24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

Selon l’étude « Digital Quality of Life Index » publiée chaque année par Surfshark, la France fait partie des dix pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans une centaine de pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Mali, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine complète de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, les infrastructures numériques du pays obtenant l’un des scores les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également relativement coûteux dans certains pays d’Asie du Sud et d’Amérique latine. Il faut par exemple plus de 10 heures de travail (au salaire moyen) pour se payer l’abonnement le moins cher en Indonésie et en Colombie.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Israël que l’accessibilité financière est la meilleure : seules 20 minutes de travail sont en moyenne nécessaires pour couvrir les frais d’Internet. La Chine et la Japon font également partie des bons élève en la matière. En Europe, on observe de grandes disparités entre les pays : s’abonner à Internet haut débit revient à plus de 2h de labeur en Espagne et en Belgique, alors que ce chiffre descend à une heure en France, et même autour d’une demi-heure en Finlande et en Lituanie. L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accès à Internet sur le plan financier, les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

A l’occasion de leur 117e Congrès ‘Le numérique, l’Homme et le droit’ qui se tiendra à Nice du 23 au 25 septembre prochains, les Notaires de France présentent des propositions afin d’accompagner et sécuriser la révolution digitale pour les individus, le patrimoine et le contrat. Il s’agit également de lutter contre l’exclusion numérique.

Si la transformation numérique nous rend plus agiles, plus rapides et peut-être plus efficaces, la question de son impact sur la règle de droit se pose dans un monde qui évolue souvent plus rapidement que la législation. Il est nécessaire d’analyser les conséquences de cette digitalisation à grande vitesse, du ‘Big data’ qui transforme les données personnelles en marchandises et des échanges de plus en plus dématérialisés afin de mieux accompagner et sécuriser la personne, le patrimoine et le contrat.
En outre, des catégories de population, qui n’ont pas d’accès à internet ou n’en maîtrisent pas l’usage, se retrouvent marginalisées dans un monde où le digital s’est imposé pour toutes les tâches administratives et la vie quotidienne. Aboutissement de deux années de travail et élaborées par Me Olivier Herrnberger et son équipe, les propositions du 117e Congrès remettent le citoyen au cœur de cette société numérique. Elles sont axées sur la pratique juridique dans l’univers dématérialisé et s’inscrivent dans une vision prospective des besoins de notre société et de la meilleure manière d’y faire face. Elles seront débattues et soumises au vote des Notaires de France lors de leur 117e Congrès à Nice du 23 au 25 septembre, puis remises aux pouvoirs publics.

Les principales propositions

Commission 1 : protéger la personne et le citoyen dans le monde numérique

Faire de l’accès à internet un droit fondamental autonome afin de garantir à toute personne un accès à internet
L’Etat promeut une société numérique ouverte, fiable et protectrice des droits des citoyens et garantit à tous l’accès aux opportunités liées au numérique. Mais peut-on donc encore être un citoyen comme les autres si l’on ne dispose pas d’une connexion à internet, alors que la majorité des formalités et des démarches administratives ne peuvent s’effectuer qu’en ligne ?

Qualifier d’indispensables et rendre insaisissables les outils permettant une connexion à internet
A l’heure où les outils permettant une connexion à internet sont désormais indispensables à l’existence sociale de l’individu, le Congrès souhaite :

  • • rendre insaisissables les biens nécessaires à la vie sociale dématérialisée du débiteur saisi et de sa famille tels qu’ordinateur, tablette, ou smartphone, et ce, au même titre que les biens nécessaires à la vie et au travail.

Accompagner les personnes protégées dans le monde numérique
Les dangers de l’usage du numérique sont importants quand l’utilisateur ne dispose pas de toutes ses capacités cognitives ou s’il se trouve en situation de vulnérabilité. Le 117e congrès propose :

  • • de permettre l’accès au numérique par les personnes faisant l’objet d’une protection juridique à la personne ;
  • • de permettre à tout majeur protégé de continuer à avoir une activité numérique en limitant la possibilité au conseil de famille et au juge de restreindre pour de justes motifs cet accès ;
  • • d’aligner le droit à l’effacement des données des majeurs protégés sur les règles protégeant les mineurs ;
  • • d’aménager l’accès aux services administratifs en ligne des majeurs protégés en prévoyant un multi accès pour le représentant légal.

‘Mort numérique’ : clarifier et améliorer le contrôle du devenir des données numériques après la mort biologique
Le 117e Congrès souhaite clarifier la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 qui a organisé le sort des données personnelles en cas de décès. Il propose de :

  • • préciser la qualité des héritiers qui peuvent accéder aux données personnelles du défunt, faire procéder à la clôture des comptes utilisateurs du défunt, s’opposer à la poursuite des traitements de données à caractère personnel la concernant où faire procéder à leur mise à jour ;
  • • et de s’abstenir de créer de nouveaux intermédiaires ou registres.

Délivrer une identité numérique au titulaire de la Carte Nationale d’Identité électronique (CNIe) afin d’en optimiser l’usage
Afin de sécuriser le quotidien des usagers des services numériques en ligne et de leur permettre de s’identifier à distance pour la signature de documents, sans avoir à transmettre d’informations et de documents personnels à des opérateurs tiers, le 117e Congrès des souhaite :

  • • étendre la portée de la CNIe à l’identité numérique en donnant techniquement la possibilité de l’enrichir des certificats d’identité électronique de niveau élevé et en, la qualifiant juridiquement de schéma d’identification selon les critères du règlement eIDAS (Electronic Identification And trust Services) sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques ;
  • • ajouter à la CNIe des certificats de signature, dont un certificat de signature qualifiée ;

Commission 2 : valoriser et transmettre le patrimoine
Il existe actuellement trois formes de testaments (olographe rédigé par le testateur lui-même, authentique rédigé par un notaire ou mystique remis cacheté au notaire). Les règles de réception qui entourent l’établissement du testament authentique sont d’une inflexibilité qui en décourage parfois l’usage au profit du testament olographe souvent mal rédigé et qui est source de nombreux conflits et procès. Il est proposé de :

  • • simplifier le testament authentique devant un officier public en supprimant l’obligation de recourir à un second notaire et à deux témoins ;
  • • permettre à tout individu, d’établir son testament par tout moyen d’expression, y compris numérique, en cas de circonstances exceptionnelles l’empêchant de communiquer ses dernières volontés dans les formes ordinaires légalement reconnues jusqu’ici.

Commission 3 : moderniser et encadrer le contrat
Sécuriser la pratique de la signature électronique d’un contrat
Si la crise sanitaire a démultiplié l’utilisation des outils de signature électronique, il reste cependant difficile de vérifier son authenticité. Afin d’apprécier le niveau de fiabilité et de sécurité de la signature électronique transmise, le 117e Congrès souhaite :

• obliger les prestataires à joindre un fichier précisant le type de signature électronique utilisé.

Introduire la notion de ‘smart contract’dans le Code civil
L’utilisation des ‘smart contracts’, s’est généralisée mais ne figure toujours pas dans le Code civil. Le Congrès propose :

  • • d’introduire ce type de contrat dans le Code civil afin de les qualifier juridiquement ;
  • • de les soumettre à un régime juridique qui sécurisera les parties en leur donnant une visibilité sur la règle applicable et donnera au juge le moyen d’effectuer plus aisément les contrôles.

Etendre le champ d’application de l’Acte Authentique par Comparution à Distance à tous les Actes Authentiques
L’Etat a initié un projet global de service public à distance. Les notaires, chargés du service public de l’authentification, s’inscrivent dans cette démarche. Ils ont à ce jour la possibilité de recevoir des procurations notariées à distance sans la présence physique du client et sans même la présence d’un autre notaire auprès de celui-ci qui serait chargé de le conseiller. L’Acte Authentique par Comparution à Distance est aujourd’hui limité aux seules procurations.
Il est proposé d’élargir ce principe à tous les actes, lorsque le notaire, en sa qualité d’officier public, a pu diligenter tous les contrôles visant à garantir l’identité des personnes et leur consentement réel, libre et éclairé́.

Adapter le Code civil à la révolution numérique en intégrant la notion de distanciel
L’équivalence entre l’acte authentique en format papier et le support numérique, déjà traduite en matière d’écrit et de signatures, mérite d’être consacrée dans le Code civil à l’instar de celle relative au support électronique en matière de réception d’actes authentiques.


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

Le hackaton no-code ? Un événement 100% digital organisé par la French tech Grande Provence. Les 22 et 23 septembre prochains, plus de 60 participants réunis en équipe de 4 personnes vont imaginer des solutions innovantes pour l’économie circulaire et la logistique. Objectif ? Tirer parti des possibilités offertes par le numérique, l’exploitation de la donnée et les outils no-code.

Vous avez dit hackaton ?

Un hackaton est un évènement au cours duquel des spécialistes se réunissent durant plusieurs jours autour d’un projet collaboratif de programmation informatique ou de création numérique. L’explosion du e-commerce et de l’immédiateté, l’évolution des modes de vie, la crise sanitaire placent la logistique face à de nouveaux défis. Quelles innovations créer pour concilier cela face aux enjeux environnementaux que nous connaissons ? La logistique au travers de l’économie circulaire a un rôle important à jouer pour répondre à ces défis.

« Parce qu’ensembles nous serons toujours plus forts, plus inventifs, la French Tech Grande Provence a imaginé réunir experts, citoyens, entreprises, étudiants, collectivités durant 48 heures. Quoi de mieux qu’un hackathon pour réfléchir, créer, fabriquer les solutions de demain ? Quoi de mieux que les outils no-code pour développer très rapidement des solutions innovantes ? Rien, à part un hackathon no-code ! ça tombe bien c’est ce que l’on a prévu », se réjouit la French tech.

Qui peut y participer ?

En parallèle du hackathon, le grand public pourra profiter de nombreux événements tout au long des 48h. Au programme des tables rondes sur le No-code, du live de personnes en train de No-coder, des mini formations, des interviews, des sessions de pitch, du networking… Libérer et faciliter l’innovation sans la contrainte de savoir coder, tel est l’enjeu de ce no-code hackathon. Le moyen idéal de tester rapidement des idées tout en limitant fortement les coûts et les risques. Qui peut y participer ? Tout le monde. Pour ceux qui ne connaissent pas ou n’ont jamais utilisé d’outils no-code, une super formation initiation vous sera offerte. Il vous sera demandé de la faire avant l’événement.

Le programme complet est à découvrir en cliquant ici.


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

La Cove et France active Paca mettent en place des ateliers et permanences gratuits pour accompagner les entreprises dans la prise en compte de la transition écologique au sein de leur structure, de septembre à novembre 2021. 

Le premier atelier aura lieu le jeudi 9 septembre de 17h à 19h dans les locaux de ‘Mon Premier Bureau’ à Carpentras. Le thème ? la sensibilisation à la transition écologique. Les inscriptions se font via le formulaire en ligne sur : https://bit.ly/3iXErjp.

Le calendrier complet des ateliers est disponible en suivant ce lien : https://bit.ly/37WQ5om. Pour toute demande d’information, contacter le service du Développement Économique de la Cove au 04 90 67 69 24 ; contact@laprovencecreative.fr.

L.M.


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

D’abord principalement utilisés par les adolescents dans les années 2000, les émojis font maintenant partie de la majorité de nos échanges et sont même de plus en plus courants dans le cadre professionnel. Ces petits pictogrammes utilisés dans nos messages électroniques pour exprimer une émotion ne sortent pas de nulle part : ils sont coordonnés par le Consortium Unicode depuis 1995, date à laquelle les 76 premiers pictogrammes ont été adaptés par l’organisation à but non lucratif. Comme le montre notre graphique, leur nombre a considérablement augmenté depuis et devrait atteindre 3 460 l’année prochaine, soit 45 fois plus qu’il y a 25 ans, aux débuts de l’ère Internet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

Le livre « An Ugly Truth », écrit par deux journalistes du New York Times et paru le 13 juillet, dévoile les dérives de Facebook et affirme que certains ingénieurs utilisaient leur position pour espionner des utilisateurs. Des failles considérées inévitables au regard du fonctionnement et de « l’agressivité » du plus grand réseau social du monde créé par Mark Zuckerberg. Selon cet ouvrage, en un an, Facebook a licencié 52 employés qui avaient abusé de leur position pour accéder aux informations personnelles d’utilisateurs.

Comme le met en avant le graphique de Statista, la famille d’applications de Facebook compte désormais plus de trois milliards d’utilisateurs actifs par mois, définis plus précisément par l’entreprise comme les individus « enregistrés sur Facebook, Instagram, Messenger, et/ou WhatsApp, ayant visité au moins une de ces plateformes par le biais d’une application mobile ou d’un navigateur web au cours des 30 jours précédents la date de mesure ». Facebook a commencé à publier cet indicateur en 2019, mais n’a en revanche pas publiquement partagé d’informations sur le nombre d’utilisateurs de Messenger et Instagram depuis respectivement 2017 et 2018. Selon les dernières données disponibles sur le nombre de personnes qui utilisent les services de messagerie et réseaux sociaux de Facebook dans le monde, la plateforme éponyme de l’entreprise restait le numéro un incontesté en la matière.

De Claire Jenik pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

A l’occasion de la 75ème édition du Festival d’Avignon, le Grenier à sel propose une programmation dédiée aux formes immersives et numériques dans le spectacle vivant. A travers des spectacles, des rencontres et une exposition, ‘Aires numériques 2‘ vous invite à découvrir des artistes exceptionnels jusqu’à la fin juillet. L’Echo du mardi a testé pour vous L’Écume des jours XR, une plongée succulente dans l’univers de Boris Vian.

Deux journées d’échanges viennent de prendre fin autour du spectacle vivant et des scènes numériques. Une rencontre organisée par la French Tech Grande Provence, avec le Festival d’Avignon, en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel. La Région Sud et la ville d’Avignon ont également tenu à soutenir l’événement. La thématique ? La conjugaison de la technologie et de la culture. « Il s’agissait de la 3e session et le Festival d’Avignon est membre fondateur. Chaque année, la French Tech Grande Provence investit dans le champ des actions culturelles », explique Laure Baudouin, responsable communication au sein de la French Tech. Durant deux jours se sont succédés tables rondes, ateliers, conférences, échanges et débats.

Comment et pourquoi articuler innovation technologique et spectacle vivant ? « Peu de lieux travaillent sur cette transdisciplinarité. L’objectif était de s’interroger sur la façon dont le monde numérique s’invente chaque jour et comment travailler en collaboration pour faire naître des projets expérientiels. Mais aussi, quels sont les a priori concernant la digitalisation et comment y faire face, explique Véronique Baton, directrice du Grenier à sel.

Carton plein pour les rencontres de la French Tech Grande Provence.

Expérience hybride

« Ces deux jours étaient aussi rythmés par des échanges plus informels à la cafétéria afin de multiplier les interactions, échanger les bonnes pratiques et aborder des problématiques, explique Marie Albert, de l’agence Dark Euphoria. Les intervenants ? Ils étaient multiples: programmateurs, producteurs, artistes, metteurs en scène, institutionnels… L’objectif de ces deux jours: montrer comment créer des projets en commun et s’appuyer sur cette pluridisciplinarité, tout en considérant la complexité du montage induit par le numérique. « C’est un vrai projet mixant l’art et la technologie. Nous travaillons sur des expériences hybrides et collectives. Il ne s’agit pas que de hors sol. Les nouvelles technologies que nous proposons sont transparentes, pas de casque, ni de lunettes. »

Dans le cylindre, la production vous emporte. Photo: Linda Mansouri
L’expérience XR L’Écume des jours

Rapidement, nous faisons la rencontre d’une femme pétillante et passionnée. Julie Desmet Weaver, autrice et metteuse en scène du spectacle L’Écume des Jours XR. L’originalité ? Une expérience immersive et interactive de 15 minutes dans une structure à 360°, le Cube. Une fois à l’intérieur d’un cylindre intrigant, nous voilà emportés par les personnages chers à Vian qui défilent, les animations vertigineuses nous transportent et nous désorientent quelques fois. Colin nous parle, il nous lance un défi. A l’aide de notre corps, dont chaque mouvement est capté par la technologie, nous voici imitant le danseur, jouant au pianocktail ou faisant apparaître des nénuphars. L’équipe derrière cette belle échappée ? Julie, mais pas seulement ! Vincent Borrel et Nicolas Gambini sont les directeurs techniques Inlum.in. Mathieu Rozières est le producteur (Dark Euphoria), Alain Lagarde est responsable de la création visuelle.

Le pianocktail vous attend au Grenier à sel. Photo: Linda Mansouri

A l’origine ? Une idée en or, une référence littéraire sacrée de notre répertoire et un univers à part entière. Mais des financements manquants. Très vite, Julie Desmet Weaver tape aux portes et la situation se dénoue. L’Europe salue l’innovation et l’expérience et abonde en 2018 d’une subvention de 15 000€. L’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes) irriguera de 5 000€. « C’est un format expérimental, on ne part pas d’un théâtre classique avec un cadre prédéfini, il y a tout à inventer, des idées à trouver, des expériences à tester. Je suis heureuse car c’est la concrétisation de mon projet. Nous sommes au croisement de plusieurs genres: littérature, art vivant, cinéma et innovation, les passerelles prennent vie, c’est extraordinaire. » Et pour cause, être soutenue par les éditions Vian, la French Tech et tant d’autres acteurs, un accompagnement digne de ce nom. Le projet voit le jour et suscite rapidement l’adhésion. Les retours positifs se multiplient.

Le matériel ? Un cube que l’on peut installer n’importe où. « Une gare, un aéroport, partout ou une connexion existe. » Ce type de projet soulève toutefois une complexité : des investissements financiers conséquents pour une génération de ressources assez faible. Laure Baudouin flèche alors une seconde difficulté : « ce genre de projet nécessite la contribution de développeurs et ces derniers se font rares car la discipline n’est pas suffisamment enseignée. » Des propos appuyés par Julie : « ces métiers sont primordiaux. Nous nourrissons constamment la narration de la recherche des développeurs. »

Quid de l’humain ?

« Pour les jeunes qui n’ont pas l’habitude de lire, la technologie est une porte d’entrée. Les personnes âgées un peu suspicieuses au départ ressortent ravies. Cette expérience donne lieu à des échanges intergénérationnels très intéressants. » La relation à l’humain ? Rien ne saura la faire disparaitre selon Julie. « Elle est conservée puisque le XR permet ensuite d’assister au spectacle vivant. » Véronique s’empresse d’ajouter : « je dirais même que le numérique est un cheminement vers le vivant. » Plus une minute à attendre, réservez votre voyage immersif et faites la rencontre du célèbre Colin… Découvrez la programmation en cliquant ici

Le cube se dresse et vous appel à l’évasion. Photo: Linda Mansouri

Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

Le développement du numérique fait naître deux nouveaux métiers : celui d’Adan (Assistant en démarches administratives et numériques) et celui d’écrivain public numérique. Le Conseil départemental de Vaucluse missionne ces agents pour faciliter l’accès aux droits des Vauclusiens et les accompagner dans leurs relations en ligne avec l’administration.

Assistant en démarches administratives et numériques

Depuis 2018, au sein des Espaces départementaux des solidarités, l’Assistant en démarches administratives et numériques (Adan), agent du Département, accompagne le public dans les démarches administratives, le suivi de dossiers, la création d’une adresse email, le soutien à la rédaction de courriers ou tout simplement la recherche d’une information. Chaque usager est dirigé vers un Adan par les travailleurs sociaux ou agents d’accueil du Département.
A titre d’exemple, Philippe Guintrand, Adan du Haut Vaucluse et de l’Enclave est amené à se déplacer sur quatre EDeS : Bollène, Orange, Vaison-la-Romaine et Valréas. « Cette aide personnalisée rencontre un succès croissant avec, en moyenne, 200 demandes prises en charge chaque mois. »

Écrivain public numérique

Les écrivains publics explicitent les rouages administratifs aux usagers et l’importance d’effectuer leurs démarches correctement et à temps, afin de ne pas perdre leurs droits. « Le Conseil départemental est le premier à avoir mis en place un réseau d’acteurs et d’actrices de l’inclusion numérique au travers de permanences dédiées à l’écriture publique numérique. » En Vaucluse, ce réseau, créé en partenariat avec la Caisse d’allocation familiale (CAF), la Mutualité sociale agricole (MSA) et l’État, est composé de douze structures recevant les usagers sur orientations des professionnels de l’EDeS ou des institutions partenaires.

Les 18 lieux d’accueil départementaux de proximité reçoivent le public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Les jours et horaires d’ouverture des antennes du Pontet et de Sault sont différents. Plus d’informations en cliquant ici.

L.M.


Combien d’heures de travail pour payer sa facture Internet ?

‘Spectacles vivants, scènes numériques’, voici le doux nom du prochain rendez-vous incontournable organisé par la French Tech Grande Provence. Une invitation à repenser les questions de transition et d’innovation numériques, les 12 et 13 juillet prochains.

Le Festival d’Avignon, membre de la French Tech Grande Provence, a invité cette dernière à proposer un programme autour de l’innovation et de la culture au sein des ‘Ateliers de la pensée’. Ces deux journées sont organisées en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel, avec le soutien de la Région Sud, de la Ville d’Avignon, des partenaires officiels B2PWeb, Capgemini et Orange et de Maddyness.

La transition numérique et son corollaire

Les pratiques artistiques sont le reflet de la transition numérique des dernières décennies : moyens techniques sur scène, spectacle vivant augmenté, numérisation des contenus culturels… « La crise sanitaire qui a durement impacté le secteur culturel a donné un coup d’accélérateur à ce phénomène. Embrassée par de nombreux artistes et programmateurs comme une opportunité de renouveler les processus de création et les rapports aux publics, la fermeture des lieux culturels a ouvert de nouvelles voies d’accès aux contenus artistiques, de nouvelles ‘scènes numériques’. »

Expériences, débats, rendez-vous, échanges

« Le déploiement de ces formes artistiques hybrides et numériques bouleverse les programmations culturelles et les rapports artistes/scènes/publics ». Face à ces mutations, la French tech propose d’entamer une réflexion plus construite, de pérenniser les bonnes pratiques, d’articuler ces processus d’innovation au sein des projets artistiques et des politiques culturelles. Autour d’expériences artistiques numériques, de débats, de rendez-vous ciblés pour les professionnels, tout est mis en œuvre pour faciliter la mise en réseau des pratiques. Il s’agit également d’orienter les professionnels dans leur transition digitale : scènes numériques, formats hybrides, interaction, dispositifs immersifs, performances participatives, spectacles sur les réseaux sociaux, etc.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

https://echodumardi.com/tag/numerique/page/6/   1/1