-Christol

La Foire aux agnelles s’est tenue avant-hier, le dimanche 7 août, à Saint-Christol-d’Albion. Après deux années d’absence, le bilan de cet événement est assez positif. Malgré une chaleur oppressante, ce sont plus de 1000 visiteurs qui ont fait le déplacement et ont pu aller à la rencontre d’une vingtaine d’éleveurs ovins de la région. « Cet événement est attendu chaque année par les habitants et les locaux, il apporte de la vie au village et fait vivre les commerces et les services locaux », s’est réjouit Elizabeth Signoret, adjointe au maire de Saint-Christol.

Cette journée a été l’occasion d’évoquer des sujets d’actualités comme les risques d’effets négatifs des traités commerciaux, la prédation du loup ou la fragilité de préservation du pastoralisme. Les visiteurs ont également pu admirer différents animaux du monde ovin, mais également des porcs du Ventoux. Ils ont aussi pu assister à diverses animations comme la démonstration des chiens de berger, la tonte des moutons, la découverte de la laine ou encore le concours des Préalpes du Sud.

Le concours Préalpes du Sud

Durant l’événement, un concours a été réalisé récompensant la conformité aux caractères de la race ovines des Préalpes du Sud, l’homogénéité du lot présenté et la conformation et l’état sanitaire. Ainsi, l’éleveur Florent Armand a reçu le 1er prix dans les catégories ‘Agnelles’, ‘Jeunes béliers’ et ‘Béliers adultes’. Alain Pélissier a, quant à lui, remporté le premier prix dans la catégorie ‘Brebis’, et Pascal Petit dans la catégorie ‘Toutes races’ avec ses mourérous.

Remise des prix du concours. ©DR

Le film ‘Rasco et nous’

L’une des animations phares de cette journée était le film ‘Rasco et nous’ qui a été projeté deux fois, une fois pour les visiteurs du matin, et une autre pour ceux de l’après-midi. Ce film documentaire, réalisé par Axel Falguier, met la lumière sur les chiens de protection des troupeaux, et a permis d’ouvrir la discussion auprès de 90 spectateurs sur le rôle de ses chiens et quelle attitude adopter face à eux.

DR

Franc succès pour le traditionnel repas des bergers

Organisé chaque année par la Fédération départementale ovine (FDO), le repas des bergers est une étape cruciale de la Foire aux agnelles. Cette année, plus de 450 personnes se sont réunis autour des tables pour déguster un repas complet servi par des bénévoles. Pour ce moment de partage, 16 agneaux ont été fournis par le Gaec PierreFeu d’Aurel.

DR

V.A.


Une 62ème Foire aux agnelles réussie à Saint-Christol

Ce dimanche 7 août, les moutons et les brebis seront à l’honneur lors de la 62e édition de la Foire aux Agnelles, qui aura lieu à Saint-Christol. Cette année, l’événement qui met la lumière sur l’élevage du monde ovin de Vaucluse est très attendu puisqu’il n’a pas eu lieu les deux dernières années. Chaque année, la foire qui est organisée par la commune et Fédération départementale ovine de Vaucluse accueille plus de 6000 visiteurs.

Au programme : concours des meilleurs ovins de leur catégorie, échanges avec les éleveurs vauclusiens, marché de producteurs et d’artisans locaux, démonstrations de dressage de chien de berger, et l’incontournable tonte des moutons. Toute la journée, la troupe de théâtre La Chourmo Dis Afouga sera en charge de l’animation et présentera des scènettes provençales humoristiques. Le midi, il y aura le traditionnel repas des bergers, pour 22€ par personne et 13€ pour les enfants de moins de 12 ans, comprenant caillette au porc du Mont Ventoux, taboulé de saison et grillade d’agneau, fromage de brebis, tartes aux fruits de saison, eau, vin et café. Pour finir, deux projections du film ‘Rasco & nous‘, réalisé par Axel Falguier, à 10h et à 15h, qui ouvrira la discussion autour des chiens de protection des troupeaux et sur les bons comportements à adopter face à ces chiens en montagne.

Plus de renseignements au 04 90 75 01 05.

Dimanche 7 août. De 9h à 18h. Saint-Christol-d’Albion.

V.A.


Une 62ème Foire aux agnelles réussie à Saint-Christol

Après la vache Bleue du Nord, la vache Maraîchine et le mouton Belle-Île, tous trois primés en 2021 grâce au travail de structures engagées, qui seront les lauréats de la 10e édition de ce prix ?

Pour la 10e année consécutive, le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale, remis conjointement par la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale et soutenu par le ministère de l’Agriculture, mettra à l’honneur des éleveurs, des associations de passionnés, des conservatoires régionaux de races, des groupements agricoles, qui sengagent au quotidien pour protéger la biodiversité agricole française.

Une vraie reconnaissance
Le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale s’adresse à toute personne physique et à toute personne morale publique ou privée résidant en France : groupement agricole, conservatoires régionaux de races, syndicats et associations à but non lucratif, élevant des races domestiques locales à faible effectif : bovins, caprins, ovins, équidés, porcs, chiens de travail, volailles et autres animaux de basse-cour.

Des prix allant de 7 000 à 15 000€
Depuis la création du prix, la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale ont constaté l’effet très positif qu’il a engendré sur les différents projets des lauréats. Pour les soutenir encore davantage, les partenaires ont revalorisé cette année leur dotation de 12 000€. Ainsi le premier prix recevra un chèque de 15 000€, le second de 10 000 € et le troisième de 7 000 €.

A destination de qui ?
Le Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale s’adresse à toute personne physique et à toute personne morale publique ou privée résidant en France (groupement agricole, conservatoires régionaux de races, syndicats et associations à but non lucratif), élevant des races domestiques locales à faible effectif : bovins, caprins, ovins, équidés, porcs, chiens de travail, volailles et autres animaux de basse-cour.

Jusqu’au 17 janvier 2022
Les candidats ont jusqu’au 17 janvier 2022 pour déposer leur dossier sur le site internet de la Fondation du patrimoine lien en cliquant ici.
Le prix 2022 sera remis mi-mai 2022 à l’occasion de la Journée des races menacées et de la Journée internationale pour la biodiversité.

La vache Maraîchine, Association pour la valorisation de la race bovine Maraîchine et des prairies humides des Pays de la Loire, 2e prix 2021. DR

En savoir plus
Biodiversité : les animaux de la ferme eux aussi menacés
Lorsque l’on évoque le sujet de la biodiversité, il est fréquent de penser à la préservation des animaux sauvages ou de celle des coraux par exemple, mais plus rarement à celle des animaux de la ferme. Pourtant, il devient urgent de les prendre en considération car nos écosystèmes ne peuvent survivre sans eux.

L’extinction des races domestiques
Sur les 7 745 races d’animaux d’élevage répertoriées dans le monde, plus d’un quart est menacé d’extinction. En France, ce sont plus de 30% de ces races qui sont en voie de disparition. Maintenir une diversité des ressources génétiques animales s’avère donc primordial, a fortiori lorsque la production animale mondiale repose sur une quarantaine d’espèces,dont une poignée seulement fournit la grande majorité de viande, de lait et d’œufs que nous consommons. Face aux nouveaux défis sanitaire, climatique et environnemental, cette biodiversité génétique constitue une richesse à préserver.

Mobilisation
Afin de préserver les races domestiques animales à faible effectif dans nos régions, des éleveurs se mobilisent pour valoriser cette richesse naturelle :développement de l’éco-pâturage, création de fermes pédagogiques, vente directe au consommateur, fabrication de produits cosmétiques… autant d’initiatives que d’éleveurs passionnés.

En 10 ans, plus de 30 races d’élevage françaises mises à l’honneur
Depuis 2012, ce prix a déjà récompensé 28 structures pour leur engagement dans la préservation et la valorisation de la biodiversité agricole française(liste des lauréats des éditions précédentes disponible en cliquant ICI). Chaque année, les candidats sont jugés selon trois critères majeurs : la valeur économique de leur projet, son impact social ou environnemental sur son territoire, ainsi que les actions de sensibilisation et de communication autour d’une race à préserver.
MH

Le Mouton de Belle-Île, Association Denved ar Vro, Moutons des Pays de Bretagne, Pays de la Loire, 3e prix 2021. DR

Une 62ème Foire aux agnelles réussie à Saint-Christol

Alors que se tient aujourd’hui la ‘mobilisation nationale des éleveurs face à la prédation’, la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse rappelle l’explosion des attaques de loup dans le département et « l’immense détresse des éleveurs, de leur famille et de leurs troupeaux ».

« De quelques attaques il y a une dizaine d’années, 194 moutons ont officiellement été comptabilisés comme victimes en 2020, constate la FDO 84. Si le nombre d’attaques et de victimes n’augmentait que lentement jusqu’il y a quelques années, elles ont quadruplé depuis 2019. La pression actuelle confirme malheureusement la tendance et l’expansion du prédateur en Vaucluse.

Des attaques dans 9 communes cet été
Durant l’été, la Fédération départementale assure que 9 communes vauclusiennes sont suspectées officiellement d’avoir été le théâtre connu des attaques de loup : Beaumont-du-Ventoux, Bédoin, Lagarde d’Apt, Lauris, Monieux, Saint-Martin-de-Castillon, Viens, Venasque et Saignon (où une nouvelle attaque s’est produite les 18 et 19 septembre derniers).

Une population sous-estimée
« Le loup est maintenant bien implanté sur le Mont Ventoux, le Grand Luberon et les Monts de Vaucluse. Cependant, seule la commune de Bédoin est actuellement classifiée comme foyer de prédation. C’est pourtant l’ensemble du département qui est menacé : au premier semestre, c’étaient les communes de Mornas et d’Uchaux le long du Rhône qui étaient attaquées par le loup », insistent les représentants des éleveurs qui regrettent « qu’aux vues des réalités de terrain que la population de loup soit aujourd’hui sous-estimée ».
Aujourd’hui on estime ainsi que 4 à 5 meutes de loup séviraient en Vaucluse, soit près d’une trentaine d’individus.

Un secteur en danger ?
La FDO demande donc que le mode de gestion du loup soit revu au regard de la dynamique réelle de la population. « Il est nécessaire que chaque éleveur puisse protéger ses animaux toute l’année, sur tout le territoire et en toute sécurité – sécurité juridique comprise, en particulier pour l’usage des chiens de protection, demande la Fédération. Sans cela, l’élevage ovin en Vaucluse, pourtant vertueux et plébiscité par les consommateurs, disparaîtra. Les conditions de vie personnelle et professionnelle des éleveurs continuent de se dégrader. Ils vivent dans l’angoisse permanente d’une attaque de leurs troupeaux et subissent un traumatisme quand celle-ci survient. Leur santé est profondément et durablement altérée. Les indemnisations reçues ne couvrent qu’en partie les préjudices matériels subis, en aucun cas les préjudices moraux supportés. Les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer. Sans une action rapide des pouvoirs publics pour réguler fermement les populations de loups et un réveil de l’opinion publique, ce sont le pastoralisme, des paysages, un mode de vie, une production de viande de qualité et un terroir qui sont en danger. »

L.G.

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