23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Mardi 4 octobre, Carole Delga, présidente de la région Occitanie et Thierry Mathieu, conseiller régional délégué à la sécurité, ont annoncé les 41 communes prochainement accompagnées dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « La Région vous protège » grâce à un montant total d’1M€. Parmi les communes, celle de Saze, commune gardoise du Grand Avignon.

A cette occasion, Carole Delga a détaillé l’ensemble des actions régionales engagées en matière de protection des personnes et de prévention des violences. La commune de Saze sera ainsi accompagnée par la Région Occitanie afin d’acquérir un véhicule adapté au terrain et d’acheter des équipements de protection des personnels.

« Protéger nos habitants, c’est garantir le droit à la sécurité pour tous. Ce sujet ne doit souffrir d’aucune démagogie. Ma vision, c’est la sécurité républicaine et pas la République sécuritaire, en proximité, avec des moyens pour prévenir et pour agir, a déclaré Carole Delga. S’il incombe à l’Etat d’équiper la gendarmerie et la police nationale, j’ai souhaité proposer aux communes et aux intercommunalités de les accompagner dans leur effort de sécurité du quotidien. Aujourd’hui, l’heure est aux résultats et ce sont 41 communes qui vont pouvoir bénéficier de l’aide de la Région, qui mobilise une enveloppe de 1 million d’euros ».

J.R. 


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Samedi 15 et dimanche 16 octobre, l’ensemble des billets proposés sur le réseau de trains d’Occitanie seront affichés à 1€. Cette mesure exceptionnelle, mise en place dans le cadre de la pénurie de carburant, s’applique également à la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône.

Depuis plusieurs jours maintenant, la pénurie de carburant impacte de nombreux Français à travers tout le pays. A la suite des déclarations du président de la République, mercredi 12 octobre, la présidente de la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, Carole Delga, annonce que l’ensemble des billets de train régionaux liO seront proposés au tarif de 1€ pour le week-end du 15 et 16 octobre.

Les habitants de la région de Vaucluse empêtrant la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône pourront également bénéficier de cette mesure exceptionnelle.

« Compte tenu de l’évolution de la [pénurie de carburant], qui devrait durer encore plusieurs jours, il faut agir concrètement. La région Occitanie prend ses responsabilités et met en place pour ce week-end une mesure exceptionnelle pour encourager l’usage du train et ainsi économiser le carburant nécessaire pour la semaine à venir. Durant 2 jours, l’ensemble des trains liO seront ainsi proposés au tarif de 1€ » a déclaré la présidente de région, Carole Delga.

Ainsi, samedi 15 et dimanche 16 octobre, l’ensemble des billets proposés sur le réseau de trains régionaux liO seront affichés au tarif de 1€ dès ce jeudi soir minuit. Dans le cas où la situation perdurerait, la région Occitanie envisage la possibilité de renouveler la mesure si nécessaire.

Informations et réservations, à partir de ce jeudi 13 octobre minuit, à retrouver ici ou par téléphone au 0800 31 31 31 de lundi au vendredi de 7h à 20h, le samedi de 9h à 16h et le dimanche et jours fériés de 13h à 20h.

J.R.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

La ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône va reprendre du service ce lundi 29 août. Son inauguration, quant à elle, aura lieu demain.

À partir de ce lundi 29 août, la ville d’Avignon sera de nouveau reliée à la rive droite du Rhône par voie ferroviaire. Telle était l’ambition de la Région Occitanie qui, jusqu’ici, a investi un budget de 12,8 millions d’euros pour la conduite des études et la réalisation des travaux. L’ensemble du projet représente un investissement total de 100 millions d’euros. Fermée depuis un demi-siècle, cette ligne va reprendre du service, et son inauguration aura lieu demain, le dimanche 28 août, en présence de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, aux côtés des autorités ministérielles, des représentants de la SNCF ainsi que des collectivités et partenaires locaux.

Lors de cette journée, le train partira à 10h45 de la gare de Nîmes centre, pour arriver et repartir de la gare d’Avignon-centre à 11h20, puis pour faire une halte à celle de Bagnols-sur-Cèze à 11h45. Le train repartira de cette gare à 13h et s’arrêtera à celle de Pont-Saint-Esprit à 13h15, pour repartir à 14h45 afin de faire le chemin inverse et d’arriver à Nîmes à 16h06. À partir de lundi, il devrait y avoir 10 trains par jour, dont 4 qui feront les aller-retours entre Pont-Saint-Esprit et Avignon, et 1 qui fera l’aller-retour entre Pont-Saint-Esprit et Nîmes.

Si pour l’instant seulement ces 4 gares seront desservies, 6 devraient s’ajouter à partir de 2026 : Marguerittes, Remoulins/Pont du Gard, Aramon, Villeneuve-lès-Avignon, Roquemaure/Tavel, et L’Audun-l’Ardoise. À terme, la Région Occitanie espère transporter 200 000 voyageurs par an sur cette ligne en rive droite.

Tout le monde est invité à venir fêter ce grand événement. À 11h30 sur le parvis de la gare de Bagnols-sur-Cèze, il y aura une dégustation de produits locaux dans une ambiance festive assurée par DJ Albass. Et à 13h, à la gare de Pont-Saint-Esprit, les producteurs locaux vous accueilleront dans une ambiance musicale avec la fanfare ‘La Tête dans l’Cuivre’. Pour prendre part aux festivités, il faut vous inscrire au préalable via la formulaire en ligne.

V.A.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Avec les incertitudes actuelles sur le pouvoir d’achat, la question du logement étudiant est une préoccupation majeure pour la rentrée de septembre. L’occasion pour l’Echo du mardi de dresser un état des lieux du marché des logements étudiants dans la région à partir de l’étude réalisée par locservice.fr, spécialiste de la location et de la colocation entre particuliers.

Selon l’étude réalisée par locservice.fr, spécialiste de location et de la colocation entre particuliers, la majorité des étudiants recherchent en priorité un studio.

Ainsi, avec un loyer moyen, charges comprises, de 433€, Avignon est (toujours) la ville la moins chère de la région pour la location mensuelle d’un studio étudiant. Le trio Nice (629€), Antibes (650€) et Cannes (639€) est le secteur le plus cher, avec des niveaux de loyers nettement plus élevés que les autres villes de la région : Aix-en-Provence (562€), Marseille (528€) et Toulon (486€).

De l’autre côté du Rhône, le prix moyen pour la location mensuelle d’un studio étudiant est de 410€ à Nîmes, 494€ à Toulouse et 515€ à Montpellier. Ces trois villes sont les plus chères de la région d’Occitanie. Pour la comparaison, les tarifs pratiqués en Paca et en Occitanie se situent nettement en-dessous de ceux de Paris (849€) et sa couronne (755€).

A noter, qu’hormis Aix-en-Provence qui baisse de -0,5% et Nîmes qui restent à un niveau équivalent, toutes les villes, analysées par locservice.fr, voient leur loyer moyen augmenter par rapport à 2021 : +0,6% pour Toulon, +1,3% pour Nice, +1,4% pour Avignon, +1,9% pour Cannes, +2,3% pour Marseille, +2,8% pour Antibes, +1,6% pour Toulouse et +3,2% pour Montpellier.

Les loyers moyen, charges comprises, observés en région Paca pour un studio étudiant. En comparaison, un studio en région parisienne se négocie en moyenne 755€ et à Paris 849€ charges comprises, soit respectivement +34% et +50% de différence avec la moyenne de PACA © locservice.fr

Aix-Marseille concentre la majorité des recherches
Concernant le volume de recherches, 24,4% des recherches d’étudiants dans la région PACA sont concentrées sur Marseille. Un chiffre qui grimpe à près de 47% en incluant Aix-en-Provence, et qui reste semblable à celui constater l’année dernière, confirmant la forte attractivité de la métropole Aix-Marseille.

Nice est la seconde grande ville attractive de la région avec 17,5% des recherches de logements étudiants, malgré un chiffre en légère baisse par rapport à 2021 (18,7%). Arrivent ensuite Toulon (4,2%), Avignon (3,98%) , Cannes (3,38%)et Antibes (1,95%).

55% des candidats locataires cherchant un logement en Paca y habitent déjà. Ils ne changent donc pas de région. Parmi les 45% restants, 7,8% proviennent de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 6,8% d’Occitanie, et 6,4% d’Île-de-France.

En Occitanie, près des trois quarts des recherches sont concentrées sur Toulouse (39,52%) et Montpellier (33,27%). La ville de Nîmes apparaît loin derrière avec seulement 3,65%.

Plus d’un étudiant sur deux privilégie le studio ou le T1
Sur l’ensemble des demandes d’étudiants analysées par locservice.fr, dans la région PACA, 53% des étudiants recherchent en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce). L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 20% d’étudiants, plus aisés ou en couple. La colocation est quant à elle plébiscitée par 21% des étudiants, tandis que la chambre étudiante, indépendante ou chez l’habitant, recueille 6% des recherches. Côté Occitanie, la répartition des recherches est quasiment identique.

Cette répartition reste semblable à celle de l’année dernière, dans laquelle on pouvait observer une augmentation de la part des étudiants favorisant les 2 pièces plutôt que les chambres/studios à la suite des confinements. La fin de la crise sanitaire ne signifie pas, pour l’instant, un retour en arrière en matière de recherche de surface.

Concernant le budget moyen d’un étudiant en PACA, celui-ci s’élève à 621€, légèrement au-dessus de la moyenne française (613€), mais nettement supérieur à celui d’un étudiant en Occitanie (559€). En comparaison, celles et ceux qui étudient en Île-de-France et à Paris prévoient respectivement un budget moyen de 786€ et 858€.

Un niveau de tension du marché plutôt modéré
Le graphe ci-dessous, réalisé par LocService, montre le classement des principales villes de la région Paca selon le nombre de demandes d’étudiants pour une offre de logement, ce qui illustre le niveau de tension du marché du logement étudiant dans chaque ville. Hormis Aix-en-Provence qui semble plus tendue que les autres, dans l’ensemble le marché semble présenter relativement peu de difficultés pour les locataires en recherche d’un logement.

A titre de comparaison, Paris se situe à 0,9 et Angers (la plus tendue de France) à 4,49.

Classement des principales villes de Paca selon le nombre de demandes étudiantes pour 1 offre de logement © locservice.fr

En Occitanie, également, le marché locatif est globalement peu tendu, à l’exception de Montpellier (1,18). A Nîmes (0,22), la tension du marché est encore moins tendue qu’à Avignon.

La famille, garant préféré des étudiants
Beaucoup de propriétaires apprécient de louer à des étudiants en raison de la caution des parents. Sans surprise, la famille assure donc dans 85% des cas le rôle de garant. D’autres étudiants (2%) se tournent vers des amis alors que 2% ne disposent d’aucun garant. Enfin, 8% des étudiants s’appuient sur la garantie Visale, soit 1 point de plus par rapport à l’année dernière.

Article basé sur l’étude de www.locservice.fr qui a analysé plus de 9 000 offres et demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et près de 10 000 offres et demandes en Occitanie.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Au 22 juillet 2022, 12 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés en PACA et Occitanie depuis le 4 juin 2022. Les 12 cas sont âgés de 11 mois à 9 ans. Il s’agit de 5 filles et 7 garçons, qui ont présenté des symptômes entre le 4 juin et le 18 juillet 2022.

Santé publique France, en lien avec le Centre National de Référence des Escherichia coli (Institut Pasteur – Paris) et son laboratoire associé (Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré – Paris), la Direction générale de l’Alimentation, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU pédiatriques signalés depuis le mois de juin 2022 dans ces 2 régions afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées.

Le CNR et son laboratoire associé ont confirmé que 5 de ces enfants étaient infectés par une bactérie Escherichia coli (E. coli) O26 ayant les mêmes caractéristiques. Cette même bactérie a été détectée dans un fromage frais produit par la Fromagerie de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône).
Suite à ces résultats, les autorités sanitaires en lien avec le producteur ont décidé le retrait et rappel de toutes les denrées commercialisées ou produites par cette ferme, quelle que soit leur date de fabrication : lait, yaourts, fromages frais ou affinés (brousse, ricotta, pecorino, tomme…). Sur la période à risque, les produits vendus par la ferme de l’Aupillon ont essentiellement été distribués dans le Var et les Bouches-du-Rhône, dans des commerces de détail et des restaurants.

Les points de vente concernés par la distribution des produits suspects procèdent à leur retrait et à l’information des consommateurs grâce à des affichettes mises sur les lieux de vente concernés.
Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les détruire. Une attention particulière est recommandée aux personnes qui auraient visité la Ferme de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône) ou acheté des produits laitiers non pasteurisés issus de cette ferme.
Les personnes qui dans les 3-4 jours après la consommation des produits issus de la ferme ou de la visite de la ferme (10 jours maximum) présenteraient de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements, sont invitées à consulter rapidement leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et le rappel des produits par l’entreprise et à conserver l’emballage du produit.
En l’absence de symptômes il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Pour plus d’informations :
1. Syndrome hémolytique et urémique (Santé Publique France)
Les Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC) – Connaître la bactérie pour éviter les intoxications (Anses)
2. Conseils d’hygiène dans la cuisine | Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

La Grotte de la salamandre, située à Méjannes-le-Clap, vient de créer une activité dédiée aux enfants appelée ‘la rivière aux pépites’ pour découvrir la tradition séculaire de l’orpaillage dans les gorges de la Cèze.

À partir de 3 ans, vos enfants pourront découvrir la tradition de l’orpaillage au travers d’une activité ludique et pédagogique à la Grotte de la salamandre, située à seulement 1h d’Avignon. « C’est pour ne pas laisser cette tradition tomber dans l’oubli et faire découvrir les richesses minérales de notre territoire aux plus jeunes », explique Bérénice Berthelot, directrice de la cavité gardoise.

Équipés d’un sac de sable acheté au préalable dans la boutique des lieux pour le prix de 8,90 €, les enfants, accompagnés de leurs parents, deviennent de véritables chercheurs d’or. Leur mission est de filtrer l’intégralité du contenu du sac dans l’eau de la rivière artificielle à l’aide d’un tamis pour en extraire de précieux minéraux. Les chanceux d’entre eux trouveront des pépites d’or, qui ont été dissimulées dans certains sacs de sable. L’occasion d’en découvrir plus sur l’origine des pierres, leur symbolique et leurs vertus lithothérapiques !

©Grotte de la salamandre

Pour plus d’informations, contactez la Grotte au 04 66 60 06 00 ou par mail à l’adresse contact@grottedelasalamandre.com

Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h. Aucune réservation nécessaire pour ‘la rivière aux pépites’. Chemin de la Place du Roy. Méjannes-le-Clap.

V.A.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

La nouvelle, jalousement gardée jusqu’alors, devrait faire l’effet d’une petite bombe mais il était difficile de la cacher plus longtemps. Le Conseil régional d’Occitanie vient de s’offrir le pont d’Avignon afin de ‘booster’ sa politique touristique dans sa partie Est. L’ouvrage d’art médiéval de la cité des papes datant du XIIe siècle va ainsi être très prochainement démonté pour être installé, à quelques centaines de mètres seulement, à Villeneuve-lès-Avignon au pied de la tour Philippe-le-Bel. Il constituera le maillon phare d’un ‘Bridge tour’ comprenant notamment le pont du Gard ainsi que Pont-Saint-Esprit.

« Nous avions été sollicités pour participer au financement de la LEO (Liaison Est Ouest) afin de faciliter le contournement d’Avignon, explique la région Occitanie. Mais franchement quel intérêt de réaliser un équipement qui pourrait servir aux gens à mieux se déplacer, aller à leur travail, permettre le développement économique de leur territoire et donner du travail à leurs enfants ? »
« En revanche, dès que l’on a su qu’il était possible de réaliser cette opération nous n’avons pas hésité une seconde, poursuit le Conseil régional d’Occitanie. Pensez donc : un projet hors de prix qui nous permet de nous offrir un pont qui ne sert à rien en ne rejoignant aucune rive l’une à l’autre. Nous n’avons pas tergiversé longtemps car une telle occasion ne se présente pas tous les jours. »

« On avait entendu dire qu’il y avait quelque chose après Remoulins. »

A la découverte du Gard avignonnais
Pour en arriver là, les obstacles n’ont cependant pas manqué. « Nous ne savions pas que notre région allait si loin, reconnaît-on à Toulouse. Heureusement, le département du Gard nous a beaucoup aidés pour mener à bien ce projet. »
« Nous n’avons aucun mérite, précise-t-on humblement du côté de l’institution départementale basée à Nîmes. On avait entendu dire qu’il y avait quelque chose après Remoulins, alors nous n’avons pas été trop surpris quand nous avons découvert le Gard avignonnais. Après, sincèrement, nous ne savions pas qu’il y avait autant de gens là-bas et en plus ils parlent la même langue que nous !  A notre décharge, il faut reconnaître que franchement cela prête à confusion : ’la cité des papes’. Du coup, nous on a toujours cru que c’était l’Italie. »

Vers une extension du plan faubourgs ?
Bien que le montant exact de la transaction ait été tenu secret, l’opération est particulièrement ‘juteuse’ pour Avignon, En se séparant de l’un de ses joyaux patrimoniaux, la municipalité de la cité des papes va être financièrement en mesure de déployer le ‘Plan Faubourgs’ sur tout son territoire. Mieux, pour ne pas jouer les radines, elle propose d’étendre son projet à l’ensemble du Grand Avignon. Pour cela, elle envisage d’offrir une trottinette électrique à chaque habitant de l’agglomération. Et pour ceux qui auront le Rhône à traverser, ils devraient être équipés de pédalos électriques.
De l’autre côté du Rhône, le transfert du pont Saint-Bénezet d’une rive à l’autre ne semble pas poser de problème pour Villeneuve-lès-Avignon. Bien au contraire.
« Nous, explique-t-on du côté de la cité cardinalice, on est comme les autres communes gardoises du Grand Avignon et du Gard rhodanien : entre Occitanie et Provence on ne sait plus trop où l’on habite. Du coup, cela nous arrange quand ce sont les autres qui prennent des initiatives, cela nous évite de prendre le risque d’avoir à le faire. »
« Nous sommes à 100% à l’origine de cette opération, confirme la région Occitanie. Le canton de Villeneuve ne nous a rien demandé mais cela nous permet d’enfin  réaliser un investissement dans cette zone. Un territoire parmi les plus contributeurs en matière fiscale dans lequel nous n’investissons jamais. Sincèrement, nous avions peur que cela commence à se voir, alors avec ce projet on est tranquille pour longtemps maintenant. On va pouvoir continuer à percevoir leurs impôts pour 50 ans au moins ! »

Bénédiction des Architecte des bâtiments de France
Mais pour mener à bien un tel dossier, il a fallu auparavant recevoir l’indispensable bénédiction des ABF (Architecte des bâtiments de France). « Cela faisait des années que nous nous obstinions à refuser systématiquement l’installation d’un disgracieux portique de protection afin d’éviter que les poids lourds ne viennent percuter ce patrimoine de l’humanité. Quelle idée de faire si laid alors qu’il est plus facile de restaurer régulièrement. »
Toutefois, en raison de la multiplication des coûts de réparation suite à des accidents impliquant des camions venant endommager l’ouvrage d’art médiéval datant du XIIe siècle  (5 fois en 3 ans dont 2 en février dernier) la décision de mettre en place ces ‘horribles’ portiques a finalement été prise. Ces derniers devant être installés à partir de juin prochain.

« Quand deux solutions s’offrent à nous, nous choisissons toujours celle qui coûte le plus cher. »

« Mais s’il n’y a plus de pont, plus besoin de portiques, s’enthousiasment les gardiens du patrimoine. Alors quand nous avons eu vent du projet de transfert vers la partie Occitane du Rhône, nous avons sauté sur l’occasion. Car, par principe, quand deux solutions s’offrent à nous, nous choisissons toujours celle qui coûte le plus cher puisque ce n’est pas nous qui payons. »
Seul regret pour les ABF, avec le déménagement du pont Saint-Bénezet « nous allons perdre le portique qui permettait de protéger jusqu’alors le pont Daladier, une merveille de l’art crypto-gothique qui, bientôt, sera sous l’intolérable menace des poids lourds. »

Le début d’un vaste jeu de chaise musicale ?
En tout cas, ce transfert semble avoir donné des idées à d’autres collectivités. Ainsi la ville de Nîmes, lassée d’être la cible des mouvements animalistes, aurait proposé d’échanger les arènes contre le théâtre antique d’Orange. « Cela n’a que des avantages : on reste dans la romanité et on se débarrasse des anti-corridas », se félicite-t-on au sein de la municipalité gardoise.
Du côté de la cité des princes, on est tout aussi enthousiaste à cette idée : « Nous pourrons étoffer notre offre touristique en proposant une féria d’Orange inédite. Cela donnera aussi un coup de fouet aux prochaines éditions des Chorégies. »
Ayant appris la nouvelle, Roberto Alagna, qui a toujours affiché sa fidélité à la scène du plus vieux festival lyrique de la planète, prendrait déjà secrètement des cours de ‘muleta’ dans une manade en Camargue afin d’être le premier ténor au monde à jouer Carmen face à un véritable taureau de Miura.

Déconstruction patrimoniale
Même à Paris, lassée par plus de 130 ans de présence de la dame de fer, la ville Lumière entend passer à autre chose. Elle souhaite ainsi échanger les 330 mètres de la Tour Eiffel contre les 260 mètres de celle d’Aramon.

Paris veut ‘déconstruire’ son patrimoine en rendant hommage à l’architecture industrielle des années 1970-1980. Pour cela, l’ancienne centrale de production à partir de fuel lourd d’Aramon serait le parfait symbole de cette époque révolue de l’utilisation des énergies fossiles.

« La Tour Eiffel, avec tout son métal qui ne sert à rien, c’est comme l’automobile : il est temps de passer à autre chose, explique la mairie de Paris. Désormais, il est temps de ‘déconstruire’ la capitale. Et n’y a-t-il pas plus beau symbole, à l’aune des Jeux olympiques, que de recycler le formidable héritage industriel français des années 1970 ? » Le transfert de ce symbole révolu de la production d’électricité via les énergies fossiles mis en service en 1977 et mis à l’arrêt en 2016 devrait être mené à bien pour Paris 2024.
Pour sa part, la ville d’Aramon, soutenue par la CNR (Compagnie nationale du Rhône), compte recycler l’ouvrage de Gustave Eiffel en phare géant pour la navigation des péniches sur le Rhône. « Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces on est jamais assez prudent, mais vu la hauteur de l’édifice on devrait avoir un peu la marge », précisent les deux partenaires.

La Tour Eiffel va être recyclée en phare de navigation pour les péniches naviguant sur le Rhône.

Châteauneuf-du-plug ?
Enfin, particulièrement séduite par ‘Le Tree’, l’œuvre équivoque de l’artiste Paul Mc Carthy qui avait fait l’objet d’une controverse lors de son exposition sur la place Vendôme à Paris pendant la Fiac 2014, la commune de Châteauneuf-du-Pape entend elle aussi mener sa révolution patrimoniale.
Pour cela, elle envisage de substituer les ruines de son château qui domine son vignoble depuis près de 800 ans, par l’œuvre, mi-sapin gonflable mi-sextoy, du célèbre plasticien américain. Ce dernier, grand amateur de Châteauneuf, devant installer les restes du château castelpapal dans sa propriété de Los Angeles et transformer le donjon en une immense cave à vin.
Anticipant la polémique le maire de Châteauneuf-du-Pape s’agace pourtant déjà : « avec cette œuvre, les gens verront ce qu’ils auront envie de voir : un sapin, un sextoy ou même une soucoupe volante* ! On s’en fout, ce qui compte c’est que l’on se soit débarrassé de cette tour, symbole phallique d’une époque patriarcale révolue. »
Mis dans la confidence, le Syndicat des vignerons de la plus vieille AOC de France plancherait déjà sur la création d’une bouteille en forme de plug pour remplacer celle avec les armoiries traditionnelles gravées sur le col depuis 1937 ou la mitrale apparue au début des années 2000.

L’œuvre controversée de l’artiste américain Paul Mc Carthy va prochainement venir prendre la place de l’ancien donjon du Châteauneuf-du-Pape qui lui, prendra la direction de Los Angeles pour être transformée en une immense cave à vin.

Les lamentations du département de Vaucluse
Enfin, à la tête du département de Vaucluse, bien que peu favorable à ce grand chamboulement patrimonial, on semble se résigner à ces bouleversements : « Ici, on n’aime pas changer les habitudes. Pour preuve, 3 de nos 5 derniers présidents ont été élus au bénéfice de l’âge. Il faut déjà qu’on s’habitue à avoir une femme à la présidence pour la première fois depuis plus de 230 ans alors voir tous ces monuments déménager… Mais bon, on va suivre quand même le mouvement bon gré mal gré. » Le Département serait déjà en négociation très avancée avec la municipalité de Jérusalem pour ‘troquer’ sa partie du palais des papes contre le mur des lamentations.

Don Diego de la Garcia

*Pour rappel, la municipalité de Châteauneuf-du-Pape est la seule commune au monde à avoir pris un arrêté interdisant le survol, le décollage et l’atterrissage des soucoupes volantes sur l’ensemble de son territoire. Un arrêté pris le 25 octobre 1954 par Lucien Jeune alors maire de Châteauneuf.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Le groupe d’ingénierie et de conseil en mobilité durable, transition énergétique et cadre de vie Ingérop lance une campagne de recrutement et propose plus de 20 postes en CDI dans les régions Paca et Occitanie.

La société Ingérop, notamment située à Pertuis et à Laudun-l’Ardoise recherche des chargés d’affaires, chargés d’études, chefs de projet, architectes et bien d’autres dans les secteurs du bâtiment, génie civil et infrastructures. Plus de vingt postes en CDI sont à pourvoir. 

Basé en Île-de-France, Ingérop travaille sur différents domaines de la construction tels que le bâtiment, l’eau, l’infrastructure, la mobilité, les transports, etc. Le groupe a notamment travaillé sur le projet de tramway à Avignon.

Pour en savoir plus sur leur recrutement et leurs offres d’emploi, cliquez ici.

V.A.


Saze parmi les 41 communes accompagnées par la région Occitanie dans leurs missions de sécurité et de prévention

Après avoir embauché 1 400 nouveaux talents en 2021, l’Apave, groupe spécialisé dans la prévention, la maîtrise des risques et la formation professionnelle recherche à nouveau 1 500 nouveaux collaborateurs en France et à l’international dont 58 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 42 en Occitanie.

Ce plan de recrutements d’envergure concerne l’ensemble des métiers et les filiales du Groupe. Plus précisément ? L’entreprise recherche des jeunes diplômés, cadres, ingénieurs, techniciens mais aussi alternants et stagiaires préparant des diplômes de bac+2 à bac+5
«Les enjeux de sécurité et de maitrise des risques n’ont jamais été autant d’actualité assure Philippe Maillard, directeur général du groupe Apave. La transition écologique et la révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques techniques, humains, environnementaux ou numériques, et la façon de les gérer.»

Les profils recherchés ?
L’Apave recherche des ingénieurs chargés d’affaires Environnement et Energie, des techniciens en Mesures Environnementales ; des techniciens chargés d’Inspection en électrotechnique, Radioprotection, Mécanique, Matériaux, Mesures Physiques ou encore CND ; des ingénieurs Génie Civil, Electrotechnique, Mécanique, Constructions soudées, Hygiène Sécurité Environnement (HSE), des coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (SPS) ; des diagnostiqueurs immobiliers et amiante et des commerciaux.

Comment tout a commencé
Ernest Zuber, vice-président de la SIM (Société Industrielle de Mulhouse) fonde, en 1867, avec d’autres industriels, l’Apave (l’Association Alsacienne des Propriétaires d’Appareils à Vapeur) car, dans la deuxième moitié du 19ème siècle, les premières machines à vapeur sont à l’origine de nombreux accidents dans les usines. Son objectif : renforcer la sécurité, éviter les risques d’explosion et réaliser des économies d’énergie.

Les chiffres
Le groupe Apave en chiffres ce sont 1 milliard de chiffre d’affaires ; 12 650 collaborateurs ; 170 centres de formation ; 150 ans d’expérience ; 130 agences en France ; 45 pays dans le monde ; 18 centres d’essais industriels et un centre de formation des apprentis.
MH

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