2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

Giacomo Puccini, maître incontesté de l’Opéra

Né le 22 décembre 1858 à Lucques (Italie), Giacomo Puccini grandit dans une famille de musiciens. Il connaît un premier grand succès avec La Bohème, créée au Théâtre Regio de  Turin en 1896, qui deviendra l’une des œuvres les plus jouées du répertoire lyrique. Ce succès sera suivi par Tosca (1900) et Madama Butterfly (1904), et Turandot inachevé en à sa mort en 1924, confirmant son statut de maître incontesté de l’opéra. 

Une histoire d’amour, une fresque sociale

La Bohème raconte l’amour fou entre «  une cousette aux mains glacées » et « un poète au cœur ardent. » Mais c’est aussi une grande fresque sociale qui dépeint la vie difficile des artistes et  saltimbanques sans le sou, mais aussi le plaisir des choses simples.

Comment raconter, à l’Opéra, une histoire d’artistes pauvres ?

Tel est le défi qu’avait à relever le metteur en scène Frédéric Roels. « Il y aura toujours un orchestre important dans la fosse, soixante-dix personnes sur scène, des techniciens en coulisses, des éclairages… La pauvreté est donc illusoire, puisqu’elle utilise des moyens humains qui sont loin d’être pauvres. Mais nous pouvons nous concentrer, justement sur les moyens humains. » Pour cela une mise en scène sobre qui ne tombe pas dans le misérabilisme, un récit épique, un humour et une légèreté renforcés, le tout dans un rythme haletant.

L’émotion plutôt que la transposition

Même si l’histoire peut paraître actuelle et prendre tout son sens  sur la situation des artistes , l’action se situe bien en 1840, comme imaginée dans le roman Scènes de la vie de Bohème d’Henri Murger. Le propos a été plutôt de transcrire les émotions , qui elles,  sont universelles. On remarquera pour cela le jeu de Gabrielle Philiponet (Mimi), du ténor Diego Godoy (Rodolfo), de la soprano Charlotte Bonnet (Musetta) et du jeune baryton Geoffroy Salvas.

Le Choeur, la Maîtrise et l’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction musicale de Marko Hribernik seront bien entendus au rendez-vous.

Vendredi 28 février 2025. 20h. Dimanche 2 mars. 14h30. Mardi 4 mars. 20h. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

La Fille de Madame Angot, l’opéra-comique en trois actes de Charles Lecoq, livret de Clairville, Paul Siraudin et Victor Koning, a été créé le 4 décembre 1872 à Bruxelles. Il se joue depuis régulièrement.  

L’action se situe à Paris sous le Directoire et est inspirée du personnage de fiction quoique traditionnel de Madame Angot, poissarde parvenue. Deux personnages de l’intrigue ont cependant une existence historique : le chansonnier Ange Pitou et la favorite de Barras Mademoiselle Lange.

Le choix du metteur en scène Richard Brunel

Le metteur en scène Richard Brunel choisit de transposer l’action dans le Paris des années 60 et consacre ainsi le pouvoir des femmes sur les barricades de mai 1968. Son espiègle et bouillonnante héroïne, Clairette Angot, côtoie une galerie de personnages également haut en couleur. 

On retrouvera avec plaisir le Chœur de l’Opéra Grand Avignon dirigé par Alan Woodbridge et Chloé Dufresne à la direction musicale de l’Orchestre National Avignon-Provence

Prologue

L’Opéra Grand Avignon propose un éclairage sur le spectacle auquel vous assistez 45 minutes avant la représentation. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle. 
Vendredi 27 décembre 2024 et mardi 31 décembre. 19h15. Dimanche 29 décembre. 13h45. Salle des Préludes. Opéra.

Immersion dans les coulisses de l’Opéra

À l’occasion de deux représentations de La Fille de Madame Angot, nous proposons à sept spectateurs de vivre en direct les coulisses du spectacle. Réservé aux détenteurs de billets des représentations du spectacle. 
Informations et inscriptions auprès d’aurore.marchand@grandavignon.fr – 06 78 82 79 92
Vendredi 27 décembre. 18h45. Dimanche 29 décembre 2024. 13h15. 

Vendredi 27 décembre. 20h. Dimanche 29. 14h30. Mardi 31. 20h. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

‘Héros’, un concert symphonique un peu jazzy pour finir l’année

À l’ombre de l’incontournable Symphonie ‘Pastorale’ (1808) de Beethoven, de ses chants d’oiseaux et ses danses paysannes interrompues par un orage menaçant, ce concert nous permet de découvrir deux bijoux méconnus et rarement joués en concert : la Symphonie de chambre n°1 ‘Le Printemps’ (1917) de Darius Milhaud, une miniature charmante et dont les accents jazzy dialoguent avec ceux de la ‘Sérénade d’après le Banquet de Platon’ (1954) de Leonard Bernstein. 

La ‘Sérénade d’après le Banquet de Platon’ (1954) de Leonard Bernstein

Une galerie de portraits de philosophes grecs inspirée du plus beau texte sur l’amour jamais écrit et mis en musique par le violon concertant de Carolin Widmann, sous la direction du directeur musical de l’Orchestre national d’Île-de-France : Case Scaglione.

Direction musicale : Case Scaglione
Violon : Carolin Widmann
Darius Milhaud, Symphonie de chambre n°1 ‘Le Printemps’
Leonard Bernstein, ‘Sérénade d’après le banquet De Platon’ pour violon solo et orchestre de chambre
Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 6 ‘Pastorale’

Conférence avec David Gobbe et Laia Montestruc Guimerà autour de la ‘Sérénade’ pour violon solo, cordes, harpe et percussion

Cette conférence qui a lieu dans le cadre de la « promenade orchestrale »  sera l’occasion de (re)découvrir le texte philosophique Le banquet de Platon dans la lecture musicale de Bernstein.

Eros, Dieu de l’amour, est au cœur des discours des convives du Banquet de Platon. Quelque 24 siècles après son écriture, dans les années 1950, Leonard Bernstein se replonge dans la lecture de ce grand classique au moment où il compose une œuvre orchestrale : sa ‘Sérénade d’après le Banquet de Platon’ pour violon solo et orchestre de chambre. Selon la promesse du titre, allons-nous retrouver les personnages de ce fameux banquet dans la partition musicale ? Comment la sérénade de Bernstein et le texte de Platon dialoguent-ils ? Et au final, l’amour triomphe-t-il sur un accord majeur ?

Deux musiciens passionnés de littérature et philosophie

Laia Montestruc et David Gobbe sont engagés dans la vie de l’Orchestre national Avignon-Provence, mais chacun entretient des affinités avec d’autres domaines. Diplômée en lettres et en musicologie, Laia Montestruc s’est interrogée au cours de ses mémoires de recherche sur les relations entre musique et littérature. Quant à David Gobbe, diplômé en philosophie, partage sa passion pour cette discipline dans le cadre d’ateliers de lecture commentée à voix haute de grands textes de l’histoire de la philosophie occidentale.
Gratuit sur inscription au 07 88 36 02 61 et sur communication@orchestre-avignon.com
Permet de bénéficier d’un tarif C sur le concert Héros.
Mercredi 4 décembre. 18h. Entrée libre et gratuite. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87.   contact@chenenoir.fr 

Répétition générale 

Répétition générale ouverte aux publics scolaires et associatifs. 
Vendredi 6 décembre de 9h30 à 11h.

Avant-concert 

Rencontre en salle des Préludes de 19h15 à 19h45 avec le directeur musical de l’Orchestre National d’Ile-de-France Case Scaglione et la violoniste Carolin Widmann.
Vendredi 6 décembre.

Vendredi 6 décembre. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

D’abord, en ouverture de la conférence de presse, a été présenté le bilan de l’édition 2024 par le Président Richard Gally, conseiller régional et maire de Mougins. « Après avoir injecté 2,6M€ pour effacer la dette, la Région Sud a modifié les statuts des Chorégies, qui sont passées de SPL (Société Publique Locale) à EPCC (Établissement Public de Coopération Culturelle). Il faut se souvenir qu’en 2019 (pour les 150 ans des Chorégies, 1ᵉʳ Festival d’Art lyrique du monde né en 1869), malgré les subventions de 750 000€ par le Conseil Régional, de 300 000€ par le Conseil Départemental de Vaucluse et de 150 000€ par la Ville d’Orange, le déficit n’était pas totalement comblé. D’où la nécessité, depuis cette date, de réduire la voilure avec des productions opératiques moins coûteuses », précise le président Gally.

« Cette année, il y a eu les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont obligés à raccourcir l’édition qui s’est terminée dès le 21 juillet. Mais, malgré tout — sans doute grâce à Roberto Alagna et Kathia Buniashvili notamment — nous avons eu 6 000 spectateurs de plus que l’en passé, 36 000, dont 26 000 qui ont payé leur place. Du coup, 80% de notre déficit a disparu, un miracle ! Cette saison, qui était transitoire dans sa forme, a finalement été positive. Nous allons donc devenir un EPCC, ce qui permettra à l’État d’entrer dans le Conseil d’Administration ainsi que des donateurs privés. Et en 2025, le budget va passer de 3,2M€ à 4,8M€, une croissance non négligeable qui nous permettra d’afficher 13 spectacles au lieu de 10. Et je rappelle que nous proposons plus de 2000 billets à moins de 35€ pour un programme de grande qualité », conclut Richard Gally.

C’est au tour du directeur des Chorégies d’entrer en scène. « Le public est notre principal coproducteur. C’est pour lui que nous travaillons, que nous recherchons les meilleurs chanteurs, musiciens, orchestres, metteurs en scène pour le satisfaire tout en restant dans l’enveloppe de notre budget. En 2024, les résultats ont dépassé nos espérances », précise Jean-Louis Grinda. « Nous sommes seulement une équipe de sept personnes à l’année pour faire tourner les Chorégies, contenir les dépenses, équilibrer le budget et si possible donner du bonheur aux spectateurs. »

Et il égrène la saison 2025 qui débutera par ‘Pop the Opera’ le 13 juin, auquel participeront près de 900 jeunes vauclusiens et cette année au chant s’ajoutera de la danse. ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV sera proposé autour du 21 juin « C’est le 1ᵉʳ programme culturel du service public qui fasse un audimat aussi élevé en prime time », commente-t-il.

Pop the Opera. ©Les Chorégies

On entre alors dans le programme Chorégies stricto sensu : « ‘Mika Philharmonique’ a été un succés planétaire cet été avec toutes les reprises de podcasts, nous recommençons le 24 juin 2025 avec cette fois, ‘Johnny Symphonique’, écrit et dirigé par Yvan Cassar (pianiste, compositeur et arrangeur) avec le répertoire de Johnny Hallyday, sa voix, mais aussi des dizaines de choristes et un orchestre d’une centaine de musiciens. Le 28 juin, place au ‘Requiem’ de Mozart dirigé par le jeune chef italien Diego Ceretta. »

Johnny Symphonique. ©Les Chorégies

En juillet, le 5, ‘La symphonie fantastique’ de Berlioz avec Michele Spotti à la baguette. Le lendemain, ‘Le Trouvère’ de Verdi et la diva Anna Netrebko dans Leonora, son mari Yusif Eyvanov sera Manrico et Marie-Nicole Lemieux, Azucena. Place au duo Renaud Capuçon-Guillaume Bellom le 9 juillet, pour des sonates violon-piano de Beethoven, Brahms et Strauss. Le 12, de la danse avec ‘Le lac des cygnes’ de Tchaïkovski chorégraphié par Angelin Prelcocaj qui viendra en voisin d’Aix-en-Provence et de son ‘Pavillon Noir’.

Le Lac des Cygnes. ©Les Chorégies

Jean-Louis Grinda évoque alors la coproduction entre les Chorégies d’Orange et le Festival d’Aix-en-Provence qui se traduira en 2025 par un concert avec l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée et des chanteurs lyriques de demain, le 17 juillet. Le 22, ‘Fantasia’ de Disney avec les partitions célébrissimes de Beethoven, Debussy, Elgar, Ponchielli, Saint-Saëns et Dukas.

Enfin, last but not least, une œuvre classique de l’un des Beatles, Paul McCartney ‘Liverpool Oratorio’, créé en 1991. Une œuvre en huit actes avec grand orchestre, choristes, mais aussi soprano, mezzo, ténor et baryton-basse. « Un rêve de Paul McCartney, qui après ‘Yesterday’, ‘Eleanor Rugby’, a voulu donner la pleine mesure de son envie d’écrire une partition comme le ferait un compositeur classique », explique Jean-Louis Grinda. « Il y aura un monde fou au pied du Mur d’Auguste pour l’interpréter, c’est comme le ‘Requiem’ de Verdi. C’est la raison pour laquelle cet oratorio est rarement joué dans le monde, mais nous, nous aurons la chance de l’avoir à Orange. »

Avis aux amateurs, la billetterie est ouverte à partir du 27 novembre pour ‘Les Amis des Chorégies’ et à partir du 9 décembre pour les autres.

Contact : 04 90 34 24 24


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

Une fantaisie lyrique en sons et couleur

La couleur rouge déroule son fil et nous embarque dans un univers pictural et lyrique. Un violoncelle est présent et, comme un tout petit orchestre de chambre, il accompagne ces variations autour de la couleur rouge. Un personnage fantasque manipule des pinceaux, de la peinture, des bouts de chiffons, un sac à géométries variables, des pinces à linge, des lettres… Il peint le rouge, chante le rouge, invente le rouge ?

Appréhender l’Autre et la différence

 Mais, la couleur rouge peut-elle vivre seule ? La couleur verte vient mettre un coup de pied dans cette harmonie… Le rouge et le vert n’ont décidément rien en commun. Ils s’affrontent, se rencontrent, s’aiment et se déchirent ? s’apprivoisent. C’est notre histoire qui se raconte, la peur de l’inconnu, le rejet, l’affrontement, la rencontre, la douleur, la relation, la haine, l’amour ! C’est la grande histoire de l’opéra. Mais ici, OUF, tout s’arrange !

Spectacle à voir en famille, présenté en coréalisation avec Le Totem scène conventionnée Art-Enfance-Jeunesse d’Avignon.

Dimanche 17 novembre. 16h. 4 à 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr  


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

Deux œuvres vocales sacrées, La Messa di Gloria et le Requiem

Giacomo Puccini : Requiem pour chœur, violon-alto et orgue, Messa di Gloria pour chœur et ensemble instrumental. Une œuvre écrite à peine âgé de 20 ans, La Messa di Gloria pour chœur et ensemble instrumental laisse entrevoir un compositeur aux riches harmonisations et dont le langage musical s’oriente plus vers de la musique scénique que religieuse… Quant au Requiem, relativement peu exécuté et composé 25 ans après La Messa di Gloria, à l’occasion du 4ᵉ anniversaire de la mort de Giuseppe Verdi, il apportera ce moment de recueillement attendu pour une telle œuvre.

Une soirée italienne sous la direction musicale de Pierre Guiral

avec le Chœur de l’Opéra Grand Avignon 

Patrick Garayt : ténor
Jean-François Baron : baryton
Adrien Djouadou : basse
Ensemble instrumental : Cum Jubilo
Luc Antonini : orgue

Samedi 16 novembre 2024. 20h. 10 à 22€. Collégiale Saint-Didier. Place Saint-Didier. Avignon. 04 90 14 26 40.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

Le ténor mexicain Ramón Vargas se produira pour la première fois sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce samedi 19 octobre, avec chœur et orchestre.

Le ténor qui a une carrière internationale, se produisant sur les plus grandes scènes mondiales comme le MET de New-York, Rome, Vienne, Zurich, Barcelone et lauréat de plusieurs concours de chant, dont le célèbre Concours Enrico Caruso en Italie. Le chœur de l’Opéra et l’Orchestre National Avignon-Provence s’uniront pour soutenir la voix puissante et enchanteresse de Ramón Vargas.

Un répertoire italien dans le cadre de la Bella Italia

Le programme de la soirée, sous la direction musicale de Giulio Prandi, nous plongera dans cette Italie foisonnante d’airs célèbres de Verdi, Donizetti, Puccini ou encore Mascagni et Cilea. Ce concert est présenté en coréalisation avec l’Opéra Grand Avignon, l’Orchestre national Avignon-Provence, le Consulat Général d’Italie à Marseille et Petit Palais Diffusion.

Samedi 19 octobre. 20h. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

Jusqu’au 20 octobre, la 8ᵉ édition de ‘La bella Italia’ s’installe dans Avignon pour célébrer l’Italie, son art de vivre, sa gastronomie, sa culture, sa dolce Vita.

Cette Semaine à l’Italienne est toujours un événement très attendu. Force est de constater que le succès aidant, la semaine est devenue beaucoup plus qu’une semaine et cette 8ᵉ édition ne dément pas un succès qui se mesure à l’accroissement des partenaires et des propositions tant artistiques que culinaires.

Les scènes avignonnaises se sont mises à l’heure italienne pour nous offrir théâtre, concerts et danse. Avec deux thèmes principaux qui s’entrecroisent : le centième anniversaire de la mort de Giacomo Puccini et la danse contemporaine.

Les spectacles du soir cette semaine

L’Art d’accommoder les restes de la compagnie Rocking Chair Théâtre
Ce spectacle rend hommage aux femmes, à la vieillesse et à ce qu’il reste d’une vie dédiée à la musique. Très attachées à leurs racines siciliennes et à ses chants populaires, Esther, Rebecca et Emmanuelle nous transmettent l’émotion de ces chansons. Manipulant deux marionnettes à taille humaine, elles accompagnent le spectateur dans l’univers de ce concert à la fois émouvant et burlesque, le « privilège de l’âge » donnant aux deux interprètes la liberté d’exprimer leur caractère bien trempé. La musique est jouée sur scène, en live, avec synthétiseur, guitare, tombasse et deux voix. Avec : Emmanuelle Ader, Rebecca Marlot, Esther Marlot.
Mercredi 9 octobre. 20h. 5 à 18€. Théâtre du Balcon. Cie Serge Barbuscia. Scène d’Avignon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org 

• Puccini Opéra, voix de femmes, une chorégraphie de Monica Casadei
La Compagnie Artemis Danza consacre son projet artistique aux trois fascinantes héroïnes du compositeur Giacomo Puccini : Tosca, Madame Butterfly et Turandot. Dans les trois tableaux qui composent ce spectacle, la lecture personnelle de la chorégraphe Monica Casadei place le thème du féminin au centre d’un processus de réinterprétation chorégraphique, visuelle et musicale. L’amour tragique, l’amour contrasté, l’amour cruel qui anéantit, la soif de possession qui mène à la destruction, vivent dans les visages, les corps, les gestes de la Compagnie et ne cessent de nous faire réfléchir sur l’actualité des histoires qui ont ému le public du monde entier.
Jeudi 10 octobre à 19h. Vendredi 11 octobre à 19h. 10 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 /     contact@chenenoir.fr

La Traviata de Puccini
Le célèbre opéra de Giuseppe Verdi sera filmé et retransmis à 20h sur la Place Saint-Didier à Avignon. Un événement lyrique gratuit, qui s’adresse à tous les publics, à toutes celles et à tous ceux qui ne peuvent assister au même moment à la représentation, à l’Opéra Grand Avignon.
Vendredi 11 octobre. 20h. Gratuit. Place Saint-Didier. Avignon. 

M. Un amour suprême de Gustavo Giacosa 
La pièce dresse le portrait de Melina Riccio, une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre. Après Nannetti, le colonel astral et Giovanni !… en attendant la bombe, Gustavo Giacosa dessine sur scène un nouveau portrait, celui de Melina Riccio, dite M., une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre. M., par ses interventions artistiques dans les villes où elle passe – chansons, poésie, graffiti, broderies — espère sauver la nature et l’humanité de la destruction. Elle veut « recoudre le monde »…
Samedi 12 octobre.20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


Après Turandot, ‘La Bohème’ de Puccini à l’Opéra Grand Avignon

La saison de l’Opéra a été construite autour de la thématique « Femmes ! »

La mise en scène du premier opéra de la saison, La Traviata de Guiseppe Verdi a été naturellement confiée à la metteuse en scène Chloé Lechat, qui est également l’artiste en résidence pour 2024/2025. Elle raconte ainsi l’histoire de la courtisane Violetta sous un angle féminin, en révélant la mécanique de la domination patriarcale et le contrôle continu exercé sur le corps des femmes. Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis, courtisane célèbre, aurait inspiré à Alexandre Dumas fils le personnage de Marguerite Gautier de La dame aux Camélias tandis que Giuseppe Verdi et Francesco Maria Piave auraient créé celui de Violetta. « Dans La Traviata me touche ce qui a dû frapper personnellement Verdi à son époque : l’hypocrisie d’une société tout entière », précise Chloé Lechat.

La Traviata, un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé à la Fenice de Venise en 1853

Le rôle de Violetta est confié à la soprano ukrainienne Julia Muzychenko, remarquée il y a deux ans dans Somnambula de Bellini. On retrouvera aussi avec plaisir la mezzo-soprano Albane Carrère (L’enfant et les sortilèges), le Chœur de l’Opéra Grand Avignon ainsi que l’Orchestre National Avignon-Provence sous la conduite du chef Féderico Santi.

L’Opéra Grand Avignon sort de ses murs pour partager collectivement la magie de l’une des œuvres lyriques les plus célèbres au monde, en plein cœur de la ville d’Avignon

À l’occasion de l’ouverture de la saison lyrique FEMMES ! 24•25, l’Opéra Grand Avignon propose la diffusion sur écran de La Traviata le vendredi 11 octobre. 

Le célèbre opéra de Giuseppe Verdi sera filmé et retransmis à 20h sur la Place Saint-Didier à Avignon. Un événement lyrique gratuit, qui s’adresse à tous les publics, à toutes celles et à tous ceux qui ne peuvent assister au même moment à la représentation, à l’Opéra Grand Avignon. En effet, La Traviata affiche “complet” les 11, 13 et 15 octobre. Cette retransmission sur écran est également l’un des événements célébrant le Bicentenaire de l’Opéra Grand Avignon 1825/2025.

Rencontres autour de La Traviata

Rencontre, les femmes en scène

Cette saison, les femmes à l’honneur. Venez les rencontrer pour échanger sur leur parcours, leur métier et leur place dans le paysage culturel.
Jeudi 10 octobre 2024 de 18h30 à 19h30, Grand Foyer de Opéra avec Chloé Lechat, metteuse en scène de La Traviata. Entrée libre sur réservation auprès de la billetterie au 04 90 14 26 40.

Prologue

45 minutes avant les représentations, l’Opéra Grand Avignon propose un éclairage sur le spectacle auquel vous assistez. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle.
Vendredi 11 et mardi 15 octobre 2024. 19h15. Dimanche 13 octobre. 13H45. Salle des Préludes.Opéra.

Immersion dans les coulisses de l’Opéra

À l’occasion de deux représentations de La Traviata, 7 spectateurs vont pouvoir vivre en direct dans les coulisses une partie de la préparation des artistes de la production (solistes, chœurs, musiciens, équipe technique).
Vendredi 11 et mardi 15 octobre 2024 à 18h45. Opéra. Réservé aux détenteurs de billets pour les représentations. Informations et inscriptions auprès d’aurore.marchand@grandavignon.fr 06 78 82 79 92.

Vendredi 11 octobre à 20h. Dimanche 13 à 14h30. Mardi 15 à 20h. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.

https://echodumardi.com/tag/opera/   1/1