23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Google vient d’intégrer 110 nouvelles langues à son outil de traduction Google Translate. Parmi elles, plusieurs langues régionales utilisées en France comme le Breton, le Corse et l’Occitan.

« L’intégration de l’Occitan, même si elle nous paraît tardive, témoigne de l’importance de son usage sur internet », se félicite la structure de défense de cette langue Assemblada Occitana qui rappelle que « grâce au travail de beaucoup de bénévoles, l’occitan est très présent sur internet, notamment dans Wikipédia et dans des applications diverses : WordPress, Windows… »
« Maintenant il faut améliorer la qualité de l’occitan traduit : il faut y garantir une grammaire authentique, la disponibilité des sept dialectes et la norme du Conseil de la langue occitane », insiste Assemblada Occitana.

S’il est difficile d’évaluer précisément le nombre de locuteurs, on estime tout de même qu’ils seraient près de 600 000 à parler couramment l’Occitan dans la partie Sud de la France. Le Provençal étant l’une des variantes encore utilisée par environ 200 000 personnes dans la région.

8% de la population mondiale concernée
Aujourd’hui, grâce à ces 110 nouvelles langues représentent plus de 614 millions de locuteurs (de quoi permettre à 8% de la population mondiale d’effectuer des traductions), Google Translate propose désormais 243 langues.

Afin de déterminer, l’intérêt d’une langue, Google évalue notamment le nombre de demandes reçues pour la prise en charge de la langue, le nombre de locuteurs de cette langue ainsi que la quantité de données disponibles pour former l’intelligence artificielle qui pourra faire ces traductions.

Objectif : 1 000 langues
« Il y a beaucoup de critères à prendre en compte lorsque l’on ajoute de nouvelles langues à Google Traduction, depuis les variétés de langues que nous proposons jusqu’aux orthographes spécifiques que nous utilisons, explique Constantin Foniadakis, porte-parole français de Google. Les langues intègrent énormément de variétés : variétés régionales, dialectes, normes orthographiques différentes. En fait, de nombreuses langues n’ont pas de forme standard et il est donc impossible de choisir la ‘bonne’ variété. Notre approche a consisté à donner la priorité aux variétés les plus couramment utilisées de chaque langue. Grâce à nos partenariats avec des linguistes spécialisés et des locuteurs natifs, nous continuons à faire de grands progrès. Et au fur et à mesure que la technologie progresse, nous allons continuer à prendre en charge encore plus de variétés de langues et de conventions orthographiques. »

A termes, Google a annoncé le lancement de la ‘1,000 Languages Initiative’ (initiative 1 000 langues), un engagement à construire des modèles d’IA qui prendront en charge les 1 000 langues les plus parlées dans le monde, sur les 6 000 à 7 000 dialectes de la planète.


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

En plein essor, le marché de l’IA générative devrait atteindre un chiffre d’affaires mondial de 42 milliards d’euros en 2023, selon les prévisions des Market Insights de Statista, soit presque le double de l’année dernière (22 milliards d’euros). Sur la période 2023-2030, la taille du marché de l’IA générative devrait afficher un taux de croissance annuel de 24 %, ce qui devrait se traduire par un chiffre d’affaires annuel de plus de 200 milliards d’euros à l’horizon 2030. Dans le même temps, le nombre d’utilisateurs d’outils d’IA générative devrait croître d’environ 250 millions cette année, à plus de 700 millions à la fin de la décennie.

Comme le détaille notre graphique, la concurrence semble particulièrement foisonnante sur le segment des générateurs de texte. Le pionnier ChatGPT était logiquement en tête des parts de marché l’année dernière (près de 20 %), suivi de près par Jasper Chat (13 %), YouChat (12 %), DeepL (12 %) et Simplified (près de 10 %), alors que plusieurs autres acteurs se partagaient le tiers restant du marché. Au rayon des générateurs d’image en revanche, trois outils semblent pour le moment s’être imposés : Midjourney, DALL-E et NightCafe, avec chacun une part de marché qui avoisinait 25 % l’an dernier.

Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Depuis 2015, 62 pays ont bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou des applications de messagerie (voix sur IP, messageries instantanées). Si l’on comptabilise les coupures et autres restrictions d’accès à Internet, ce chiffre grimpe à 77. C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 196 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne.

Ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Comme le montre notre carte, la grande majorité des pays ayant bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou messageries ces dernières années sont situés en Afrique et en Asie. Dans la plupart des cas, les restrictions sont temporaires et visent à limiter ou contrôler les flux d’informations lors de troubles et d’événements politiques (élections, manifestations, guerres, conflits, coups d’État, etc.). Parmi les cas les plus récents, on peut citer le Sénégal, où des coupures de plusieurs plateformes, dont Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et Telegram, ont été rapportées le mois dernier lors des protestations contre la condamnation du leader de l’opposition Ousmane Sonko. L’accès à depuis été rétabli.

Selon Surfshark, des restrictions sont actuellement toujours en vigueur dans une vingtaine de pays (au 4 juillet 2023). En Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran, au Myanmar et au Turkménistan, ce sont principalement les réseaux sociaux étrangers qui ont été bannis par les autorités, comme Twitter, Facebook et Instagram. Il convient de noter que la Chine a en parallèle développé son propre écosystème national d’applications, avec par exemple WeChat, Weibo et QQ. Quant aux pays de la péninsule Arabique – Émirats arabes unis, Qatar, Oman, Yemen – ils restreignent l’utilisation de WhatsApp, Telegram et plus généralement des appels passés via Internet (voix sur IP).

En réponse aux violences urbaines qui ont enflammé les banlieues françaises fin juin, le président Emmanuel Macron a évoqué de potentielles mesures visant à bloquer l’accès aux réseaux sociaux en cas d’épisode de crise dans le pays. Ce genre de mesures, si elles venaient à être mises en place, constitueraient une première au sein des démocraties occidentales.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Plus de 30 millions de personnes se sont inscrites sur Threads en moins de 24 heures. L’alternative à Twitter lancée par le groupe Meta a réussi à franchir la barre du million d’utilisateurs en l’espace d’une heure seulement. L’application de microblogging a ainsi littéralement pulvérisé le record récemment établi par ChatGPT, comme le montre notre graphique.

L’année dernière, l’application d’intelligence artificielle était parvenue à atteindre le cap du million d’utilisateurs en cinq jours. La croissance explosive de Threads peut également être mise en parallèle avec celle de son principal concurrent, Twitter. Le réseau social fondé en 2006 avait mis deux ans à attirer autant de personnes. Pour la plateforme de Meta qui a la plus grande portée mondiale, Facebook, il avait fallu dix mois. Et pour Instagram, lancé en 2010, 2 mois et demi.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Après Meta, Microsoft, HTC ou encore Sony, c’est au tour d’Apple de se lancer sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Le fabricant de l’iPhone a présenté lundi 5 juin son premier casque de réalité « mixte » (virtuelle et augmentée), baptisé « Vision Pro ». Ce nouvel appareil, décrit comme un « ordinateur spatial », s’adresse en premier lieu principalement aux professionnels, avec des applications potentielles dans plusieurs domaines, comme l’ingénierie, la communication et le divertissement. Il devrait être commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d’année prochaine.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA) reste jusqu’à présent très marginale, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche. D’après les estimations du Statista Market Insights, autour 120 millions de personnes ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle ou augmentée dans le monde. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements RV/RA est amenée à doubler dans les prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, ce qui représente une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Les États-Unis, le Canada, Singapour, la Corée du Sud, le Japon, la Suisse, la Suède, les Pays-Bas et la France font partie des dix pays les mieux préparés à utiliser, adopter ou à s’adapter aux technologies d’avant-garde, dont un grand nombre seront essentielles à la transition vers des sociétés durables et à faibles émissions de CO2, selon un rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

166 pays ont été classés sur la base de cinq indicateurs technico-économiques en fonction de leur degré de préparation à l’utilisation de 17 technologies de pointe (parmi lesquelles : IA, IoT, big data, blockchain, nanotech, énergie solaire concentrée, énergie éolienne, hydrogène vert, biogaz et biomasse, édition génomique, robotique, impression 3D). La carte présentée ci-dessous indique le score final des pays, basé sur leur rang pour chacun des indicateurs analysés. Par exemple, la France se classe à la 8e place pour la R&D, à la 18e place pour les TIC (technologies de l’information et de la communication), à la 24e place pour les compétences, à la 17e place pour l’industrie et à la 21e place pour les finances, soit une somme de 88 points.

Comme le met en avant la carte, il existe un fossé évident entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu. L’Amérique latine, les Caraïbes et l’Afrique subsaharienne sont parmi les régions les moins bien préparées à exploiter les technologies d’avant-garde, ce qui signifie qu’elles risquent le plus de passer à côté des opportunités technologiques, économiques et environnementales. Le bas du classement est occupé par la Guinée, la République démocratique du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sud-Soudan. Ces cinq pays sont tous classés en queue de peloton dans les cinq domaines analysés.

Malgré la capacité de la Chine à produire et à innover dans le domaine des technologies de pointe, le pays est moins bien classé qu’on aurait pu s’y attendre, puisqu’il arrive en 35e position (222 points), en raison notamment de disparités entre les zones urbaines et rurales en matière de couverture internet et d’accès aux nouvelles technologies. En ce qui concerne les autres membres du bloc BRICS, le Brésil est classé au 40e rang, l’Inde au 46e et l’Afrique du Sud au 56e. Un certain nombre de pays d’Asie obtiennent toutefois de meilleurs résultats que prévu, comme l’Inde (55e position), les Philippines (57e) et le Vietnam (45e).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

L’ascension fulgurante de ChatGPT a marqué un tournant pour l’intelligence artificielle, car elle a permis aux gens ordinaires d’expérimenter l’IA en faisant l’expérience directe de ses étonnantes capacités. Même s’il existe encore des limites, ChatGPT fournit des résultats impressionnants et fait prendre conscience au grand public du chemin parcouru par l’intelligence artificielle.

Lors de l’annonce de leurs plans de restructuration en début d’année, Alphabet et Microsoft ont tous deux décrit le passage à l’IA comme l’un des plus grands défis auxquels ils doivent faire face. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a même parlé d’un « changement de plateforme imminent », faisant probablement référence aux services basés sur l’IA comme prochain grand changement technologique après le passage à la téléphonie mobile.

Mais quels changements les consommateurs attendent-ils de l’utilisation accrue de l’intelligence artificielle et quels domaines de la vie seront les plus susceptibles d’être affectés au cours des trois à cinq prochaines années ? Ipsos a mené une enquête mondiale sur ce sujet fin 2021, dont les résultats sont résumés dans le graphique ci-dessous.

De Claire Villiers pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

Selon des informations provenant du service lui-même, après son lancement en novembre 2022, l’assistant virtuel ChatGPT a attiré un million d’utilisateurs en seulement cinq jours. Ce robot conversationnel basé sur l’intelligence artificielle peut produire des textes semblables à ceux écrits par des humains. Il est utilisé pour toutes sortes d’usages : rédaction d’articles, de poèmes ou de travaux universitaires, mais également la traduction, l’écriture de code informatique et la résolution d’équation mathématique. Selon le fondateur de Microsoft, Bill Gates, les logiciels d’IA comme ChatGPT représentent le plus grand changement technologique à venir et pourraient remplacer dans un futur proche de nombreux emplois. Microsoft a confirmé hier un investissement de plusieurs millions de dollars dans la société américaine OpenAI, qui développe ChatGPT.

D’autres services en ligne populaires ont généralement mis plusieurs mois (voire années) à atteindre le seuil du million d’utilisateurs. Spotify et Dropbox ont atteint ce cap relativement rapidement, respectivement en cinq et sept mois, car il s’agit de plateformes qui, comme ChatGPT, offrent une utilisation pratique immédiate. À l’exception d’Instagram, qui a attiré un million d’utilisateurs en deux mois et demi, les autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ont mis plus de temps à atteindre ce seuil. Cependant, la plupart les services présentés dans notre graphique ont été créés il y a plus de quinze ans, ce qui met en lumière une autre évolution que l’on peut déduire de ces données. Avec la digitalisation croissante de l’économie, les innovations tendent à se diffuser plus rapidement dans la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Occitan fait son entrée dans l’outil de traduction de Google

La Chine poursuit sa montée en puissance dans la recherche mondiale – et cela est particulièrement visible dans le domaine de l’intelligence artificielle, où l’on observe un essor spectaculaire des dépôts de brevets chinois ces dernières années. Il y a tout juste cinq ans, en 2017, les trois plus grands détenteurs de familles actives de brevets dans ce secteur étaient les groupes américains Microsoft et IBM, ainsi que le sud-coréen Samsung. Mais depuis, les géants technologiques chinois ont pris les devants dans la course à l’IA.

Comme le montre ce graphique basé sur le répertoire « PatentSight » de LexisNexis, Tencent et Baidu sont devenus les plus grands propriétaires de brevets dans l’apprentissage automatique et l’IA en 2021, avec chacun plus de 9 000 familles actives détenues (famille : ensemble de brevets couvrant le même contenu technique). Au troisième rang, on retrouve l’américain IBM, avec plus de 7 000 familles. Parmi les cinq sociétés qui en possèdent le plus, trois sont désormais basées en Chine.

La plus prolifique d’entre elles ces dernières années est le géant chinois de l’assurance et de la banque, Ping An, dont le nombre de familles de brevets détenues est passé d’une quarantaine à plus de 6 000 au cours des cinq dernières années. Parmi les outils d’IA récemment développés par la société, on peut citer un logiciel d’analyse des micro-expressions faciales (clignements de l’œil, tics involontaires, etc.), dont Ping An se sert pour évaluer les déclarations de sinistre que ses assurés lui envoient par vidéo.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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