23 décembre 2024 |

Ecrit par le 23 décembre 2024

‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

A deux pas du théâtre antique d’Orange, ‘Orange Bud Paca CBD’ propose à une clientèle variée une gamme de produits dérivés à base de CBD : le cannabidiol. La molécule extraite du chanvre est une substance entièrement légale en Europe. Rencontre avec les premiers « druides orangeois ».

Il y a les curieux qui freinent une fois arrivés devant la devanture, scrutant l’intérieur de cette nouvelle boutique ; ceux qui pénètrent spontanément pour interroger sur les vertus d’une huile spécifique, et puis il y a les habitués, déjà au comptoir pour régler leur panier. En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme dans un rapport que le CBD n’est pas dangereux pour la santé.

Depuis juin 2021, la vente des produits contenant du CBD est autorisée en France. La loi française ne le considère pas comme un stupéfiant, à trois conditions : si la plante dont il provient est issue de l’une des variétés de cannabis sativa L. autorisées en France ; si seules les fibres et graines de la plante sont utilisées ; enfin, si la substance contient moins de 0,2% de THC (tétrahydrocannabinol), la molécule à l’origine des effets psychotropes de la plante de cannabis.

Depuis, les boutiques de CBD, à l’image de celle de Kevin et Guillaume à Orange, fleurissent dans l’hexagone pour frôler les 400. Avec une particularité notable, ‘Orange bud Paca CBD shop’ n’est pas franchisé et dispose d’une liberté totale en matière de sélection des produits. Surtout, les gérants ont crée leur propre bébé, une marque qui a déjà conquis une bonne frange de la clientèle.

« Les produits sont 100% naturels, sans ajouts chimiques, ni pesticides et validés en laboratoire », affirme Kevin Paumard, le fondateur. La gamme est pour le moins variée : fleurs de cbd, huile, résine, vaporisateur, ‘booster’, confiseries, infusion, compléments alimentaires, sirop, miel…

Crédit photo: Linda Mansouri

Les artisans du bien-être

A l’origine de l’aventure, deux hommes dont les destins se croisent sur les bancs du collège. Kevin Paumard travaillera par la suite dans les travaux d’isolation du bâtiment. Le chantier un jour le casse, un profond besoin de changement, de perspectives d’évolution. La médecine douce qui lui faisait de l’œil depuis longtemps a raison de lui. Le contexte est également propice, un membre de son entourage atteint de fibromyalgie lui fait part des violentes crises musculaires, des crampes et des spasmes dont il souffre. Au lieu de se contenter des traitements en pharmacie, ce dernier s’essaye un jour à des produits à base de CBD. La magie opère. L’apaisement le gagne, le détend, et lui permet d’aborder son quotidien avec plus de légèreté.

Guillaume Gomis, lui, a toujours été attiré par les plantes médicinales, la phytothérapie et l’herbologie. Deux années d’apprentissage à Uzès lui permettront de consolider un réservoir de connaissances. Le trentenaire s’évertue chaque jour à transmettre sa passion pour le vivant, le végétal et le bien-être. « Une fois que son projet était viable, Kevin m’a proposé de faire partie de l’affaire en tant que conseiller clientèle dans la boutique », se remémore-t-il.

Au lieu de voir le train passer, le duo « choppe un wagon » et se met rapidement en selle. Le parcours entrepreneurial sera semé d’embuches. La croisade est plus périlleuse lorsque les termes cannabidiol ou chanvre s’échappent du discours. « Il y a eu tellement d’abus quand le CBD s’est démocratisé, certains n’ont pas vendu que du CBD, se sont retrouvé avec des procès sur le dos, affiliés à de véritables dealeurs », déplore Kevin Paumard. Une affaire médiatique lancera un pavé dans la marre et donnera une légitimité juridique à ce marché « prometteur ».

Un écrin dédié au bien-être. Crédit photo: Linda Mansouri

L’affaire Kanavape

L’affaire Kanavape revient sur le devant de la scène médiatique au moment même ou la boutique vit ses premiers jours. Après une longue bataille judiciaire, deux jeunes entrepreneurs marseillais réussissent à faire plier la justice française. La société Kanavape qui s’était alors lancée dans la vente de cartouches de vapotage préremplies au CBD, s’est engouffré dans le flou juridique français autour du CBD.

Elle est la première à commercialiser ce cannabinoïde « sans THC ». Les politiques hostiles montent au créneau, notamment la ministre de la Santé de l’époque. Et en septembre 2015, les chefs d’inculpation tombent : trafic de stupéfiants, promotion à l’usage de drogues, pratique illégale de la médecine et de la pharmacie, ouverture illégale d’une officine… En 2017, Sébastien Béguerie et Antonin Cohen-Adad sont condamnés respectivement à dix-huit et quinze mois de prison avec sursis, et 10.000 euros d’amende chacun.

L’Union européenne a le dernier mot

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) est saisie et rend son arrêt en 2020. Pour elle, le CBD n’est ni un médicament ni un stupéfiant. Interdire sa vente en France constitue donc une atteinte à la libre circulation des marchandises dans l’Union. Cela revient à autoriser de fait la vente de produits au CBD en France, même si la transformation du cannabis y reste interdite. Kanavape est blanchi, puisque ses cartouches de vapotage sont produites en Tchéquie.

La décision de la CJUE sur le CBD incite nombre d’entrepreneurs comme nos Orangeois à commercialiser des produits au CBD sous diverses formes. Mais plusieurs entrepreneurs subissent encore des saisies ou des enquêtes pour avoir commercialisé du CBD. La légalité du CBD fait donc toujours débat en France. « Alors on attend avec impatience la parution du décret ministériel qui mettra le droit français en conformité avec la décision de la Cour européenne, explique Kevin. C’est légal, mais il suffit que le pourcentage dépasse le taux de THC de justesse, et le test salivaire est impitoyable. Même si au goût, la différence n’est pas perceptible. »

Les fleurs de CBD sont des fleurs de chanvre contenant un taux de THC inférieur à 0.2%. Crédit photo: Orange bud Paca CBD

« Je ne voulais pas d’un coffee shop comme à Amsterdam »

Malgré les premières déconvenues, le duo s’arme de patience et frappe aux portes du public comme du privé. Une première vidéo promotionnelle est publiée sur le média Orange Where, récoltant pas moins de 8000 vues. Le bouche-à-oreille prend vie, les questions fusent et les messages privés affluent. Suivront un panneau d’affichage à l’extérieur de la ville, une insertion magazine et un site internet en cours de construction avec tous les descriptifs détaillés des produits. Le jour du lancement, la clientèle est au rendez-vous.

« Le relationnel s’est créé très rapidement, on aime le contact humain tous les deux et surtout, on reste professionnels. Je ne voulais pas d’un coffee shop comme à Amsterdam. Ma clientèle est variée, des personnes âgées viennent régulièrement », explique le chef d’entreprise. Hors de question donc d’hériter de l’image de jeunes en déshérence fumant devant la boutique.

De temps en temps, le duo fait de la sensibilisation. Certains connaissent, d’autre font la liaison directe entre chanvre et cannabis. « Il y a beaucoup d’amalgames car le nom botanique du chanvre est : cannabis sativa. Or, nous ne sommes pas dans l’espèce psychoactive », souligne-t-il. Certains clients se sont réfugiés dans la boutique après avoir testé des traitements en pharmacie qui n’ont pas porté leurs fruits. « Le chanvre est une plante que l’on utilise depuis des milliers d’années. Cette plante était là bien avant nous d’ailleurs, relativise l’entrepreneur. Les usages sont multiples : isolation, bio carburant, textile, corde, litière pour animaux, paillage pour les végétaux. »

Le booster de CBD est une bouteille contenant un e-liquide fortement dosé en CBD. La gamme e-liquide CBD est signée Marie Jeanne Crédit photo: Linda Mansouri

Les huiles : ‘best seller’

La grande surprise ? Les huiles à base de CBD qui se vendent comme des petits pains. « Je ne m’attendais pas à ça. Moi qui pensais que mon chiffre d’affaires se ferait sur la vente des fleurs… Elles se retrouvent en 2e position », pointe-t-il. Kevin nous livre alors certaines vertus des huiles : aide à la digestion, améliore le sommeil, réduit le stress ou l’anxiété. « Certains clients ayant de l’arthrose viennent régulièrement par exemple. Il faut avoir une démarche pour se rendre ici, c’est comme la volonté d’arrêter de fumer ou d’arrêter certains comprimés absorbés depuis très longtemps », explique-t-il/

D’autres marques sont proposées en provenance des Etats-Unis. Les huiles sont élaborées au Colorado, la mise en bouteille se fait en Bretagne. Et de prendre l’exemple des nombreux produits de la marque Green bee présents en boutique, transformés en Bretagne. D’après les retours, les huiles sont salvatrices pour celles et ceux en recherche de bien-être. On parle alors d’huiles sublinguales. Sous la langue, se trouve une veine appelée glande sublinguale. Lorsqu’une substance est administrée à la glande sublinguale, elle est directement absorbée dans le sang. « Cela agit en 10 minutes et dure 2 bonnes heures, en complément d’un traitement médical. »

La gamme de la marque Pop CBD est également référencée en boutique, des infusions bio à base de plantes médicinales et feuilles de chanvre CBD. Un côté de la boutique est entièrement estampillé vegan : graine, farine, huile, miel de bretagne. Vous trouverez également des bonbons ou du chocolat. La fleur, qui contient toutes les molécules thérapeutiques, est vendue ici sous forme d’infusion, soit à diluer dans un corps gras pour extraire la molécule soit en vaporisateur. « Aucune combustion. Il s’agit uniquement de vapeur, un système de chauffe avec 4 modes différents. Cela va agir différemment en fonction du concentré administré », explique Kevin Paumard.

1 fiole contient 200 gouttes pour une utilisation prolongée dans le temps. Crédit photo: Linda Mansouri

Une propre marque

« J’ai déposé ma marque avec ma propre fiole. Il s’agit de l’huile pur chanvre, sans métaux lourds, sans produis chimiques, engrais chimique, sans pesticides. Je n’ai qu’un fournisseur qui s’approvisionne auprès d’un autre grossiste en Europe car la règlementation diffère selon les pays, explique Kevin Paumard. C’est super intéressant pour le client, on est sur la même qualité que les produits Green bee que nous proposons en boutique, avec des tarifs plus abordables. » Par ailleurs, le gérant alerte sur certaines huiles facilement disponibles en ligne qui présentent des concentrations « énorme » et même des « métaux lourds ». Et d’abonder : « Au final, on ne sait pas réellement ce qu’il y a dedans. »

Totale indépendance

La boutique y tient ferme, aucun lien de subordination n’existe puisque non franchisée. « Je choisis toutes mes gammes de produits, je n’ai pas de vente spécifique à faire, ni de cahier des charges imposé à respecter », souligne Kevin Paumard. Seul moteur : la satisfaction client : « on est très attentif aux besoins de notre clientèle. » Une boutique qui dénote ainsi du paysage, ou la plupart des magasins répondent aux exigences des franchises. La provenance des produits ? Elle est française, dans la mesure du possible. Aucun produit du franchisé suisse, pays devenu premier producteur de « chanvre bien-être » du continent.

« Tout ce que je peux commander en France, je le fais. En revanche, certains produits ne sont pas disponibles dans l’hexagone en raison de la législation. C’est le cas pour les fleurs de CBD par exemple, produites par les agriculteurs », cite Kevin Paumard. Comme évoqué précédemment, point de flou juridique, le CBD est autorisé en France. Toutefois, il est formellement interdit d’extraire du CBD de la fleur, son extraction étant possible seulement par la tige (fibre de chanvre) ou par ses graines (graines de chanvre), qui en contiennent des quantités infinitésimales. « A l’heure actuelle, les chanvriers n’ont pas le droit de nous vendre les fleurs françaises, donc on est obligés de les acheter en Europe », regrette Kevin Paumard. Les polices travaillent étroitement avec les agriculteurs afin de contrôler les différentes pratiques utilisées pendant la culture de cette plante.

La gamme cosmétique, soin, massage, masque, baumes. Crédit photo: Linda Mansouri

Vertus plutôt qu’allégations thérapeutiques

Les règles sont claires. Utiliser des allégations thérapeutiques dans le discours de vente, écrit ou oral est formellement interdit et passible de poursuite. « On ne peut pas dire que l’huile va soigner telle ou telle maladie. En revanche, on se doit de préciser les vertus : relaxant, apaisant, énumère Kevin Paumard. Il faut savoir que notre corps produit déjà des molécules cannabinoïdes. Avec le stress de la vie quotidienne, on en produit de moins en moins. Cet apport extérieur vient réguler le système. » Loin de faire chanvre à part, les artisans du bien-être apportent ainsi leur molécule à l’édifice.

Informations pratiques : Orange bud CBD Paca shop, 5 place des Cordeliers, Orange. orangebudcbd@gmail.com, 09 86 14 13 04. Page Facebook en cliquant ici.


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Burger King installe son 6e restaurant dans le Vaucluse. L’enseigne de restauration rapide a ouvert ses portes le jeudi 12 août dans la zone commerciale du Coudoulet (rue Carignan) à Orange.

« Je suis extrêmement fier d’ouvrir mon 1er restaurant Burger King, notre équipe est impatiente d’accueillir nos nouveaux clients pour démarrer cette nouvelle aventure à leurs cotés », se réjouit Rémy Roigt, directeur du fast-food. 138 places assises en salle, 90 places en terrasse, 8 bornes de commande et un réseau Wi-fi gratuit sont disponibles Pour les enfants, une aire de jeux est aménagée. Le ‘click and collect’ est à retrouver sur l’application Burger king. Une piste drive est également prévue.

L.M.


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

La CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises) propose un petit-déjeuner réseau ce mercredi 28 juillet à partir de 9h jusqu’à 10h30, à l’Hôtel Mercure d’Orange 258, route de Caderousse. La rencontre est limitée au premières 50 personnes. Pour une session réussie venez avec vos cartes de visite. Inscription obligatoire auprès de contact@cpme84.org et www.cpme84.com
M.H.


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Selon l’Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur, 3 120 emplois dépendraient de la présence de la Base aérienne 115 (BA 115) d’Orange-Caritat. Ces chiffres confirment l’impact du premier site militaire du département sur l’économie et l’emploi du Haut-Vaucluse.

« La Base aérienne 115 d’Orange emploie 2 030 personnes sur son site, explique l’Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur dans une étude qu’elle vient de publier en partenariat avec le ministère des Armées. La quasi-totalité d’entre elles, soit 1 750 personnes, sont des militaires d’active. 80 civils travaillent également à temps complet sur le site de la base aérienne. S’y ajoutent 200 réservistes présents à temps partiel sur la base. »
Chaque année, 4 500 à 5 000 militaires sont aussi de passage à la BA 115, pour une formation de durée variable, de 1 semaine à 6 mois. En effet, la base aérienne forme des pilotes de chasse et d’hélicoptère ainsi que les commandos parachutistes de l’air et tous les militaires du rang de l’Armée de l’air et de l’espace. Ces stagiaires, logés sur la commune d’Orange durant leur formation, représentent l’équivalent de 500 personnes présentes sur site tout au long de l’année. Au total, entre les militaires, civils, réservistes et stagiaires confondus, 2 530 emplois sont liés directement à la présence de la BA 115, ce qui situe la base dans la moyenne des effectifs des bases aériennes françaises.
La BA 115 est le plus gros employeur de cette zone, loin devant le centre hospitalier d’Orange (800 emplois) et la mairie d’Orange (500 emplois).

10% des emplois de la zone
Si les unités opérationnelles de la BA 115, aussi dénommée capitaine Maurice de Seynes depuis 1989, sont réparties entre la plateforme aéronautique Caritat, qui s’étend sur les communes d’Orange, Jonquières et Camaret-sur-Aigues, et le ‘quartier Geille’ dans le centre-ville de la cité des princes, la zone d’influence s’étend sur près d’une quarantaine de communes situées en Vaucluse (25 communes) mais aussi dans la Drôme (4 communes) et le Gard rhodanien (6 communes).
Dans cette zone, 10% des emplois dépendent de la base aérienne car au-delà des emplois directs sur son site, celle-ci génère sur ce territoire, l’équivalent de 590 autres emplois. Pour l’essentiel, ces emplois sont induits par la consommation quotidienne des familles des salariés de la base aérienne et de ses fournisseurs locaux. La moitié des emplois sont générés dans le secteur marchand, dont le commerce (16%) et la construction (11%). La santé et l’administration publique en concentrent à eux deux près de 42%. Des emplois induits qu’y se concentrent principalement à Orange, Jonquières, Camaret-sur-Aigues et Sérignan-du-Comtat où se trouvent les trois quarts de l’ensemble des emplois indirects et induits générés par l’activité de la base aérienne, soit 450 emplois.
Au final, ce sont au total 3 120 emplois qui dépendent de la base aérienne.

Un important poids démographique aussi
« Si l’on considère les familles des salariés, la population concernée par l’activité de la base aérienne représente l’équivalent de 5 180 personnes dans la zone d’influence, poursuit cette étude menée pour l’Insee par Lucile Jamet et Carole Zampini. Près de la moitié de cette population réside à Orange, soit 2 500 personnes. Environ 380 personnes habitent à Camaret-sur-Aigues, 360 à Jonquières, 290 à Piolenc et 200 à Sérignan-du-Comtat. Comme pour l’emploi, l’influence de la base en termes de population est maximale à Orange où 8,6% de la population communale est concernée par la présence de la base, à Camaret‑sur-Aigues (8,4%), à Sérignan-du-Comtat (7,4%) et à Jonquières (6,6%). A Piolenc et Mornas, la base ‘pèse’ entre 4 et 6% de la population totale. »
Cette présence a également un impact sur les effectifs des établissements scolaires des environs. En effet, 880 enfants âgés de 3 à 17 ans ont au moins un parent employé sur la base aérienne. Ils représentent 3,5% des enfants en âge d’être scolarisés du territoire d’influence. À cela s’ajoutent 160 enfants âgés de moins de 3 ans, susceptibles d’être gardés en crèche. Caractéristique d’une population jeune, 60% des enfants des salariés de la base sont en âge d’être inscrits en école maternelle ou primaire, contre 50% de ceux de la zone d’influence.
L’influence de la base aérienne ne se limite cependant pas à la zone retenue dans cette étude. Des salariés de la BA 115, de même que des salariés travaillant dans les établissements fournisseurs, résident en dehors de cette zone. Ces derniers représentent tout de même 32% des effectifs.

La base aérienne va moderniser ses infrastructures pour accueillir deux escadrons Rafale à partir de l’été 2024 en remplacement de celui de Mirage 2000.

Nombreux liens avec le tissu local
Premier site militaire de Vaucluse, la base entretient donc des liens étroits avec le tissu local. Elle s’investit ainsi auprès des établissements scolaires à travers des initiatives diverses comme les Brevets d’initiation aéronautique, les Classes de défense et de sécurité globales et, plus ponctuellement, des journées portes ouvertes thématiques.
Tout récemment, Orange-Caritat a reçu jeudi 1er juillet les élèves du collège Marie-Pila, du lycée Henri-Fabre et Victor-Hugo de Carpentras, du collège Jean-Giono d’Orange, du collège Saint-Gabriel de Valréas, du lycée Montesquieu de Sorgues et du lycée Vincent de Paul d’Avignon afin d’assister à un vol de nuit au cours duquel des brevets d’initiation aéronautique ont été remis. Le 6 juillet, une convention entre le collège de Sainte-Cécile les Vignes et la base aérienne 115 d’Orange a été signée, avec l’Escadron d’hélicoptères 5/67 Alpilles comme unité marraine.
Mi-juin, la base a aussi organisé son 1er rallye citoyen 2021 au profit d’une centaine d’élèves de différents collèges du Vaucluse.
Par ailleurs, dans le cadre des Journées défense et citoyenneté, cette base inaugurée en 1939 par Edouard Daladier, alors président du conseil et député d’Orange, accueille plus de 8 000 jeunes par an. La base aérienne dispose également d’un musée ouvert au public qui attire environ 5 200 visiteurs par an.

Encore des investissements à venir
Dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025, la base aérienne modernise ses infrastructures pour accueillir deux escadrons Rafale à partir de l’été 2024 en remplacement de celui de Mirage 2000 équipant actuellement la BA 115 depuis 1998. La venue du jet de combat omnirôle de Dassault devrait nécessiter des travaux d’aménagement sur les 371 hectares du site et les 2 400 mètres de piste. Ainsi, l’Armée de l’Air et de l’Espace vient de lancer, fin 2020, le chantier de son nouveau mess (8,5M€ d’investissement) qui devrait être opérationnel d’ici la fin du printemps 2022.
Sur cette période, d’importants investissements (plus de 150M€) vont donc conforter la base aérienne dans son environnement local et accroître légèrement son effectif (50 personnes supplémentaires à l’horizon 2024).
Par ailleurs, chaque année, la base commande 6,7M€ (ndlr : chiffre 2017) de matériels, fournitures et prestations de services auprès d’environ 300 établissements dont un tiers d’entreprises locales. Ces besoins nécessaires à son fonctionnement général et l’entretien de ses infrastructures représentent l’équivalent de 35 emplois.
L’Armée de l’Air prépare également l’avenir en tenant compte des contraintes environnementales. En effet, le Service du commissariat des armées (SCA) a acquis quatre Citroën AMI électriques pour une expérimentation menée par le Groupement de soutien de la base de défense Istres-Orange-Salon de Provence. De quoi permettre de répondre aux enjeux de transition énergétique avec un basculement de la moitié de la flotte administrative des armées à une propulsion à faibles émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

D’ici mars 2022, la BA 115 sera dotée d’un nouveau mess d’une superficie de 3 400m2.

‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Les plus chanceux verront le tenor ce samedi dans le rôle de Samson aux Chorégies d’Orange. Pour les autres, il faudra se contenter de la diffusion par France Télévisions de la générale programmée le vendredi 16 juillet à 22h10 sur France 5.

On ne l’avait plus revu au Théâtre Antique depuis août 2015, à l’issue du ‘Trouvère’. Lui, le tenor le plus populaire du lyrique venu si souvent à Orange, dans ‘Traviata’ en 1993, ‘Rigoletto’ en 95, ‘Le Requiem’ de Verdi en 2001, ‘Roméo & Juilette’ de Gounod (2002), ‘La Bohème’ (2005), ‘Aïda’ (2006), à nouveau ‘Le Trouvère’ (2007), ‘Faust’ (2008), ‘Cavalleria rusticana’ & ‘Pagliacci’ (2009), ‘Tosca’ (2010), ‘Turandot’ (2012), ‘Otello’ (2014).

Placido Domingo en 1978
Avec ce ‘Samson et Dalila’ il est la star de l’opéra de Camille Saint-Saëns (mort il y a tout juste un siècle, en 1921) joué pour la dernière fois aux Chorégies en 1978 avec Placido Domingo. Dans une mise en scène de Jean-Louis Grinda, avec une centaine de choristes, les 83 musiciens du Philharmonique de Radio France dirigés par Yves Abel et la vingtaine de danseurs des Ballets de l’Opéra Grand Avignon et de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole. En haut de l’affiche avec Roberto Alagna, la contralto Marie-Nicole Lemieux qui interprètera Dalila. La cantatrice qui adore le fameux ‘Mur d’Orange’ : « C’est un lieu unique, magique qui me remplit d’émotions indescriptibles. J’ai chanté ici la ‘IXème Symphonie’ de Beethoven en 2005 sous la direction de Kurt Masur. Il ne faut pas une grande voix pour Orange mais une voix lumineuse comme un rayon laser. »

Enthousiasme général
‘Samson & Dalila’ dont la générale a eu lieu mercredi soir a littéralement soulevé l’enthousiasme des 4 000 spectateurs massés dans les gradins, soit la moitié de la contenance habituelle, jauge sanitaire oblige.
De retour aux Chorégies pour la 16efois, Roberto Alagna qui a déjà chanté ‘Samson’ pendant 3 ans au Metropolitan de New-York et à l’Opéra de Paris le reconnaît : « Il n’y a jamais de rôle facile pour un ténor. Ce personnage est intense et demande beaucoup d’émotion, la tessiture est ample et chanter en plein air avec parfois du mistral exige le meilleur » et Robert a fait preuve d’une immense générosité dans sa prestation. Il a reçu une véritable ovation mercredi à l’issue de la générale avec de longs applaudissements qui lui ont fait au chaud au coeur. Au point qu’avant de rentrer dans sa loge, il a fait nombre de ‘cheks’ aux spectateurs ébahis d’une telle proximité.

Pour ceux qui ne pourront pas assister à l’unique représentation de ‘Samson & Dalila’ ce samedi à 20h45 France Télévisions a capté la générale et la diffusera le 16 juillet sur France 5. Sinon, Roberto Alagna participera le 24 juillet, toujours aux Chorégies à une ‘Nuit verdienne’ avec le baryton Ludovic Tézier et la basse russe Ildar Abdrazakov.

© Philippe Gromelle Orange

‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Les chiffres donnent le tournis. 7 000 heures de diffusion, 190 pays dans le monde et 12 millions de téléspectateurs. Le temps d’une journée, les terres vauclusiennes ont profité d’un rayonnement mondial sans précédent.

Une prouesse technologique permise par Orange Events, partenaire technique du Tour de France depuis plus de vingt ans. Immersion dans les coulisses de la logistique de la Grande Boucle avec Monsieur Terreaux, éternel passionné. « Le Tour est diffèrent d’autres sports comme le football par exemple, un peu aseptisé. Il y a de l’amour et de la proximité. Disons que cela correspond à 21 matchs joués serrés », ironise Henri Terreaux dans son antre, un car régie faisant office de tour de contrôle.

Mercredi 7 juillet, 11e étape Sorgue-Malaucène, une météo plutôt favorable, aucun incident notable. Comme l’année dernière sur le Mont Aigoual, nous retrouvons un directeur des équipes techniques Orange Events animé d’une passion profonde, conjuguée à une expertise remarquable des technologies. Il virevolte, gesticule dans tous les sens, vous montre son ‘Dashboard’, navigue avec les écrans de surveillance. En plein cœur de ce point névralgique, il vous conte ses anecdotes passées, ses histoires insolites qui font la typicité du Tour de France.

Chaque fil électrique a son importance capitale… ©Linda Mansouri

40 techniciens Orange se relaient jour et nuit pour installer 12 tonnes de matériel d’une ville étape à l’autre, et tout ceci en assurant les communications internes, télé et radio au départ, durant la course et à l’arrivée. « Nous arrivons la veille, les 120 camions, les cars régies vont se positionner vers minuit, détaille-t-il. Vers six heures du matin, on attaque les barriérages, le fibrage de chaque camion. Les liaisons sont ensuite opérationnelles. On fait des tests avec le village départ et avec la course ». Chaque jour sur la ligne d’arrivée, les camions viennent s’imbriquer, dans un ordre différent de la veille… Un casse-tête supplémentaire.

Attention aux fils ! ©Linda Mansouri

Vient ensuite la diffusion de la course à assurer. Les images et sons des médias sont acheminés par un faisceau hertzien (FH). Les caméramans en moto envoient les images et le son vers un hélicoptère qui lui-même renvoie le signal vers des avions à plus haute altitude, signal récupéré ensuite par un récepteur placé en haut d’une grue jaune sur la ligne d’arrivée. Les équipes sont aussi chargées de retransmettre l’arrivée de l’étape, les visioconférences et les interviews des coureurs. 

Cars régie, motos, hélicoptères, grue…

Les techniciens Orange sont mobilisés jour et nuit pour assurer le transport, le montage, la mise en route et la maintenance des infrastructures. Chaque jour, ce sont 25km de fibre à installer le matin et à remballer le soir. Nous nous retrouvons rapidement dans un intriguant camion. Atmosphère sombre, écrans lumineux : la concentration est à son comble. Bienvenus chez Globecast, filiale d’Orange, qui s’occupe du rapatriement en direct des images.

Ces dernières sont récupérées, traitées qualitativement et transmises au car de production de France Télévision. Ce dernier renvoie ensuite la réalisation à Globecast qui se charge de transmettre le produit fini par satellite, ce sont les images que vous voyez dans votre salon. Sur les multiples écrans, nous apercevons les captations des hélicos, les caméras privatives d’ASO et France Télévision, NBC, Europost et leurs commentateurs. La voix du réalisateur résonne depuis l’enceinte : « fais-moi un plan sur la moto 1, top ! Hélicoptère numéro 2 preview, prépare-toi ! »

Les faisceaux lumineux jaillissent de toutes parts chez Globecast. ©Linda Mansouri
Globecast, filiale d’Orange. ©Linda Mansouri

En sortant du car, nous voilà nez à nez avec une étrange girafe jaune perdue dans le ciel bleu. Une grue qui porte des paraboles à 60 mètres de haut. Elles servent de relais entre le car de la SFP, qui récupère les flux vidéo des motos et des hélicoptères, et le car régie de France Télévisions dans lequel le réalisateur sélectionne les images qui passent à l’antenne.

La légendaire grue jaune. ©Linda Mansouri

« Parmi nos missions, nous assurons tout ce qui est vidéo-surveillance de bout en bout. Nous formons des personnels de la Garde républicaine et de la mission police à utiliser la console de supervision. Nous posons aussi des caméras de vidéosurveillance aux points stratégiques que sont les différentes entrées, le podium protocolaire, et sur le village départ. » Tout cela est centralisé dans un car, qui fait office de PC sécurité dans lequel il y a un préfet, des représentants de la Garde et de la mission police, qui œuvrent.

Le Dashboard ? Toutes les données y sont compilées dans une logique de contrôle et de supervision. Médias internationaux, nombre de sessions des journalistes, supervision des antennes wifi, contrôle des caméras de surveillance en zone de départ, d’arrivée et salle presse. Au fil des Tours, les équipes Orange se sont adaptées aux évolutions technologiques mais également à celles des médias. Les journalistes qui sont plus nombreux, les photographes qui envoient à leurs agences davantage de photos, en temps réel, ou encore les journalistes de presse écrite qui produisent aussi des contenus vidéos…

Dashboard, véritable écran de contrôle et d’aide à la décision. ©Linda Mansouri

40 techniciens mobilisés en Vaucluse

Laurent Caudal et Eric Francon, deux magiciens de la technique en Vaucluse. Pas moins de 40 techniciens sont mobilisés sur l’étape vauclusienne. « Notre équipe a commencé à préparer cette étape il y a 90 jours, expliquent-ils. Nous avons déployé des moyens techniques sur les trois zones: départ, arrivé et village presse, afin d’alimenter les camions Orange Events avec des fibres de notre réseau pour le haut débit. » Leur travail ne se résume pas seulement au Tour. Tout au long de l’année, ces techniciens interviennent sur le réseau au profit des clients Orange, notamment sur la partie fibre et cuivre. Ingénieurs réseaux, techniciens, chef de projet se mobilisent, dans des conditions parfois extrêmes, pour un dispositif inédit, le tout dans le respect des consignes sanitaires.

Les techniciens d’Orange sont à pied d’œuvre. ©Linda Mansouri

Accélérateur numérique

Les déploiements des réseaux réalisés à l’occasion du passage du Tour ont, depuis 22 ans, permis à des communes et des lieux d’exception de voir leur connectivité s’enrichir de façon pérenne. Ainsi, 9 relais mobiles 4G et 5 relais 5G seront définitivement installés. Et sur le tracé de cette édition 2021 : 662 communes sont déjà couvertes en 4G, 7 villes étapes bénéficient dès aujourd’hui de la 5G, et 225 communes sont connectées à la Fibre avec Orange.

En Vaucluse, 17 communes sont concernées. Des études sont réalisées 1 an avant le début du Tour de France pour analyser les zones traversées concernant la couverture 4G. L’upgrade technique sur les antennes locales (de 3G en 4G) restent pérennes et profitent aux territoires traversés. « Nous disposons également de relais mobiles permettant de palier à une surcharge de la bande passante », précisent les magiciens de la technique. Quand on vous dit que les moyens sont monumentaux… Rendez-vous est pris l’année prochaine pour une nouvelle édition sportive, aussi bien pour les coureurs que pour les équipes Orange…


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Maurice Chabert, Président du Conseil Départemental du Vaucluse et Philippe Daumas, Délégué Régional Orange en Rhône Durance, ont signé une convention de participation financière visant à concrétiser l’engagement de l’opérateur de télécommunications dans le Fonds de solidarité pour le logement (FSL).

Ce dispositif va concrètement permettre à des familles vauclusiennes de bénéficier d’un abandon de créances : ligne fixe, services Internet, services mobile, auprès de leur opérateur de télécommunications Orange. La convention établie que le Département, qui a en charge l’application du FSL auprès des publics, instruit les dossiers de demande tandis que l’opérateur de télécommunications Orange prendra en charge l’effacement partiel ou total de la dette de ses clients en difficulté, selon la décision du Département. Cette initiative est destinée aux ménages modestes, dans le cadre d’une action préventive pour leur éviter une situation encore plus pénalisante.

Dans le détail

Pour rappel, le Fonds de Solidarité pour le Logement accorde des aides financières pour le paiement des dettes locatives en direction des personnes en précarité, sous conditions de ressources. Ainsi, les difficultés de logement prises en charge par le FSL peuvent relever de l’accès au logement (caution), du maintien de celui-ci (impayés de loyer) ou de certains postes connexes (impayés d’énergie, d’eau, ou de télécommunications). Depuis 2014, à l’échelle nationale, la société Orange a signé 165 conventions de ce type avec des collectivités territoriales et des métropoles. 74 Départements se sont ainsi engagés avec Orange.
M.H.


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

Des profondeurs de la Nouvelle-Orléans à la cité des princes, le jazz a su au fil des années traverser les frontières pour conquérir le public autour de ses valeurs fondatrices : liberté, dignité humaine et tolérance. Un genre musical teinté de swing, de groove, de saxo, de trompette, auquel la ville d’Orange rend hommage dans le cadre de la 25e édition du Festival de jazz. Découvrez les têtes d’affiche qui plongeront la place de la mairie dès ce soir dans une capsule temporelle.

Mardi 22 juin : Awek

25 ans sur les routes, 25 ans de passion pour ce blues enivrant et envoûtant. 12 albums, plus de 2 000 concerts à travers la France, l’Inde, le Maroc, le Québec, les USA. Bon anniversaire, les toulousains !

Mercredi 23 juin : Hugh Coltman

Rythme chaloupé, cuivres joyeux, guitares bluesy, orgue soul, et voix tendre qui sait se faire rocailleuse, presque grondeuse. Ça balance entre blues, RnB, folk et soul. Bonheur à l’état pur.

Jeudi 24 juin : Myles Sanko

Des instrumentations riches, des arrangements finement ciselés, Myles réunit le passé, le présent et l’avenir. On jurerait reconnaître la voix de Grégory Porter et pourtant, ce vocaliste britannique impose son style. Dandy à la voix d’or !

Vendredi 25 juin : Malted Milk

Le groupe nantais qui rafraîchit la soul avec passion depuis plus de 20 ans. Soul, funk, blues et rock sont merveilleusement arrangés et mixés. C’est énergétique, communicatif, voir même explosif.

Samedi 26 juin : Jean-Jacques Milteau

Le plus célèbre des harmonistes français nous offre un grand cru avec un blues authentique et vivant. Une merveille auditive.


‘Orange bud Paca CBD’, quel chanvre !

C’est la belle annonce du jour. La ville d’Orange vient de communiquer la venue du roi de la musique électronique au Théâtre Antique d’Orange : l’immense David Guetta, le 14 aout 2021. Vous êtes déjà nombreux à poser des questions concernant le pass sanitaire et les conditions d’accès. La municipalité précise que tout sera communiqué en temps voulu et invite les intéressés à s’inscrire à l’événement. Ouverture de la billetterie le lundi 14 juin à 10h. Tarif : 40€ (pour les 400 premiers billets vendus), 60€ ensuite.

Affiche officielle

https://echodumardi.com/tag/orange/page/20/   1/1