2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

(Vidéo) Naturaparc : le nouvel écrin du Grand Avignon pour les industries de la naturalité

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


(Vidéo) Naturaparc : le nouvel écrin du Grand Avignon pour les industries de la naturalité

Le pôle de compétitivité Innov’Alliance, implanté à Avignon, organise la première édition de Natur’Tech ce jeudi 28 novembre à la Fruitière Numérique de Lourmarin. Une journée dédiée aux startups des filières la Naturalité pour promouvoir l’innovation et créer des synergies.

Innov’Alliance, dont la mission est de dynamiser l’innovation et de fédérer les acteurs de nos filières. À travers son nouvel événement Natur’Tech, le pôle de compétitivité souhaite promouvoir les innovations qui transformeront les industries, et créer des synergies et encourager les collaborations entre start-ups, entreprises en recherche de solutions et investisseurs.

Au programme de cette journée : des rencontres B2B, une table ronde avec des témoignages d’acteurs sur l’avenir de l’innovation dans les filières de la Naturalité, des sessions Pitch pour les startups, et des moments d’échanges pour élargir son réseau.

Inscription en ligne.
Jeudi 28 novembre. De 8h30 à 17h30. Fruitière Numérique. D943, Avenue du 8 Mai. Lourmarin.



(Vidéo) Naturaparc : le nouvel écrin du Grand Avignon pour les industries de la naturalité

Innov’Alliance, le pôle de compétitivité implanté à Avignon qui accompagne l’innovation et la transition écologique et technologique de l’agriculture et de quatre filières de transformation du végétal, dévoile sa nouvelle identité visuelle avec un logo davantage audacieux et représentatif de ses missions.

Issu de la fusion en 2019 de deux pôles de compétitivité, Innov’Alliance propose des formations conçues pour accompagner les entreprises dans leur transition écologique. Implanté sur trois sites à Avignon, Grasse et Lyon, Innov’Alliance décide de se renouveler en dévoilant une nouvelle identité visuelle.

Ce pôle de compétitivité, qui compte 450 membres issus de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des compléments alimentaires, de la cosmétique, des arômes et des parfums, vient d’adopter un logo plus moderne, dynamique et audacieux qui reflète ses valeurs et sa mission : stimuler l’innovation au service de la Naturalité et des transitions écologique et technologique.

L’ancien et le nouveau logo.

La lettre V et l’apostrophe ont fusionné, représentant le mouvement constant vers l’innovation, l’avenir et les transitions technologiques et digitales. La couleur verte, elle, est symbole de la Naturalité, illustrant l’engagement vers la transition écologique. Et les feuilles montrent la diversité des quatre filières industrielles du pôle : agroalimentaire, compléments alimentaires et ingrédients santés, cosmétique, parfums et arômes.

« Ce changement visuel est plus qu’une évolution esthétique : il est le reflet d’un élan collectif, indique Innov’Alliance. Un mouvement porté par chacun de nos membres – start-ups, TPE/PME, ETI, grands groupes, centres de recherche, et acteurs de la formation – tous réunis par la volonté de développer des solutions innovantes et responsables, et de faire progresser la Naturalité. »


(Vidéo) Naturaparc : le nouvel écrin du Grand Avignon pour les industries de la naturalité

C’est quoi, la naturalité ? Un concept qui signifie mettre en valeur des solutions innovantes pour des produits plus sûrs, des procédés de production plus vertueux et des technologies plus propres. Avec un mix entre innovation technologique et sociétale, transition écologique et environnementale. Dans trois secteurs : l’alimentation, la cosmétique et la santé. Le Palais des papes a accueilli la 2ᵉ édition des Journées de la naturalité ces mercredi 3 et jeudi 4 avril.

Une manifestation organisée par Innov’Alliance qui a successivement succédé au ‘Pôle Compétitivité Fruits & légumes’, créé par Yves Bayon de Noyer, le fondateur d’Agis en Zone de Courtine, aujourd’hui maire du Thor, qui ensuite est devenu ‘Terralia’ (Pôle européen alimentation, bien-être et naturalité), puis ‘Pôle Pass’ (Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs). « Nous avons deux marqueurs, le végétal et la naturalité pour bâtir l’avenir de notre écosystème, la durabilité des ressources et leur production éco-performante », explique Jean-François Gonidec, le président d’Innov’Alliance.

Avec l’INRAE, ses laboratoires, son Centre de Recherches au Domaine Saint-Paul à Montfavet, son bâtiment « Abeilles » dédié à la santé des pollinisateurs, son ‘Cœur de Centre‘ mais aussi ses centaines de scientifiques et chercheurs qui travaillent sur l’agroécologie, l’adaptation aux changements climatiques, les ressources en eau, les risques naturels et la nutrition humaine. Avec les écoles ISEMA et ISARA pour les ingénieurs agronomes et experts en naturalité, ses lycées agricoles, Avignon est forcément le cœur battant d’un immense écosystème innovant basé sur la nature.

C’est ainsi qu’ont été lancées ces Journées de la Naturalité il y a deux ans. Pour le grand public, le concept de « naturalité » signifie à 86% qu’un produit est constitué d’ingrédients qui ne sont pas nocifs, à 78% qu’ils sont efficaces et à 66% éthiques. « En 4 ans, la préoccupation d’éthique environnementale a grimpé de 40%, c’est dire l’attente des consom’acteurs avec un trio de tête, pour l’alimentation, la cosmétique et les produits ménagers », explique Jean-François Gonidec.

Il est vrai que des produits comme L’arbre vert aux Taillades, entre Cavaillon et Robion sont plébiscités par les défenseurs des normes environnementales. Le public ne veut plus d’additifs, de conservateurs, de colorants artificiels, de pesticides, de produits qui viennent de l’autre bout de la planète avec le bilan carbone négatif que cela induit. D’après une enquête, 89% des consommateurs font confiance aux produits de beauté naturels, qui n’irritent pas la peau, qui sont sourcés dans des pays où les travailleurs bénéficient de normes sociales. Bref, ils préconisent un cercle vertueux, une économie circulaire avec des entreprises labellisées « RSE », moins de gaspillage d’eau et d’électricité, où on recycle et on réutilise en toute transparence sans gaspiller les ressources.

Une table ronde a ensuite réuni plusieurs partenaires dont Jean-Charles Lhommet pour le Groupe L’Occitane. Basée à Manosque (04) avec un autre site à Lagorce (07), cette entreprise a été créée en 1976 par Olivier Baussan. Passionné de botanique, il commence par distiller de l’huile de romarin avec son vieil alambic, puis passe à la lavande. La marque a de nombreux produits phares comme la crème pour les mains au karité du Burkina-Faso, l’huile de douche aux amandes ou la crème à l’immortelle de Corse. Aujourd’hui, on dénombre environ 10 000 salariés dans le monde entier. « Nous apportons des solutions de bien-être » explique Jean-Charles Lhommet, ancien ingénieur agronome qui a aussi bourlingué au Tchad et à Madagascar avec des ONG (organisations non gouvernementales) avant de se retrouver dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Nous avons besoin, pour être crédibles et légitimes, de raconter une histoire authentique, donc être ancrés dans un territoire, au milieu des plantes qui ont une traçabilité. Nous devons avoir des relations écoresponsables et éthiques avec les agriculteurs qui nous approvisionnent. Ce sont eux qui prennent tous les risques, donc nous devons leur assurer des débouchés, des revenus décents dans un environnement non pollué. Nos lavandes sont 100% ‘Made in Provence’, elles sont reconnues par l’UNESCO comme un Patrimoine Immatériel, elles font partie de notre vie, de nos paysages, de notre territoire, de nos parfums, elles ne sont absolument pas délocalisables. »

Autre intervenante dans le débat, ce mercredi 3 avril, au Centre des Congrès du Palais des Papes : Isabelle Socquet, docteur en pharmacie et responsable de la communication scientifique et médicale d’Arkopharma à Carros, dans les Alpes-Maritimes. « Nous sommes environ 700 sur ce site, près du fleuve Var avec la production, les services de recherche et développement et d’expédition. Nous avons une expertise pharmaceutique depuis plus de 40 ans et nous utilisons environ 300 tonnes de plantes sèches de 120 espèces différentes par an. 40% sont bio et viennent de France, 50% d’Europe. » Parmi les produits les plus connus de la marque : ‘Forcapil’ contre la chute des cheveux, des gélules pour la souplesse articulaire, ‘Arkorelax Sommeil fort 8h’ avec de la mélatonine, pour faciliter l’endormissement et la relaxation, ‘Arkorelax’ à base de dopamine et sérotonine, pour le moral, l’équilibre mental et la réduction de la fatigue. « Aujourd’hui, avec la crise et l’inflation, les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des produits français, mais, en contrepartie, ils nous demandent qu’ils soient réellement efficaces, qu’ils agissent vite et intensément. Nous avons aussi un label ‘Green impact label’ une sorte de nutriscore qui prouve notre engagement en faveur du sociétal et de l’environnemental. » Chiffre d’affaires d’Arkopharma : 250M€.


(Vidéo) Naturaparc : le nouvel écrin du Grand Avignon pour les industries de la naturalité

Le pôle de compétitivité Innov’Alliance organise les premières journées de la naturalité, une convention d’affaires dédiée aux professionnels des filières de l’agriculture, agroalimentaire, cosmétique, nutraceutique, parfums et arômes. Deux cents acteurs et experts sont attendus au Palais des Papes d’Avignon.

Innov’Alliance organise les premières journées de la naturalité. Un évènement sur deux jours pour faire le plein d’informations et de rencontre. Ces premières journées de la naturalité s’articulent autour de différents temps-fort et visent plusieurs objectifs :

  • Générer de nouvelles relations commerciales et initier des partenariats entre professionnels, dans le cadre d’une convention d’affaires et de rendez-vous B to B. Ces entretiens ciblés mettent en relation les acteurs de la naturalité et participent à la performance de l’écosystème.
  • Diffuser l’actualité technique et scientifique avec un programme de conférences et de tables-rondes dédiées à la naturalité.
  • Partager le livre blanc de la naturalité économique, un « ouvrage de référence » qui pose les bases du concept.

Mercredi 9 et jeudi 10 novembre au centre des congrès du Palais des Papes d’Avignon.

Informations et inscriptions ici.

https://echodumardi.com/tag/naturalite/   1/1