Ce dimanche 14 mai, le lycée Théodore Aubanel organise son traditionnel concert sur la scène de l’opéra grand Avignon.
Cette année encore, le lycée avignonnais ne déroge pas à son habitude et présente son concert mené tambour battant par les élèves section musique et option, et leur énergique professeure Odile Sick-Plantevin.
Programme Du théâtre, de l’humour, des surprises mais aussi de l’émotion et de magnifiques musiques interprétées par une centaine d’élèves de 2nde, 1ère et terminale et la chorale des adultes du lycée. « L’histoire se passe au retour de vacances, un groupe de jeunes racontent leurs séjours passés aux USA à leurs amis restés en France. Tout le monde est heureux sauf Béa qui est tombée amoureuse d’un américain… »
J.G
À savoir Entrée libre sans réservation. 16h. 14 mai. Scène de l’opéra grand Avignon. Place de l’horloge. Avignon. 04 90 14 26 40.
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
L’Espace Culture et Tourisme Eyraguais propose un spectacle musical à la bergerie du parc des poètes ce vendredi 12 mai . Toute l’émotion de l’opéra, sans diva ni orchestre avec le spectacle musical ‘La Diva sans voix’.
Confrontés à la réalité d’effectifs réduits dans certains opéras du XVIIIe siècle, trois musiciens se retrouvent ‘sur la touche’. Afin d’optimiser la gestion de son personnel artistique et pour tenter de valoriser cette hypothétique formation, l’Opéra fait appel à un ‘Uber-présentateur’, polyvalent, flexible et à un coût modique, recruté par Pôle Emploi.
Sa mission impossible : animer un programme des plus beaux extraits d’opéras, sans orchestre et avec une cantatrice malheureusement aphone. Ce conférencier n’est pas habitué aux cimes du belcanto, mais il est aguerri aux situations d’urgence. Tantôt ‘psych’opérapeute’, tantôt conteur/affabulateur, tantôt animateur de show télévisé, il va accumuler les bourdes, mêler aux définitions approximatives et aux commentaires décalés, d’improbables enquêtes de satisfaction.
Sa rencontre avec ces musiciens en surplus va cependant finir par faire résonner la précarité de sa propre situation. Que signifie réussir sa vie aujourd’hui ? Satie est mort à 59 ans, dans une misère noire, nous dit-il. Que penser de ce genre d’artistes qui, passé la cinquantaine, n’ont toujours pas pu s’acheter une Rolex ? Cet impromptu, chaotique et burlesque, se conclue par un manifeste poignant sur le sens profond de nos vies.
Une co-production Opéra de Marseille & Arts et Musiques en Provence avec Olivier Pauls (comédien et metteur en scène), Stéphane Coutable (basson), Benjamin Clasen (alto) ainsi que François Torresani (violoncelle).
L.G.
Informations pratiques ‘La Diva sans voix’. Vendredi 12 mai. 21h. 10€. Espace culturel et tourisme. Parc des Poètes. 2, chemin de Notre-Dame. Eyragues. 04 90 92 84 47 (réservation).
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
Ce samedi 13 mai, dans la salle des fêtes de Sorgues, les Philharmonistes des Pays de Vaucluse joueront Vingtage, une pièce composée d’une suite de morceaux.
À destination des classes de 5ème et 4ème CHAM et de l’Orchestre d’Harmonie de l’EMMD (École Municipale de Musique et de Danse) et composée par Vincent Mignot, celle-ci retracera l’histoire et l’évolution de la musique depuis l’apparition du jazz.
Ce projet intergénérationnel soutenu par la PAC réunira environ 90 musiciens sur scène et permettra aux jeunes de découvrir un nouvel univers de travail et de participer à la vie d’un grand orchestre. Un concert qui se veut transportant musicalement et vocalement au travers d’une belle histoire.
J.G
Infos pratiques
Tout public. Salle des fêtes. Gratuit sur réservation au Pôle culturel et sur place 1h avant le concert. Avenue Pablo Picasso. Sorgues. 04 90 39 71 71.
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
C’est en 1989 que cette association a été créée par des passionnés. Les plus grands noms sont passés par Ménerbes, Apt, Bonnieux, Saignon ou Lacoste : Dame Felicity Lott, la soprano anoblie par Elizabeth II, Nathalie Dessay, Philippe Jaroussky, Patricia Petibon, le Choeur Accentus dirigé par Laurence Equilbey, le Deller Consort du contre-tenor Alfred Deller, les pianistes Vanessa Wagner, Nicolas Angelich, Jean-Philippe Cpllard, Cyprien Katsaris, les chefs d’orchestres Cyri Diederich ou Jean-Claude Malgoire.
Pour cette édition 2023, le président Patrick Canac parle d’ un programme « universel » : « On s’adresse à tous les publics, avec toutes les musiques (lyriques, sacrées, baroques, opéras, récitals), en grande ou petite formation pour toucher tout le monde, tous les coeurs. A l’heure où le monde est compliqué, fracturé, nous sommes là pour rassembler, gommer les aspérités, les différences, les difficultés et adoucir la vie ».
Et il passe en revue le programme qui débute le 18 mai Eglise Saint-Luc à Ménerbes avec « Schubertiades en Luberon », l’altiste Isabel Villanueva et le pianiste François Dumont pour la « Sonate Arpegione » de Schubert mais aussi des partitions de Brahms, et Schumann. Le 16 juin à Apt, « Silence, on tourne! » hommage aux plus grands compositeurs de musiques de films, avec « Autant en emporte de le vent » de Max Steiner, « La mort aux trousses » de Bernard Herrmann, « Diamants sur canapé » de Henry Mancini,, « La liste de Schindler » de John Williams, « Cinema Paradiso » d’Ennio Morricone, « La Strada » de Nino Rota, mais aussi des thèmes inoubliables comme « Le mépris » de Georges Delerue, « Ne touchez pas au grisbi » de Jean Wiener, « Les Demoiselles de Cherbourg » de Michel Legrand ou « Borsalino » de Claude Bolling.
A Ménerbes le 9 juillet, mais en plein air sur la Place de l’Horloge l’opéra « King Arthur » de Purcell qui sera dirigé par le londonien Paul Mac Creesh à la tête de son Ensemble Gabrieli Consort & Players et de sopranos, ténors baryton et baryton-basse réputés.
Le 13 juillet, dans le plus vieux domaine vinicole du Luberon, le Château Mille d’Apt, place à une soirée « De Bach à Bacchus » avec la violiniste Geneviève Laurenceau et le violoncelliste Henri Demarquette pour des suites, partitas et duos de celui qu’on surnommait « Le Cantor de Leipzig ». Le 23, « Tous en scène avec Mozart » dans le Jardin du SCAD (Ecole d’Art) à Lacoste avec des musiciens et chanteuses lyriques, la soprano Elsa Dreisig et la mezzo Fiona Mac Gown pour un florilège de « Cosi fan tutte », « Les noces de Figaro », « La clémence de Titus » et une transcription pour piano du magnifique « Lacrimosa » du Requiem de Mozart.
Le 28 juillet, dans Le jardin du Parc du Luberon à Apt, pot-pourri de compositeurs passés (Vivaldi, Boccherini) et plus contemporains (Nino Rota et Astor Piazzolla) avec les Lausanne Soloists dirigés par le violoncelliste Xavier Phillips. Enfin, conclusion en beauté de la saison avec « Viva Rossini » dans les Carrières des Taillades avec deux mezzos de renom, Karine Deshayes et Delphine Haidan dirigées par la cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence, Debora Waldman, pour des « tubes » du Barbier de Séville, comme « Une voce poco fa », l’air de Rosine immortalisé par la Callas, de la « Cenerentola » ou « L’Italienne à Alger ». Une soirée présentée par Jean-Michel Duez que les auditeurs de Radio Classique connaissent bien.
« Les Musicales du Luberon qui ont accueilli plus de 700 concerts en 3 décennies prouvent que la culture participe de l’attractivité du Vaucluse » a conclu le Président Canac qui rendu hommage à tous les bénévoles qui donnent de leur temps avec passion pour concocter un programme lyrique et musical d’une telle qualité.
Et si on chantait ? Des passionnés depuis 1998 La troupe est née en 1998, attachée, dès le début, de par l’esprit de ses fondateurs, à cette harmonie qui est restée « sa marque de fabrique » : la passion du chant choral, mais également les belles rencontres partagées, l’entente, la complicité qui en découlent naturellement. La direction musicale et artistique a été assurée depuis 20 années par le couple Françoise et Claude Turcotte. Sous leur houlette, le chœur a ainsi produit 17 spectacles de comédies musicales -dont 17 passages à l’Auditorium de Vaucluse-, qui ont ravi tout le monde, permettant d’intenses moments de partage et d’émotion entre choristes et public fidèle.
Nouveau départ, nouveau projet avec «Sous mon arbre, j’ai entendu…. » En septembre 2022 la troupe repart avec de nouveaux projets. «Sous mon arbre, j’ai entendu… », titre du nouveau spectacle concocté par Et si on chantait. La troupe repart pour une aventure inédite avec des nouvelles directions artistiques et musicales : Angélique Boudjemil et Martin Cruz avec Jean-Baptiste Maby au piano.
Une trentaine de choristes, solistes, danseurs présenteront un spectacle concert, haut en couleurs et riche en émotions, avec des reprises de Clara Luciani, Calogero ou encore Mylène Farmer. Ils viennent de jouer récemment pour deux représentations au Théâtre des Rotondes à Avignon après une sortie de résidence. Décors, chorégraphies, gestuelles de groupe et moment intimiste piano-voix, sont au programme ! Vendredi 5 mai. 21h. 16€. Centre de développement culturel. Saint Martin de Crau. Réservations au 06 43 88 58 89.
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une nouvelle menace ou d’une future restriction qui pourrait nous être imposée. Nous sommes dans l’artistique… En effet, après Marseille, c’est à Avignon* que la compagnie Candlelight propose ses concerts à la bougie. Une démarche originale qui n’est pas dénuée de symboles, voire de sens.
Il y a quelques temps encore pour renvoyer les écologistes militants dans leur 22 mètres, on disait que si on les écoutait il faudrait « revenir à la bougie ». Un moyen pas très sympathique et surtout pas très honnête de résumer leur pensée et leur conception de la société. Nous en sommes revenu et c’est tant mieux. La bougie est devenue ainsi, et malgré elle, le symbole des temps anciens, pour ne pas dire des temps obscurs. Aujourd’hui, elle est en quelque sorte remise au goût du jour avec ces spectacles à l’éclairage appartenant à un autre temps. Au-delà des aspects esthétiques de cette démarche artistique, la métaphore est intéressante. L’évocation d’une autre époque, celle où l’on prenait le temps et il en faut pour allumer toutes les bougies ! Un temps où la simplicité l’emportait sur le sophistiqué et où la convivialité était de mise. Et ce clin d’œil au passé n’est pas unique.
Un autre « retour en arrière » intéressant. Le grand retour du disque vinyle. Qui aurait misé 3 cacahuètes sur le retour de la galette noire ? En tout cas pas ceux qui s’en sont débarrassé il y a quelques années, ils sont condamnés, aujourd’hui, à les racheter ! Dans plusieurs pays, comme la France ou les États-Unis, les ventes de vinyles ont supplantées celles des CD. Bon il est vrai qu’avec la généralisation de la musique dématérialisée les volumes de vente des CD sont tombés très bas. Mais là aussi, c’est le symbole qui est important. On a sans doute besoin d’avoir du concret, un objet à manipuler, à posséder. De l’authentique quoi ! Dans le même ordre d’idée on pourrait se féliciter que les liseuses n’aient pas emporté le livre physique, ou que la photo argentique n’ait pas totalement disparue. L’ancien monde fait parfois de la résistance.
Vous voulez encore un exemple ? Plus proche de nous, dans la vallée de la Sénancole, là où se trouve l’abbaye de Sénanque, aucun réseau de téléphonie mobile ne passe. La zone est aussi blanche que les murs de son abbaye fraichement restaurée. Les opérateurs téléphoniques ne s’y sont pas vraiment intéressé, faute de potentiel commercial. En définitive, c’est une vraie aubaine pour nos moines cisterciens qui y vivent et les hôtes qui y sont accueillis. Ils ne souhaitent pas du tout que ce besoin de connexion permanente vienne troubler leur retraite. Au fond les vrais espaces de liberté ne seraient-il pas ceux où la connexion permanente est coupée, laissant ainsi les vraies connexions s’établir, celles avec soi-même et avec les autres ?
Cette expérience de spectacle à la bougie prend alors peut-être tout son sens. Mais de là à dire que la bougie pourrait aussi éclairer d’un jour nouveau notre monde c’est une lueur que je vous laisse éventuellement le soin d’entrapercevoir.
On connaît le département de Vaucluse pour ses produits de la terre, son patrimoine historique, touristique… mais beaucoup moins pour son son. Entendez par là ses studios d’enregistrement. En effet, plusieurs de ces lieux de création musicale vauclusiens se sont construits une solide réputation. Et bien au-delà de nos frontières. Y aurait-il un son made in Vaucluse ?
Nous sommes en novembre 1969, le musicien compositeur Michel Magne transforme le château d’Hérouville, qu’il habite depuis plusieurs années, en studio d’enregistrement où les artistes viennent y vivre et travailler 24 heures sur 24. Toutes les plus grandes stars du rock se sont précipité à Hérouville pour enregistrer leurs albums. Michel Magne a inventé le concept de studio résidence qui fera ensuite des émules partout dans le monde. Y compris en Provence, avec le Château de Miraval qui devient un studio résidence à partir de 1977. Il est aujourd’hui la propriété de l’acteur Brad Pitt qui a fortement investi pour en relancer son activité.
Dans le Vaucluse, de nombreux studios se sont installés. A Carpentras, Manfred Kovacic, a crée en 1992 le studio Vega qui fait dans le vintage avec notamment une console de mixage mythique (la EMI TG 1235 pour les connaisseurs). De l’avis de tous les ingénieurs du son c’est le cœur même d’un studio. Celle du studio Vega a servi à l’enregistrement de 3 albums de Stones dans les années 70, aux studios Pathé Marconi de Boulogne-Billancourt. C’est ce même modèle qui équipait les studios Abbey Road où enregistraient les Beatles. Un équipement mythique pour les vrais amateurs de son analogique. A Pernes-les-Fontaines, Gérard de Haro a aussi monté son propre studio. Ouvert à toutes les musiques, le studio La Buissonne a développé une spécialité dans le jazz. En 2018, il a d’ailleurs été recomposé par une Victoire de la musique pour son label de Jazz, crée en marge de l’activité de studio.
Encore une référence. On trouve encore des studios à Gordes (Studiomatik), à Apt (sonorbank), à L’Isle-sur-la-Sorgue (La Mansarde), à Puyvert (Upline) ou Avignon… Une vraie filière !
A l’heure où le numérique bouleverse tout y compris dans la musique, subsistent encore quelques gaulois réfractaires amoureux de la belle ouvrage. Des artistes du son qui font oublier les home studio et autres logiciels comme l’auto-tune qui inondent et standardisent la musique actuelle. Chapeau les artistes !
Pour en savoir plus sur l’univers des studios on pourra se rendre à l’exposition « Studios V/S Hérouville » à la Médiathèque de Cavaillon jusqu’au 25 avril, ou assister à la conférence de Laurent Jaoui, le 14 avril à 18h00, sur l’histoire du Château d’Hérouville. Laurent Jaoui est l’auteur du livre : « Hérouville, le château hanté du rock » paru aux éditions Castormusic.
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
Le son et le vin, deux univers qui n’ont aucun lien et qui pourtant se rejoignent au Pontet. En 2022 y est née l’entreprise Soundivine. Fondée par Audrey et Cédric Benoit, et leur associé Matthieu Llorca, elle propose à la vente une enceinte bluetooth à l’apparence d’une caisse de magnum.
De disque-jockey à fondateur de Soundivine, Cédric Benoit a toujours évolué dans le milieu de la musique. En parallèle de sa carrière de DJ, il a notamment eu un magasin de disques et de matériels de sonorisation pendant plus de 20 ans, il a monté une entreprise d’événementiel et de sonorisation appelée Audiorent, qui est encore en activité aujourd’hui avec sa femme Audrey Benoit. Avec un père ayant toujours eu des entreprises au Pontet, il était évident pour Cédric de continuer dans cette lignée-là.
Et la création d’entreprise ne s’arrête pas là. En 2020 naît l’idée de Soundivine. Passionné de musique, mais aussi de vin, Cédric Benoit tient une évidence. « L’idée de créer ce magnum musical est venue un peu toute seule, explique-t-il. J’en ai même rêvé, ça m’a paru évident de rapprocher mes deux passions. »
Un succès déjà marqué
Pour le moment, l’entreprise pontétienne ne propose que l’enceinte magnum. Les perspectives d’évolution de l’entreprise résident surtout dans la personnalisation de ce produit déjà existant. Par exemple, Soundivine a fait personnaliser 200 enceintes pour l’émission Le Late Show, présentée par Alain Chabat sur la chaîne télévisée TF1.
Il y a également la possibilité de faire une gravure à 360°, comme ça a été le cas pour la marque de vêtements marseillaise Sessùn avec qui Soundivine a collaboré. « On sort un peu du côté vin, parce qu’on ne voit plus seulement une caisse de magnum mais presque un objet d’art, et les possibilités sont infinies », développe le fondateur.
Le secteur du vin emballé
Si avec ces deux collaborations, Soundivine semble s’être éloigné du milieu viticole, il en est tout autre. L’entreprise a travaillé avec de nombreux domaines viticoles de la Vallée du Rhône qui ont commandé leur propre enceinte. Un équipement sonore en adéquation avec leur activité professionnelle. Parmi les domaines qui s’en sont déjà équipés, on compte notamment le Domaine Usseglio à Châteauneuf-du-Pape, le Domaine de Verquière à Sablet, ou encore le Château La Verrerie à Puget.
L’entreprise a également pu se faire connaître sur des événements liés au vin tels que Millévin, la fête des vins des Côtes du Rhône, ou encore le salon Vinexpo à Paris. Pour ce dernier, Soundivine a non seulement organisé une soirée, mais l’entreprise a aussi été partenaire de l’événement. L’objectif étant d’étendre les ventes et collaboration à d’autres régions que la Vallée du Rhône comme la Champagne ou encore la Bourgogne.
Un marché en hausse
Soundivine compte bien conquérir les quatre coins de la France, mais aussi d’autres secteurs que celui du vin. « Maintenant, on va essayer de se diriger vers les concept stores, ou encore les magasins de décoration, mais aussi le milieu de l’hôtellerie », explique Cédric Benoit.
Pas de projet de boutique Soundivine pour le moment, mais le magnum est distribué par l’entreprise Son-Vidéo.com, qui possède 17 boutiques. À l’avenir, l’enceinte pourrait peut-être intégrer des grandes enseignes telles que Darty ou La Fnac, rien n’est encore sûr. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le marché de l’enceinte bluetooth explose depuis la pandémie de Covid-19. Tous les foyers se sont équipés pendant ces dernières années afin de bénéficier d’un son de qualité à la maison. Ainsi, Soudivine a toute sa place aux côtés de ses concurrents.
Une qualité haut de gamme
JBL, Marshall, Sonos, ou encore Bose, ce ne sont pas les marques d’enceintes bluetooth qui manquent. Le magnum de Soundivine, lui, figure parmi les appareils les plus performants, en termes de qualité de son. Grâce à son passé déjà bien ancré dans le milieu de la musique, Cédric Benoit a pu se faire une liste de contacts qui se sont avérés d’une grande aide dans l’élaboration de ce projet.
L’équipe de Soundivine travaille notamment avec des ingénieurs acoustiques qui ont eux même travaillé pour des grandes marques. Le résultat ? Une enceinte avec une autonomie de 12 heures, affichant un son de 88 décibels. Le tout sous la forme originale et moderne d’une caisse de magnum en bois brut en pin, ornée de cuir et de métal cuivré. De quoi livrer une expérience musicale enivrante.
Avignon : Concert du lycée Théodore Aubanel
Selon nos confrères de Localtis, le média de la Banque des territoires, une proposition de loi pourrait déboucher sur l’exonération des droits Sacem pour les communes de moins de 2 000 habitants. Les deux tiers des 151 communes de Vaucluse pourraient être concernées.
« Serpent de mer des relations entre la Sacem et les collectivités, la question des droits d’auteur est remise au goût du jour par une proposition de loi, explique notre confrère Jean-Damien Lesay pour Localtis. Cette fois, c’est une exonération pour les communes de moins de 2 000 habitants qui est demandée au nom du lien social dans les territoires ruraux. Une exonération totale de redevance des droits d’auteur pour deux évènements gratuits par an en faveur des communes de moins de 2 000 habitants, telle est la mesure contenue dans l’article unique d’une proposition parlementaire de loi (PPL) déposée récemment par le député des Vosges Stéphane Viry (LR). Les droits d’auteur sont les droits payés à la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) à l’occasion de la diffusion d’œuvres musicales dans le cadre de fêtes organisées par une municipalité, à l’exception de la Fête de la musique ou de rares manifestations, tel le Téléthon, pour lesquelles aucun droit n’est perçu. »
Faire cohabiter l’animation des territoires ruraux avec préservation des finances publiques « Pour son promoteur, cette PPL vise à résoudre une équation où l’on cherche à faire cohabiter l’animation d’un territoire souvent rural et la préservation des finances publiques pour des collectivités peu fortunées. En effet, d’un côté, explique Stéphane Viry dans l’exposé des motifs, « dans de nombreuses petites communes françaises, des manifestations gratuites sont organisées par les élus municipaux dans le but d’animer la vie des villages », manifestations qui font de la commune « le foyer de liens sociaux ». De l’autre, les droits musicaux à acquitter « représentent une part importante du budget dévolu à l’organisation d’une manifestation et constituent parfois un frein pour les communes », pointe le député. Actuellement, un maire doit demander une autorisation à la Sacem pour diffuser un répertoire de musique et les droits à acquitter sont proportionnels aux recettes de l’évènement, lesquelles incluent les entrées, la restauration, la vente de programmes, etc. Dans le cas d’un évènement gratuit pour le public, la Sacem réclame un pourcentage des frais d’organisation engagés. »
101 communes concernées en Vaucluse 151 « Avec le temps, toutefois, plusieurs aménagements en faveur des collectivités, et notamment des plus petites, ont été obtenus. Aux termes de la loi du 3 juillet 1992, qui elle-même reprenait des dispositions datant de 1956, les communes et les sociétés d’éducation populaire agréées bénéficient d’une réduction de la redevance dans le cadre de l’organisation de leurs fêtes locales et publiques. En 2011, un accord entre l’Association des maires de France (AMF) et la Sacem a permis aux communes de moins de 2 000 habitants, moyennant le paiement d’un forfait annuel, de bénéficier d’une autorisation simplifiée pour les manifestations qu’elles accompagnent en musique à raison de deux ou trois évènements par an. » « En 2018, cet accord a été renouvelé. Il prévoyait de surcroît de nouveaux forfaits et des procédures de nouveau simplifiées. Il a notamment ouvert la possibilité pour les communes et intercommunalités de prendre en charge l’ensemble des diffusions de musique dans les établissements scolaires ou parascolaires, et a créé pour les communes de moins de 5 000 habitants des forfaits illimités couvrant tant les évènements que la diffusion quotidienne de musique (équipements municipaux, attentes téléphoniques, etc.). »
Du paiement d’un forfait à une exonération « La PPL de Stéphane Viry s’inscrit dans la continuité de l’accord AMF/Sacem de 2011 tout en proposant d’étendre sa portée : son texte vise toujours les communes de moins de 2 000 habitants, qui représentent 84,5% des communes françaises (101 communes sur 151 pour le Vaucluse), il limite toujours l’exception prévue à deux évènements gratuits par an, mais il va plus loin en proposant de passer du paiement d’un forfait à une exonération. » « Quel sera l’accueil réservé à ce texte ? En 2018, dans une réponse à une question du député de Meurthe-et-Moselle Dominique Potier portant sur la redevance due par les associations, la ministre de la Culture avait rappelé les assouplissements consentis par la Sacem tout en précisant qu’elle était attentive à ce que « les organismes de gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins prennent en compte les préoccupations exprimées par les associations, notamment en ce qui concerne la simplification des modalités d’accès aux œuvres et la modération des rémunérations demandées ». On peut imaginer que cette position vaut également pour les petites communes. » « Mais la ministre avait surtout souligné la totale indépendance de la Sacem en ce qui concerne la redevance : « Les pouvoirs publics ne sont pas non plus compétents pour intervenir dans la fixation de la rémunération des titulaires de droits, qui ne constitue en aucun cas une redevance de nature fiscale ou une ressource publique. » Le soutien à la PPL, qui a été renvoyée à la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, ne viendra donc pas du gouvernement », termine Jean-Damien Lesay pour Localtis.