25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

L’orchestre national Avignon-Provence propose ‘l’Art d’aimer’ et ‘Hommages’, à l’Opéra Confluence

Suite aux annonces gouvernementales, l’Orchestre national Avignon-Provence a hâte de retrouver artistes et publics. Pour célébrer ces retrouvailles, il propose un concert d’exception intitulé ‘Hommages’, vendredi 28 mai à 19h à l’Opéra Confluence.

Ce programme est également proposé samedi 29 mai au Théâtre des Salins à Martigues. Direction musicale : Debora Waldman. Piano : Nicholas Angelich.  Au programme : Camille Saint-Saëns, Concerto n°5 pour piano et orchestre, Félix Mendelssohn, Symphonie n°5 «réformation» op.107.

‘L’art d’aimer’

«Ne faisons pas d’histoire, la danse n’en raconte pas. L’Art d’aimer relève à son tour d’un genre chorégraphique difficile à nommer. S’il est récit, il est sans anecdotes. S’il est essai, il est aussi narration. S’il est variations, elles forment tout de même un continuum. S’il est tragédie, il est également légèreté, bref, – il n’y a pas de chorégraphie de boulevard, ni de ballet policier – la danse continue à être cet art de la scène qui entend échapper aux classifications. Il s’agit donc de l’art d’aimer. Et aimer c’est distinguer. Les douze interprètes sont distincts, comme rarement.» Claude-Henri Buffard. Avec le Ballet de l’Opéra Grand Avignon. Chorégraphie Jean-Claude Gallotta. Orchestre National Avignon-Provence. Samedi 22 mai à 19h et dimanche 23 mai à 14h30. De 0 à 40€. à l’Opéra Confluence.

‘Hommages’

Nicholas Angelich, héritier de la grande tradition des pianistes français, interprète le dernier concerto de Saint-Saëns, couronnement de son œuvre concertante. Surnommé «L’Égyptien», il s’ouvre à l’inspiration exotique, notamment dans son mouvement central qui recrée l’atmosphère irréelle vécue par le compositeur lors d’un voyage sur le Nil. Le concerto est avant tout une formidable démonstration de virtuosité, comme s’il retraçait la longue histoire du genre. Dans son ultime symphonie, Mendelssohn rend hommage à la tradition protestante. La grandeur de l’inspiration culmine dans le finale, construit sur un choral de Luther. Orchestre National Avignon-Provence. Direction Debora Waldman. Piano Nicholas Angelich.
Vendredi 28 mai à 19h à l’Opéra Confluence. Opéra Confluence. 1, place de l’Europe. Face à la gare TGV d’Avignon. Réservations par téléphone au 04 90 14 26 40 du mardi au samedi, de 10h à 17h sans interruption. Tarif : A partir de 18€ à 30€. Tous les spectacles sont disponibles sur www.operagrandavignon.fr

M.H.


L’orchestre national Avignon-Provence propose ‘l’Art d’aimer’ et ‘Hommages’, à l’Opéra Confluence

Rendez-vous sur la chaîne de l’Orchestre National Avignon-Provence jusqu’au 21 février pour découvrir  «La Femme Samouraï ». Une création du compositeur Pierre Thilloy,  initialement prévue à l’Opéra Grand Avignon en mars 2020. Les productions déjà prévues et abouties méritaient de trouver un public même restreint.

Pour la 4e fois depuis la fermeture des lieux culturels, l’Opéra d’Avignon – encore installé dans la structure de l’Opéra Confluence/gare TGV –  a décidé de faire une captation du spectacle prévu le 5 février dernier devant une dizaine de journalistes. L’émotion déjà dès le parking à retrouver les gestes pas seulement barrières : vérifier l’heure, éteindre son portable, regagner sa place dans une semi-obscurité, échanger avec quelques connaissances (ici professionnelles) mais avoir accès aux coulisses immédiatement puisque le lever de rideau n’a pas lieu.

Sur scène
Sur scène, les musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction de Gast Waltzing masquent leur impatience dans la bonne humeur avec force accordage et nous sommes encore dans un univers occidental malgré la place vide du tambour taïkos et plus près de nous, en devant de scène,  les étirements et échauffements du danseur Yon Costes. Une heure et quelques minutes plus tard, l’évidence est là : nous, professionnels avons fait partie des privilégiés ! La partition musicale de Pierre Thilloy est sensible et somptueuse, l’ostinato entêtant magnifie «La Femme», samouraï des temps modernes. La chorégraphie de Yon Costes est fluide, et intense.

La captation d’une très belle création
Certes cette captation n’a pas la puissance et la sensualité ressentie en salle,  certes ce son différé peine à  restituer les nuances d’une force sobre et l’intensité des silences. Le montage également peut imposer un point de vue que le spectacle en salle nous laisse libre. Mais la captation permet  également de découvrir ou de s’attarder sur des détails que la vue d’ensemble ne permet pas toujours : expression lisse de Fabien Kanou aux tambours Kaïnos, concentré, mobilisé telle la pratique d’un art martial. De même les gros plans sur le danseur Yon Costes atténue la fragilité du personnage mais restitue l’émotion intacte de son jeu simple et complexe à la fois.

Rendez-vous sur le youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence, pour une soirée au pays du soleil-levant 
S’habituer à des captations ? Défendre à tout prix l’art à distance ?  En ces temps si distendus et curieux il est bon d’apprécier aussi ce qu’on peut nous apporter même si c’est à domicile. Il en va également du respect dû à tous les artistes engagés dans la création d’un spectacle qui ne demande qu’à être vu et partagé.

N’hésitez pas, surmontez vos possibles réticences ;

Jusqu’au 21 février 2021. www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn


L’orchestre national Avignon-Provence propose ‘l’Art d’aimer’ et ‘Hommages’, à l’Opéra Confluence

Suite aux concours qui se sont tenu les 18 et 25 janvier derniers, deux musiciens rejoindront l’Orchestre National Avignon-Provence le 1er septembre 2021.

Le trompettiste
Brayahan Césin a remporté le concours de trompette solo. Ce jeune vénézuélien a un parcours impressionnant. Il intègre l’orchestre révolutionnaire El Sistema de Gustavo Dudamel à 13 ans, rejoint ensuite l’Orchestre symphonique de Miami, poursuit ses études musicales aux côtés du grand trompettiste Pacho Flores à l’Académie Latino-Américaine et se perfectionne auprès d’Eric Aubier pendant 1 an avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon dans la classe de Christian Léger et David Guerrier.

Le contrebassiste
Matthias Courbaud a débuté la contrebasse en 2012 avec Catherine Guillemot à Nîmes. Il entre dans la classe jazz du conservatoire d’Avignon et dans celle de Musiques Actuelles de Nîmes en 2015. Puis tout s’enchaîne avec la rencontre en 2017 du contrebassiste Thierry Barbé puis en 2018 avec Nicolas Crosse. Il se consacre également à la médiation musicale pour les enfants des écoles de Nîmes ou ceux hospitalisés avec l’association Musique et Santé.

D’un orchestre de province à une labellisation et reconnaissance nationale
Fondé à la fin du 18e siècle, l’Orchestre National Avignon-Provence structure la vie musicale française et y accomplit des missions de service public telles que la création, la diffusion et l’accompagnement des publics dans la découverte de programmes musicaux classiques et contemporains de qualité. Il compte, à ce jour, 39 musiciens dirigés depuis septembre 2020 par la cheffe Debora Waldman. Le recrutement de deux musiciens témoigne du dynamisme de cet ensemble qui continue à travailler et à s’inventer malgré le confinement.

Orchestre National Avignon-Provence.  258, route des Rémouleurs. Avignon. 04 90 85 22 39

Michèle Périn

https://echodumardi.com/tag/orchestre-national-avignon-provence/page/4/   1/1