22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Patrick Canac a fondé les Musicales du Luberon en 1988, dans le but de partager sa passion pour la musique classique. Aujourd’hui, l’association organise une vingtaine d’événements par an et a toujours pour objectif de démocratiser la musique classique.

Originaire de la Drôme et après des études à Grenoble, Patrick Canac a eu une carrière riche. De la fonction publique à l’activité privée, en passant par l’enseignement, il a aussi été directeur général de la société avignonnaise GSE, puis a créé sa propre société, avant de prendre sa retraite en 2018.

Passionné de musique depuis des décennies, notamment de jazz et de chanson française, il a été proche de l’artiste Claude Nougaro. « C’est lui qui m’a un petit peu formé et incité à élargir mes goûts vers la musique classique », explique-t-il. À son arrivée dans le Luberon en 1980, Patrick Canac a assisté à plusieurs concerts à Oppède-le-Vieux dans le cadre du festival Les Semaines du Luberon. Après l’arrêt de ce dernier, Patrick, entouré de son épouse et leurs amis, a décidé d’en reprendre le format et a créé Les Musicales du Luberon en 1988, qu’il préside encore aujourd’hui aux côtés de Laure Kaltenbach.

Une association centrée sur la musique classique

À leurs débuts, Les Musicales du Luberon étaient assez diversifiées et proposaient de la musique classique, du jazz, mais aussi du théâtre, puis elles se sont centrées sur la musique classique et lyrique. Initialement, tous les concerts avaient lieu au sein de l’église Notre-Dame-Dalidon à Oppède-le-Vieux. Après des complications avec la municipalité, l’association s’est installée à Ménerbes et a commencé à étaler sa présence géographique. « Les autorités qui finançaient Les Musicales ont demandé qu’on mène une action plus large dans le Luberon », ajoute Patrick Canac.

« La forme actuelle des Musicales est établie depuis quelques années, depuis 7 ou 8 ans. »

Patrick Canac

Non seulement les Musicales du Luberon se sont diversifiées d’un point de vue géographique, mais aussi d’un point de vue temporel puisque les concerts ne sont plus uniquement donnés en été, mais toute l’année, et ce, dans divers lieux comme Ménerbes, mais aussi les Taillades, Apt, Lacoste, etc.

L’Orchestre national Avignon-Provence en concert aux Taillades. ©Les Musicales du Luberon

Un élargissement géographique et du public

Il était important pour l’association de se diriger vers Apt. « On considérait qu’à Apt, il y avait une population plus grande, un public nouveau », explique Patrick Canac. Ainsi, en élargissant leur périmètre d’action, les Musicales du Luberon se sont inscrites dans une volonté d’élargir leurs publics, notamment vers la jeunesse. Une catégorie de population qui n’est pas à priori attirée par la musique classique.

« La musique classique n’est pas réservée à une élite. »

Patrick Canac

Un nouveau public a effectivement été conquis puisque, parmi les spectateurs, on pouvait apercevoir monsieur et madame tout-le-monde. « C’est une musique qui s’adresse à tous, affirme le coprésident de l’association luberonnaise. Le problème de la musique classique, c’est que pendant très longtemps elle a été défendue par des gens extrêmement compétents, mais qui avaient tendance à la présenter comme une discipline savante. » Encore aujourd’hui, ce stéréotype a la vie dure et persiste. Beaucoup pensent qu’il faut posséder certaines connaissances pour écouter et apprécier la musique classique. Une tendance que les Musicales du Luberon veulent effacer.

La Maison Basse de SCAD Lacoste accueille régulièrement des concerts. ©Les Musicales du Luberon

Des collaborations avec d’autres structures locales

Toujours dans l’objectif de viser des publics nouveaux, Les Musicales du Luberon collaborent souvent avec d’autres organismes vauclusiens, notamment l’Orchestre national Avignon-Provence, dont Patrick Canac est le vice-président depuis 20 ans. « La vocation de l’Orchestre, c’est de transporter la musique vers des lieux où elle n’est pas naturellement présente », développe le président des Musicales du Luberon. L’Orchestre a mis au point un format de concert qui est justement adapté à des lieux qui ne sont pas forcément organisés pour pouvoir recevoir des ensembles classiques. Il a d’ailleurs donné un concert à la fin du mois de septembre à la salle des fêtes d’Apt, sous la direction de Débora Waldman, dans le cadre du festival d’automne des Musicales du Luberon.

L’association culturelle collabore également avec le Conservatoire d’Apt afin de viser un public local. 70% de la fréquentation des concerts des Musicales sont d’ailleurs des habitants du Luberon. « C’est aussi pour cette raison qu’on opère toute l’année, on n’est pas seulement un festival d’été qui va chercher les touristes qui sont de passage », complète Patrick Canac. Aussi, les Musicales du Luberon accueillent de nombreux écoliers, afin d’initier les plus jeunes à la musique classique.

Le guitariste Thibault Cauvin et les enfants de l’Orchestre à l’école d’Arles. ©Les Musicales du Luberon

Une association aux multi-objectifs

En plus de vouloir élargir ses publics cibles, l’association luberonnaise souhaite, avec ses manifestations, être présente sur tout le territoire et sur tout le calendrier de l’année, toujours en visant l’excellence. « On veut proposer des concerts et des artistes du niveau de ceux qui opèrent dans les grands festivals », explique le président. Aujourd’hui, les Musicales veulent se placer au même niveau que les autres grands festivals de musique classique.

« Ce n’est pas parce qu’on a volonté d’élargir le public qu’on doit proposer des concerts avec une qualité médiocre. »

Patrick Canac

Avec le peu de moyens que l’association possède, elle fait venir des artistes qui n’ont pas forcément une grande notoriété, mais qui sont tout aussi talentueux que les plus grands. Les Musicales du Luberon veulent par ailleurs favoriser l’insertion professionnelle des jeunes musiciens en début de carrière professionnelle. Au début du mois d’octobre par exemple, l’association a reçu Axelle Saint-Cirel, qui a connu un véritable essor cet été grâce à son interprétation de La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Une association principalement bénévole

Les Musicales du Luberon comptent une dizaine de membres bénévoles, dont certains sont là depuis le début, qui portent leur force de travail pour pouvoir faire fonctionner les diverses manifestations. Il y a aussi une salariée permanente et des salariés intermittents. Comme toutes les structures culturelles, l’association ne peut pas équilibrer le coût des concerts avec le produit de la billetterie. « Ça implique la règle des trois tiers : un tiers de billetterie, un tiers de subventions publiques, puisqu’on est soutenu par la Région, le Département, l’État, la Ville d’Apt, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, et un tiers des mécènes (privés et entreprises) », développe Patrick Canac.

Pour veiller à l’équilibre économique, les Musicales du Luberon proposent plusieurs formats d’événements, comme des gros concerts pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes, des concerts en comité plus restreint, ou encore les Samedis des Musicales. Ce dernier format, qui rencontre beaucoup de succès, a lieu une fois par mois sur dix mois de l’année. Ce sont des conférences-écoutes d’1h30, animées par un des membres des Musicales sur un thème précis qui peut être un compositeur, une œuvre d’opéra, ou autre. Ces conférences ne sont pas animées par des musicologues. « On veut démontrer justement à travers ces conférences que quand on aime la musique classique, on a envie de la partager, même si on n’est pas spécialiste, conclut Patrick Canac. Et ça marche très bien puisqu’on reçoit plus de 500 personnes chaque année pour ces Samedis des Musicales. »

Ainsi, les Musicales du Luberon ont encore de belles années devant elles, avec toujours le même objectif : démocratiser la musique classique et partager ensemble la passion pour celle-ci.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

À quelques jours de la fin de l’été, les Musicales du Luberon lancent leur festival d’automne. Au programme : trois concerts et une conférence qui auront lieu dans différents lieux de la ville d’Apt entre le vendredi 13 septembre et le samedi 5 octobre.

Née en 1989, l’association Les Musicales du Luberon fait rayonner la musique classique et lyrique au travers de concerts et activités organisés dans divers lieux en Vaucluse tout au long de l’année. Depuis 35 ans, l’association a accueilli plus d’une centaine d’artistes et 160 000 spectateurs, et a organisé plus de 700 concerts.

Dès ce vendredi 13 septembre, le festival d’été, qui a rencontré beaucoup de succès, laisse place à celui d’automne. Un trio multirécompensé, une conférence sur Mozart, l’Orchestre national Avignon-Provence, ou encore la ‘Marianne’ de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 vont apprivoiser les scènes aptésiennes.

Le programme

• Le vendredi 13 septembre, le Trio Sõra, composé de la pianiste Pauline Chenais, de la violoniste Fanny Fheodoroff et de la violoncelliste Angèle Legasa, qui a remporté 14 prix, ouvrira ce festival d’automne avec ‘Nous aimons Brahms’. Le concert, qui devait avoir lieu à la Micro-Folie, se tiendra finalement dans la salle des fêtes d’Apt, pour des raisons météorologiques.
13 septembre. 19h30. 30€ (billetterie en ligne). Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.

• Le vendredi 20 septembre, le musicologue-conférencier vauclusien Renato Sorgato animera la conférence ‘Wolfgang Amadeus Mozart, l’homme et l’artiste au-delà du mythe et de la légende’. À l’issue de ce rendez-vous, l’auteur présentera et dédicacera son ouvrage, qui porte le même titre.
20 septembre. 18h30. Entrée libre. Micro-Folie. Rue Cély. Apt.

• Le vendredi 27 septembre, l’Orchestre national Avignon-Provence, sous la direction de Débora Waldman, viendra se produire à Apt. L’ensemble fera redécouvrir au public les compositions de Mozart et de Grieg.
27 septembre. 19h30. 30€ (billetterie en ligne). Salles des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.

• Le samedi 5 octobre, la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, qui a brillé aux yeux des Français comme à l’international pour son interprétation de La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, incarnera, dans un récital imaginé par elle, les « rebelles à l’opéra » selon Mozart, Gounod ou Bizet.
5 octobre. 17h. 25€ (billetterie en ligne). Chapelle du Conservatoire de musique. 208-240 Avenue Philippe de Girard. Apt.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

C’est en 1989 que cette association a été créée par des passionnés. Les plus grands noms sont passés par Ménerbes, Apt, Bonnieux, Saignon ou Lacoste : Dame Felicity Lott, la soprano anoblie par Elizabeth II, Nathalie Dessay, Philippe Jaroussky, Patricia Petibon, le Choeur Accentus dirigé par Laurence Equilbey, le Deller Consort du contre-tenor Alfred Deller, les pianistes Vanessa Wagner, Nicolas Angelich, Jean-Philippe Cpllard, Cyprien Katsaris, les chefs d’orchestres Cyri Diederich ou Jean-Claude Malgoire.

Pour cette édition 2023, le président Patrick Canac parle d’ un programme « universel » : « On s’adresse à tous les publics, avec toutes les musiques (lyriques, sacrées, baroques, opéras, récitals), en grande ou petite formation pour toucher tout le monde, tous les coeurs. A l’heure où le monde est compliqué, fracturé, nous sommes là pour rassembler, gommer les aspérités, les différences, les difficultés et adoucir la vie ».

Et il passe en revue le programme qui débute le 18 mai Eglise Saint-Luc à Ménerbes avec « Schubertiades en Luberon », l’altiste Isabel Villanueva et le pianiste François Dumont pour la « Sonate Arpegione  » de Schubert mais aussi des partitions de Brahms, et Schumann. Le 16 juin à Apt, « Silence, on tourne! » hommage aux plus grands compositeurs de musiques de films, avec « Autant en emporte de le vent » de Max Steiner, « La mort aux trousses » de Bernard Herrmann, « Diamants sur canapé » de Henry Mancini,, « La liste de Schindler » de John Williams, « Cinema Paradiso » d’Ennio Morricone, « La Strada » de Nino Rota, mais aussi des thèmes inoubliables comme « Le mépris » de Georges Delerue, « Ne touchez pas au grisbi » de Jean Wiener, « Les Demoiselles de Cherbourg » de Michel Legrand ou « Borsalino » de Claude Bolling.

A Ménerbes le 9 juillet, mais en plein air sur la Place de l’Horloge l’opéra « King Arthur » de Purcell qui sera dirigé par le londonien Paul Mac Creesh à la tête de son Ensemble Gabrieli Consort & Players et de sopranos, ténors baryton et baryton-basse réputés.

“King Arthur“ par le Gabrieli Consort le 09 juillet place de l’Horloge à Ménerbes

Le 13 juillet, dans le plus vieux domaine vinicole du Luberon, le Château Mille d’Apt, place à une soirée « De Bach à Bacchus » avec la violiniste Geneviève Laurenceau et le violoncelliste Henri Demarquette pour des suites, partitas et duos de celui qu’on surnommait « Le Cantor de Leipzig ». Le 23, « Tous en scène avec Mozart » dans le Jardin du SCAD (Ecole d’Art) à Lacoste avec des musiciens et chanteuses lyriques, la soprano Elsa Dreisig et la mezzo Fiona Mac Gown pour un florilège de « Cosi fan tutte », « Les noces de Figaro », « La clémence de Titus » et une transcription pour piano du magnifique « Lacrimosa » du Requiem de Mozart.

“Tous en scène avec Mozart“ avec Elsa Dreisig le 23 juillet au SCAD à Lacoste

Le 28 juillet, dans Le jardin du Parc du Luberon à Apt, pot-pourri de compositeurs passés (Vivaldi, Boccherini) et plus contemporains (Nino Rota et Astor Piazzolla) avec les Lausanne Soloists dirigés par le violoncelliste Xavier Phillips. Enfin, conclusion en beauté de la saison avec « Viva Rossini » dans les Carrières des Taillades avec deux mezzos de renom, Karine Deshayes et Delphine Haidan dirigées par la cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence, Debora Waldman, pour des « tubes » du Barbier de Séville, comme « Une voce poco fa », l’air de Rosine immortalisé par la Callas, de la « Cenerentola » ou « L’Italienne à Alger ». Une soirée présentée par Jean-Michel Duez que les auditeurs de Radio Classique connaissent bien.

“Viva Rossini“ avec Karine Deshayes le 30 juillet aux Taillades

« Les Musicales du Luberon qui ont accueilli plus de 700 concerts en 3 décennies prouvent que la culture participe de l’attractivité du Vaucluse » a conclu le Président Canac qui rendu hommage à tous les bénévoles qui donnent de leur temps avec passion pour concocter un programme lyrique et musical d’une telle qualité.

Contact :
musicalesluberon.fr
musicalesluberon@wanadoo.fr
04 90 72 68 53
luberon.fr


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

La Maison Dora Maar à Ménerbes accueille une conférence sur `Erik Satie l’homme et l’artiste’ dans le cadre des Musicales du Luberon.

Le conférencier Jean-Pierre Bergon nous convie à plonger dans l’univers non seulement du musicien et compositeur des ‘Gnossiennes’ ou des ‘Gymnopédies’ mais également de l’homme à travers son caractère et sa vie.

Un des compositeurs les plus repris dans le monde
Erik Satie est un compositeur français né à Honfleur en 1866 et décédé à Paris en 1925. C’est l’un des compositeurs les plus écoutés et des plus repris dans le monde. Pianiste et ami de Claude Debussy, cet avant-gardiste aura marqué la musique pour piano à la charnière entre le XIXe et le XXe siècle.

                                                                                                                      N. S.

Samedi 11 février à 10h30. Maison Dora Maar. 58, rue du Portail Neuf. Ménerbes. Les Musicales du Luberon. Pas de réservation. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Ce vendredi 2 septembre, l’organisation Les Musicales du Luberon organise une soirée ‘Sonates d’automne’. Pour l’occasion, l’espace Gavron, à Ménerbes, accueillera le grand pianiste François-Frédéric Guy, qui jouera pour la première fois dans le Luberon.

François-Frédéric Guy se produit dans les salles les plus réputées, comme la Philharmonie, le théâtre des Champs-Elysées, la Seine Musicale à Paris ou encore le Wigmore Hall à Londres. Ce vendredi, il fera le déplacement jusque dans le Luberon pour offrir au spectateur un récital d’une beauté sans égal.

Après un nocturne de Chopin viendra sa majestueuse et chantante troisième sonate. Spécialiste de Beethoven, François-Frédéric Guy
achèvera ce parcours enchanteur avec la célèbre sonate 32 du maître viennois. Le tarif d’entrée est au prix de 35€ pour les non-adhérents et 30€ pour les adhérents. Pour les étudiants et les jeunes de moins de 18ans, le billet sera à 5€. Pensez à réserver votre billet au préalable en ligne.

Pour célébrer la reprise des concerts, l’épicerie ménerbienne ‘Le panier de Jade’ propose de finir notre soirée musicale avec un Aïoli géant, pour 30€ par personne. Ce tarif comprend également les vins et les desserts. Les réservations se font part téléphone au 04 32 52 90 99.

Vendredi 2 septembre. 19h. Espace Gavron. 54 Rue Kléber Guendon. Ménerbes.

V.A.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

« Cela fait 32 ans de passion » s’exclame le fondateur de ce festival, Patrick Canac. « Que de chemin parcouru depuis 1989 ! », s’exclame sa femme, Victorine.
« En fait, dans les années 1970, le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich avait créé à Ménerbes ‘Les saisons musicales du Luberon’ avant de s’en éloigner et de lancer un autre projet ‘Les concerts au soleil couchant’ à Oppède le Vieux…Nous, nous avons pris la suite, mais nous ne connaissions personne dans le monde de la musique classique, des concerts, du lyrique, confie-t-elle. Et au fil des rencontres, nous sommes tombés sur Claude Nougaro qui est devenu un ami et qui nous confia plus tard : « La vraie musique, ce n’est pas la mienne, le jazz, c’est Turandot, le classique ». Du jour au lendemain, nous nous sommes lancés dans l’aventure. »

700 concerts et plus de 160 000 spectateurs
Ainsi sont nées ‘Les musicales du Luberon’ qui en trois décennies ont accueilli la première année Roger Hanin, Louis Chédid, Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, et depuis, Julie Fuchs, Nicholas Engelich, Philippe Jaroussky, Patricia Petitbon ou bien encore Diana Damrau en 700 concerts et plus de 160 000 spectateurs autour d’Apt, Ménerbes, Bonnieux, Les Taillades ou Saignon.
« Grâce au bouche à oreille, au réseau que nous avons patiemment constitué au fil des ans, aux relations personnelles que nous avons nouées, grâce au côté iconique du Luberon, nous avons fini par être connus », confie Patrick Canac.
Après les deux ans de crise sanitaire, pour cette 32ème saison, Thomas Enhco mariera son piano au marimba de Vassilena Serafimova le 5 juin au Savannah College de Lacoste, le 18 la soprano Marie Perbost accompagnée au piano par Joséphine Ambroselli prêtera sa voix de diva aux chansons de la Belle époque à Ménerbes (Espace Gavron).
Laurence Equilbey, cheffe d’orchestre et fondatrice ‘d’Accentus’, sera aux Taillades le 16 juillet pour un concert ‘Mozart à Prague’, la soprano Béatrice Uria-Monzon qu’on a vue moulte fois dans ‘Carmen’ aux Chorégies d’Orange passe désormais au flamenco et aux mélodies populaires espagnoles de Manuel de Falla, Joaquin Rodrigo et Arturo Marquez avec l’Orchestre National Avignon Provence dirigé par Debora Waldman le 24 juillet. Enfin le 2 septembre, le pianiste François-Frédéric Guy interprétera des œuvres de Beethoven et Chopin à Ménerbes.

Contact : 04 90 72 68 53
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