22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

L’Orchestre National Avignon Provence accueillera pour la première fois à Avignon la violoniste américaine Tai Murray pour interpréter le deuxième Concerto pour violon de Prokofiev. 

En 1935, Prokofiev amorce la composition de son Concerto pour violon n° 2. Vingt ans se sont écoulés depuis le premier, de style très différent. Le nouveau concerto est plus lyrique : sa physionomie transparaît dans le thème principal du premier mouvement qui évoque une vieille mélopée russe. Mais la virtuosité n’est pas en reste et le soliste délivre tout au long de l’œuvre des sonorités inouïes.

Le Consortium créatif, cinq orchestres, cinq œuvres commandées

Alors que la musique contemporaine se fait de plus en plus rare dans les programmations des orchestres français (non spécialisés), cinq orchestres implantés dans quatre régions de l’hexagone ont choisi de se réunir pour offrir une place et une visibilité à la création musicale d’aujourd’hui, qui feront le répertoire de demain. C’est ainsi que l’Orchestre national Avignon-Provence, l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre national de Cannes, l’Orchestre symphonique de Mulhouse et l’Orchestre de Picardie Hauts-de-France se sont associés pour former le Consortium créatif. Chaque orchestre du Consortium est libre de proposer des compositeurs, favorisant une grande variété d’esthétique et de projet.

Création de la Symphonie n°2 d’Olivier Pénard dans le cadre du Consortium créatif

Dans sa Deuxième Symphonie, Olivier Penard mêle tradition et modernité, au nom d’un néoromantisme assumé qui revendique de multiples références, de Brahms à l’orchestre hollywoodien. Pleine d’énergie, elle brille d’un vif éclat ; rythme et pulsation constituent les principaux vecteurs de la narration.

Direction musicale : Débora Waldman
Violon : Tai Murray

Claude Debussy, Rêverie
Sergueï Prokofiev, Concerto pour violon n° 2
Olivier Penard, Symphonie n°2 [création]

Avant-concert

L’Orchestre national Avignon-Provence propose au public une rencontre avec Olivier Penard et des élèves de la classe d’histoire de la musique du CRR du Grand Avignon. Celui-ci parlera du processus de création de sa Deuxième symphonie, Qu’est-ce qu’être compositeur aujourd’hui ? Comment écrire la musique ?

Avant-concert le vendredi 15 mars 2024. 19h15 à 19h35. Salle des Préludes, Opéra Grand Avignon.
Concert le vendredi 15 mars. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Après le concerto pour piano de Lūcija Garūta au mois d’octobre, le public est invité à découvrir ou à redécouvrir le Concerto pour violoncelle de Marie Jaëll. Cette œuvre subtile sera interprétée avec le violoncelliste Xavier Phillips. 

Un programme 100% français avec des œuvres de Debussy, Fauré et Ravel, dirigé par la cheffe Mélisse Brunet.

Claude Debussy, Clair de lune pour orchestre : un Clair de lune limpide et transparent, tout d’abord, grâce à l’alchimie debussyste.

Gabriel Fauré, Élégie pour violoncelle :  maître de Ravel, Gabriel Fauré a composé une célèbre Élégie, d’où s’échappent les accents envoûtants du violoncelle

Marie Jaëll, Concerto pour violoncelle : on redécouvre peu à peu l’œuvre de Marie Jaëll, pianiste, compositrice et pédagogue qui laissa son empreinte dans le milieu musical français de la fin du XIXe siècle. Son Concerto pour violoncelle se distingue des grands modèles romantiques par ses proportions mesurées et la clarté de l’écriture.

Gabriel Fauré, Masques et bergamasques : écrite pour le théâtre de Monte-Carlo, la suite Masques et bergamasques, qui s’inspire de la commedia dell’arte, délivre de savoureux soupirs verlainiens

Maurice Ravel, Ma mère l’Oye, 5 pièces enfantines : les miniatures de Ma mère l’Oye de Ravel font apparaître successivement Le Petit Poucet, Laideronnette, Impératrice des pagodes et la Belle et la Bête, avant de nous ouvrir les portes d’un jardin féerique resplendissant.

Promenade Orchestrale et musicale

Déambulation au Musée Calvet à deux voix, avec Elisabeth Hochard, pianiste et musicologue au Conservatoire de Lyon, et Franck Guillaume documentaliste scientifique du Musée Calvet. À partir des collections du musée, cette promenade sera une lecture croisée mêlant histoire de l’art et musique symphonique autour de certaines collections du musée.

Toute participation à cette Promenade Orchestrale permet de bénéficier d’un tarif C sur le concert Le Charme français. Gratuit sur inscription au 07 88 36 02 61. communication@orchestre-avignon.com 
Mercredi 24 janvier, 15h. Musée Calvet. Rue Vernet. Avignon. 

Avant concert

L’Orchestre national Avignon-Provence propose au public des rencontres en amont du concert avec une rencontre avec la cheffe Mélisse Brunet et le violoncelliste Xavier Phillips. dans la salle des Préludes à l’Opéra Grand Avignon.

Vendredi 26 janvier. de 19h15 à 19h35. Salle des Préludes. Opéra.
Vendredi 26 janvier. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

L’Orchestre national Avignon-Provence (Onap) a organisé sa toute première soirée dédiée aux entreprises le 26 octobre dernier à l’Opéra Grand Avignon, à laquelle 80 personnes ont répondu présentes, dont des membres de la Team Vaucluse, la CCI de Vaucluse, l’Association des entreprises de Courtine, la délégation FCE de Vaucluse, ou encore Soroptimist International Avignon.

C’est dans une volonté de se lier avec les acteurs économiques du territoire vauclusien, mais aussi de créer des synergies autour de l’excellence, de l’innovation et de l’accès à la musique pour tous, que l’Onap a organisé sa première soirée dédiée aux entreprises à l’Opéra Grand Avignon.

Lors de cet événement, les chefs d’entreprises ont pu découvrir l’Onap avec un quiz ludique et d’une présentation par Alexis Labat, son directeur général, qui a mis en lumière la diversité des missions de l’Orchestre en faveur de la création musicale, de la diffusion et de la transmission. Isabelle Mommesin-Berger, présidente du Fonds de dotation Mommessin-Berger, a partagé son expérience avec l’Onap, notamment à travers le dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale Démos Avignon-Provence. Enfin, les invités ont pu vivre une expérience d’écoute inédite avec l’Orchestre : une répétition augmentée, commentée en direct par Alexis Labat et David Bérard.

La soirée s’est clôturée autour d’un verre. L’occasion d’échanger avec les musiciens et la cheffe d’orchestre Débora Waldman et pour les partenaires de l’Orchestre de prendre la parole. « Une très belle soirée qui a aussi permis de montrer les parallèles entre la direction d’un orchestre et celle d’une entreprise », a déclaré Valérie Vincent, directrice Marketing & Communication de Rhonéa. « Bravo pour cette rencontre inspirante qui sème des graines des rapprochements entre le monde artistique et économique et peut-être des collaborations futures », a ajouté Dorota Bouyer, chef de projet Formation, Facilitation & Accompagnement Campus chez Veolia.

La première édition de cette soirée Entreprises a donc remporté un franc succès. La date de la seconde édition a déjà été annoncée. Elle aura lieu le vendredi 9 février 2024.

©Orchestre national Avignon-Provence

V.A.


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Rencontre avec Debora Waldman, cheffe d’orchestre, directrice artistique et musicale de l’orchestre national Avignon-Provence et cheffe d’orchestre associée de l’Opéra de Dijon. Elle fait partie des invitées de la soirée ‘Femmes d’action, femmes d’exception, organisée par les Soroptimist d’Avignon qui se déroulera à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Cité papale, cours Jean Jaurès dans l’intramuros, mardi 26 septembre, à partir de 18h, sur réservation.

«J’ai passé, durant les 10 dernières années, quatre concours français lors desquels j’ai obtenu la direction artistique de l’orchestre national Avignon-Provence. C’est à ma nomination que j’ai su qu’auparavant aucune femme n’avait accédé, en France, à un poste de cheffe d’orchestre », entame Debora Waldman, cheffe d’orchestre Israélo-brésilienne.

«Cela m’a déstabilisé,
me faisant me questionner sur ce que j’avais réellement vécu. Que s’était-il passé dans les 10 dernières années de ma vie entre 30 et 40 ans ? Parce qu’à bien y regarder c’avait été des années d’errance durant lesquelles je n’arrivais pas à obtenir de poste. Ce changement m’a invité, imposé, à réinterpréter ma vie.»

Cette nomination a eu lieu en 2020, avant le Covid
«L’époque du Covid (Ndlr : les premiers cas de Covid ont été déclarés officiellement fin janvier 2020 et le début du confinement le 17 mars. La fin du confinement est intervenue le 3 mai 2021) était particulièrement perturbante puisque nous n’avions plus le droit d’approcher nos publics, d’être au contact des vibrations et de tout ce qui se vit dans une salle. Tout ce que nous avions bétonné était annulé. Il fallait inventer, remonter de nombreux projets, stimuler les musiciens devant les caméras et des salles vides. Je considère que le Covid passé, ma première saison c’est vraiment déroulée en 2022-2023.»

Copyright Nicolas Eudelin

Une profession fermée aux femmes ?
«Je pense que l’accès à ces postes était fermé aux femmes d’une façon non-officielle et sans doute aussi de façon très inconsciente. Aujourd’hui j’ai 46 ans, et l’on confie désormais de grands opéras à des jeunes-femmes de 30 ans, alors que c’était absolument impossible il y a seulement 10 ans. Or, ce n’est pas qu’une question de compétence parce qu’elles ne sont pas meilleures que nous ! (large sourire). C’est juste qu’aujourd’hui, on leur fait confiance … Comme aux hommes. Je trouve cela génial dans l’évolution ! (rires)»

C’est un vrai changement ?
« Oui ! » « Il était temps ? » « Absolument ! Les événements fondateurs de ma carrière ? Je suis quelqu’un qui veut toujours aller au-delà. Si je n’arrive pas à faire un pas, j’en fais un plus grand. J’anticipe beaucoup. » « Pourquoi ? » « Pour aller au-delà , pour aller plus loin. Les évènements fondateurs dans ma vie ? Ce sont ma famille, ma mère, qui m’a transmis la direction d’orchestre parce qu’elle était elle-même cheffe d’orchestre. Sans elle, je n’aurais pu l’être ou … Peut-être avocate. Elle m’a dit : « dirige ! » « et j’ai tellement aimé cela –j’avais 17 ans- que j’ai décidé de devenir cheffe d’orchestre. Depuis, je la remercie tous les jours d’avoir décelé ce potentiel en moi.»

Vos deux parents sont artistes musiciens ?
«Ils sont tous les deux guitaristes. Mon père sur un répertoire brésilien populaire et ma mère, qui a parcouru le monde entier en tant que cheffe d’orchestre et m’a amenée avec elle en Israël, puis en Argentine. Mes instruments ? J’ai joué du piano puis de la flûte traversière. »

«Le deuxième événement fondateur a été de venir à Paris lorsque j’avais 20 ans,
en tant que touriste. Je suis tombée amoureuse de cette ville. Tout d’abord de toute cette beauté et de cette luxuriance de culture qui n’existe pas en Amérique du Sud. J’ai fait tous les musées en 10 jours ! Ce que j’ai ressenti ? L’investissement du gouvernement français à investir dans la culture. Un exemple ? Je ne pouvais pas croire qu’une Cité de la musique –qui se situe à Paris et à Marseille- existe ! Je me suis étourdie de culture et me suis jurée de revenir en Europe, une fois mes études achevées.»

«Le troisième événement fondateur a été mon retour en Europe,
lorsque je suis entrée au Conservatoire de Paris en tant que cheffe assistante du Maestro Kurt Masur, ce qui constitue mon 4e événement fondateur avant ma nomination qui est donc le 5e évènement fondateur. Tout cela disait que ça n’était pas moi le problème mais que le monde n’était pas prêt à accueillir mon talent (rires). »

Copyright C. Abramowitc

«Comment ai-je abordé ma carrière et surmonté les épreuves ?
Toujours en essayant de persévérer, ce qui est une constance chez moi. L’impossible n’existe pas. J’ai toujours en tête cette phrase de Daniel Baremboim qui dit ‘j’aime ce qui impossible !’ Moi, j’adore ce qui est impossible. Je ne veux pas me limiter.»

« A-t-il fallu que je montre plus de compétences que les hommes pour accéder à ce poste ?
La nouvelle génération commence à jouer à rôle égal avec les hommes. Ça a commencé. Les jeunes filles sont désormais plus poussées à être visibilité. On leur montre qu’il est possible qu’elle fasse la même chose qu’un homme. Alors qu’elles n’ont que la trentaine, ça y est, leur carrière est lancée, leurs agendas se remplissent et elles s’épanouissent sur de belles et grandes scènes. Nous aurons obtenu la parité lorsque nous ne nous poserons plus la question. Mais dans ma génération, nous n’avions pas d’autres choix que d’être les meilleures. Il fallait toujours prouver 15 fois plus notre valeur, et si cela n’était pas le cas, nous ne survivions pas. Parfois encore, je sens qu’il faut que je marque trois buts pour que tout le monde en remarque un seul.»

Les obstacles qui ne s’effacent pas ?
«S’ils ne s’effacent pas, ils peuvent se franchir. Ma génération ne se permettait pas de faire ce qu’un homme faisait. Je crois que, de façon inconsciente, nous croyions que c’était possible mais… pas vraiment… Ce sont comme ces barrières psychologiques que ressentent les joueurs de tennis qui pensent qu’ils ne peuvent pas vraiment gagner, alors qu’ils le peuvent. J’ai compris, récemment, que ces barrières se travaillent. Peut-être qu’à un moment, je ne me suis pas permise de faire comme un homme. Aujourd’hui je me le permets parce que je ressens que le monde est aussi prêt à accueillir la place des femmes. Donc je prends ma place.»

Les avantages et les inconvénients à être une femme dans mon métier ?
Avantages ? (Rires) Non, il n’y a pas d’avantages à être une femme dans mon métier, mais il y a cette question de la temporalité. Alors que je conversais avec le grand chef d’orchestre François-Xavier Roth, dont j’étais l’assistante, il me disait : ‘Que c’est bien, tu es une femme et c’est le moment, pour toi, de décoller !’ J’avais 34 ans et l’annonce qu’il faisait de ma carrière a finalement marqué 10 ans de retard. En France, pendant 10 ans je n’ai pas pu décoller.»

«La seule fois où j’ai ressenti qu’être une femme était un avantage ?
Non, je n’ai pas ressenti cela mais l’on est obligés, aujourd’hui, de mettre les jeunes filles en lumière. Ce qui sont à la base de cela ? Les hommes et les femmes politiques ! Car il s’agit bien d’une décision politique, peut-être prise entre 2017 et 2019 afin que les femmes cheffes d’orchestre apparaissent, d’un seul coup, sur les brochures de la Philharmonie de Paris, pour la saison 2019-2020. Ces mêmes femmes ne sont pourtant pas nées d’hier, mais si vous regardiez les brochures précédentes, elles n’y apparaissaient pas, à moins qu’il ne s’agisse d’un concert pédagogique ou familial. C’était une façon de montrer que la parité était appliquée. 2019 a été, pour moi, une année de déclic. Désormais ? Cela arrive très vite, donc je suis très optimiste pour la suite. Quant à l’école de chefs d’orchestre ? Elle compte 50% de femmes.»

Copyright Lyohdo Kaneko

Vous êtes née au Brésil, avez grandi en Israël, habité en Argentine et vivez désormais en France, dans quel pays la place des femmes vous paraît elle la plus reconnue ?
«Le pays le plus avancé sur le statut de la reconnaissance des femmes au travail me semble être, de loin, être Israël. Mais pas dans la sphère religieuse. J’ai étudié dans un environnement laïc où nous étions éduquées comme les garçons. Puis je me suis renseignée dans les récits bibliques où la femme est tout de suite mise en parité. Je constate également que celle-ci est en cours dans les mouvements religieux. Les femmes sont aussi des fondatrices dans les religions comme le montre, par exemple, la Bible où, dans le couple de Sarah et Abraham, Sarah est l’égale d’Abraham et sa personnalité n’est pas amoindrie dans les écrits. J’y vois une ouverture avant l’heure. J’espère que la femme sera désormais plus reconnue par et dans les mouvements religieux.»

Le mot de la fin ?
«Les jeunes femmes n’auront pas le même problème que nous, qui nous interdisions de prendre une autre place que celle qui était inscrite dans notre inconscient, ou encore, dans la nécessité de rester discrète. Le monde a vraiment évolué et la femme commence à prendre sa place. Ça n’est pas pour cela qu’il faut baisser son propre niveau d’exigence et continuer à persévérer et à progresser dans son propre cheminement. En un mot ? Que les femmes soient elles-mêmes !»

La soirée Femmes d’action, femmes d’exception organisée par le club Soroptimist d’Avignon
Mardi 26 septembre 2023. A partir de 18h. Billets ici. Tout le programme ici.

Copyright Manuel Gouthière

Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Ce mardi 19 septembre, l’Orchestre national Avignon-Provence proposera un concert ‘A vos classiques !’ à la Boiserie de Mazan. Une soirée sous la direction de la cheffe allemande Ustina Dubitsky, lauréate de La Maestra, le concours des cheffes d’orchestre, et sous celle de Débora Waldman.

Durant une heure, l’Orchestre proposera les classiques des plus grands, tels que Beethoven, Mozart, ou encore Haydn. Le prix du billet est de 20€ tarif plein, 16€ pour les détenteurs de la carte La Boiserie, et 8€ tarif réduit. Pour réserver votre place, cliquez ici.

Mardi 19 septembre. 20h30. La Boiserie. 150 Chemin de Modène. Mazan.

V.A.


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

On se rappelle, l’an passé, du cycle de ciné-concerts consacré au génie de Charlie Chaplin. Les Chorégies d’Orange renouvellent ces soirées magiques avec le roi du burlesque, Buster Keaton (1895-1966, à 70 ans), surnommé ‘l’homme qui ne rit jamais’ en opposition à Charlie Chaplin (1889-1977 à 88 ans), dans ‘Le mécano de la Générale’. The General est né au sommet de la gloire de Buster Keaton et se classe parmi les comédies les plus coûteuses de l’ère du cinéma muet. Le film compte parmi les plus importants de l’histoire du cinéma pour son approche dramaturgique et sa conception visuelle ambitieuse.

En savoir plus
Buster Keaton, de son vrai nom Joseph Frank Keaton, est un enfant de la balle. Il est le fils d’acteurs de cabaret vivants dans une petite ville agricole du Kansas aux Etats-Unis. Son père le surnomme ‘Buster’ qui se traduit par ‘pote’ et ‘casse-cou’. Il monte sur les planches avec ses parents dès ses 4 ans.

Le Synopsys
Johnnie est le mécanicien (« le mécano ») d’une locomotive appelée la General, laquelle appartient à la Western and Atlantic Railroad, une compagnie de chemins de fer de l’Est américain. Lorsque la guerre de Sécession éclate, Johnnie a deux amours : son train et Annabelle Lee. Comme il ne peut pas s’engager dans l’armée, Annabelle lui refuse son amour après que son frère lui ait expliqué par malentendu n’avoir même pas vu Johnnie dans la queue pour s’enrôler. Cependant, lorsque la General est volée par des espions de l’Union, avec Anabelle à son bord, Johnnie n’hésite pas à se lancer à la poursuite de son train et de sa fiancée. Après s’être infiltré dans l’armée de l’Union, Johnnie délivre Annabelle grâce à un déguisement après avoir entendu par hasard les plans secrets de généraux. Elle et lui s’enfuient en train, talonnés par l’armée ennemie. Après de nombreuses péripéties et après avoir défait l’Union en aidant les confédérés, Johnnie reçoit le grade de lieutenant et retrouve sa fiancée.

Buster Keaton enfant avec ses parents DR

Buster Keaton et Charlie Chaplin
Etaient-ils rivaux ? Rien n’est moins sûr puisque qu’ils furent tous deux issus d’un milieu modeste, très tôt confrontés à l’art de la scène et à la précarité. Si Charlie Chaplin eut une vision très aiguisée de la société, de la marche du monde et nourrit une réelle tendresse pour l’enfance, la condition de la femme, les strates les plus pauvres de la société et initie une pensée complexe prête à révolutionner le monde.

Buster Keaton fait montre d’une créativité artistique foisonnante. Il travaille notamment sur l’inversion des espaces : petit, grand, dehors, dedans. Son héros semble s’adapter sans cesse à un univers hostile. Dans sa création artistique, les machines sont des personnages à part entière.  Le Mécano de « la General » (1926) est ainsi construit sur une structure binaire où les situations se répondent en s’inversant : Johnnie Gray (Buster Keaton) poursuit sa locomotive volée par les Nordistes avant d’être poursuivi à son tour. Comme Chaplin invente Charlot, Buster Keaton invente un personnage lunaire au visage impassible et au corps acrobatique.

Les infos pratiques
Vendredi 7 juillet. 21h30. Durée 1h30. De 15 à 30€. The general, Buster Keaton et Cyde Bruckman (USA 1926). Direction musicale Debora Waldman avec l’Orchestre national Avignon-Provence. Réservation ici. Les Chorégies d’Orange. Théâtre antique d’Orange.
MH


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Le grand jour arrive enfin pour la centaine d’enfants des 6 écoles d’Avignon engagées dans le projet Démos, le dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale.

Démos est un dispositif à dimension nationale, initié en 2010 et coordonné par la Cité de la musique – Philharmonie de Paris destiné à des enfants habitant des quartiers relevant de la Politique de la Ville ou dans des zones de revitalisation rurale. Il agit là où l’accès à l’éducation artistique et culturelle est rendue difficile en raison de facteurs économiques et sociaux ou de l’éloignement géographique des structures d’enseignement.

Démos a pour but d’enrichir le parcours éducatif des enfants, de favoriser la transmission du patrimoine et de contribuer à l’insertion sociale. Il est bâti sur une coopération professionnelle forte entre acteurs de la culture, de l’éducation et du champ social.

Sous l’impulsion de sa cheffe dynamique Débora Waldman, l’Orchestre national Avignon-Provence (ONAP) a rejoint la saison dernière la cinquantaine d’orchestres en France qui participent au projet Démos.

Les 100 enfants du dispositif Démos Avignon-Provence ont débuté depuis la rentrée scolaire, leur seconde année de pratique instrumentale, entourés des musiciens, des intervenants chant et danse et des référents sociaux du dispositif. Ils poursuivent les ateliers de pratique scolaire et extrascolaire, mais également tout un parcours de sensibilisation conçu avec le service des Actions culturelles de l’Onap (répétitions générales, concerts, rencontres…).

  • 3 ans d’immersion dans l’orchestre sous la responsabilité artistique de Débora Waldman, directrice musicale de L’Orchestre National Avignon Provence
  • 100 enfants instrumentistes de 6 écoles d’Avignon
  • 4 groupes cordes, 1 groupe bois, 1 groupe cuivres, parrainés par les musiciens de l’Orchestre national Avignon-Provence
  • 3h30 de pratique instrumentale, vocale, et chorégraphique hebdomadaire
  • Des ateliers menés en trinôme par deux artistes professionnels et 1 référent social
  • Des tuttis (rassemblement de tous les enfants) toutes les 6 semaines et des stages pendant les vacances scolaires

Un dispositif généreux et ambitieux

Démos privilégie l’apprentissage collectif qui favorise à la fois le plaisir, le lien social et la musicalité tout en ayant une approche corporelle de la musique. L’entrée dans la musique se fait directement par l’interprétation de pièces de répertoire, arrangées et adaptées au niveau des enfants.

Chaque enfant se voit confier un instrument de musique pendant trois ans. À l’issue des trois ans, l’enfant peut bénéficier d’un accompagnement vers le conservatoire ou l’école de musique de son territoire. Il conserve alors l’instrument de musique qui lui a été confié durant toute la durée du projet. Il peut aussi parfois intégrer un orchestre Démos de niveau avancé.

En point d’orgue, deux concerts prestigieux

Les enfants seront sur la scène de l’Opéra Grand Avignon avec les musiciens de L’Orchestre national Avignon-Provence et les enfants de la Maîtrise Populaire le vendredi 23 juin à 18h30.

Un programme dirigé par Débora Waldman

Béla Bartok,Six danses populaires roumaines
Antonín Dvorak, Suite tchèque, 5e mouvement Furiant
Maîtrise Populaire de l’Opéra Grand Avignon et Orchestre national Avignon-Provence
Louis Ganne Bonjour monsieur le Comte, extrait de l’opérette Les Saltimbanques
Jacques Offenbach Chœur des étrangers, extrait de l’opérette La Vie parisienne
Charles Gounod La Farandole, extrait de l’opéra Mireille
Giuseppe Verdi Le chœur des enclumes, extrait de l’opéra Le Trouvère

Démos Avignon-Provence

Usti usti baba, traditionnel de Macédoine du Nord – Arrangement Ourania LAMPROPOULOU
Carl Maria Von Weber Chœur des chasseurs, extrait de l’opéra Le Freischütz
Démos Avignon-Provence et Maîtrise populaire de l’Opéra Grand Avignon
Giuseppe VerdiLe chœur des enclumes, extrait de l’opéra Le Trouvère

Les enfants partiront dès le lendemain à Paris pour un week-end musical dans la capitale. Le dispositif prend en charge le trajet, l’hébergement et la restauration. Ils se rendront à la Philharmonie de Paris pour un concert avec l’Orchestre Démos Montpellier 3M et l’Orchestre Démos – Orchestre de Paris. Samedi 24 juin. 20h. Retransmission sur live.philharmoniedeparis.fr


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Pour son avant-dernier concert de la saison symphonique nommé ‘Elégance’ l’Onap (Orschestre national Avignon-Provence) invite pour la première fois la pianiste japonaise Akane Sakai pour interpréter le Concerto n°4 de Beethoven. Ce concert sera dirigé par le chef hollandais Arie van Beek, ancien Directeur musical de l’Orchestre national d’Auvergne et de l’Orchestre de Picardie, qui a dirigé l’Onap à plusieurs reprises par le passé.

Le Concerto n°4 de Beethoven
Conçu entre les monumentaux troisième et cinquième, le Quatrième Concerto pour piano de Beethoven fait valoir son atmosphère radieuse et l’originalité de son premier mouvement, amorcé par le piano solo. Il comporte également un émouvant deuxième mouvement qui prend la forme d’un dialogue captivant entre le soliste et l’orchestre.

La pianiste Akane Sakai
Née à Nagoya au Japon, Akané Sakai débute ses études musicales dès son plus jeune âge. Diplômée de l’école musicale Toho Gakuen (Japon) dans la classe de Midori Miura, elle obtient ensuite un premier prix d’excellence du Lemmens Instituut de Belgique dans la classe d’Alan Weiss. Elle s’est produite dans les salles musicales les plus prestigieuses et notamment à Suntory hall de Tokyo, Salle Pleyel à la Philharmonie de Paris,aux BOZAR, Laeishalle de Hambourg, au Teatro Colón de Buenos Aires ainsiqu’au célèbre Triphony Hall de Tokyo. Elle est  aussi l’invitée de grand festivals tels que La Roque d’Anthéron, La Folle Journée, Chopin and his Europe de Varsovie, Festival de Sintra…. Son premier albumsolo est paru chez King International. Depuis 2018, Akané est directrice artistique du Festival Martha Argerich de Hambourg.

Le programme complet de cette soirée
Direction, Arie Van Beek
Piano, Akane Sakai
Lili Boulanger, D’un soir triste
Ludwig van Beethoven, Concerto n°4 pour piano et orchestre op .58 en sol majeur
Franz Schubert, Symphonie n°1 D. 82 en ré majeur

Avant-concert
L’’Orchestre national Avignon-Provence propose au public de rencontrer le chef d’orchestre Arie van Beek.Vendredi 12 mai. de 19h15 à 19h35.Salle des Préludes à l’Opéra Grand Avignon.

Promenade Orchestrale
Conférence interactive et Blind Test participatif autour du concert avec le journaliste et musicologue Max Dozolme. Mercredi 10 mai.18h. Entrée libre et gratuite Bibliothèque Ceccano. Avignon.

Vendredi 12 mai. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Rêveries, concert symphonique à l’Opéra Grand Avignon ce vendredi

Aude Extrémo

Après Karine Deshayes et Delphine Haidan en octobre 2022, l’Orchestre national Avignon-Provence invite Aude Extrémo pour ce sixième rendez-vous de la saison à l’Opéra Grand Avignon.
La mezzo-soprano, avec laquelle l’Onap a enregistré le disque Charlotte Sohy, interprétera Les Nuits d’Été de Berlioz, vers de Théophile Gautier mis en musique. C’est le chef Jean-François Heisser, bien connu du public avignonnais, qui sera à la direction musicale.

Au programme également,
En ouverture, une œuvre contemporaine de la compositrice Camille Pépin, « Avant les clartés de l’aurore » S’inspirant d’un poème de Pouchkine et convoquant le souvenir de Debussy et de Stravinski, Avant les clartés de l’aurore de Camille Pépin est une métaphore du « moment qui a vu naître l’œuvre écrite pendant les mois de confinement et d’inquiétude du printemps 2020 ». Pour clôturer ce programme, la Quatrième Symphonie de Beethoven qui témoigne d’une période heureuse, comme le montre son premier mouvement, plein d’impétuosité et d’accents joyeux.

Avant-concert
L’Orchestre national Avignon-Provence propose au public de rencontrer le chef Jean-François Heisser  dans la salle des Préludes à l’Opéra Grand Avignon.
Vendredi 10 mars. 19h15 à 19h35. Salles des Préludes.

Promenade autour du concert Où voulez-vous aller ?
Atelier danse avec la danseuse Céline Brémond, ouvert aux débutants et traduit en simultané par une interprète en langue des signes pour les personnes sourdes et malentendantes. Céline Brémond, danseuse interprète et pédagogue transportera les participants dans une exploration corporelle et sensorielle du répertoire Où voulez-vous allez ? Au sol allongés, assis, debout, le mouvement et les différentes postures qui l’accompagnent seront un indicateur et un révélateur d’une autre façon d’apprécier et d’appréhender la musique symphonique. La participation à cette Promenade Orchestrale permet de bénéficier d’un tarif réduit  pour le concert Où voulez-vous aller ?
Mercredi 8 mars.15h à17h.Bibliothèque Ceccano. Atelier gratuit sur inscription au 07 88 36 02 61 ou sur communication@orchestre-avignon.com

Tarif Duo
Cette saison, l’Orchestre national Avignon-Provence propose au public d’associer un concert symphonique et un concert famille. Pour l’achat d’un billet du concert Où voulez-vous aller ?  le spectateur bénéficie d’un tarif C sur le spectacle Beatbox Symphony du 8 avril 2023.

Vendredi 10 mars. 20h. 3 à 20€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
MH

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