25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Une centaine d’experts judiciaires se sont réunis le 2 juin au Mas Merlet à Nîmes, en présence des magistrats et du président de la compagnie, Claude Ferraris. Cette date marquait une étape importante dans la vie judiciaire, car la Compagnie fêtait ses 70 ans le 4 juin. La première partie de la journée a été consacrée à une formation sur la dématérialisation de l’expertise, et l’après-midi a été réservé à l’Assemblée générale.

Le monde judiciaire (avocats, experts judiciaires, cour d’appel…) s’est retrouvé le 2 juin au Mas Merlet à Nîmes à l’initiative de la Compagnie des experts de justice près de la Cour d’appel de Nîmes. Ils étaient venus s’informer sur les échanges de documents par voie sécurisée. Il faut savoir que tous les experts ne sont pas équipés.

Comment adhère-t-on ?
Il faut déposer un dossier auprès du procureur avant le 1er mars. En novembre, un collège de magistrats se réunit et statue. La prestation de serment a lieu en janvier et en mars, les nouveaux suivent une formation sur deux jours, assurée par des magistrats.

Tout au cours de l’année, ils assistent à huit à dix formations sur des thèmes généralistes communs aux secteurs de l’immobilier, du bâtiment, de la médecine, de l’assurance, des traducteurs… Les spécialités les plus représentées sont le bâtiment et la médecine. Parfois, les formations sont ouvertes aux étudiants de l’Université de Nîmes.

Au-début de la création de la compagnie, constituée en loi des associations 1901, ils étaient à peine une trentaine, 15 ans après 119 et aujourd’hui 257 avec une moyenne d’âge de 45-50 ans. Preuve que la Compagnie a su intéresser ses membres et s’adapter à l’évolution de la profession.

M.C.Dejax pour Le Réveil du midi


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Les quartiers résilients ? C’est l’amélioration des territoires où résident le plus de personnes en difficulté sociale et économique. Sur les 25 villes ciblées par l’Anru (Agence nationale de renouvellement urbain) Avignon et Nîmes ont été citées par Olivier Kein, ministre délégué à la Ville et au logement. Une deuxième vague de sites sera dévoilée avant l’été. Objectif ? Réhabiliter et construire des logements sobres en énergie, adaptés aux changements climatiques dans un quartier où il ferait bon vivre.

«L’urgence environnementale croise souvent l’urgence sociale, analyse Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au logement. La rénovation urbaine des quartiers populaires mobilisera 12 milliards d’euros de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), qui doivent générer 50 milliards d’euros d’investissement, pour des quartiers plus durables, plus adaptables, plus équitables avec l’ambition environnementale.»

Pour le droit de tous au bien vivre
Catherine Vautrin, présidente de l’Anru, estime «qu’aux fragilités multiples qui caractérisent nos quartiers se superposent désormais des crises et des chocs nouveaux qui les rendent plus vulnérables. Nous avons la responsabilité collective de renforcer les capacités d’adaptation et de transition de ces territoires face aux crises de notre siècle.»

Au niveau national
Le 1er programme de rénovation urbaine a consisté à rénover 600 quartiers et le nouveau programme 450. Objectif ? Donner l’envie aux habitants d’y rester. Mais, désormais, l’urgence climatique demande de revoir la copie avec, à la clef, 50 milliards d’euros d’investissement pour adapter les logements et minorer les charges ce qui, d’après Olivier Klein, permettrait aux ménages une économie d’environ 100M€.

DR

Expérimentation
Pour y arriver le Gouvernement a demandé aux partenaires de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) Action logement, le mouvement HLM, la Banque des territoires de la Caisse des dépôts et consignations, l’Adème (Agence de la transition écologique), le SGPI (Secrétariat général pour l’investissement), l’Anah (Agence nationale de la cohésion des territoires), l’Anct (Agence régionale de Santé Ile-de-France), les Agences de l’eau, le Céréma (expert dans l’aménagement, les transports, les infrastructures, les risques, le bâtiment, l’environnement…), et France ville durable, une réflexion transversale pour imaginer de nouvelles solutions capables de répondre aux temps présents et d’anticiper.

Les quartiers prioritaires de la ville
Les quartiers prioritaires de la ville vivent de multiples difficultés et présentent d’importantes disparités avec les quartiers environnants. L’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) évoque ainsi un taux de pauvreté 3 fois plus élevé que la moyenne métropolitaine et un taux de chômage 2,5 fois supérieur. Ces quartiers sont aussi en situation de désert médical et les maladies chroniques y sont prévalentes avec +7 point pour le diabète et +6 points pour l’asthme. Ces espaces souffrent également d’une surexposition aux nuisances environnementales. Par ailleurs, 70% des habitants de QPV indiquent être confrontés à des températures trop élevées pendant l’été contre 56% au niveau national et sont 72% à redouter l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur leur capacité à se chauffer contre 56% toujours au niveau national.

Les chocs, des défis pour innover
«Ces indicateurs dégradés témoignent d’une fragilité structurelle à la fois sociale, économique et environnementale, des quartiers et de leurs habitants, qui les rend plus exposés et plus vulnérables aux chocs et aux crises, relève Catherine Vautrin, présidente de l’Anru. L’inflation énergétique et alimentaire, les vagues de chaleur liées au changement climatique, la crise sanitaire tout comme l’évolution démographique liée au vieillissement constituent des perturbations profondes auxquelles ces territoires se trouvent confrontés de manière plus violente qu’ailleurs.»

DR

Au chapitre du financement
L’Anru, au titre du NPNRU (Nouveau programme national de rénovation urbaine), mobilisera 100M€. Action logement et le Mouvement HLM représenté par USH (Union sociale pour l’habitat) apporteront 10,8 milliards d’euros sur les 12 dont est doté le NPNRU. Le fonds de co-investissement de l’Anru sera également mobilisable lors de la démarche Quartiers résilients, via ses fonds crèches, centre de santé et tiers-lieu. La Banque des territoires mobilisera 10M€ dévolus aux quartiers d’accompagnement renforcé, pour le financement de l’ingénierie dédiée au verdissement des quartiers. L’Adème interviendra à hauteur de 50M€ par an, particulièrement sur l’économie circulaire, la mobilité, l’animation et la formation. Enfin, le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) mobilisera 15M€, pour le volet innovation.

Dans le détail
Que veut dire ville résiliente ?Une ville résiliente voit ses fonctions essentielles : résidentielles, économiques, culturelles, sociales, transport et communication adaptées pour mieux résister aux aléas qui l’affecte. Le ministère de la Ville et du Logement évoque, à ce propos, la sortie des énergies fossiles ; Le soutien de l’économie locale et circulaire ; La création de boucle alimentaire de la production de fruits et légumes à la récupération des bio-déchets ; L’implantation de micro-forêt au pied d’immeubles, des sols désimperméabilisés et renaturés, des systèmes hydro-économes pour les espaces publics, des toitures végétalisée pour un meilleur confort d’été ; Le développement des mobilités douces ; L’implantation de maison de santé ; La création de tiers lieu mêlant services au quotidien, espace bricolage, fablab, boutique de réemploi et soirées festives.


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Jusqu’au 5 mars, le Musée de la Romanité à Nîmes présente une exposition originale à la croisée de l’architecture, de l’art et de l’archéologie, en mettant à l’honneur l’œuvre de l’architecte et archéologue Jean-Claude Golvin, premier spécialiste au monde de la restitution par l’image des grands sites de l’Antiquité.

Ancien chercheur au CNRS (Centre national de recherche scientifique) spécialisé dans l’étude des amphithéâtres romains, Jean-Claude Golvin est reconnu dans le monde entier pour ses aquarelles qui font revivre les villes en alliant approche scientifique et artistique. Elles illustrent de nombreuses publications et inspirent même les auteurs de bandes dessinées ou les développeurs de jeux vidéo.

Copyright Jean-Claude Golvin

La passion de l’homme pour l’Antiquité, sa formation d’architecte-urbaniste ainsi que ses expériences archéologiques lui permettent d’aborder la problématique de la restitution architecturale avec méthode. Cependant, rien ne remplace, de son propre aveu, la collaboration avec les archéologues qui oriente le dessin et alimente les réflexions scientifiques pour aboutir à l’image la plus crédible et documentée possible. 

Les infos pratiques
‘Dévoiler Nemausus’ -nom antique de la ville de Nîmes-. Jean-Claude Golvin, un architecte et des archéologues. Exposition temporaire au Musée de la Romanité, 16, boulevard des arènes à Nîmes. Jusqu’au 5 mars 2023.


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Les quatre commissaires-priseurs et les experts de l’Hôtel des ventes de Nîmes procèderont à l’expertises d’objets apportés par le public, à l’occasion des journées nationales de l’expertises, les lundi 30 et mardi 31 janvier prochains.

Comme chaque année, les experts de l’Hôtel des ventes de Nîmes proposent au grand public de leur soumettre leurs pépites : arts décoratifs du 20e siècle, bijoux, céramiques et faïences, Dinky toys et jouets anciens, objets d’extrême Orient, livres et manuscrits, mobilier, monnaies or et numismatique, objets d’art, tableaux anciens, modernes et contemporains, tapis et timbres.

En savoir plus
L’Hôtel des Ventes de Nîmes fait partie du groupe Ivoire France qui réunit 13 maisons de vente à travers la France et organise des journées d’expertise depuis maintenant 9 ans. Les journées d’expertise sont à l’origine de belles histoires : un trésor de 235 pièces d’or découvert dans un manoir breton et vendu pour un million d’euros, un vase chinois qui servait à mettre des fleurs vendu 4,5M€, ou encore un dessin roulé au-dessus d’une armoire et authentifié comme un Matisse.

Les infos pratiques
Journées Nationales de l’Expertise – 30 et 31 Janvier 2023. Hôtel des Ventes de Nîmes. Maîtres Champion, Kusel, Puaux et Illy. 21, rue de l’Agau, 30 000 Nîmes
Prise de rendez-vous obligatoire par téléphone au 04 66 67 52 74. hoteldesventes@hdv-nimes.fr Ouvert du Mardi au Vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Les plus belles découvertes 2022
Une broche aux chardons vendue 54 000€ le 27 janvier. Une bague solitaire ornée d’un diamant de plus de 6,6 carats vendue le 9 décembre de 32 770€. Une montre homme Rolex Oyester perpetual submarine en acier adjugée 12 700€ le 9 décembre…
MH

Les meilleures ventes 2022

Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Ce jeudi 24 novembre, l’Hôtel des ventes de Nîmes dispersera une partie de la collection de Jacques Favre de Thierrens, un personnage dont la vie ressemble à un roman. Cet amoureux de la beauté et de la grande Histoire a constitué au fil de sa vie une éblouissante collection de tableaux, dessins et objets d’art.

Né à Nîmes en 1895, Jacques Favre de Thierrens n’a que 19 ans lorsqu’il devient pilote de chasse. Il sera « As » de la Grande Guerre. Après l’armistice, il rentre dans les services spéciaux et jouera un rôle dans la Résistance. Rendu à la vie civile, cet officier de premier plan se souvient avoir suivi dans sa jeunesse les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et se lance à 59 ans dans une carrière artistique. A plusieurs reprises, il expose à la galerie Paul Pétridès à Paris, mais aussi dans le Midi, en Suisse et aux Etats-Unis.

Cet amoureux de la beauté et de la grande Histoire a constitué au fil de sa vie une éblouissante collection de tableaux, dessins et objets d’art qu’il glanait avec un œil expert. Lors de la vente organisée ce jeudi 24 novembre, plus de 500 lots seront proposés. La vente des lots 1 à 250 aura lieu à 9h, celle des lots 300 jusqu’à la fin aura lieu à 14h.

Parmi les lots proposés un portrait d’officier par Marie-Gabrielle Capet (1761-1818) dont l’œuvre est rare et en pleine reconnaissance sur le marché de l’art. Seront aussi proposés à la vente un dessin à la sanguine et à la pierre noire de Michel Barthélémy Ollivier (1712-1784), ou encore un ensemble d’œuvres « erotica », dont un dessin signé de Jean Touzé titré « Les Amusements dangereux ». Le mobilier n’est pas en reste avec une armoire dite « de Sumène » en noyer richement sculpté et une imposante table-console en bois doré d’époque Régence.

Marie Gabrielle CAPET (1761-1818) – Portrait présumé du sous lieutenant au 63ème de ligne, Jules Adolphe Pallière – Huile sur toile – H.28,5 x L. 23 cm – Estimation : 6000 / 8000 €
Michel Barthélemy OLLIVIER (1712-1784) – Femme assise sur une chaise (…) – Sanguine et pierre noire – H.13 x L.10,7 cm – Estimation : 800 / 1200 €
Jean TOUZE (1747- 809) – « Les amusements dangereux » – Crayon noir et craie blanche – 37,5 x 29,8 cm – Estimation : 1000 / 1500 €
Armoire dite « de Sumène » en noyer mouluré et sculpté – Languedoc, époque XVIIème – 200 x 120 x 60 cm – Estimation : 2000 / 3000 €
Table console en bois sculpté et doré – époque Régence – H. 77 x L. 112 x P. 65 cm – Estimation : 5000 / 8000 €

Vente le 24 novembre à 9h puis 14h, 21 rue de l’Agau, Nîmes, exposition préalable le 23 novembre de 10h à 17h.

J.R.


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Arènes, musée, Maison Carrée, Tour Magne…,Nîmes regorge de monuments historiques. Pour faciliter leur découverte et les rendre accessibles au plus grand nombre, la municipalité a lancé le Pass Romanité. Un ticket unique permettant d’accéder à l’ensemble du patrimoine historique de la capitale gardoise. De quoi flâner dans la ville comme dans un musée. Immersion. 

Au détour de chaque rue Nîmes dévoile un peu plus de son patrimoine. Des petits bouts d’histoire précieusement conservés et qui font de la cité un incontournable des amateurs de l’époque romaine et bien plus encore…
La municipalité a mis en place le Pass Romanité. Un ticket unique donnant accès à quatre grands lieux renfermant des bribes de l’histoire locale, française mais aussi européenne. 17 euros, c’est le prix à payer pour s’octroyer le droit de réaliser un voyage dans le temps à travers les monuments nîmois. Un prix qui constitue une remise de 20% par rapport à l’achat de billets d’entrée dans chacun des monuments. 

Le Musée de la Romanité. Crédit : musée de la Romanité

Le musée de la Romanité pour comprendre les origines de Nîmes
Pourquoi ne pas commencer par le Musée de la Romanité ? Ce dernier renferme 25 siècles d’histoires à travers 5000 œuvres exceptionnelles. Afin de rendre la visite la plus immersive possible, de nombreux dispositifs multimédia permettent de découvrir la richesse des œuvres antiques retrouvées dans les sous-sols de Nîmes et comprendre l’influence de la romanité sur le territoire. Les origines de Nîmes sont ici évoquées, allant de l’époque gauloise à celle contemporaine. De quoi découvrir l’influence de la romanité au fil des siècles.
La visite démarre par les vestiges d’un fronton monumental qui orne l’atrium central du musée. Par la suite, l’escalier à double révolution entraîne le visiteur jusqu’au cœur de la vie quotidienne romaine, à la découverte de la ville et de ses habitants il y a près de 2 000 ans. 

: Les Arènes de Nîmes, amphithéâtre le mieux conservé du monde romain. Crédit : Arènes de Nîmes

Les Arènes, l’emblème de la ville
Incontournable de la ville de Nîmes, le Pass Romanité donne également accès aux Arènes. Ce monument emblématique est l’amphithéâtre le mieux conservé du monde romain. Au cœur de la vie nîmoise, il accueille encore aujourd’hui de nombreuses manifestations, dont des concerts tout au long de l’été.
La construction de l’édifice date de 90 après J-C. Sa fonction première était déjà à l’époque tournée vers le divertissement de la population avant qu’il ne devienne par la suite un refuge pour la population afin de faire face aux invasions.
Des visites autoguidées sont disponibles en son sein ainsi que des alcôves multimédias consacrés à l’histoire de la tauromachie ou encore des gladiateurs.

La Maison Carrée, candidate à l’Unesco. Crédit : Antoine Jézéquel

La Maison Carrée, candidate à l’UNESCO
La Maison Carrée, dont la construction démarre en 25 avant JC sous le règne de Philippe Auguste, et ne s’achèvera qu’en l’an 14 (après JC), est un temple romain destiné au culte impérial du temps d’Auguste. L’édifice vient de rouvrir ses portes après 9 mois de fermeture pour rénovation et présente une nouvelle scénographie. La Maison Carrée est actuellement candidate pour son inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Une réponse attendue en juillet 2023 qui viendrait mettre en lumière ce joyau de la Rome Antique, présenté comme « le cœur battant de Nîmes.»

La Tour Magne sur les hauteurs de la ville. Crédit : Arènes de Nîmes

La Tour Magne pour prendre de la hauteur
La Tour Magne est la plus haute et la plus prestigieuse tour de l’enceinte romaine. Sa hauteur n’a fait que varier au fil du temps, passant initialement de 18 à 36 mètres. Elle fait aujourd’hui 32 mètres et offre un panorama unique sur la ville. Pour s’y rendre, il faut traverser les jardins de la Fontaine, autre haut lieu de la vie nîmoise. La Tour Magne est classée au titre des monuments historiques depuis 1840. De quoi prendre un peu de hauteur sur l’histoire de la Cité gardoise.
Après une journée de visite, rien de mieux que de prendre la route et aller se rafraîchir dans les gorges du Gardon. De quoi apercevoir le Pont du Gard et continuer un peu ce voyage à travers l’histoire…

Informations pratiques : Pass Romanité : Billet valable 3 jours à partir de la date d’achat. Un seul billet à acheter dans n’importe lequel des quatre sites et qui permet de bénéficier d’un accès coupe-file au Musée de la Romanité et aux Arènes. 17 euros en tarif plein, 13€ (réduit, sous conditions), 9€ (7/17 ans). Forfait famille (2 adultes + 2 enfants 7/17 ans) : 48€.

Antoine Jézéquel du Réveil du midi pour Réso Hebdo Eco


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

L’événement inédit ‘Nîmes, cité des dieux’, qui a été présenté du 8 au 15 août aux Arènes de Nîmes, a obtenu un franc succès. Sur la scène, plus de 200 figurants, comédiens et acrobates ont livré un spectacle historique et mythologique qui a envouté 36 000 spectateurs au total, sur les six représentations.

Edeis, le délégataire de la ville de Nîmes pour la gestion des monuments romains qui a produit et organisé ce spectacle, est très heureux et fier de ce bilan, mais également des retours très positifs du public. « Ce succès du mois d’août ouvre des perspectives immenses pour le développement touristique de toute la ville et la région », a déclaré Jean-Luc Schnoebelen, président d’Edeis. Cette réussite est une étape importante pour l’entreprise qui a su prouvé qu’elle pouvait gérer un événement d’une telle envergure en tant qu’acteur du développement culturel et touristique.

V.A.


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

Lafarge Granulats a remporté le Prix de la contribution économique lors de la 7e édition des Trophées développement durable de l’UNPG (Union nationale des producteurs de granulats). Ce prix vient récompenser la participation de Lafarge Granulats Crozel TP à la lutte contre les inondations de la ville de Nîmes.

Dans le cadre de son implantation dans l’agglomération nîmoise, Lafarge Granulats participe à un projet d’intérêt général de lutte contre les inondations de la ville de Nîmes.

Absorber les épisodes cévenols
Le bassin-carrière des Antiquailles fait l’objet d’un contrat de concession pour une durée de 15 années avec l’agglomération de Nîmes Métropole. Il permettra, au terme de son exploitation, d’avoir un impact positif direct sur la sécurité de la population de l’agglomération nîmoise lors des ‘épisodes cévenols’, de plus en plus récurrents et violents.

L’activité de carrier
Au-delà de ce projet d’aménagement, cette collaboration étroite a permis de développer des actions à portée sociétale et d’assurer une communication environnementale en sensibilisant le grand public aux aspects économiques et sociaux de l’activité de carrier.

Valorisation du gisement et réinsertion économique et sociale
Le partenariat avec le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG) a permis de valoriser le gisement dans le cadre de la conservation du patrimoine local tout en impliquant des personnes sur le chemin de la réinsertion.

A propos de l’UNPG
L’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) est l’organisation professionnelle qui représente l’ensemble des entreprises qui extraient et produisent des granulats naturels (sable et graviers) ou recyclés, pour alimenter le secteur du bâtiment et des travaux publics.

900 entreprises et 15 000 emplois directs
Elle réunit environ 900 entreprises, ce qui représente 2 300 carrières, 400 sites de recyclage, et 15 000 emplois directs. Sa priorité est de garantir un accès à la ressource minérale qui respecte une démarche continue d’amélioration de l’environnement, de la santé, de la sécurité et de la qualité des matériaux, tout en appliquant les principes d’économie circulaire.

Cap environnement et label RSE
La majorité de ses membres adhère aux démarches de progrès Cap environnement et Label RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) portées par l’association Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). entreprises engagées. L’UNPG est une composante importante de la fédération Unicem.  www.unpg.f
MH


Compagnie des experts de justice de la Cour d’appel de Nîmes : la profession se dématérialise

L’info vient tout droit de SeLoger et de Meilleurs agents, portails d’estimation de l’immobilier en ligne. Ce qui a dernièrement frémit sur les lignes de codes ? L’appétence des Marseillais –qui quittent la cité phocéenne- pour les quartiers très chics D’Allauch et Aubagne ; Aix-en-Provence et même le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes. Les recherches s’orientent également très fortement sur le Gard. On vous dit tout.

D’habitude, pour plier bagage, 60% des français privilégiaient une ville de leur département, le saut de puce représentant un changement sans faire la révolution. Alors, quand on était Marseillais, on se faisait un saut de puce direction Allauch, Aubagne, Aix-en-Provence. Mais maintenant, voici que les marseillais s’aventurent plus loin : Aix-en-Provence, le Var, le Vaucluse, les Alpes Maritimes et même le Gard !

DR Marseille

Dans le détail

Côté prix ?
Pour Aix-en-Provence
on prévoit 5 886€ du m2 pour une maison et 5 179€ pour un appartement. Des tarifs en progression de 8,3% en deux ans entre 2020 et 2022 dans le collectif.
A Aubagne ? Il faut compter entre 4 246€ du m2 pour une maison net 3 331€ pour un appartement tandis qu’à Allauch le m2 pour une maison s’estime à 4 597€ du m2 et 3 783€ le m2 en appartement.

Et puis cap sur le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes
Ces derniers temps, un tiers des recherches se concentre aussi sur le Var, direction Toulon, Hyères et Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Alors que dans le département, le prix des maisons se fixe à 4 681€ du m² (+ 17,2 % depuis la crise sanitaire) et celui des appartements à 3 876€ du m² (+ 10,5 % mars 2020-mars 2022), à Toulon, ils sont sensiblement en dessous de ces niveaux. 

À Toulon, les maisons trouvent preneur pour 3 969€ du m² et les appartements pour 3 003€ du m².
À Hyères, le prix des maisons au m² grimpe à 5 104€ et celui des appartements à 4 160€. Enfin, les tarifs sont moins élevés à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume : 3 571€ du m² pour un logement individuel et 2 953€ dans le collectif.

DR Toulon

Le Vaucluse
Pertuis et L’Isle-sur-la-Sorgue sont sur le podium des villes les plus prisées des Bucco-Rhodaniens dans le Vaucluse (3 059€ du m² en moyenne pour une maison et 2 148€ du m² pour un appartement).

À Avignon, il faut compter 2 705 € du m² pour une maison et 2 270 € du m² pour un appartement.

DR Avignon

À Pertuis, les candidats à l’accession trouveront leur bonheur pour 3 679 € du m² pour une maison et 2 779 € du m² pour un appartement. Ceux qui privilégient l’Isle-sur-la-Sorgue doivent s’attendre à des tarifs un peu plus élevés (3 558 € du m² pour une maison et 3 005 € du m² pour un appartement).

Les Alpes-Maritimes
«Les Bucco-Rhodaniens qui optent pour les Alpes-Maritimes (5 322 € du m² en moyenne pour une maison et 4 827 € du m² pour un appartement) jettent le plus souvent leur dévolu sur Nice, Cannes et Antibes. Notons d’ailleurs que la part des recherches des Bucco-Rhodaniens dans ce département a bondi de 45 % depuis la crise sanitaire » remarque Thomas Lefebvre, Vice-président Data & Science, Groupe SeLoger et Meilleurs Agents.

Nice aussi
Le marché immobilier de Nice, qui concentre près du tiers des recherches des Bucco-Rhodaniens dans les Alpes Maritimes, se compose d’appartements qui s’échangent aux environs de 4 838 € du m² et de maisons qui trouvent preneurs pour 5 560 € du m².

DR Nice

A Cannes
À Cannes, il faut compter sur 5 407 € du m² pour un appartement et 6 612€ du m² pour une maison.

Enfin, à Antibes, les candidats à l’accession d’un appartement trouveront leur nouveau nid pour 5 241 € du m² et 6 778 € du m² pour une maison.

Forte progression des recherches dans le Gard

Autre département qui suscite de plus en plus l’intérêt des habitants des Bouches-du-Rhône :

Le Gard
La part des recherches des habitants des Bouches-du-Rhône dans le Gard y a progressé de 44 % depuis la crise sanitaire ! Et près du tiers de ces recherches se concentrent sur Nîmes, Alès et Uzès. Pour le Gard il faudra compter 2 254 € du m² pour un appartement en moyenne, 2 487 € pour une maison).

À Nîmes, le prix des maisons oscille autour de 2 665 € du m² et celui des appartements de 2 190 € du m².

À Alès, il faut compter : 1 963 € du m² pour une maison et 1 551 € du m² pour un appartement.

Enfin, à Uzès, les prix grimpent à 3 499 € du m² pour une maison et 3 130 € du m² pour un appartement.

DR Uzès

Comment cette étude a été conçue
Immobilier : où les habitants des Bouches-du-Rhône veulent-ils vivre ?
(1) Ces travaux sont réalisés en collaboration avec Marie Breuillé (chercheuse en économie) et Julie Le Gallo (Professeure d’économie) de l’UMR CESAER. Ils alimentent un projet de recherche financé par le Réseau Rural Français (RRF) et le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) qui pilotent une étude intitulée « Exode urbain : impacts de la pandémie de COVID-19 sur les mobilités résidentielles », dont les premières conclusions (exploratoires) sont disponibles.
MH

https://echodumardi.com/tag/nimes/page/3/   1/1