23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Au cours de la dernière décennie, le Big Five de la tech n’a cessé d’accroître son influence sur ce marché à haut potentiel que représente l’intelligence artificielle. D’après les données de CB Insights et les dernières annonces en date de juin 2021, près de 80 start-ups travaillant sur l’intelligence artificielle ont en effet officiellement été rachetées depuis 2010 par les GAFAM afin de conserver leur position de précurseurs dans le domaine. Avec 29 start-ups IA rachetées, Apple arrive en tête de ce palmarès, suivi de Google qui en totalise 15 (qui pourtant menait la course entre 2012 et 2016).

Comme le met en évidence notre graphique Statista, Microsoft a également fait ses emplettes dans l’intelligence artificielle avec pas moins de 13 acquisitions, dont CyberX et Orions Systems en 2020, ainsi que Nuance Communications (reconnaissance vocale) début avril. Microsoft dépasse donc toujours le groupe de Mark Zuckerberg, Facebook, (11 rachats depuis 2010) ainsi que le colosse de Seattle, Amazon, (sept rachats à son actif) dans cette course effrénée à l’intelligence artificielle.

De Claire Jenik pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Le livre « An Ugly Truth », écrit par deux journalistes du New York Times et paru le 13 juillet, dévoile les dérives de Facebook et affirme que certains ingénieurs utilisaient leur position pour espionner des utilisateurs. Des failles considérées inévitables au regard du fonctionnement et de « l’agressivité » du plus grand réseau social du monde créé par Mark Zuckerberg. Selon cet ouvrage, en un an, Facebook a licencié 52 employés qui avaient abusé de leur position pour accéder aux informations personnelles d’utilisateurs.

Comme le met en avant le graphique de Statista, la famille d’applications de Facebook compte désormais plus de trois milliards d’utilisateurs actifs par mois, définis plus précisément par l’entreprise comme les individus « enregistrés sur Facebook, Instagram, Messenger, et/ou WhatsApp, ayant visité au moins une de ces plateformes par le biais d’une application mobile ou d’un navigateur web au cours des 30 jours précédents la date de mesure ». Facebook a commencé à publier cet indicateur en 2019, mais n’a en revanche pas publiquement partagé d’informations sur le nombre d’utilisateurs de Messenger et Instagram depuis respectivement 2017 et 2018. Selon les dernières données disponibles sur le nombre de personnes qui utilisent les services de messagerie et réseaux sociaux de Facebook dans le monde, la plateforme éponyme de l’entreprise restait le numéro un incontesté en la matière.

De Claire Jenik pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Samedi dernier, les Etats-Unis ont de nouveau été frappés par une cyberattaque massive. Des pirates informatiques ont ciblé la société américaine Kaseya, qui fournit des logiciels de gestion de réseaux, pour demander une rançon à potentiellement plus de 1 000 entreprises clientes du groupe. Les hackers ont utilisé un rançongiciel, un programme qui exploite une faille de sécurité pour paralyser un système informatique avant d’exiger une rançon pour le débloquer. L’une des conséquences a été la fermeture temporaire de 800 supermarchés en Suède, les caisses de l’enseigne ayant été mises hors service lors de l’attaque.

D’après le dernier baromètre de la cybersécurité publié par le CESIN, le vecteur d’attaques le plus courant constaté par les entreprises françaises reste le phishing ou spear-phishing, qui consiste à piéger des utilisateurs en leur envoyant un mail leur faisant croire qu’ils s’adressent à un tiers de confiance. Ce type d’attaque a été rapporté par 80 % des entreprises ciblées en 2020. Il est suivi par l’exploitation des failles logicielles, qui concerne un peu plus de la moitié des entreprises interrogées. Comme le montre également notre graphique, les principales conséquences de ces cyberattaques sont le vol de données (30 % des entreprises attaquées), le déni de service (29 %) ainsi que le chantage via un rançongiciel (24 %). Les auteurs de l’étude soulignent que la crise sanitaire a confronté les entreprises à de nouveaux cyber-risques, en lien notamment avec la généralisation du télétravail et l’usage d’applications et de services Cloud dont la sécurité fait défaut.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Après l’entrée de Ledger dans le groupe début juin, Aircall est devenue ce mercredi la seizième licorne française, si l’on se base sur le décompte du gouvernement. Créée en 2014, cette start-up développe une solution de téléphonie dans le Cloud et vient de lever 120 millions de dollars, ce qui porte sa valorisation à plus d’un milliard de dollars. Pour rappel, les licornes désignent les sociétés de l’ère numérique non cotées en bourse et valorisées au delà de cette somme.

Comme le met en lumière notre infographie, l’année 2021 s’avère déjà très prolifique pour les licornes françaises. Le premier semestre a ainsi vu émerger sept représentants, soit autant que sur l’année 2019 et 2020 réunies. Les nouveaux entrants sont : Vestiaire Collective, qui a rejoint le club au mois de mars, l’assureur-santé Alan en avril, Shift Technology, Back Market et ContentSquare en mai, puis enfin la plateforme crypto Ledger ce mois-ci, rejointe tout récemment par Aircall.

Quant aux doyennes des licornes françaises, elles ont aujourd’hui une vingtaine d’années et sont devenues des entreprises d’envergure internationale. Il s’agit du leader européen du Cloud, OVH, fondé en 1999, et du célèbre site de ventes privées, Veepee (créé en 2001). Plus de la moitié des entreprises appartenant à cette liste sont toutefois relativement jeunes, puisqu’elles sont nées après 2010 (9 sur 16). Selon un objectif fixé par le gouvernement, la France ambitionne d’atteindre le cap des 25 licornes à l’horizon 2025, un objectif qui pourrait être validé bien avant si le rythme actuel se poursuit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

D’après les prévisions publiées la semaine dernière par Ericsson, l’utilisation de données mobiles devrait presque quadrupler dans le monde d’ici 2026, pour atteindre une moyenne d’environ 35 Go par mois par smartphone. Stimulée par la hausse des usages numériques durant la pandémie, la consommation de données mobiles a déjà connu une accélération l’année dernière et il est actuellement estimé que le trafic mensuel par appareil se situe autour de 10 Go à l’échelle mondiale.

La croissance future du volume de données utilisées dépend en grande partie de l’adoption de la 5G, qui entrainera notamment le développement de services intégrant davantage de vidéos et des technologies nouvelles comme la réalité augmentée. En 2026, l’utilisation moyenne de données mobiles par mois en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest devrait ainsi atteindre respectivement 48 Go et 47 Go par smartphone, soit une croissance annuelle de plus de 25 % pour les cinq prochaines années. C’est dans la région Asie du Sud-Est/Océanie que la hausse de la consommation devrait être la plus forte, passant de 6 Go par mois en 2020 à 39 Go en 2026 (36 % de hausse par an en moyenne). L’Afrique subsaharienne affiche également un taux de croissance relativement élevé, bien qu’elle parte d’un niveau plus faible que les autres régions : environ 2 Go l’année dernière et 9 Go attendus en 2026.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Malgré les critiques qu’elle a pu rencontrer en matière de cybersécurité et de protection des données, l’application de visioconférence Zoom a su rapidement rectifier le tir et profiter du boom des usages numériques pendant le confinement. Alors que le télétravail s’est généralisé sur une bonne partie de la planète et que les personnes étaient à la recherche d’outils pour communiquer et rester en contact, les logiciels d’appels vidéo ont connu un essor sans précédent, Zoom devenant l’un des services les plus populaires et l’un des grands gagnants de la pandémie.

Comme le montre notre graphique, Zoom a vu ses revenus grimper en flèche en 2020 et continue d’afficher une bonne dynamique de croissance cette année. Au cours de son dernier trimestre, de février à avril 2021 (l’exercice fiscal débute le 1er février), la société a enregistré un chiffre d’affaires de 956 millions de dollars, soit une multiplication par trois de ses revenus par rapport à la même période en 2020 (qui correspondait au début de la pandémie). L’entreprise mise sur la poursuite de sa croissance au cours de l’année 2021, même si elle se prépare à un retour à la normale à moyen terme, avec le rebasculement vers le travail en présentiel et à la concurrence acharnée des géants du secteur, dont Microsoft et Google.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

A l’occasion de la conférence WWDC 2021 qui vient de se tenir cette semaine, Apple a dévoilé de nouvelles fonctionnalités pour FaceTime, son application d’appel vidéo. Parmi ces dernières, une fonction attendue de longue date par les utilisateurs de smartphones Android : la possibilité de rejoindre un appel FaceTime. Ces conversations seront également accessibles depuis un ordinateur, notamment grâce à des liens pouvant être partagés par les utilisateurs.

Comme le révèlent les dernières enquêtes du Statista Global Consumer Survey, FaceTime figure déjà parmi les services de messagerie et de chat vidéo les plus populaires en France. Environ le quart des Français interrogés au cours de l’année passée déclaraient régulièrement utiliser l’appli de visioconférence développée par la firme à la pomme. Une part qui correspond à peu près à celle des détenteurs de smartphone Apple dans l’Hexagone. L’ouverture de ce service à d’autres appareils pourrait ainsi contribuer à en accroître la portée, et faire de FaceTime un concurrent encore plus sérieux pour Zoom, Skype ou Facebook Messenger, tous ouverts depuis longtemps à l’utilisation multiplateforme.

Malgré les critiques au sujet de la protection des données personnelles et l’émergence de plateformes concurrentes, Facebook domine toujours très largement le marché occidental des messageries instantanées. Une grande majorité de Français déclaraient communiquer de manière régulière avec Messenger (78 %) et/ou WhatsApp (62 %). En troisième position, Snapchat devance FaceTime, avec 35 % d’utilisateurs réguliers. Enfin, les alternatives qui se sont récemment faites un nom sur ce marché, comme Telegram et Signal (non incluses sur ce graphique), n’ont obtenu respectivement que 5 % et 3 % des réponses (contre 4 % et 1 % en 2019).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Les États-Unis et la Chine sont les chefs de file mondiaux de l’innovation dans le secteur de l’intelligence artificielle. Mais comme le mettent en évidence les données du PatentSight de LexisNexis, les entreprises et organisations chinoises sont les plus actives dans ce domaine et pourraient bientôt dépasser les leaders américains dans la course aux brevets technologiques.

Parmi les huit organisations détenant le plus de familles de brevets dans le domaine de l’apprentissage automatique et de l’IA, quatre sont actuellement basées en Chine. Et ce sont les géants chinois du numérique qui ont été, et de loin, les plus prolifiques ces dernières années. Entre 2015 et 2020, Tencent et Baidu ont respectivement multiplié par 9 et par 5 le nombre de familles de brevets de ce type en leur possession. Avec chacune plus de 3 900 recensées à la fin de l’année 2020, elles sont désormais situées devant Alphabet, qui en comptait un peu plus de 3 300 à cette date.

IBM, Samsung et Microsoft, déjà leaders en 2015, formaient toujours le trio de tête de ce classement fin 2020, avec chacune plus de 5 000 familles de brevets actives dans le « machine learning » et l’IA. Mais pour combien de temps encore ?

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apple en tête de course à l’intelligence artificielle

Détenant ensemble une part de marché mondiale de près de 60 %, Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi sont les plus grands fabricants de smartphones au monde. Mais la popularité de ces géants du secteur varie assez fortement d’un pays à l’autre. Notre infographie propose un tour d’horizon des marques plébiscitées par les utilisateurs de plusieurs pays, parmi lesquels : la Corée du Sud, les États-Unis et la Chine, des nations qui ont vu naître ces fabricants, ainsi que d’autres, comme la France, l’Inde, ou encore le Brésil.

Deux tiers des Sud-Coréens interrogés dans le cadre du « Global Consumer Survey » de Statista déclarent posséder un Samsung comme smartphone principal. Il n’est pas surprenant qu’une part aussi élevée de personnes optent pour cette marque dans son pays d’origine, mais comme le révèle notre graphique, ce fabricant a également la cote dans plusieurs des autres pays analysés. Ainsi, en Allemagne et au Brésil, 40 % des personnes interrogées ont choisi Samsung, et cette marque est citée comme smartphone principal par 35 % des répondants en France.

C’est également sans surprise qu’Apple triomphe sur son propre territoire, les États-Unis (44 %), et chez le voisin canadien (46 %), tandis qu’Huawei fait de même en Chine, où 39 % des personnes interrogées possèdent un smartphone de cette marque. Dans l’Hexagone, c’est la firme à la pomme qui se classe deuxième devant l’entreprise chinoise : 27 % des Français ont opté pour Apple, contre 15 % pour Huawei.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/nouvelles-technologies/page/6/   1/1