22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

C’est officiel ! Selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) la zone d’emploi d’Avignon compte désormais davantage de communes gardoise et bucco-rhodaniennes que de vauclusiennes. Une réalité qui met de plus en plus en lumière les incohérences des frontières départementales.

En redéfinissant le périmètre des zones d’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Insee a établi que la région comptait désormais 22 zones contre 18 en 2010. Intégrant de nouvelles méthodes afin d’harmoniser les possibilités de comparaison au niveau européen, ce zonage détermine un territoire à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent. Pour l’Insee, « il s’agit de l’espace le plus pertinent pour étudier le fonctionnement du marché du travail et pour adapter localement les politiques de l’emploi ».
Cette réévaluation des frontières ‘économiques’ de nos territoires fait ainsi notamment apparaître les zones d’emploi de Carpentras et de Valréas (jusqu’alors intégrées à celle d’Avignon) ainsi que celle de Bollène-Pierrelatte (rattachée jusqu’à présent à Orange).

Avignon dépasse les frontières
Déjà principale zone d’emploi de Paca dépassant les frontières régionales en 2010, le bassin de vie de la cité des papes ne fait que renforcer ce déséquilibre 10 ans plus tard. Ainsi à ce jour, la zone d’emploi d’Avignon comprend 15 communes gardoises (Les Angles, Aramon, Domazan, Estézargues, Fournès, Lirac, Montfrin, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Sauveterre, Saze, Tavel, Théziers et Villeneuve-lès-Avignon) pour ‘seulement’ 13 vauclusiennes (Althen-des-Paluds, Avignon, Bédarrides, Caumont-sur-Durance, Châteauneuf-de-Gadagne, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Morières-lès-Avignon, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sorgues, Vedène et Velleron). A cela s’ajoutent 8 villes des Bouches-du-Rhône (Barbentane, Cabannes, Châteaurenard, Eyragues, Graveson, Noves, Rognonas et Verquières). Comme dans le même temps, l’Insee a ‘détaché’ plus d’une soixantaine de communes vauclusiennes jusqu’alors rattachées à Avignon et désormais intégrées dans les zones d’emploi de Valréas, Carpentras, Orange et Cavaillon ce contraste est maintenant encore plus saisissant : Avignon s’étend plus en Occitanie qu’en Vaucluse.

« Avignon s’étend plus en Occitanie qu’en Vaucluse. »

Alors que le Vaucluse est déjà le département où la part des emplois occupés par des personnes résidant à l’extérieur est déjà la plus importante de la région, pour le bassin de vie d’Avignon, à cheval entre 3 départements et 2 régions, ce déséquilibre est encore plus marqué. Ainsi, plus de 40% des emplois du Grand Avignon sont occupés par des non-résidents aux premiers rangs desquels figurent des Vauclusiens (près de 15 000 personnes habitants dans une autre commune), des Gardois (plus de 6 000) et des Bucco-rhodaniens (près de 4 000). Et si au sein du Grand Avignon, le nombre d’emplois a très légèrement progressé entre 2006 et 2016 (+ 0,6 % en moyenne par an), c’est avant tout les territoires qui l’entourent qui en ont profité. En 10 ans, de nombreux actifs ont ainsi quitté le Grand Avignon tout en continuant à venir y travailler chaque jour. Ils se sont installés dans plusieurs intercommunalités voisines où le nombre de navetteurs (ndlr : un navetteur est un actif qui quitte sa commune de résidence quotidiennement pour aller travailler) a fortement progressé, notamment les communautés d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) à l’est, Terre de Provence au sud et Ventoux-Comtat-Venaissin (Cove) au nord.

« Ne rien faire pour adapter les frontières à la réalité du territoire devient un crime contre l’emploi. »

Tout ceci n’est pas sans conséquence sur ‘l’optimisation’ des performances économiques de ce territoire où entrepreneurs, élus locaux et citoyens résidents constatent régulièrement les difficultés liées aux frontières départementales et régionales en matière de transport, de santé, d’éducation (2 zones de vacances scolaires), de sécurité, d’emploi…

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Insee a revu le périmètre des zones d’emploi avec pour objectif de proposer une meilleure vision du territoire afin d’adapter localement les politiques de l’emploi. Constater que le Vaucluse est l’un des départements les plus pauvres de France c’est un début, ne rien faire pour adapter ses frontières à la réalité de son territoire devient un crime contre l’emploi.

Valréas et la question de la Drôme provençale
Bien que championne dans ce domaine, la cité des papes n’a plus l’exclusivité du franchissement des limites régionales. Désormais, les zones d’emplois de Bollène-Pierrelatte et de Valréas se composent majoritairement de résidents d’Auvergne-Rhône-Alpes (70% pour Bollène-Pierrelatte et plus de 50% pour Valréas).

« Quel sort pour la Drôme provençale ? Auvergne-Rhône-Alpes ou Paca ? »

Outre 4 communes vauclusiennes (Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud et Mondragon) la zone d’emploi de Bollène-Pierrelatte comprend 8 communes ardéchoises et 17 drômoises. Pour Valréas, la zone d’emploi compte 23 villes vauclusiennes (Beaumont-du-Ventoux, Brantes, Buisson, Crestet, Entrechaux, Faucon, Grillon, Malaucène, Puyméras, Rasteau, Richerenches, Roaix, Sablet, Saint-Léger-du-Ventoux, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Saint-Romain-en-Viennois, Saint-Roman-de-Malegarde, Savoillan, Séguret, Vaison-la-Romaine, Valréas, Villedieu et Visan) ainsi que plus de 90 communes drômoises, dont Nyons, essentiellement rattachées jusqu’à maintenant à Montélimar. Là encore, sans attendre les répercussions kafkaïennes que pourrait avoir sur l’Enclave le reconfinement de la Drôme aujourd’hui dans le collimateur du Gouvernement en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19, ce redécoupage de l’Insee pose la question du sort de la Drôme provençale : Auvergne-Rhône-Alpes ou Paca ?

Et dans le reste du Vaucluse ?

Dans le reste du Vaucluse, la zone d’emploi de Carpentras totalise 29 communes. L’emploi s’y organise autour de deux pôles : Carpentras et Monteux. Monteux, pôle résidentiel (0,8 emploi par actif occupé résident) à la démographie parmi les plus dynamiques de la région, illustre parfaitement la mutation de nos territoires favorisée par une grande mobilité. Les Montilliens sont ainsi 1 606 à travailler dans leur commune de résidence et sont 836 à se rendre à Carpentras pour leur emploi alors qu’ils sont 1 238 à aller sur la zone d’Avignon (717 à Avignon, 257 à Sorgues et 264 au Pontet).
Pour celle de Cavaillon (qui intègre Apt), ce nombre de communes s’élève à 54 dont 11 étaient auparavant rattachées à la cité des papes (dont 5 communes des Bouches-du-Rhône – Eygalières, Mollégès, Orgon, Plan d’Orgon et Saint-Andiol) et 1 à Manosque.

« 2 600 Vauclusiens habitant le Sud-Luberon travaillent sur Aix. »

Pour sa part, la zone d’Orange comprend 16 communes dont 3 étaient associées à Avignon dans la précédente étude de l’Insee (Châteauneuf-du-Pape, Courthézon et Gigondas). Le secteur de la cité des princes présente par ailleurs la spécificité de concentrer un maximum d’emploi dans la ville la plus peuplée du territoire : plus de la moitié des actifs occupés y travaillent.
Enfin, concernant le Sud-Luberon on dénombre 21 communes de Vaucluse autour de Pertuis à faire partie de la zone d’Aix-en-Provence. Dans ce cadre, ils sont près de 2 600 à quitter chaque jour le département pour travailler sur Aix. A cela s’ajoute plus de 700 Vauclusiens employés sur Marseille (418 pour Pertuis et 309 pour Avignon).


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

Et bien tant pis, même si les viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape s’en émeuvent le préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, a finalement autorisé la société Delorme SAS –de Pernes-les-Fontaines- à exploiter la carrière située aux lieux-dits Le Lampourdier et les Sept combes à Orange pour une durée de 25 ans.

Les faits
Dans un précédent article, les viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape portaient la voix craignant que l’exploitation de la carrière du Lampourdier et des Sept combes étende sa superficie, son volume et sa durée d’extraction. C’est dorénavant chose faite au travers d’un arrêté préfectoral relayé par un communiqué de presse de la Préfecture de Vaucluse. Cependant et pour ne point échauffer les esprits, le document fait savoir que ‘l’arrêté préfectoral fixe les conditions d’aménagements, d’exploitation et de suivi nécessaires à la préservation de l’environnement autour de cette installation.’

Un comité de suivi
‘Il instaure, ainsi, la mise en place d’un comité de suivi de l’environnement associant les représentants de l’État et des collectivités territoriales ainsi que les acteurs économiques et environnementaux locaux.’

Mesurer l’impact
‘Cette instance de concertation doit permettre à la société Delorme de présenter annuellement les actions menées et prévues pour respecter les engagements pris lors de la constitution de son dossier et prescrits par arrêté préfectoral, notamment sur le suivi environnemental et le maintien de la biodiversité.’

L’environnement
‘Les services de l’État, tout particulièrement la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal), procéderont à des contrôles réguliers sur site afin de s’assurer du respect de l’arrêté pris et des conditions d’exploitation.’

Dans le détail
L’arrêté préfectoral signé le 29 janvier relate que ‘cette prolongation de durée n’est pas de nature à entraîner des dangers et inconvénients significatifs pour les intérêts mentionnés à l’article L 181-3 du code de l’environnement ni à avoir d’incidences négatives notables sur l’environnement’.

Voies et délais de recours
Tandis que dans l’article ‘Voies et délais de recours’ indique ‘Le présent arrêté est soumis à un contentieux de pleine juridiction. Un recours peut être formé auprès du tribunal administratif de Nîmes par les tiers intéressés dans un délai de quatre mois à compter du premier jour de la publication ou de l’affichage du présent arrêté ; par les demandeurs ou exploitants ; dans un délai de deux mois à compter de la date de notification du présent arrêté.’

Télérecours
‘Le présent arrêté peut faire l’objet, d’un recours gracieux ou hiérarchique dans le délai de deux mois. Ce recours administratif prolonge de deux mois les délais mentionnés. Le tribunal administratif peut aussi être saisi par l’application informatique ‘télérecours citoyens’ accessible par le site internet : http://www.telerecours.fr/


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

Le 17 février dernier, un avion Rafale B a sectionné trois câbles d’une ligne à moyenne tension lors de son passage durant un vol d’entrainement à très basse altitude (entre 80 et 150 mètres du sol) dans les environs du village du Castellet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Endommagé lors de l’incident, l’appareil de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier, qui volait en patrouille avec un autre Rafale, a été contraint de se poser en urgence, une dizaine de minutes plus tard, sur la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat.
La chute des câbles a par ailleurs, provoqué un début d’incendie, rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers locaux, ainsi qu’une coupure de courant de quelques heures pour les 400 habitants du secteur.
L’enquête sur cet incident, qualifié de « rarissime » par l’Armée de l’air & de l’espace, a été confiée à la gendarmerie de l’Air alors que le Bureau enquêtes accidents (BEA) pour la sécurité de l’aéronautique d’Etat devrait aussi certainement se pencher sur cet accident.

Une ligne n’apparaissant pas sur les cartes aéronautiques
Selon la carte aéronautique OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) éditée par l’IGN à l’échelle 1/500 000 pour les vols en VFR (Visual flight rules), la ligne de 20 000 volts coupée ne figurait pas sur le document d’information aérienne. En effet, ce sont les lignes à haute tension de plus de 63 000 volts qui apparaissent dans ce type de document.
Un incident sur lequel revient le youtubeur ‘Até’. Cet ancien pilote de chasse Franco-Canadien de l’Aéronavale, de son vrai nom Pierre-Henri Chuet, propose régulièrement sur le monde de l’aviation et revient parfois sur des incidents aéronautiques.
Dans cette vidéo, il évoque les premières constations suite à cet incident et dévoile des images des dégâts subis par l’avion multi-rôle conçu par le groupe Dassault.
En Vaucluse en 2014, un Mirage 2000-B de la BA 115 s’était écrasé le 4 août entre Viens et les gorges d’Oppedette lors d’un vol d’entrainement. Le crash n’avait fait aucune victime, les deux pilotes – un élève et son instructeur – ayant fort heureusement réussi à s’éjecter avant que l’appareil ne percute une colline et ne s’écrase un peu plus loin.


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

Champion de la mobilité durable et des territoires. Voilà ce que voudrait être la Sncf. Il faudrait « verdir le matériel roulant » et ne plus utiliser de motrices Diesel dans les 10 ans sur un réseau régional peu étendu (1300 kilomètres exploités), peu utilisé, mal électrifié (47%) et ancien, nécessitant 90M€ de frais de maintenance par an et 200M€ cette année pour moderniser » des installations à bout de souffle.
Il faudrait être au service des trains du quotidien – et pas seulement ceux qui roulent à grande vitesse sur moins de 250 kilomètre de voies – en réussissant enfin la relance du fret dont la part de marché dans le monde du transport n’a jamais été aussi faible (9%).
Il faudrait être à l’heure pour amener la quasi totalité des trains à quai (95% en 2025 nous promet-on) et enfin dans les temps pour accomplir cette ambition de champion prévue pour 2030.

Les enjeux de notre territoire
Karim Touati, le nouveau directeur territorial de Sncf réseau en Provence-Alpes-Côte-d’Azur a donc du boulot pour apporter la preuve « du rôle essentiel que le transport ferroviaire est appelé à jouer » au travers d’un plan de reconquête promis par l’Etat, aujourd’hui par Jean Castex et hier par Lionel Jospin…
Dans notre région, les sujets concernant le Vaucluse portent sur « un réseau structurant qui s’étend d’Avignon à Marseille, comprenant la ligne à grande vitesse Méditerranée, la ligne historique PLM et des itinéraires de détournement dont l’enjeu est de pouvoir combiner les trafics voyageurs et fret ».

« La livraison d’Orange aura lieu en 2022 ; celle d’Avignon-centre est prévue pour 2023. »

S’agissant des voyageurs, deux projets sont en cours, de même nature : les pôles d’échanges multimodaux (PEM) permettant un meilleur accès aux gares pour les piétons et les vélos, une valorisation du patrimoine bâti et de leurs abords pour créer de nouveaux espaces urbains plus agréables et fonctionnels.
La livraison du PEM d’Orange (12M€) aura lieu en 2022 ; celle du PEM d’Avignon-centre (15M€) est prévue pour 2023, réunissant la gare ferroviaire et routière ainsi que le pôle Kennedy dans un ensemble architectural unique pour connecter trains, bus, BHNS (Bus à haut niveau de service), tramway, cars interurbains en ouvrant des places de parking pour les vélos et ‘l’autopartage’.
La particularité de ces projets tient au financement. Faisant largement appel aux collectivités puisque la Sncf ne met au pot qu’à hauteur d’environ 10%, les acteurs en présence ont intérêt à coordonner leur offre en ayant l’œil sur le retour sur investissement de l’opération.

La région, locomotive de ‘1001 gares’
Ce renouvellement des gares ne délaisse pas la ruralité. Lancé en juin 2019, le programme ‘1001 gares’ relance l’activité et la présence humaine au cœur ces lieux automatisés, aujourd’hui peuplés de locaux vacants. Ils sont désormais ouverts à la location à tous les porteurs de projets qui veulent apporter aux voyageurs des commodités ou proposer des offres commerciales.
Près de 8 000m² sont disponibles en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en tête des régions française avec une quinzaine de projets réalisés ou en cours d’installation : épicerie ‘bio’, hébergements temporaires, salle de sport, location de voitures, etc.
Voici la liste des gares concernées par le programme dans le Vaucluse : Pertuis (174m² disponibles), Avignon Centre (172m²), Thor (182m² en cours d’attribution), Bédarrides (212m²). Un cabinet d’ostéopathe à Entraigues sur la Sorgue va ouvrir prochainement.

Le serpent de terre s’allonge
S’agissant du fret, la situation est moins claire. L’argent manque.
Un gros projet d’infrastructure (80M€) avait été envisagé sur le site d’Avignon-Courtine. Une installation tri modale (rail, route, fleuve) –  la première du genre en Paca – avait même fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt en partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), Les Voies Navigables de France (VNF), la DREAL, le conseil régional et départemental et la commune d’Avignon. « Sncf réseau remplissait dans ce cadre son rôle d’expertise ferroviaire fournissant certaines études techniques permettant d’estimer les travaux à réaliser. Sncf réseau n’est pas porteur de ce projet qui semble en attente pour le moment » explique sobrement la direction.

« Les opérations ferroviaires de d’Avignon-Champfleury nous font gagner de l’argent. »

Et pour cause : « les opérations ferroviaires de d’Avignon-Champfleury nous font gagner de l’argent, ce qui est conforme à nos obligations statutaires. Sur ce projet nous ne serions pas moteurs », indiquait déjà l’ancien patron du réseau ferré régional en 2018.
Actuellement, Champfleury fait néanmoins l’objet d’un projet d’extension « nécessaire » pour faire des gains de capacité en matière de transport de fret combiné (conteneurs). Avec 85 000 ‘boîtes’ par an il s’agit d’un des sites les plus importants en France, relié au port de Marseille. « Ce projet étant en phase d’émergence, les toutes premières études sont en cours ; nous n’avons pas plus de détail à ce stade ». Il fait cependant partie des objectifs des entreprises de fret réunies dans la ‘coalition’ dite ‘4F’ (Fret ferroviaire français du futur) et d’un protocole signé entre le conseil régional et la Dreal en vue du prochain Contrat de plan.

Le serpent de mer s’allonge, car l’infrastructure est loin d’être adaptée ou développée pour faire concurrence à la route, épargnée jusqu’alors par les écotaxes. Rappelons qu’en 10 ans, le nombre d’installations terminales embranchées (ITE), raccordant directement au réseau les clients chargeurs ferroviaires, a été divisé par deux dans la région. « Nous sommes bien évidemment à l’écoute de tous les industriels qui souhaiteraient mener à bien ce type de projet pour les accompagner à toutes les étapes de sa mise en œuvre ».

 

Agenda : A noter l’interruption totale des circulations ferroviaires entre Avignon centre et Miramas, via Arles les vendredi 14 et samedi 15 mai 2021.

La mise en service du PEM (Pôle d’échange multimodal) d’Avignon-centre (15M€) est annoncée pour 2023.

Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

« Le Yiango Store d’Orange, qui a ouvert ses portes le 19 janvier, propose une nouvelle méthode de coaching agissant sur les habitudes du quotidien, l’alimentation et l’activité physique pour stimuler et renforcer les défenses immunitaires », expliquent Anne-Sophie Gonin et Antoine Boudet, les gérants de cette boutique franchisée. Ils sont accompagnés, de Coralie Messeant, préparateur bien-être. Pour la petite histoire Anne-Sophie Gonin est la co-créatrice d’Enigmae 

Prendre soin de soi
Objectif ? Accompagner les personnes à optimiser leur immunité naturelle. Au total, 10 programmes Bien-être sont proposés autour de l’aromathérapie pour la perte de poids, soigner stress, digestion, circulation, défenses immunitaires, peau, tonus, détox, articulations au gré de 32 préparations Yiango constituées de compléments alimentaires et d’huiles essentielles bio, des formulations également complétées par des oléagineux et des infusions.

Ecoute et épanouissement
«Nous proposons de nouveaux services bien-être aux Orangeois qui défendent le Made in France, l’économie locale, une production respectueuse de l’environnement et des personnes. Ensemble, nous découvrirons une nouvelle méthode globale de coaching qui aboutit à l’équilibre de l’individu, et aux bienfaits d’une soixantaine d’huiles essentielles bio dans notre aromathèque, des ateliers thématiques avec nos partenaires locaux comme des kinésiologues, ostéopathes… », précise Anne-Sophie Gonin. La maison propose aussi des ateliers Diy (Do it yourself) ainsi qu’une rééducation olfactive post-Covid basée sur des huiles essentielles de l’enseigne. Le magasin Yiango est situé 60 avenue Charles de Gaulle à Orange. 

La franchise Yiango
Olivier Roques, fondateur de Yiango a ouvert son premier magasin en janvier 2020 à Albi. Depuis, 9 autres ont suivi et 10 nouvelles ouvertures sont prévues au premier trimestre 2021.

 


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

En décembre dernier, les Compagnons du Goût, le réseau de bouchers charcutiers traiteurs indépendants, lançaient une opération solidaire via la vente de tablettes de chocolat au prix de 3€ intégralement reversés à l’association Petits Princes. Malgré le contexte sanitaire, l’opération a remporté un franc succès, l’association ayant reçu 36 000 € afin de permettre aux enfants malades de réaliser leurs rêves.

Dans le Vaucluse, 5 artisans ont participé à l’opération :

Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues
Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange

Créée en 1987, l’association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Elle est à ce jour la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. Depuis 33 ans, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé par jour.


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

Ce mercredi 20 janvier, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Vaucluse (FDSEA 84) lance un appel à la mobilisation pour dénoncer la guerre des prix menée par les acteurs de la filière.

« Les acteurs de la filière se lancent dans une guerre des prix qui met les agriculteurs sous pression, indique la FDSEA 84 dans un communiqué. Les demandes de déflation de la part de la grande distribution sont indécentes alors que les distributeurs ont réalisé des résultats exceptionnels au regard de l’année écoulée : leur chiffre d’affaires a augmenté de 1,8 % quand l’ensemble des autres secteurs ou presque a vécu une année noire. De la même manière, le relèvement du seuil de revente à perte a permis aux distributeurs de dégager plus de 600 millions d’euros, qui auraient dû en toute logique se retrouver dans les cours de fermes. »

La FDSEA 84 donne rendez-vous sur le parking de l’enseigne Grand Frais de la zone du Coudoulet à Orange à 9h ce mercredi 20 janvier.


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

Malgré la crise sanitaire, les Compagnons du Goût, réseau rassemblant plus de 550 artisans bouchers, charcutiers et traiteurs indépendants parmi les meilleurs de France, vont aider l’association Petits Princes pour permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves.

Pour ce faire, des tablettes de chocolat sont mise en vente pour 3 € intégralement reversés à l’association Petits Princes. Créée en 1987, l’association réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Le personnel médical des 150 services hospitaliers avec lesquels l’association collabore au quotidien confirme que le rêve aide leurs petits patients à se sentir mieux émotionnellement et parfois même physiquement. L’association Petits Princes est la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. A ce jour, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé par jour.

Les tablettes de chocolats sont disponibles chez :
Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon.
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras.
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes.
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues.
Boucherie Roumette et Fils : 41 rue St Martin à Orange.


Zone d’emploi : Avignon aspire de plus en plus le Gard

La BA (Base aérienne) 115 d’Orange-Caritat va disposer d’un nouveau mess début 2022. L’Armée de l’air a confié la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance technique de ce bâtiment à l’entreprise Spie Batignolles sud-est dans le cadre du plan de renouvellement du parc immobilier du ministère des Armées.

Le futur mess, construit sur un seul niveau, s’étendra sur une surface de 3 400 m². Il comprendra un self-service, une grande salle de restauration commune pour les personnels militaires et civils pour une capacité de 560 usagers, une seconde salle de restauration destinée au commandant et à ses VIP, une grande cuisine, un espace café/loisirs, des bureaux administratifs, des sanitaires et des vestiaires. Ces salles sont réparties en deux espaces qui se distinguent par des différences d’entrées, de hauteur sous plafond et de matériaux employés pour leur construction. Par exemple, la zone de restauration collective sera surélevée et affichera une  hauteur sous plafond de plus de 3m. Le parc de stationnement offrira 50 places, dont une zone réservée aux VIP, et une zone de livraison avec un accès facilité et direct à la cuisine pour le personnel du mess.

Livraison prévue au 1er trimestre 2022
Le chantier va débuter par le dévoiement des réseaux et la réalisation des terrassements généraux du mess construit sur vide sanitaire accessible. La phase de gros œuvre débutera fin janvier ou début février 2021. L’ensemble des travaux du mess s’étalera sur 16 mois pour une livraison prévue au 1er trimestre 2022. L’opération intègre également la création d’une nouvelle piste d’athlétisme, pour remplacer celle située sur la zone destinée à recevoir le nouveau mess, ainsi que la démolition de l’ancien mess. Spie Batignolles sud-est va donc assurer les opérations de déplombage, de désamiantage et de démolition du mess d’origine, jusqu’à ses fondations, devenu vétuste et très consommateurs d’énergie. Ces travaux interviendront entre octobre 2021 et mars 2022. En parallèle, les militaires de la base aérienne pourront s’élancer sur la nouvelle piste d’athlétisme dès le 3e trimestre 2021. L’ensemble de l’opération représente un investissement de 8,5 M€.

Enjeux environnementaux et équipements éco-énergétiques
La BA 115 a été aménagée dans un cadre paysager particulièrement soigné que le cabinet toulonnais Atelier 5 Architectes a souhaité respecter avec la conception de ce mess. L’objectif est d’intégrer au mieux le nouveau bâtiment « en choisissant des matériaux uniformes, en cohérence avec les extérieurs et en intégrant de nouveaux aménagements paysagers. » autour du nouveau mess. Le site est complètement autonome en eau potable grâce à l’aménagement d’un captage vers la nappe phréatique sous le terrain. Cette eau alimente également les villes alentours. Ce captage étant situé à proximité de la future piste d’athlétisme, les membres du groupement ont dû anticiper un certain nombre de processus pour contourner cet équipement, qu’il s’agisse de la circulation des camions, de la réalisation des terrassements et du stationnement des engins.

Par ailleurs, pour s’assurer des futures performances énergétiques du bâtiment, un dispositif de récupération de chaleur sur les équipements produisant du froid sera installé. Il permettra d’alimenter les batteries d’eau chaude. En parallèle, des centrale de traitement de d’air double flux à récupération d’énergie assureront l’introduction d’air neuf et l’extraction de l’air vicié dans les bureaux, les cuisines, les espaces de stockage et la salle de restauration. Pour garantir des consommations optimisées, des sondes de présence permettront de couper le fonctionnement de ces centrales lorsque les salles seront inoccupées. Une pompe à chaleur permettra également d’assurer le confort d’été, en limitant les consommations d’énergie grâce à son fonctionnement axé sur une énergie renouvelable. « L’ensemble de ces installations seront dissimulées derrière un acrotère, toujours dans la perspective de proposer une architecture discrète au cœur de ce site où la nature est très présente », explique Spie Batignolles sud-est. Le marché de performance a été conclu pour une période de 3 ans. C’est la société Axima qui sera en charge de la maintenance technique du mess à partir de la réception des travaux.

Une base implantée depuis 1939
Inaugurée en 1939 par Edouard Daladier, alors président du conseil et député d’Orange, la BA 115 porte également, depuis 1989, le nom du capitaine Maurice de Seynes*. Assurant des missions de police du ciel et d’assistance aux aéronefs pour le Sud de la France la Méditerranée. Elle est équipé des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 02.005 ‘Ile-de-France‘, et d’hélicoptères Fennec de l’escadron d’hélicoptères 05.067 ‘Alpilles’. Commandé par le colonel Jordi Vergé, premier officier-mécanicien à ce poste, la base regroupe aussi le centre d’instruction des équipages d’hélicoptères 00.341 ‘Colonel Alexis Santini’ et l’escadron de soutien technique aéronautique 2E.005 ‘Baronnies’. Le site, qui dispose d’une piste de 2 400 mètres de long, regroupe près de 1 500 militaires sur une espace de 371 hectares. Une base site qui devrait accueillir de nouveau avions de chasse avec une vingtaine de Rafale prévu pour prendre le relève des Mirage 2000 à l’horizon 2022/2024.

 

* Cet aviateur, ancien de la France Libre et membre de l’escadrille Normandie-Niemen refusa l’ordre de sauter de son avion en difficulté en y laissant son mécanicien qui ne disposait pas de parachute. Les deux hommes périrent lors de la tentative d’atterrissage. Symbole de l’amitié franco-russe ils furent enterrés ensemble sur ordre de Staline.

https://echodumardi.com/tag/orange/page/20/   1/1