23 décembre 2024 |

Ecrit par le 23 décembre 2024

Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Depuis le 15 juillet et jusqu’au 1er septembre, l’Office français de la biodiversité (OFB), en collaboration avec la Gendarmerie, prévient et contrôle les éventuelles atteintes à l’eau et à la nature dans les espaces naturels du Vaucluse.

Sans effort de préservation de la biodiversité, la fréquentation des espaces naturels menace la faune et la flore en portant atteinte à l’habitat des espèces et en abîmant des écosystèmes parfois fragiles. Une affluence incontrôlée dégrade également les paysages et peut générer des conflits d’usage entre les différents acteurs du territoire.

Afin de contrer ces atteintes à l’environnement,
l’Office français de la biodiversité a lancé une campagne de sensibilisation à échelle nationale. Celle-ci vise à prévenir la survenance de dégradations en enseignant les bonnes pratiques aux usagers de la nature et en alertant sur les comportements à risque.

Dans ce cadre, l’OFB, l’ONF (Office national des forêts) et la gendarmerie de Vaucluse,
sous l’autorité du préfet, participent à des contrôles conjoints sur l’ensemble du département. Leurs patrouilles se déploient dans les différentes réserves biologiques du territoire, du Mont Ventoux au Petit Luberon. Le dispositif s’étend aussi au-delà des zones protégées afin de s’adapter à l’affluence et à l’évolution des risques. Par exemple, les bords de Durance font partie des espaces surveillés. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour les aires protégées 2030 (SNAP) et de la stratégie nationale de contrôle en matière de police de l’eau et de la nature de janvier 2024.
MMH

Montmirail Copyright Hocquel A -VPA


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Le lundi 8 avril, l’Office national des forêts (ONF), représenté par Hervé Houin, directeur territorial ONF Midi-Méditerranée, et le centre forestier de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représenté par son directeur Christian Salvignol, ont signé une convention de partenariat à la Bastide des Jourdans, où est basé le centre forestier. Ce partenariat vise à assurer les engagements, la gouvernance et les modes de relations d’échanges entre les deux structures sur le long terme.

Chacun a présenté les objectifs communs de formation afin d’assurer le recrutement de personnel spécialisé dans les métiers liés à la gestion forestière. « On a tout à faire avec l’ONF, c’est un éternel recommencement, l’ONF c’est peut-être 25% des forêts françaises, mais c’est 100% de gestion durable des forêts et des hommes », a affirmé Christian Salvignol.

Les objectifs principaux sont d’assurer un support technique, de suivre les évolutions des métiers de la filière, d’assurer le renouvellement des générations par la transmission des savoirs, d’accompagner les personnes dans leurs parcours professionnels, d’agir pour l’attractivité des métiers du secteur.


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Le mardi 5 septembre, l’Association départementale des communes forestières du Vaucluse organise une réunion à Malaucène, à destination des élus, sur l’impact du changement climatique sur les espaces forestiers. Ce moment d’échanges permettra d’aborder le principe d’anticipation et les actions à mettre en place pour pérenniser les forêts.

En effet, les espaces forestiers sont fragilisés par le changement climatique, qui engendre de multiples épisodes de sécheresse, favorise l’éclosion d’incendie et la survenue d’attaques parasitaires. Sans actions concrètes, ils sont amenés à se détériorer et à ne plus remplir leurs rôles : maintien de l’eau et des terres, préservation de la biodiversité, ou encore stockage du carbone.

L’Office national des forêts sera aux côtés de l’association des communes forestières lors de cet événement pour répondre aux interrogations des élus, notamment sur les travaux nécessaires pour assurer la pérennité des forêts, ainsi que les dispositifs financiers pour mener à bien ces travaux.

Mardi 5 septembre. De 14h à 17h. Grande salle de la mairie. Cours des Isnards. Malaucène.

V.A.


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Jusqu’au 4 septembre, l’office national des forêts organise un concours photo ouvert à tous en partenariat avec l’enseigne Lafuma. Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux.

En 2021, l’office national des forêts (ONF) avait enregistré plus de 370 participations à son concours photo. Cette année, l’ONF propose de découvrir d’encore plus près nos forêts française et vauclusienne. La forêt du Luberon qui abrite 91 espèces d’oiseaux, la forêt de Saint-Lambert et ses sapins de Céphalonie, ou encore la forêt de Groseau au pied du Mont Ventoux… Tous ces espaces naturels offrent des paysages uniques.

Depuis le 17 juin et jusqu’au 4 septembre, l’ONF organise un concours photo ouvert à tous en partenariat avec l’enseigne Lafuma, spécialisée dans les équipements de sport de nature. Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux en envoyant vos plus belles photos de forêt.

Cette année, trois catégories sont proposées : ‘la forêt et vous !’, ‘faune forestière, animaux sauvages en forêt…’ et ‘les forêts françaises, un voyage à l’autre bout du monde’.

Prix et récompenses
En septembre, 30 finalistes (10 par catégorie) seront sélectionnés par un vote des internautes (sur Facebook et Instagram) qui éliront les trois lauréats (Prix Or, Argent, Bronze) dans chacune des catégories. Ils seront récompensés par des prix offerts par le partenaire de l’évènement, Lafuma :

  • 1er prix : un pack complet Lafuma (une veste, un sac à dos de 40L et des chaussures de randonnée).
  • 2e prix : un sac à dos de 40L Lafuma.
  • 3e prix : des chaussures de randonnée Lafuma.

Comment participer ?
Pour participer, il suffit de prendre une photographie, qui répond à une des trois catégories, dans une forêt française durant l’été. Une photo par catégorie choisie doit être envoyée. Envoyez ensuite la ou les photos par mail à concours.photo@onf.fr, accompagnée de la fiche d’inscription dûment complétée et avec les éléments suivants dans le corps du mail :

  • Votre nom, prénom, adresse postale, date de naissance, numéro de téléphone portable, email, le nom de la forêt concernée, le département et l’adresse de prise clichée aussi précise que possible (adresse complète, géolocalisation, chemin à proximité…).
  • Précisez la/les catégorie(s) dans laquelle/lesquelles vous souhaitez concourir.
  • En pièce jointe : vos photos, couleur, en HD (minimum requis : 4MO), rectangulaire (16 :9) et au format JPEG. Chaque photographie devra être renommée de la façon suivante : Nom.Prénom.annéedenaissance.jpg.
Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux © Jean-Pierre Cahoreau / DR

Concours ouvert à toute personne physique et majeure. Règlement complet et fiche d’inscription à retrouver ici.  

J.R.


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Jusqu’au 21 mai, l’ONF (Réseau national des forêts) réalise un important inventaire des oiseaux dans la forêt domaniale du Luberon. 91 espèces seront surveillées, parmi lesquelles 7 rapaces. Une richesse due à la présence de falaises, à la proximité de la Durance et aux nombreuses mesures prises pour préserver la quiétude du site.

Préserver la nidification

La forêt domaniale du Luberon, située sur le territoire de la commune de Cheval Blanc dans le Vaucluse, présente de grandes richesses qui attirent de nombreux publics. La fréquentation touristique est importante et surtout concentrée dans les gorges du Régalon. Afin de préserver les sites de nidification des grands rapaces, les activités humaines (survol, photographies animalière, escalade) sont réglementées dans le cadre d’un l’arrêté préfectoral de protection de biotope et de la réglementation de la réserve biologique. Ces mesures ont rendu possible le maintien et l’installation de plusieurs couples d’aigles de Bonelli, de Circaète Jean-le-Blanc et de Vautour Percnoptères, dans la forêt domaniale.

Suivi des rapaces et des passereaux

Les spécialistes avifaune de l’ONF et du Conservatoire des espaces naturels (Cen) réalisent tous les printemps le suivi des rapaces, afin de comprendre leurs comportements : nidification, mode de reproduction, pontes, etc. Lorsqu’un jeune né, le Cen procède à la pose d’une bague d’identification afin de suivre chaque individu tout au long de sa vie. Les petits oiseaux ou passereaux sont également étudiés par l’ONF, sur l’ensemble de la réserve et par le parc naturel régional du Luberon, dans le cadre d’une étude confiée à la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).

Le petit Luberon, une réserve biologique mixte

Créé en 1986 sur 128 hectares, puis agrandie en 1995 et en 2017, la réserve biologique du Petit Luberon atteint 1 788 hectares. Elle est composée de 2 entités : une réserve biologique dirigée et une réserve intégrale. La partie intégrale de 915 hectares, composée de chênaies, pinèdes et de falaises est un observatoire de la dynamique naturelle des forêts sur le long terme. Quant à la partie dirigée de 873 hectares, composée de pelouses, garrigues et forêts, elle fait l’objet de travaux et de pâturage pour maintenir les milieux ouverts. Sans intervention, ces milieux se ferment par le développement naturel de la végétation forestière et perdent leur richesse floristique et faunistique.

Afin de rendre conciliable activités humaines et quiétude des grands rapaces, certaines zones ne sont plus accessibles, comme la Combe de Vidauque et la Réserve biologique intégrale (RBI). En dehors de ces zones de protection strictes, les visiteurs sont invités à rester sur les sentiers balisés afin
d’occasionner le moins de dérangement possible.

L.M


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Les Communes forestières de Vaucluse invitent les élus du département à participer à une formation le 20 mai prochain à Châteauneuf-de-Gadagne sur la gestion des forêts communales à travers la réalisation et le suivi de l’aménagement forestier, document de gestion durable des forêts publiques.

Le changement climatique, la prolifération de nuisibles fragilisent les espaces forestiers. Les élus ont un rôle à jouer en tant que propriétaires des forêts communales pour assurer la pérennité et la gestion durable de ces peuplements forestiers.

Préservation des forêts publiques

En France, le code forestier prévoit, pour la gestion et la préservation des forêts publiques, des dispositions législatives et règlementaires particulières réunies sous le vocable ‘régime forestier’. Parmi celles-ci, la gestion des forêts publiques par un opérateur unique, l’Office national des forêts, et la mise en œuvre d’un document de gestion durable sur 20 ans planifiant les interventions -comme celles des travaux et coupes- dans la forêt communale sont obligatoires. Ce document dit ‘aménagement forestier’ est ainsi proposé et réalisé par l’ONF (Office national des forêts), et validé par la commune.

Un rôle décisionnaire

Cette formation sera l’occasion de rappeler ce qu’est un aménagement forestier, de préciser le rôle décisionnaire de l’élu dans la gestion de la forêt communale et le rôle de gestionnaire forestier de l’Office national des forêts. Des exemples d’aménagements forestiers en vigueur, les interventions des équipes de l’ONF et des Communes forestières, ainsi que des échanges et retours d’expériences des élus présents viendront enrichir les apports proposés lors de cette session.  

Les infos pratiques

Afin que les élus appréhendent au mieux le contenu des aménagements forestiers et s’approprient leur rôle dans la mise en œuvre de ce document, l’association des Communes forestières de Vaucluse organise une formation à leur attention, qui aura lieu jeudi 20 mai 2021 de 14h à 16h45 à Châteauneuf-de-Gadagne. http://www.ofme.org/communes-forestieres. Contact : Communes forestières de Vaucluse 06 37 23 79 93.

Le réseau des Communes forestières

Il est au service des élus et des acteurs forestiers. Il œuvre au développement, à la valorisation et à la préservation du patrimoine forestier pour une gestion durable faisant de la forêt des collectivités un élément fort de développement local.

M.H.


Comment sont protégés les espaces naturels lors de leur fréquentation estivale ?

Ce mardi 22 septembre marque le premier jour de l’automne, saison propice à la cueillette des champignons. L’Office national des Forêts rappelle la réglementation en matière de ramassage de champignons dans les forêts domaniales.

Le code forestier encadre la cueillette des champignons. Concernant les forêts publiques relevant du régime forestier (forêts domaniales et communales), il stipule que cette activité est autorisée lorsque le volume prélevé est inférieur 5 litres par personne lors d’une cueillette, sauf s’il existe une réglementation contraire particulière localement. Au-delà, c’est une infraction qui peut faire l’objet d’une amende, voire d’un procès-verbal transmis au procureur de la République. La cueillette doit également s’inscrire dans le cadre d’une récolte familiale, où il est interdit de revendre les champignons.

On peut accéder aux forêts publiques grâce aux différentes routes publiques, ainsi que certaines routes forestières qui sont ouvertes au public. Pour préserver la tranquillité des forêts, la circulation est en revanche interdite sur les autres routes forestières (signalées par un panneau d’interdiction) ainsi que sur tous les chemins non empierrés.

Pendant la saison d’automne, d’autres activités ont lieu en forêt (exploitation forestière, chasse…). Afin de ne pas gêner les autres usagers, il est demandé de se garer sans gêner la sortie d’un chemin ni devant un dépôt de bois où un camion peut venir charger à tout moment. En forêt publique, transports de bois, engins de travaux publics et véhicules de service sont prioritaires.

Par ailleurs, la chasse est un acte de gestion, notamment pour les populations de sangliers et de cervidés dont le développement non régulé peut remettre en cause le renouvellement de la forêt, causer des dégâts aux cultures riveraines et provoquer des accidents de la route. Dans tous les cas, des panneaux d’information indiquent les zones de chasse. Afin d’éviter tout accident, il est recommandé d’adopter une tenue voyante. Si vous vous trouvez à proximité d’une battue, il convient d’emprunter un autre chemin.

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