24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Envoyer une photo via son smartphone, consulter le fil d’actualité de son appli préférée, regarder une vidéo sur YouTube, certaines activités numériques du quotidien peuvent s’avérer gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude parue l’année dernière, Greenspector a évalué l’empreinte carbone d’une sélection de réseaux sociaux. Pour chacune des applications, le niveau d’émission (en gEqCO2) a été estimé en tenant compte de la consommation de ressources (volume de données échangées) et d’énergie, mesurées lors d’un scénario utilisateur d’une durée de 1 minute sur un smartphone Galaxy S7 (Android 8). Le scénario utilisateur correspondait à un défilement des contenus du fil d’actualité d’un compte actif.

Comme le met en évidence notre graphique, le réseau social dont le visionnage du fil d’actualité a l’impact écologique le plus important est TikTok, soit un niveau d’émission de près de 5 grammes équivalent CO2 par minute. C’est plus de 2 fois la moyenne mesurée pour les dix applications sélectionnées (2,1 gEqCO2) et environ 7 fois plus que YouTube (0,66), Facebook (0,73) et LinkedIn (0,75), qui figurent quant à elles parmi les applis dont l’empreinte carbone est la plus faible.

Comme l’expliquent les auteurs de l’étude, le niveau d’émission relativement élevé de TikTok est lié au fait que cette plateforme se base exclusivement sur le visionnage de vidéos et que les contenus sont préchargés dans le fil d’actualité dès le démarrage de l’appli. En conséquence, TikTok se classe parmi les mauvais élèves tant pour sa consommation d’énergie que pour le volume de données échangées. Pour YouTube en revanche, les auteurs relèvent que « les seules vidéos se lançant lors du fil d’actualité […] sont des miniatures et ce, après 2 secondes », ce qui réduit significativement l’impact. Deuxième réseau social le plus polluant de ce classement (4,5 gEqCO2 par minute), Reddit est plutôt sobre du point de vue énergétique, avec une consommation inférieure à la moyenne. Mais son niveau d’émission élevé est imputé à la quantité de données échangées lors du test, plus du double que la moyenne des applis étudiées.

Il faut garder à l’esprit que le calcul de l’empreinte carbone des applications est un exercice complexe qui prend en compte de nombreux facteurs et dont la méthodologie est amenée à être perfectionnée. Les valeurs communiquées restent des estimations mais permettent toutefois de comparer le degré de sobriété numérique des applications sur la base d’une fonctionnalité commune et centrale, la consultation du fil d’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Selon la dernière étude réalisée par Surfshark, la France fait partie, avec le Canada et les pays Scandinaves, des pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans 85 pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Nigeria, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, la fiabilité et la vitesse des connexions y étant parmi les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également coûteux au Kenya (plus de 14 heures de travail), en Algérie (près de 9 heures), ainsi que dans certains pays d’Amérique du Sud (Colombie, Brésil).

À l’opposé de l’échelle, c’est en Amérique du Nord, en Asie et en Europe que l’on trouve les pays où l’accessibilité financière est la meilleure. Ce sont les Canadiens qui bénéficient du prix le plus avantageux rapporté à leurs revenus : seules 7 minutes de travail leurs sont nécessaires pour couvrir les frais mensuels d’un abonnement Internet. Outre une grande disparité à l’échelle mondiale, les écarts sont également importants au sein des régions. En Europe par exemple, s’abonner à Internet haut débit revient à 3 heures de labeur en Italie, plus d’1 heure 30 minutes au Royaume-Uni (et pays Scandinaves), alors que le chiffre descend en dessous d’une heure en France (48 minutes). L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accessibilité du numérique (sur le plan financier), les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Monteux, Carpentras et Courthézon sont les seules communes de Vaucluse à figurer parmi les 219 du palmarès de la 22e édition du label national ‘Territoires, villes et villages internet’.

Placée sous le haut patronage du président de la République, cette distinction est remise depuis 1998 par l’association ‘Villes internet’ qui s’est donnée pour mission d’accompagner le déploiement des politiques publiques numériques locales.

Ce label ‘Territoires, villes et villages internet’ récompense ainsi chaque année les collectivités qui s’engagent en faveur d’un numérique citoyen et urbain. Pour le millésime 2021, le jury, composé de 20 experts, a choisi de distinguer les collectivités faisant « preuve d’une continuité remarquable dans la politique publique numérique ».

A ce titre Courthézon et Carpentras obtiennent la note de @@@@ (l’évaluation maximale est de 5@) et Monteux se voit attribuer la note @@@. En tout, 19 communes ont été récompensées en Paca et 11 en Occitanie.

Une fois obtenu, le label peut être affiché en entrée de ville et dans les supports de communication.


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

La dernière analyse du « Worldwide broadband speed league » publiée par cable.co.uk, révèle une forte hausse de la vitesse moyenne de l’Internet haut débit dans le monde, qui a plus que doublé entre 2019 et 2020. Cette tendance est notamment influencée par les performances des pays les plus rapides qui progressent à grand pas et font monter la moyenne, alors que les pays les plus lents stagnent. Encore une fois, l’Europe domine le classement et se distingue globalement par la qualité de ses infrastructures, les pays les mieux classés étant ceux ayant mis l’accent sur le développement de la fibre optique. Comme le montre cette carte de Statista, il existe toutefois de grandes disparités dans la région avec une vitesse moyenne pouvant varier d’un facteur dix.

Les champions européens de la connexion Internet sont le Luxembourg, l’Islande, la Suisse et la Hongrie, avec des vitesses moyennes comprises entre 100 et 118 mégabits/seconde. Mais des territoires plus petits (non représentés sur le graphique) font encore mieux, étant avantagés par la taille du réseau qu’ils doivent développer. C’est notamment le cas des principautés du Liechtenstein et d’Andorre qui enregistrent des vitesses supérieures à 200 mégabits/seconde. Parmi les plus rapides, on retrouve ensuite des pays du nord de l’Europe comme les Pays-Bas (96 Mbps), le Danemark (85 Mbps) et la Suède (81 Mbps). La France se situe quant à elle dans la moyenne (51 mégabits/seconde), entre l’Espagne (56 Mbps) et l’Allemagne (42 Mbps).

De l’autre côté de l’échelle, les pays les plus lents sont situés à l’est (Ukraine, Biélorussie) et dans les Balkans (Albanie, Macédoine du Nord), avec des vitesses moyennes inférieures à 20 mégabits/seconde. Ce sont les Italiens qui sont de loin les moins avantagés en Europe de l’Ouest (23 Mbps), tandis que le Royaume-Uni et l’Irlande enregistrent des performances plutôt médiocres : respectivement 38 et 35 mégabits/seconde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Une aide de l’Etat appelée ‘Cohésion numérique des territoires’ à hauteur de 150€ a été mise en place pour répondre aux besoins de connexion des Français dans 28 000 communes afin de pouvoir télétravailler, développer son entreprise en ligne, accéder aux services dématérialisés et surtout, garantir un accès à internet. 

Objectif

Objectif ? Faciliter l’accès au haut débit –à + de 8Mbits/seconde- des foyers non-couverts par les réseaux filaires, via des technologies sans fil, dans l’attente de l’arrivée de la fibre dans leur commune.

Eligibles à ce dispositif

Jusqu’au 31 décembre 2021, les particuliers et entreprises éligibles au dispositif –ils sont potentiellement 4 millions dans les petites villes ou zones rurales- peuvent ainsi obtenir cette aide qui porte sur le coût d’équipement, d’installation ou de mise en service de la solution sans fil retenue via des opérateurs locaux et nationaux.

Les opérateurs partenaires

Les opérateurs partenaires sont : Orange, Nordnet, Europasat, Bouygues télécom, Alsatis, Numerisat, Xilan, Weaccess, SFR, SRR, Outremer télécom, Ozone, Caribsat, Dauphin, Télécom, Apinet, Stoi et Splang.

Les technologies

Les technologies s’appuient sur la boucle locale radio (Thd radio, Wi-fi, WiMax…) qui donne  accès à internet via un réseau d’antennes déployées par un opérateur spécialisé ; la 4G fixe qui fonctionne grâce au réseau d’antennes mobiles installées par les opérateurs de téléphonie ; et, enfin, l’internet par satellite qui donne accès à internet par l’intermédiaire de satellites géostationnaires couvrant l’ensemble du territoire français.

Pour bénéficier de l’offre

Pour bénéficier de l’offre se rendre sur : www.amenagement-numerique.gouv.fr/fr/bonhautdebit-aidefinanciere 


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

En septembre 2019, la Région Sud avait lancé dans les lycées publics et privés, un dispositif permettant l’acquisition de manuels scolaires numériques, offrant à tous les lycéens une tablette numérique. Aujourd’hui, la Région offre 4 000 tablettes numériques supplémentaires dont 110 à l’Ecole de la deuxième chance d’Avignon. « La crise sanitaire que nous traversons depuis un an a démontré l’importance du numérique dans la continuité pédagogique, explique le président de la Région Sud Renaud Muselier. Aujourd’hui, 90 % des lycées d’entre eux sont désormais équipés en tablettes numériques et le débit internet des lycées de la région sera également multiplié par 10. Un déploiement de plus de 5 000 bornes wifi supplémentaires est en cours pour un investissement dans nos équipements de 14,5 M€. » Depuis 2019, ce sont 300 000 tablettes numériques qui ont été offertes aux jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur.


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Elisa Basso, sous-préfète chargée de mission à la politique de la ville et Lionel Ferrier, inspecteur de l’Éducation Nationale de la circonscription de Cavaillon viennent de remettre 80 tablettes numériques à des élèves des écoles ‘Charles-de-Gaule’ et ‘La Colline’ à Cavaillon. Destinées aux classes de CP, CE1 et CE2 ces appareils ont été financés par une dotation exceptionnelle déléguée à la commune de Cavaillon au titre des crédits État-politique de la ville du Vaucluse destinés aux élèves des établissements en REP et REP+ (Référentiel de l’éducation prioritaire). L’initiative vise à permettre une continuité éducative, y compris en période de confinement.


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

La semaine dernière, le département américain de la justice a annoncé l’ouverture d’une procédure judiciaire contre Google pour « maintien illégal d’un monopole dans le domaine de la recherche et des annonces publicitaires en ligne ». A l’instar de Facebook, Amazon, et Apple, eux aussi soupçonnés de pratiques anticoncurrentielles, Google est dans le viseur des autorités américaines depuis déjà plusieurs années.

Le gouvernement fédéral des Etats-Unis s’en prend notamment à la pratique bien connue de Google qui consiste à payer les fabricants d’appareils, les opérateurs de téléphonie mobile et les développeurs de navigateur web pour s’assurer qu’il soit le moteur de recherche par défaut sur la plupart des interfaces numériques. Selon les conclusions présentées dans le procès, ces accords couvriraient près de 60 % de toutes les requêtes de recherche Internet aux États-Unis.

Comme le montre le graphique de Statista, la domination de Google sur le marché français des moteurs de recherche (comme aux États-Unis et de nombreux autres pays) peut effectivement être qualifiée de monopolistique. Selon Statcounter, une société qui trace plus de 10 milliards de pages vues sur plus de 2 millions de sites web par mois, la part de marché de Google en France s’élève actuellement à 85 % sur les ordinateurs et à près de 97 % sur les appareils mobiles hors tablettes.

Google a répondu à cette plainte en la qualifiant de « profondément défectueuse », déclarant que « les gens utilisent Google parce qu’ils le veulent, et non parce qu’ils y sont contraints ou parce qu’ils ne peuvent pas trouver d’autres solutions ». Selon le géant d’Internet, le procès intenté par la justice américaine ne ferait rien pour aider les consommateurs. Google estime notamment qu’elle favoriserait artificiellement les moteurs de recherche de moindre qualité et qu’elle conduirait à une hausse des prix des smartphones.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : quelle empreinte carbone ?

Alors que le débat sur le déploiement de la 5G en France s’intensifie, Cécile Helle, maire d’Avignon vient d’annoncer qu’elle était favorable à la mise en place d’un moratoire sur ce sujet.

« Je m’interroge sur la précipitation qui semble entourer ce projet qui, en l’état actuel, m’apparaît prématuré tant que n’ont pas eu lieu une étude d’impact environnemental et une analyse sanitaire plus précises, explique-t-elle. Je souscris, en ce qui me concerne, à l’idée d’un moratoire au moins jusqu’au rendu de ce rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui porte sur l’impact sanitaire, écologique et social du réseau et qui ne sera connu qu’au premier trimestre 2021. Il ne s’agit évidemment pas de s’opposer par principe au développement des nouvelles technologies mais tout simplement de respecter un principe de précaution qui, plus que jamais, s’impose à tous concernant le déploiement immédiat de la technologie 5G sur le territoire d’Avignon. »

La maire de la cité des papes n’est pas la seule dans cette démarche. Des villes comme Marseille, Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Bourg-en-Bresse, Besançon ou Strasbourg souhaite ce type de moratoire. En tout, une quarantaine de maires et une trentaine de députés, sénateurs et parlementaires européens (essentiellement des élus de gauche ou écologiste), soutiennent cette initiative.

En France, les premiers forfaits 5G, utilisables dans une dizaine de villes pour commencer, pourraient être proposés dès la fin de cette année. Ensuite, la 5G, qui doit permettre de faire face à l’explosion du volume des données numériques, pourrait être la technologie dont l’adoption par le grand public dans le monde serait la plus rapide dans l’histoire de l’Humanité. Il est ainsi prévu qu’elle atteigne le cap du milliard d’utilisateurs au bout de 3 ans et demi, contre 14 pour internet, 16 ans pour les smartphones ou bien encore 41 ans pour les cartes de crédit.

https://echodumardi.com/tag/numerique/page/8/   1/1