22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Ce jeudi 25 juillet 2024, la 19ème édition d’Hexagone MMA a eu lieu au théâtre antique d’Orange. Les 20 combattants professionnels et non professionnels ont offert un show total à un public survolté et chauffé à blanc. Une victoire pour le MMA et pour la nouvelle organisation crée en 2021. 

Ils étaient plus de 5000 spectateurs dans le théâtre antique d’Orange ce jeudi soir pour assister aux combats des gladiateurs dans l’hexagone MMA. Dans ce lieu mythique, 10 combats ont eu lieu, semblables à des combats de gladiateurs romains avec à chaque fois un « show » total qui mêlait technique de combat et puissance physique. 

Des combats qui ont mis aux prises des combattants professionnels et des futures pépites du MMA en France, plusieurs cartes de « fight » et plusieurs catégories de poids avec un main « event » en « middleweight » (-84kg) remporté par le français Ilian Bouafia face au tchèque Frederico Komuhena. Avec cette victoire par K.O, il poursuit sa période d’invincibilité (5-0) et confirme qu’il faudra compter sur lui dans l’avenir du MMA français.

Paul Daena électrise le public  

Pour cette soirée, la Ligue d’Hexagone MMA a une nouvelle fois mis en place une organisation importante. Un dispositif de sécurité conséquent, une buvette et un achat de bières disponible en tribunes. Surtout, l’organisation a proposé un spectacle sportif à travers le choix des combattants. 

Très attendu, le français Paul Daena, très populaire sur les réseaux sociaux et annoncé comme une des futures « grosses têtes » du MMA a complètement électrisé le public acquis à sa cause lors de son combat face à Amine Jlel. Dans cet affrontement franco-français c’est bien le « chouchou » du public qui est sorti vainqueur après trois round accrochés sur décision des juges. 

Des combats féminins et des K.O impressionnants 

Dans le reste de la soirée, les combats féminins ont particulièrement attiré l’attention. À noter notamment la jolie victoire de la française Morgane de Haye face à l’espagnole Sarah Vieitez et la très jeune Mathilde Aschenbrenner. Les trois combats féminins proposés et retransmis en direct sur RMC Sport sont venus confirmer que les catégories féminines sont aussi attractives que celles des hommes. 

Dans les autres combats masculins, on relèvera les deux victoires par K.O du français Théo Ulrich, qui a proposé une entrée spectaculaire inspirée de la série américaine Walking Dead face à son compatriote Jason Polydor après seulement une minute de combat. La victoire du franaçs Mickael Groguhe face à Stéphane Coignon d’une soumission au sol au deuxième round qui a mis le feu au public. 


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Roméo et Juliette à la ville comme à la scène, le ténor Roberto Alagna et la soprano Aleksandra Kurzak ont conquis les 8 000 spectateurs du Théâtre Antique qui ont applaudi à tout rompre cet opéra du compositeur Giacomo Puccini dont on célèbre cette année le centenaire de la mort.

En version concertante, c’est-à-dire sans costumes, ni mise en scène, ni artifice, ni accessoire, cette unique représentation aurait pu déstabiliser un public habitué à certains fastes dans les costumes ou les décors et parfois à la créativité à tout crin de metteurs en scène en mal de reconnaissance, qui veulent à tout prix dépoussiérer la moindre partition qui leur tombe sous la main. « Ici, tout est à inventer », explique Roberto Alagna. « Nous devons donner à voir par notre seule voix », ajoute son épouse Aleksandra Kurzak. « En plus avec ce décor naturel, ce mur d’Orange, ce plateau, c’est magique ! », commente le duo à l’unisson.

Roberto Alagna, le chouchou des Chorégies est chez lui sur cette immense scène, au pied de la statue d’Auguste, qu’il a si souvent arpentée, au prix d’une entorse à la cheville une fois, et il a continué comme si de rien n’était. Il est vrai que c’est la 18ᵉ fois que ses fans (dont je suis, je le confesse) viennent l’applaudir. Cette histoire d’amour a débuté en 1993 dans La Traviata. Il est revenu, presque chaque été, en famille, pour  Rigoletto en 1995, un concert en 97, le Requiem de Verdi en 2001, Roméo et Juliette en 2002, Carmen en 2004, La Bohème en 2005, Aida l’année d’après. Puis dans l’ordre, Le Trouvère, Faust, Cavalleria Rusticana et Pagliacci en 2009, Tosca déjà en 2010, Turandot, Otello, encore Le Trouvère en 2015. Il avait aussi fêté ses 30 ans de carrière à Orange en 2016 tellement il est attaché à ce lieu, son acoustique et ses ondes positives, il avait participé à une ‘Nuit magique’ en 2020 en plein Covid et enfin, on l’avait revu en 2022 pour Samson et Dalila de Saint-Saëns.

Le public s’est arraché les 8313 places du Théâtre antique d’Orange pour Tosca.

Ce lundi soir, le mistral a fait des siennes, avec des rafales tourbillonnantes au cœur de l’hémicycle. Mais il n’a pas entamé la puissance de la voix du duo Tosca – Mario, qui est passée au-dessus de l’Orchestre Philharmonique de Nice dirigé par une Clelia Cafiero bondissante. Comme La Tebaldi, Régine Crespin ou Maria Callas avant elle, Alezksandra Karzak a su, dans un sanglot où se mêlaient passion et douleur, interpréter le fameux « Vissi d’arte. » Pendant que Roberto Alagna s’est imposé, sans surprise, dans « E lucevan le stelle. » 

Au terme de deux heures et quart, la représentation de Tosca (dont le livret a été écrit à partir d’une pièce de Victorien Sardou, le grand-père de Michel Sardou), a été marquée par d’innombrables « Bravo ! » à tout rompre, une standing ovation a duré plusieurs minutes pour remercier chanteurs, choristes et musiciens de ce moment suspendu, de cette version qui pourrait faire date dans les annales des Chorégies. Qui vivra verra. En tout cas, l’an prochain, Orange devrait renouer avec la programmation de deux opéras, puisqu’il s’agit du plus ancien festival d’art lyrique du monde, créé en 1869. On connaît l’un des deux, ce sera Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti.


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Dès le 30 juillet, place aux Britanniques de Deep Purple, toujours debout depuis 1968 ! Le batteur Ian Paice n’a pas changé. Mardi, il sera entouré par Roger Glover à la basse, Ian Gillian le chanteur parfois à l’harmonica, Don Airey aux claviers et Simon Mac Bride, la dernière recrue depuis deux ans à la guitare. Successivement hard-rock, psychedelic, progressif, soul et funk, le groupe dont la rythmique laisse pantois interprètera cinq décennies de tubes dont Smoke on the water.

Place à Toto le vendredi 2 août, un groupe fondé en 1976 à Los Angeles. Le groupe pop rock, auteur de la musique du film de David Lynch Dune en 1984, qui totalise des millions d’écoutes sur internet, notamment avec Africa et Rosanna, fera le plein sur les gradins de pierre d’Orange.

Et enfin, le lendemain, le 3 août, place à un hommage à Dire Straits, les fameux Sultans of swing, créés en 1976, qui ont vendu plus de 130 millions de disques, sans parler des milliards de vues sur le net. Là, il s’agit d’une ‘Dire Straits Experience’, qui, 20 ans après la dissolution du légendaire groupe californien, fera revivre ses tubes.

Après Mika, Kathia Buniatishvili et Roberto Alagna dans Tosca pour les Chorégies 2024, place à une ambiance électrique, pop pour le Théâtre Antique d’Orange avec ces rafales de rock positif !

Contact : positivfestival.fr


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Il fait 50°c sur le tarmac en ce jeudi 18 juillet, journée historique pour la Base Aérienne 115 qui accueille cet avion de chasse « puissant, performant et polyvalent » selon les mots du patron du site, le Colonel Guillaume Deschamps. Écrasé de soleil, le Rafale gris mat de chez Dassault trône avec son empennage frappé aux couleurs bleue et blanche « Escadron de Chasse 1/5 Vendée. »

Après le départ des Mirage 2000 C en juin 2022 et un investissement massif de 174M€ dans des travaux pharaoniques de modernisation et d’agrandissement des infrastructures (un bâtiment qui regroupe l’escadre et son escadron de soutien technique, un autre pour la maintenance des réacteurs, un pour le simulateur de vol, un pour la zone d’alerte de la permanence opérationnelle et enfin un nouveau mess), retour au vrombissement des avions de chasse dans le ciel d’Orange, qui est le 3ᵉ avec Saint-Dizier et Mont-de-Marsan à être équipé de Rafale avec pour triple mission : la posture 24h/24 de l’espace aérien français, l’aide aux aéronefs en difficulté et l’interception face aux intrusions malveillantes. Un aéronef qui vole à Mach 1,8 (2223 km/h) et a une autonomie de 3 700 km.

L’arrivée du Rafale inaugurée par le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace

Près de 1 400 invités de marque, jeudi après-midi, une vingtaine de généraux étoilés, d’anciens patrons de la BA 115, des élus, des mécanos et des pilotes à la retraite en famille avec leurs petits enfants sur les épaules. Et vers 17h30, début de la cérémonie avec un enfant d’Orange, pas peu fier de prendre la parole devant cet aréopage, le général Stéphane Mille, Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

©P. Merkel – Armée de l’Air et de l’Espace

« Cette journée est unique à plusieurs titres, commence le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Elle est témoin de nos forces pour bâtir des locaux hors normes et elle est pleine d’émotions pour ceux qui ont vieilli sous cette bannière de la 5ᵉ Escadre de chasse. Notre mission immuable est de défendre les Français depuis le ciel et l’espace. Or la menace a changé de forme, nous avons dû nous adapter, nous moderniser et aujourd’hui s’ouvre une nouvelle page sur cette base qui existe depuis 1939 aux confins d’Orange, Camaret et Jonquières et qui est un maillon essentiel du système de défense du territoire avec notre nouveau fleuron, le Rafale. La 5ᵉ Escadre renaît aujourd’hui, vous retissez les liens avec les anciens, dans cette région où coexistent, à quelques encablures, les bases de Salon-de-Provence et d’Istres dont les hommes se sont battus en Afrique du Nord, au Tonkin, en Algérie, mais aussi en Indochine et au Koweït. Nos pilotes de chasse sont porteurs d’un feu séculaire, eux qui ont été aux commandes, au fil du temps, de Mystère IV, Mirage III, F1, Morane-Saulnier, Dewoitine, Ouragan, Jaguar et aujourd’hui du Rafale. Les chevaliers du ciel, les Roland Garros, Guynemer, Nungesser, Clostermann qui ont écrit l’épopée française de l’Armée de l’Air. Retrouvez cet esprit, faites grandir les traditions, construisez de belles et grandes choses pour la gloire de nos ailes et le succès de la France. »

Au cours de la cérémonie, le Général Jérôme Bellanger, qui succèdera au Général Stéphane Mille comme chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace le 16 septembre, a été fait commandeur de la Légion d’Honneur. De son côté, le lieutenant-colonel Aurélien Declercq a pris le commandement de la 5ᵉ Escadre. Et une stèle en pierre du Rafale a été dévoilée, gravée sur un socle de 8 tonnes et taillée par Cyril Bienfait.

©P. Merkel – Armée de l’Air et de l’Espace

De belles années à venir pour la BA 115

5 Rafale sont attendus d’ici fin-août, une vingtaine en 2025. La BA 115 qui accueille déjà les hélicoptères Fennec, le Commando parachutiste de l’Air N° 20 et le CPOCAAE (Centre de préparation opérationnelle de l’Armée de l’Air et de l’Espace) va continuer sa montée en puissance avec 500 aviateurs supplémentaires à l’horizon 2030 avec leurs femmes et enfants. Ce qui portera les effectifs de la base à 2 100 militaires, sans parler des 5 000 emplois indirects dans le territoire nord-Vaucluse. Et demandera aux élus et décideurs locaux d’investir dans des logements, commerces, crèches, écoles, lycées, parkings, restaurants, établissements de soins, de loisirs et de culture pour accueillir au mieux toute cette population nouvelle.


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Buffalo Grill, numéro un des réseaux de restauration à table en France avec 340 restaurants, dont quatre en Vaucluse, affiche une santé financière au beau fixe et annonce s’orienter vers un modèle opérationnel majoritairement en franchise.

Buffalo Grill a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 508M€ à fin 2023, soit une croissance de +6,5% par rapport à l’année précédente. La chaîne de restaurants, qui a été réélue pour la 9ᵉ année consécutive ‘Enseigne préférée des français en Restaurant à table’ en 2024 avec plus de 4 Français sur 10 qui ont visité l’enseigne Buffalo Grill en 2023, a gagné 4 points de parts de marché en moyenne depuis 2023 pour atteindre 30% de parts du marché de la restauration à table en France au 1ᵉʳ semestre 2024.

Ainsi, voyant des résultats plus que positifs chez ses franchisés, l’enseigne, qui fait preuve de solidité opérationnelle et financière, a décidé d’accélérer le déploiement de la franchise. « Buffalo Grill a parcouru un chemin significatif depuis deux ans, déclare Robert Guillet, directeur général. L’enseigne se donne une nouvelle jeunesse et s’appuie sur des structures réorganisées, parfaitement agiles. » En effet, Buffalo Grill a affiché un résultat opérationnel en rebond à 36M€ au 31 décembre 2023, dû à un strict pilotage des coûts, de meilleures conditions d’achat et des innovations apportées à l’offre.

25 nouveaux franchisés d’ici la fin de l’année

Aujourd’hui, 7 Français sur 10 ont un restaurant Buffalo Grill à moins de 20 minutes de chez eux. Le Vaucluse en compte quatre : au Pontet, à Carpentras, à Montfavet et à Orange. Franchiseur depuis 1984, Buffalo Grill mène un programme de transformation de son réseau tandis que les toutes dernières réouvertures de restaurants en franchise et au concept « American road trip » (nouveau design, ambiance et menu) affichent jusqu’à +30% de progression de leur chiffre d’affaires.

L’enseigne opère aujourd’hui environ un tiers de son réseau en franchise. D’ici la fin de 2024, le réseau devrait compter près de 25 nouveaux restaurants en franchise, comprenant conversions de succursales et nouvelles ouvertures. Dans ce cadre, l’enseigne entrevoit des perspectives favorables à long terme.


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Depuis le 16 mai 2024, plusieurs archéologues du Département de Vaucluse effectuent un travail de fouille préventive sur un chantier situé à Orange, au lieu-dit « La Baussenque ». Ces derniers ont récemment découvert un monument funéraire de l’époque néolithique. Après la découverte, place désormais à l’étude de l’objet et du site qui vont permettre la conservation et la possible future exposition de ce témoignage d’histoire.

Les premières données avaient orienté les archéologues sur un tumulus (tertre artificiel situé au-dessus d’une tombe) datant de la fin de l’âge du Bronze (environ 1000 ans avant J-C). Il n’en était rien, il s’agit bien d’un monument funéraire que les professionnels du Département de Vaucluse étudient actuellement.

Les toutes dernières analyses ont permis de déterminer que ce vestige aurait été conçu à l’époque néolithique dans sa deuxième partie, soit à partir de 3.000 avant J-C. Une phase post-fouille permettra d’être plus précis sur la période exacte.

Le lieu le plus ancien de la commune orangeoise

La découverte de cet objet sur ce lieu revêt d’une importance significative puisque ce lieu de chantier devient le plus ancien site archéologique connu pour la commune d’Orange. Cet imposant monument, constitué d’une couronne de dalles et de galets calcaires de près de 20 mètres de diamètre, a livré plusieurs sépultures dont les ossements sont inégalement conservés en raison de la remontée fréquente de la nappe phréatique et de la nature du substrat, des limons argileux, peu propice à une bonne conservation osseuse.

La découverte de ce monument n’a pas été unique. En périphérie immédiate du monument, deux autres sépultures en coffre, également de l’époque néolithique ont été trouvées. La fouille s’achève ces jours-ci pour laisser la place au chantier routier mais l’ensemble de ce qui a été découvert sur le site sera conservée grâce au travail des archéologues au cours de l’opération et la documentation produite : photographies, relevés, fiches d’enregistrement ainsi que tout le mobilier collecté rejoindront bientôt Memento, Pôle des patrimoines de Vaucluse à Agroparc, pour y être précieusement étudiés puis conservés pour les générations futures avant peut être une éventuelle exposition dans un musée du territoire.


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports.
Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage).
Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit.
Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun.
Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.

« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ?
Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation.
« Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. »
Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude.
Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER).
« Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Et pourtant, elle a failli ne pas exister cette soirée qui restera dans les annales… Déjà l’année dernière, la pianiste avait annulé son concert à Orange pour une excellente raison : « baby blues » après la naissance de sa petite Charlotte. Samedi 29 juin, c’est la météo qui a fait des siennes avec un violent orage qui s’est déclenché vers 19h30 au-dessus du Théâtre Antique.

Forêt de parapluies, K-Way, les mélomanes ont attendu patiemment que les gouttes se raréfient. Le « corps de balais » des Chorégies s’est activé pour chasser l’eau de l’immense plateau, d’autres ont épongé les sièges et chevalets porte-partitions des musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. La bâche qui protégeait le long piano à queue est emportée par les techniciens.

C’est à ce moment-là que, soulagé, le directeur Jean-Louis Grinda prend le micro, vers 21h45 pour s’adresser au public. « Merci pour votre patience, pour votre fidélité et pour votre gentillesse. Le concert va pouvoir débuter ».

Celle qui se produit dans les sites les plus prestigieux (Salzbourg, Carnegie Hall à New-York, Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Berlin, Théâtre des Champs Élysées, Scala de Milan) fait, pour la 1ʳᵉ fois de sa carrière, son entrée sur l’immense scène du théâtre Antique. Talons aiguilles, robe noire à paillettes, chevelure ondulante, rouge-baiser. Elle se penche sous le Steinway et, avec un kleenex essuie délicatement les pédales du piano à queue, sous des éclats de rire et une ovation générale.

La star entame alors l’allegro du célébrissime concerto n°1 de Tchaïkovski que tout le monde connaît, mais qui, sous ses doigts, son toucher, donne une autre résonance. Au 3ᵉ rang, c’est-à-dire à moins de dix mètres, tout du jeu de Khatia Buniashvili est perceptible : les vibrations du piano, la puissance, la force, l’énergie de la main gauche, le timbre tempétueux et volcanique de la géorgienne puis la douceur caressante des pianissimi, comme des perles de pluie. Sa gestuelle, ses balancements lascifs, sa tignasse brune et bouclée qu’elle envoie en arrière quand elle attaque des montées chromatiques d’un bout à l’autre du clavier, les musiciens qu’elle entoure de ses bras, les regards complices qu’elle échange avec le chef Kirill Karabits. Le public est subjugué, il retient son souffle et exulte à la fin du 1ᵉʳ mouvement. 

Khatia Buniashvili arrive pour la 1ere fois sur la scène du Théâtre Antique suivie du chef Kirill Karabits.

Après l’andantino, c’est le 3ᵉ mouvement « Allegro con fuoco », fougueux comme elle, qui fait chavirer Orange. Durant les quarante minutes que dure ce concerto, les milliers de mélomanes sont sur un petit nuage et le lui prouvent par leurs acclamations et leurs longs applaudissements. Du coup, elle revient sur scène pour les surprendre avec une version jazzy de la chanson de Gainsbourg La javanaise, comme auraient pu l’improviser Thelonious Monk, Art Tatum ou Keith Jarrett. Tour à tour espiègle, rebelle, exubérante, farouche puis câline, elle ose tout, elle donne tout, c’est pour ça qu’on l’aime. Finalement, elle conclura ce concert de pur bonheur par une Rhapsodie de Liszt, la 2ᵉ, où elle éblouira de sa virtuosité légendaire un public conquis d’un bout à l’autre de sa prestation et qui aura conscience d’avoir vécu un moment historique dans la longue vie (depuis 1869) du plus vieux festival du monde. Un concert en « Femme » majeur(e).


Orange : Au cœur des combats des gladiateurs à la soirée Hexagone MMA 

Le prochain Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange aura lieu ce mercredi 3 juillet au Château Malijay à Jonquières. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard. Cette bâtisse dont les premières fondations ont vu le jour au XIIIème siècle, vit historiquement de l’activité viticole et ce depuis le XVIème siècle. Les terres orangeoises possédants de nombreuses entreprises et structures issues de l’exploitation du vin, la tenue de cet évènement sur le domaine de Jonquières prend tout son sens.

Les Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange qui ont récemment fêté leurs 7 ans, n’attendent pas moins de 200 personnes pour cette nouvelle date. Dans le cadre des Apéros Entrepreneurs d’Orange qui permettent aux professionnels du territoire de se rencontrer, plusieurs dates de rencontres et de convivialité sont organisées tous les mois (sauf en aout), tout au long de l’année.

Ces évènements bénéficient du soutien de nombreux partenaires et entreprises parmi lesquels l’intercommunalité Pays d’Orange, M.X creation, Toyota Orange, Calipage Orange, Crédit Agricole Alpes Provence. Ces rendez-vous périodiques sont plébiscités par les chefs d’entreprises du Vaucluse et des départements limitrophes. Ainsi en 2024 ce sont plus de 1.800 personnes qui ont participé à ces apéros.

Infos pratiques : L’Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange, mercredi 3 juillet. Chateau Malijay, 1511 Chemin des Plumes, 84150 Jonquières. L’inscription est gratuite, la billetterie est disponible sur ce lien.

https://echodumardi.com/tag/orange/page/3/   1/1