23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

La Ville de Nîmes et son délégataire la société Edeis, chargée de la gestion des monuments antiques depuis l’an dernier, propose, depuis le 1er juillet, une nouvelle muséographie pour découvrir la Maison Carrée. Le nouveau parcours de visite s’articule autour de nombreuses thématiques pour comprendre le rôle et la fonction de ce temple romain destiné au culte impérial. Un lieu aujourd’hui candidat au patrimoine mondial de l’Unesco.

En charge de la gestion du théâtre antique d’Orange, la société Edeis s’occupe également depuis 1 an maintenant de la gestion de la Maison carrée à Nîmes pour le compte de la commune. Dans ce cadre, une nouvelle muséographie a été mise en service depuis le 1er juillet dernier dans ce monument antique datant du 1er siècle et constituant sans doute le temple romain le mieux conservé au monde.

Un nouveau parcours de visite
Le nouveau parcours débute par une contextualisation de Nîmes dans la Gaule narbonnaise, lorsque Auguste y impose petit à petit le pouvoir de Rome, après ses victoires militaires. L’exposition aborde le thème du culte impérial qui permet à Auguste d’assoir son pouvoir mais également de rencontrer l’adhésion des populations locales.
La deuxième thématique abordée est l’architecture du monument dans ses grandes lignes (monument hexastyle, pseudo-périptère, style corinthien romain), en insistant sur les monuments de références situés à Rome qui ont concouru à son édification : le temple de Mars Ultor (Mars Vengeur), le temple d’Apollo in Circo et enfin l’Ara Pacis, dont le décor est très similaire à celui sur la frise de la Maison Carrée.

©Ville de Nîmes

Une grande maquette permet ensuite de resituer la Maison Carrée sur le forum antique, et de découvrir la Maison Carrée dans sa globalité architecturale et ses détails, grâce à un dispositif multimédia de localisation.
On n’oublie pas l’importance de la salle cultuelle, la cella, et de la pierre de Lens, une pierre calcaire très dure extraite à une vingtaine de kilomètres, dont un échantillon est présenté afin d’illustrer de prouver sa robustesse au fil des siècles et son grain d’une grande finesse, aussi bien sur les colonnes que les sculptures.

Eglise, préfecture, mosquée et même tombeau ?
Est ensuite abordée la découverte de la dédicace et sa transcription par Jean-François Séguier, un savant nîmois qui en a trouvé la clé et permis de comprendre que la Maison Carrée était un temple dynastique voué au culte impérial.
Un autre moment important de la visite : le visionnage de ‘Regards croisés’ où trois éminents spécialistes donnent leur vision, leur interprétation de la Maison Carrée, tout en sachant qu’ils l’ont eu comme sujet de travail…
Le parcours continu ensuite avec la découverte des travaux de restauration et de fouilles qui ont su éclairer les scientifiques et réunir les conditions pour offrir à la Maison Carrée un nouvel éclat, dans le respect de sa valeur et des techniques les plus adaptées.
A découvrir également, la présentation de différentes utilisations parfois surprenantes de la Maison Carrée, car si elle est si bien conservée aujourd’hui, on le doit à son occupation quasi-continue au fil des siècles (église plusieurs fois, certainement une mosquée, écurie, projet de tombeau, préfecture…
Enfin la visite s’achève par un moulage de chapiteau issu de la restauration Séguier (XVIIIe siècle), trésor d’un travail artisanal qui voulait déjà à l’époque rendre toute sa splendeur d’antan.

©Ville de Nîmes

+10% de visiteurs
Encore considéré aujourd’hui comme un modèle d’inspiration pour les architectes et les artistes, la Maison Carrée attire toujours autant les foules. Ainsi, près de 1 800 visiteurs se sont pressés, lors du week-end inaugural des 2 et 3 juillet pour découvrir cet édifice qui, à l’époque romaine, était situé au sud du forum, un vaste espace public qui constituait le cœur de la cité.
Ce week-end du 14 juillet ils étaient encore 1 255, contre 858 en 2019, à venir se presser dans ce monument unique. De quoi, avec 9 954 visiteurs contre 8882 en 2019, afficher une fréquentation en hausse de plus de 10% depuis le début du mois.

Pour en savoir plus : https://www.arenes-nimes.com/maison-carree
A noter que le parcours est traduit en 3 langues (français, anglais et espagnol)

©Ville de Nîmes

Informations pratiques
Maison Carrée – Nîmes – Monument historique géré par Edeis
Ouvert 7 jours sur 7 – de 9h30 à 20h en juillet-août
Billet combiné pour visiter la Maison Carrée, les Arènes de Nîmes et la Tour Magne
www.arenes-nimes.com
info@arenes-nimes.com
Tél : 04 66 21 82 56
Tarifs :
Arènes : plein tarif 10€ / tarif réduit 8€
Maison Carrée : plein tarif 6€ / tarif réduit 5€
Tour Magne : plein tarif 3,50€ / tarif réduit 3€
Pass 3 monuments : plein tarif 13€ / tarif réduit 11€

Découvrez la candidature de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l’Unesco

Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Depuis le 1er mars dernier, le tribunal administratif de Nîmes est désormais couvert par la cour administrative d’appel de Toulouse. Conséquence : les requérants d’Avignon devront maintenant faire près de 350km pour trancher leurs conflits avec une autorité administrative. Une aberration que dénonce le sénateur vauclusien Jean-Baptiste Blanc.

Avec la création de la cour administrative d’appel de Toulouse suite à la publication du décret n°2021-1583 du 7 décembre 2021, les ressorts des tribunaux administratifs de Toulouse, Montpellier et Nîmes sont désormais couvert par cette nouvelle juridiction depuis le 1er mars dernier.
« Ainsi, dénonce le sénateur vauclusien Jean-Baptiste Blanc, un requérant d’Avignon (ndlr : dont le tribunal est rattaché à la cour de Nîmes) devra désormais se rendre à Toulouse, dans une autre région, à près de 350 kms, pour trancher ses conflits avec une autorité administrative pour des sujets très concrets et intéressant sa vie quotidienne : un permis de construire, un droit aux allocations sociales, des difficultés avec l’administration fiscale, le droit de séjour pour les étrangers ou encore les contentieux liés au permis de conduire ou à une inscription à l’université. »

Même Lyon est plus près que Toulouse !
Une décision aberrante pour le parlementaire cavaillonnais : « en nous rattachant à la Cour administrative d’appel de Toulouse, on marche sur la tête ! »
En effet, là où il fallait parcourir 104km pour rejoindre la cour administrative d’appel de Marseille depuis Avignon, il faudra désormais compter 332km pour rallier Toulouse. Comble de l’absurdité, même la cour administrative d’appel de Lyon est plus proche de la cité des papes (231km). Idem pour Nîmes situé à 122km de la cité phocéenne, 258km de la capitale des gaules et 290km de la capitale occitane… Le gouvernement voulait rapprocher la justice des justiciables. C’est raté.

« Ce décret rédigé de Paris va, une nouvelle fois, à l’encontre des intérêts des concitoyens et de notre territoire. »

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse.

« Chaque citoyen est en droit d’attendre une justice efficace, réactive, lisible et compréhensible ; une justice proche des justiciables, insiste Jean-Baptiste Blanc. Force est de constater que ce décret rédigé de Paris va, une nouvelle fois, à l’encontre des intérêts des concitoyens et de notre territoire. La justice est en crise et cela n’a pas échappé aux Français. L’institution ne recueille la confiance que de 54% d’entre eux. Peut-être faut-il y trouver dans cette décision (parmi d’autres), un début d’explication ? »
En conséquence, le sénateur vauclusien a immédiatement saisi le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, afin qu’il se positionne sur ce sujet.

Le sénateur vauclusien Jean-Baptiste Blanc a saisi le ministre de la justice contre une décision qui juge ‘aberrante’.

Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Ivoire, l’Hôtel des ventes de Nîmes a procédé à la présentation de timbres dont un album a particulièrement séduit puisque sa vente s’est envolée pour atteindre les 18 000€. D’autres timbres sont partis à l’unité, multipliant les estimations de départ. Plus de 200 inscrits, sur Internet, ont suivi et renchéri les enchères en plus d’une salle remplie. Cette première vente de timbre s’est élevée à plus de 95 000€.

Dans le détail
Une collection de timbres
entre 1849 et 1943 comprenant de nombreux classiques signés, avec certificats et en très bon état a été adjugée 18 000€ alors que son estimation de départ était de 3 000 à 5 000€.

Un album Yvert et Tellier, estimé entre 350 et 500€ a été adjugé à 5 400€. La collection comportait des timbres de Chine neufs et oblitérés entre 1878 et 1972 avec Poste aérienne, franchise militaire, taxe, colis-postaux, bienfaisance, Chine centrale République populaire en 1949, Chine du Nord entre 1949 et 1951, Occupation Japonaise, Chine Nord-Est entre 1946 et 1951, Chine Orientale 1949, Chine du Sud, Chine du Sud-Ouest, Mandchourie, Setchouen, Turkestan Oriental, Yuannan, Shangai et Nankin, bureaux allemands, Anglais, Japonais, Russes, Mandchoukouo.

Un France Bloc N°4 Marianne de Dulac, non émis estimé entre 2 000 et 3 000€ a été adjugé à 3 600€.

Les infos pratiques
Hôtel des ventes de Nîmes. 21, rue de l’Agau à Nîmes. 04 66 67 52 74
interencheres.com/30001 et ivoire-france.com/nimes
MH


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

L’Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes fait carton plein, notamment lors de la vente de fin janvier où une incroyable broche ‘au chardon’ a remporté un succès fou. Evaluée entre 12 000 et 15 000€ elle est finalement partie à 54 000€ ! -66 000 frais inclus-.

Sans compter les 12 lignes téléphoniques accros à ce lot en plus de la salle pleine et des 900 inscrits en live. Pourquoi ? Parce qu’elle est tout d’abord spectaculaire du haut de ses plus de 13 cm sur 8. Ensuite elle est conçue à partir de platine et de diamants et parce que le travail naturaliste du maître joaillier –l’épingle arbore un poinçon en forme d’aigle – est tout bonnement fantastique et désormais absolument introuvable.

Le tableau sans titre de Mahjoub Ben Bella
Il date de 1988 et ressemble à une étoffe soigneusement tressée et rythmée de couleurs à moins qu’il ne s’agisse d’une écriture ou d’une symphonie secrète. Au dos du tableau de 81X65 cm, le tampon de la galerie Septentrion de Marcq en Baroeul où l’artiste organisa une exposition personnelle. L’œuvre mise aux enchères entre 8 000 et 10 000€ est partie à 20 000 !

Le masque tribal
Celui-là ne fait pas peur et n’est pas chargé d’énergies inconnues et pas toujours rassurantes. Le visage est en quartz de cristal de roche serein et sage couronné en protection de corail rouge sur bagues ornées de pierres fines, le cou et le rose arborant un pectoral en or jaune, serti de pierres fines en tutti frutti, grenats, grenats tsavorites, saphirs de couleur, tourmalines et, en son centre, une tourmaline Paraiba. Cette très belle réalisation de plus de 69kg est accompagnée d’un certificat gem Paris de septembre 2021. Cette intemporelle Mona Lisa –ou pas- signée Vincent Torguet est partie à son juste prix : 48 000€ !

Très cher Charles Vionnet
On éprouve un coup de cœur marqué pour la ‘Porte Saint-Michel à Avignon’ tout d’abord estimée entre 200 et 300€ finalement partie à 1 650€. Un très joli tableau d’un artiste vivant entre 1858 et 1923. On aime les rappels de ces fenêtres du temps. (image en haut de page).

Les infos pratiques
Hôtel des ventes Ivoire de Nîmes. 21, rue de l’Agau à Nîmes. 04 66 67 52 74 hoteldesventes@hdv-nimes.fr interencheres.com/30001 et ivoire-france.com/nimes


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Les 50 lots de monnaies et divers lots d’or ont totalisé plus de 90 000€ au marteau de l’Hôtel des ventes de Nîmes. On compte parmi le trio de tête un violoncelle à 5 600€, une bague solitaire à 3 500€ et une montre Breitling à 3 300€. La prochaine vente d’objets d’Art, Mobilier et Bijoux aura lieu le jeudi 27 janvier 2022.

Dans le détail il y a eu ce magnifique violoncelle à restaurer de marque Schmitt à Grenoble vendu 5 600€ alors que l’estimation était établie à partir de 2 000€. Une bague de type solitaire en or jaune ornée en serti-griffes d’un diamant de taille brillant de 1,3 carat environ et de couleur présumée G pour une estimation à  partir de 2 000€ partie à 3 500€. Cette Breitling « Navitimer » : montre-chrono pour homme en acier – cadran noir, trois compteurs de 1995, estimée à partir de 1 600€ a séduit à 3 300€. Dans le lot également, 23 pièces de 10 F, Napoléon III estimé à partr de 2 300€ est parti à 3 030€. Et parce que c’est Noël cette ravissante crèche t une collection de santons (de 7 cm) – la majorité signée Carbonnel, santonnier depuis 1935 et d’autres Escoffier santonnier depuis 1970 – comprenant
environ 360 santons et 38 éléments d’architecture et leurs anges, colombes et  canards  estimée à partir de 1 000€ a trouvé un nouveau logis pour 1 700€. Compter les rais en sus à 22,2%.
Hôtel des ventes de Nîmes. 21, rue de l’Agau. 04 66 67 52 74. interencheres.com/30001 et ivoire-france.com/nimes
MH


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Qu’a-t-il bien pu se passer à l’Hôtel des ventes de Nîmes dernièrement ? Et bien les ventes de certains objets se sont carrément envolées ! La plus belle enchère du 16 avril dernier ? Un bronze de Maurice Prost ‘Une panthère se léchant la patte’ qui a doublé son estimation pour atteindre les 19 000€, soit 21 700€ frais compris. Avec près de 700 inscrits sur Internet à cette vente, les ventes aux enchères sur Internet se montrent toujours aussi dynamiques. Et ça n’est pas tout ! La Rolex reste une valeur sûre pour les investisseurs avec cette ‘Oyster perpetual datejust’ pour homme des années 2008 partie à 6 050€. Quelqu’un aura succombé à ce bracelet ceinture en or jaune et or gris, magnifique travail de bijoutier parti à 4 300€. D’autres encore ont succombé à une très jolie fontaine à eau ou à vin en argent du maître orfèvre grenoblois Benoît Bonthoux vendue à 4 000€. Il y a aussi l’Amazone de Marcel Bodart, bronze à la cire perdue partie à 3 800€. Cette assiette en faïence Clerissy en Moustiers du XVIIIe siècle partie à 3 150€. Une paire de puces d’oreilles en or gris parera un nouveau visage, lui conférant plus de grâce pour 2 050€… Les ventes aux enchères continuent, décidément, à séduire, du bel ouvrage passeur d’excellence qui ne prend pas une ride…

Hôtel des ventes Ivoire à Nîmes. Françoise Kusel et Pierre Champion. 21, rue de l’Agau. 04 66 67 52 74. www.ivoire-france.com


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Françoise Kusel et Pierre Champion, commissaires-priseurs d’Ivoire Nîmes proposent une vente aux enchères d’objet d’art, de décoration, de tableaux, mobilier et bijoux ce vendredi 16 avril de 9h à 14h.

L’exposition des objets aura lieu de 10h à 17h. Le lot phare de cette vente est un bronze animalier de Maurice Prost célèbre sculpteur du XXe  siècle. Il représente ‘une panthère se léchant la patte’ et est estimé entre 10 000 et 15 000€. Parmi les objets, un ensemble de 3 chaises Costes ‘Aleph by Starck’ (1949). Une table basse Zanotta, modèle Butterfly en bois noirci et verre ; 3 lingots et ensemble de monnaies or ; Un bracelet ceinture en or et diamants ; Une montre dame or Cartier à mouvement mécanique…

Les prochaines ventes

En mai : Brocante lundi 3 ; Bijoux (sur désignation) jeudi 6 ; timbres mardi 11 ; Dinky toys et jouets anciens mercredi 19 ; livres modernes et anciens jeudi 27. En juin : objets d’art, mobilier et bijoux vendredi 11 ; bijoux (sur désignation) jeudi 17. En juillet : bijoux (sur désignation) jeudi 1er ; Dinky toys et jouets anciens jeudi 8. Et en août : objets d’art, mobilier et bijoux vendredi 6.

Infos pratiques

L’exposition a lieu ce jeudi 15 avril de 10h à 17h dans le respect des mesures sanitaires. La vente aura lieu principalement sur internet (interencheres.com/30001), par téléphone et ordres d’achat, cependant l’accès en salle est possible avec une jauge de 20 personnes maximum.

Expertises gratuites sur rendez-vous à l’Hôtel des ventes les mardi et mercredi de 10h à 12h et de 14h à 16h, à domicile ou en visioconférence. Possibilité d’inclure des lots aux ventes en contactant 04 66 67 52 74 ou envoyer des photos par mail à hoteldesventes@hdv-nimes.fr Catalogue sur www.interencheres.com/30001 ou www.ivoire-nimes.fr & ivoire-France.com


Fréquentation : Ça tourne rond pour la Maison carrée

Âgé de 60 ans, le vigneron nîmois Bernard Angelras a été élu à la tête du Syndicat des vignerons des Costières de Nîmes, dont il avait été le président de 2003 à 2018. Il y a trois ans, il avait choisi de ne pas se représenter et de laisser sa place à Bruno Manzone.

Réunis en assemblée générale, les vignerons des Costières de Nîmes ont donc choisi de rappeler leur ancien président pour assurer la cohésion du collectif après une année de crise sanitaire sans précédent qui a conduit, l’an passé, à l’annulation des trois grands événements : Vignes Toquées, la Bodega et Nîmes Toquée.

Outre les missions relatives au positionnement de l’appellation, à la protection de l’aire de production ou à la visibilité sur les marchés, celui qui préside le groupe de travail de l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) et de FranceAgriMer sur le changement climatique entend contribuer à revaloriser le rôle sociétal de la viticulture en soutenant les démarches agro-environnementales.

Apres avoir obtenu la présidence du Syndicat des vignerons des Costières de Nîmes en 2003, Bernard Angelras initie la mise en place de la Charte paysagère et environnementale de l’AOC (Appellation d’origine contrôlée) Costières de Nîmes. En 2010, il impulse le projet européen ‘Life + BioDiVine’ sur la biodiversité dans les vignes. Il sera par la suite élu président de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) en 2017 et 2020.

« Dans le contexte actuel, il est important de rassembler et de fédérer, surtout que l’AOC Costières de Nîmes est une appellation qui peut viser l’excellence avec de nombreux atouts sur lesquels s’appuyer : un vignoble restructuré, une dynamique agro-environnementale bien engagée, des moyens développés pour lutter contre le stress hydrique mais aussi une production diversifiée, avec des vins dans les trois couleurs qui peuvent revendiquer leur appartenance à la grande famille des vins de la Vallée du Rhône, et une stratégie de commercialisation équilibrée entre trois échelons, le local, le national et l’international », déclare Bernard Angelras.

AOC Costières de Nîmes : l’une des appellations de la Vallée du Rhône

L’AOC Costières de Nîmes appartient à la grande famille des vins de la Vallée du Rhône, dont elle constitue la pointe méridionale : son vignoble court entre Nîmes et Camargue sur 3 000 hectares de vignes, dont plus de 25 % en bio. 70 caves particulières, 9 caves coopératives et 1 négociant-vinificateur commercialisent environ 20 millions de bouteilles par an, dont un tiers qui sont destinées à l’export.

https://echodumardi.com/tag/nimes/page/4/   1/1