22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Alors que le Festival (le In autant que le Off) a enregistré des fréquentations records, c’est au tour des monuments et musées avignonnais d’afficher des chiffres historiques. On constate ainsi une fréquentation record pour le palais des papes au mois d’août avec près de 120 000 visiteurs (plus 12% par rapport à 2022), ainsi que pour le pont d’Avignon avec près de 92 000 touristes (plus 8% par rapport à 2022).
Côté clientèle, on observe le retour des touristes étrangers avec en tête les Italiens et les Allemands, les Français restant également toujours très présents puisqu’ils représentent plus de 40% de la fréquentation totale.

Les musées sont aussi à la fête
Les cinq Musées municipaux gratuits depuis 2018 semble aussi tirer leur épingle du jeu en ayant accueilli sur juillet et août 46 000 visiteurs contre 37 000 en 2019, année de référence.
Enfin, la Maison du parc ouverte par la Ville début juin a déjà accueilli 3 300 visiteurs amateurs d’espaces naturels et de parcours découverte, à pied et à vélo, dans les écrins de verdure qu’offre l’île de la Barthelasse.

Objectif : le record de 2019 ?
Pour la fin de l’année, Avignon table notamment sur la grande exposition d’Eva Jospin au palais des papes visible jusqu’à début janvier 2024, ainsi que sur de nombreux événements rythmant l’arrière-saison (braderie d’automne des commerçants, journées européennes du patrimoine, semaine italienne, salon Vélo Passion, week-end gastronomique Bienvenue à la ferme, festival de la BD…) pour réaliser une année record.
L’objectif est ainsi de battre les chiffres historiques de fréquentation enregistrés en 2019. Cela semble d’ailleurs bien parti puisque depuis le début de l’année, le palais des papes a accueilli 12 000 visiteurs de plus qu’en 2019 (+2%) et le pont d’Avignon 24 000 (+7%).


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Pendant que La Croisette accueillait la Soirée d’ouverture du 76ème Festival de Cannes, le Château de la Tour de Vaucros à Sorgues organisait la 16ème édition du Prix « Stars & Métiers » co-décerné par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Banque Populaire Méditerranée et la Socama (Société de Caution Mutuelle Artisanale Méditerrannée).

« Ca fait du bien une soirée pareille! On positive! On rend hommage à des entrepreneurs passionnés et compétents! Dans ce monde morose et agressif, enfin de la bienveillance, des applaudissements, ça fait chaud au coeur! » commente un participant.

Sabine Calba, Directrice Générale de la BPMED a évoqué le poids de l’artisanat en PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) : « Nous sommes la 2ème région de France en densité (217 256 entreprises, 396 pour 10 000 habitants), 33% des entreprises sont artisanales. Nous partageons les mêmes valeurs : attachement au territoire, proximité, dynamisme, solidarité ». Lui succède à la tribune, une autre femme, Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse : « Il y a plus de 25 000 artisans dans notre département, une diversité de métiers (42% dans le bâtiment, 35% dans les services, 15% dans la production et 9% dans l’alimentation), avec l’explosion du coût de l’énergie, les boulangers, les pâtissiers, les patrons de pressings ont vu leur facture de gaz ou d’électricité multipliée par 3, 4 voire plus. Nous avons besoin de vous, les banques. Autre préoccupation en Vaucluse : d’ici 5 ans, 54 000 artisans vont partir à la retraite. Il faut absolument anticiper, organiser la transmission de leur atelier, de leur commerce, il faut aider les jeunes à les reprendre, sinon les rideaux resteront définitivement baissés. Ce n’est pas avec l’intelligence artificielle qu’on remplacera leur passion ».

Débute alors la remise des prix qui récompensent l’excellence, la persévérance, la pugnacité de ces chefs d’entreprises. Ils sont à la fois gestionnaires, designers, managers, producteurs, avec leurs équipes, ils allient tradition et modernité, savoir-faire d’hier et technicité de demain.

En présence de Sabine Calba et Philippe Henri, respectivement Directrice Générale et Président de Banque Populaire Méditerranée, les prix ont été remis par Pierre Brizi, Directeur du réseau de la Banque Populaire Méditerranée, Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de niveau départemental du Vaucluse, Sandra Saillio, Présidente de la Socama Méditerranée et Philippe Million, dirigeant de l’entreprise Everest Isolation et ancien lauréat des Stars et Métiers 2016.

« Le Grand Prix de l’Entrepreneur » a été décerné à Philippe Catinaud, le charismatique patron de MASFER au Thor. Cet ingénieur des Arts et Métiers qui a roulé sa bosse chez General Electric, Alstom, Saint-Gobain a repris en 2001 l’entreprise, alors installée à l’Isle-sur-La Sorgue et spécialisée dans la métallerie et ferronnerie. Il est passé de 5 à 30 salariés, d’1 MF à 3,6M€ de chiffre d’affaires en ajoutant d’autres cordes à son arc, comme la menuiserie aluminium, les ossatures légères, les fenêtres de 24m2 ouvertes sur le monde. Il a aussi contribué à préserver un lieu de mémoire : l’ancienne tuilerie des Milles, près d’Aix-en-Provence, un ancien camp de déportation, devenu « Site Mémorial », avec une passerelle en acier suspendue, une verrière, une charpente, toute l’huisserie, des portes et fenêtres vitrées pare-balles. Reconnu « Maître-artisan métallerie-serrurerie 2022 », il explique à l’assitance : « Innover, c’est notre challenge quotidien, avec mes artisans, nous réfléchissons ensemble à répondre aux normes par de la créativité. C’est du simple bon sens! Nous avons aussi engagé deux femmes dans notre équipe et comme la vie n’est pas finie à 58 ans, on a aussi embauché des quinquas! ».

Pour remettre « Le Prix de l’Innovation », c’est Sandra Saillio, Présidente de la Socama qui a pris la parole à la tribune. « Nous accompagnons les artisans toute leur vie, de la création de l’entreprise, son développement puis la transmission aux plus jeunes. Nous avons en commun la passion et l’ambition de nos rêves. En 2022, dans la Région Sud nous avons aidé 2 300 entrepreneurs en cautionnant 105M€ de crédits, le Vaucluse à lui seul en a capté 25%. Le lauréat qui a reçu cette distinction est Christian Taillefer, pour son entreprise de trottinettes électriques CT Concept installée à Saint-Didier. « Cet homme-là a réussi sa reconversion! As de VTT, 6 fois champion de France, médaillé en Europe, détenteur d’un record de vitesse de 212km/H en vélo sur neige sur le site du ‘Kilomètre lancé’ à Vars (05), il est devenu tourneur-fraiseur-ajusteur » dit-elle. A la demande de ses copains moniteurs de ski, Christian Taillefer s’est d’abord mis à dessiner une trottinette spéciale pour la neige. « J’ai pris une base de vélo, puis enlevé le dérailleur, les vitesses, gardé les grandes roues et mis une batterie électrique. Le modèle a évolué. Maintenant, on peut se promener dans le Ventoux en silence, faire des randonnées sans déranger les voisins, je travaille avec l’ONF (Office national des forêts) pour équiper leurs agents, comme ceux des polices municipales. J’ai aussi créé un prototype pour l’ancien champion paralympique de vélo, Tristan Mouric (amputé d’un bras et une jambe à la suite d’un accident), un modèle sur mesure. Depuis il est ravi d’aller et venir en toute liberté! »

“N’oublions jamais qu’il faut des employeurs pour créer des emplois!“

Philippe Henri, Président de la BPMED

3ème lauréat, Stéphane Roucheton de Art et Rénovation qui a reçu “le Grand Prix Responsable » pour sa capacité à intégrer les préoccupations sociétales et environnementales dans sa société « Art et Rénovation » qui restaure du bâti ancien avec des pierres sèches trouvées sur place et de la chaux pour enduire les murs. Il se définit comme un « maçon du terroir » : « Je n’utilise ni ciment, ni béton, seulement du mortier, comme les Grecs et les Romains. Evidemment, s’il fait trop chaud ou trop froid ou si le mistral souffle à 100km/h comme en ce moment, il m’est impossible de badigeonner les murs. Les calades, je les aménage avec des pierres que les paysans enlèvent de leurs champs. C’est un métier rude et il est difficile de trouver du personnel » confie-t-il, avec regret. Malgré les difficultés, il a à son actif la restauration de sites archéologiques, d’églises, du Fort de Buoux ou des remparts d’Oppède.

Enfin, remise du « Coup de coeur » à un ébéniste qui a passé son CAP à 16 ans et demi, Gilles Tournillon de Sainte-Cécile-les-Vignes. Aujourd’hui son entreprise Atelier Tournillon, créée en 1993, emploie 9 salariés et a reçu en 2018 le label « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Mais surtout, il a l’agrément de la Direction des Musées de France et des Monuments Historiques pour son expertise. A ce titre, il est l’un des 3 spécialistes au monde à pouvoir tenir dans ses mains « La Joconde »! Si, si! L’oeuvre-maîtresse de Leonard de Vinci, l’incontournable trésor du Musée du Louvre que des millions de touristes du monde entier vont voir depuis des décennies au terme de longues heures d’attente.
« C’est une peinture sur bois, du peuplier. Sa conservation est surveillée notamment par des spécialistes du Louvre, de l’Université de Florence, du Centre d’imagerie scientifique du CNRS de Poitiers, du Laboratoire de recherche mécanique du bois de Montpellier. Tout le monde veille sur elle, un protocole précis de check-up annuel a été rédigé qu’il faut respecter scrupuleusement. Jamais à 16 ans, je n’aurais imaginer en arriver là ! A l’arrière du tableau, sur le chassis, sont fixés des palpeurs-capteurs pour mesurer les éventuels changements de température, d’hydrométrie, à 1° près. Si nécessaire, une alarme se déclencherait et les spécialistes débouleraient immédiatement. »
Gilles Tournillon qui a eu une formation d’artisan ébéniste, l’a élargie au fil des ans, des opportunités et des rencontres au scientifique et il a passé l’habilitation des Musées de France. « Je vis ma passion » résume-t-il, modestement.

Le président de BPMED, Philippe Henri a conclu la cérémonie : « Nous sommes ici en famille, avec les artisans, puisque depuis le XIXème siècle, la Banque Populaire les accompagne. C’est notre fierté, notre ADN, le ferment de notre activité, au service des hommes et de la vitalité des territoires. N’oublions jamais qu’il faut des employeurs pour créer des emplois! »

Contacts :
www.cmar-paca.fr
www.bpmed.fr
www.socama.com


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

La manufacture Brun de Vian-Tiran a reçu le Prix de ‘La plus belle entreprise familiale du monde’. Il a été décerné par une association de 12 entreprises familiales européennes de tradition et d’excellence, ‘Primum Familiae Vini’, dont l’histoire remonte parfois à la Renaissance. L’an dernier, les mêmes acteurs avaient décernés à la famille d’entrepreneurs islois le prix ‘Family is sustainability’ (La famille s’inscrit dans la durabilité), pour l’excellence des produits, la transmission intergénérationnelle et la responsabilité sociale.

Attirant des candidatures de tous horizons et continents, le prix repose, outre la dimension familiale, sur la démonstration d’une transmission de savoir-faire d’exception, sur une grande exigence d’éthique et d’éco-responsabilité, et sur une démarche constante d’innovation.

Décerné à Brun de Vian Tiran,
ce prix vient récompenser 215 années d’efforts, tout particulièrement la persévérance de nos prédécesseurs dans le contexte des dernières décennies si difficiles pour le secteur industriel en France : pas seulement les 8 générations de la famille dirigeante mais aussi tout l’écosystème durable qui entoure la manufacture, des éleveurs aux designers et des manufacturiers aux clients fidèles qui se transmettent nos étoffes de parents à enfants. Il est accompagné d’une récompense de 100 000€. Le prix a été remis à l’issue de la visite de l’usine.

En savoir plus
Brun de Vian-Tiran est toujours un fabricant intégré. Aujourd’hui, progrès techniques des machines et gestes ancestraux se complètent et s’enrichissent pour que le produit soit noble et beau. Bien que certaines étapes de fabrication aient été mécanisées au fil du temps, l’Homme et son savoir-faire restent les éléments clés de la manufacture. Les machines les plus modernes de l’industrie textile viennent simplement le seconder dans sa quête de perfection.

Le prix La plus belle entreprise familiale du monde

Les chiffres clés
8 générations se succèdent depuis 1808 ; 45 salariés ; 15 : le nombre moyen d’étapes de la fabrication d’une couverture Brun de Vian-Tiran : assemblage, ensimage, teinture, cardage, filature, bobinage, ourdissage, tissage, rentrayage, foulage, lavage, lainage, rame, tondage et bordage ; Plus de 20 pays différents fournissent les laines et les fibres lainières travaillées par 
Brun de Vian-Tiran ; Les produits sont stockés en permanence et livrables sans délai.

Primum Familiæ Vini,
désignation latine pour Premières Familles du Vin (PFV), est une association de vignerons prestigieux, propriétaires de caves et de domaines historiques. Ses membres, à travers le monde, sont limités à douze familles ou établissements vinicoles, 6 français, 2 italiens, 2 espagnols, un allemand et un portugais.

L’association a été créée en 1993 
par Miguel Torres et Robert Drouhin. Le but était de réunir quelques-unes des plus grandes familles vigneronnes du monde afin de faciliter échanges et communications entre elles. Tous les membres sont propriétaires d’un domaine viticole prestigieux et qui jouit d’une grande réputation internationale. Les nouveaux membres ne sont cooptés que par décision unanime.

En 2021, l’association met aux enchères une caisse contenant une bouteille premium de chacune des maisons membres ainsi qu’une invitation à visiter leurs domaines respectifs.

En 2018, l’association regroupe douze membres : Marchesi Antinori SrlToscane ; Château Mouton RothschildBordeaux (Pauillac) ; Maison Joseph DrouhinBourgogne (Beaune) ; Weingut Egon Müller ScharzhofbergMoselle (Sarre) ; Hugel et filsAlsace ; Champagne Pol RogerChampagne ; Perrin et filsChâteau de BeaucastelVallée du Rhône, depuis 2006 ; Symington Family EstatesPorto ; Tenuta San Guido, Toscane ; Bodegas TorresCatalogne ; Bodegas Vega SiciliaRibera del Duero ; Domaine Clarence DillonBordeaux, depuis 2018.

Les anciens membres
Plusieurs membres ont quitté les PFV car n’étant plus propriétaires de caves familiales :
Château Cos d’Estournel, Bordeaux (Saint-Estèphe), en 1998 ; Mondavi, Californie (Napa Valley), en 2005 ; Paul Jaboulet aîné, Vallée du Rhône, en 20063.

Modèle d’étole

Le musée sensoriel et boutique de la manufacture Brun de Vian Tiran
Le Musée invite les visiteurs à découvrir les 15 étapes de la fabrication d’une étoffe dans un Musée Sensoriel à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Après plus de deux siècles,
Pierre et Jean-Louis Brun, respectivement 7ème et 8ème générations de cette entreprise familiale, vous proposent de partager leur passion pour les plus belles laines du monde et pour le métier de manufacturier. Dans une aile de la manufacturele bâtiment présente 460 m² sur deux niveaux qui vous permettront de vous immerger dans l’univers d’une manufacture unique, témoin de l’activité textile qui est à l’origine de la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Au rez-de-chaussée, accédez à la Boutique de la Manufacture et découvrez nos étoffes dans trois univers : la mode, la nuit et la décoration.

À l’étage, assistez à la transformation de la fibre en l’étoffe lors d’un parcours immersif et interactif d’1h30 : le marché aux laines, le cinéma de fils Mohair, le labyrinthe de la fabrication et le laboratoire de l’innovation et du design. Les plus jeunes peuvent mener une enquête guidée par Edgar le petit mouton. Une expérience au cœur des plus belles laines du monde à vivre seul, entre amis ou en famille.

Pierre et Jean-Louis Brun

Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

La Nuit européenne des musées aura lieu ce samedi 13 mai. Pour l’occasion, le musée archéologique Théo Desplans de Vaison-la-Romaine ouvrira ses portes au public pour une nocturne animée par les figures emblématiques de l’Antiquité de 19h à 22h30.

À 19h, découvrez ‘Les lampes de Vasio’, des lampes à huiles confectionnées par les élèves des écoles Jules Ferry et Émile Zola. De 19h30 à 20h30, les élèves de première du lycée Stéphane Hessel présenteront ‘Dieux et héros dans les collections du musée’. S’ensuivra ‘le coup de cœur du guide’, durant lequel une médiatrice culturelle présentera un des objets du musée. À 21h, vous pourrez effectuer un voyage théâtral et musical à travers l’Histoire. Vous y découvrirez les mythes et les héros légendaires de l’Antiquité, avec les musiciens du groupe Istoar. La soirée se clotûrera avec un second ‘coup de cœur du guide’. Durant la soirée, un film d’animation en stop motion, réalisé par les élèves de première 3 du lycée Stéphane Hessel, sera également diffusé. Il offrira une réinterprétation du mythe d’Ariane.

V.A.


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Ateliers, visite flash, pause ludique…Pendant tout le mois d’août, le Mucem propose une offre d’activités à partager en famille au musée, en lien avec l’exposition ‘Pharaons Supertars’.

Pharaons super-héros !
Dans cet atelier conçu par Studioburo, David Vanadia et Jérôme Sachs, les enfants s’inspirent des codes de l’art égyptien (profils, formes, couleurs), des pouvoirs et attributs des pharaons, et des références graphiques contemporaines, pour créer leur propre masque de super-héros ‘pharaonique’.

Atelier enfant de 6 à 12 ans, chaque mercredi, vendredi et dimanche à 15h, du 3 au 21 août, 8€

La minute fabrique
Cet atelier en libre accès invite les spectateurs à réaliser une création souvenir de leur visite de l’exposition ‘Pharaons Superstars’. En s’inspirant des hiéroglyphes égyptiens et en les mêlant aux émojis de notre époque, les spectateurs composent un accessoire personnel de ‘Superstar’.

Chaque lundi, mardi, jeudi et samedi, de 14h à 18h, jusqu’au 21 août, puis tous les jours du 22 au 28 août.

Un pharaon, un mythe
Nous avons tous entendus parler des mythes et légendes qui planent autour des pharaons… à partir des œuvres de l’exposition, les guides du musée proposent de plonger dans le mystère, à travers quelques histoires qui passionneront les petits et les grands.

Chaque lundi, mardi, jeudi et samedi, de 14h à 18h, jusqu’au 21 août, puis tous les jours du 22 au 28 août.

La minute jeu
S’inspirant des jeux de l’Egypte antique, les médiateurs du musée proposent d’appréhender l’exposition en jouant. L’occasion de découvrir les mystères de l’exposition ‘Pharaons Superstars’ tout en s’amusant durant quelques minutes.

Chaque mercredi, vendredi et dimanche, de 14h à 18h, jusqu’au 21 août.

Parcours tactile
Le Mucem met en place un parcours tactile de six stations à destination des visiteurs en situation de handicap visuel, mais également des enfants à partir de 7 ans. Chaque station est composée d’une partie tactile modélisée en 3D ou 2D, d’un texte explicatif en gros caractères et en braille, et d’une consigne de jeu adressée plus particulièrement aux enfants.

Affiche ‘Pharaons Superstars’ © DR

Les expositions à ne pas manquer
Abd el-Kader, jusqu’au 22 août
S’appuyant sur les recherches les plus récentes, cette exposition entend remettre en lumière la figure de l’émir Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique. A travers près de 25à objets, elle déroule le fil chronologique de sa vie et explore certains aspects saillants de sa personnalité et de son action

La Chambre d’amis, jusqu’au 22 août
Installée sur le plateau d’exposition temporaire du bâtiment J4, au niveau 2, la Chambre d’amis du Mucem met à l’honneur le Musée national de la Marine, invité à présenter une sélection de dix œuvres et objets issus de ses collections.

L’Atlas en mouvement, jusqu’au 9 octobre
‘L’Atlas en mouvement’ présente les travaux réalisés par le photographe Mathieu Pernot depuis plus d’une dizaine d’années avec des migrants et réfugiés. Mêlant photographies, vidéos, supports, manuscrits, cartes et objets trouvés, cet atlas d’un nouveau genre renverse le point de vue qui se pose habituellement sur les migrants.

Une autre Italie, un abécédaire transalpin jusqu’au 10 octobre                  
L’exposition propose un abécédaire en 21 lettres, de l’alphabet italien, composé à partir des collections du Mucem. ‘A’ comme ‘Antichità’, ‘B’ comme ‘biscotti’, ‘C’ comme ‘costumi’, ‘D’ comme ‘devozione’…

Pharaons Superstars, jusqu’au 17 octobre
Khéops, Néfertiti, Toutankhamon, Ramsès, Cléopâtre… l’exposition raconte comme quelques rois et reins de l’Egypte ancienne sont devenus des icônes internationales, tandis que d’autres, qui ont connu leur heure de gloire dans l’Antiquité, sont pratiquement tombés dans l’oubli.

Même pas vrai !, jusqu’au 4 novembre
Le Mucem a donné carte blanche aux élèves d’une classe de seconde du Lycée Diderot, du 13e arrondissement de Marseille, invités à concevoir une exposition comme de véritables commissaires.

Affiche ‘Même pas vrai !’ © DR

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, 7 promenade Robert Laffont (esplanade du J4), Marseille – Musée ouvert tous les jours de 10h à 20h – Billetterie à retrouver ici – Toutes les activités proposées sont accessibles sans réservation et sans tarification supplémentaire, hors ‘Pharaons super-héros’ (8€).

J.R.


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Le pôle culturel Francine Foussa, situé à Mazan, était jusqu’alors composé d’une bibliothèque municipale et d’un centre associatif. Aujourd’hui, l’établissement pousse ses murs pour accueillir un espace numérique et un musée entièrement digital.

La commune de Mazan, qui possédait déjà une bibliothèque de près de 450m2 et un coin pour la vie associative au sein de l’espace Francine Foussa, héberge désormais le digital. Un nouvel espace numérique et un musée Micro-Folie, qui viennent d’être inaugurés, s’y installent dans le but de dynamiser la commune, mais aussi de permettre l’accessibilité numérique à un plus grand nombre de personnes.

Situé au carrefour du collège André Malraux et de l’hôtel de ville et de l’Ecole Saint-Dominique, l’espace est gratuit et ouvert à tous. Six ordinateurs sont mis à disposition ainsi qu’une imprimante. Un conseiller est également présent pour aider les personnes moins familières avec le digital. Il peut aider entre autres à apprendre à utiliser des outils de communication ou encore à chercher un emploi ou une formation.

Un musée numérique pour faciliter l’accès à la culture

Le musée Micro-Folie est un dispositif mis en place par le Ministère de la culture et de la communication et coordonné par l’Etablissement public du Parc de la Grande Halle de La Villette pour rendre la culture accessible à tous. Plusieurs ont été implantés à travers la France, et c’est à Mazan qu’est venu s’installé le premier Micro-Folie du Vaucluse. Il présente plus de 2000 œuvres d’art appartenant à 80 grandes institutions nationales.

En plus de l’écran géant qui diffuse les différentes œuvres, vingt tablettes sont mises à disposition du public qui peut découvrir l’histoire des œuvres ou encore jouer à des jeux. Les visites peuvent être soit libres, soit encadrées par un guide avec des ateliers et des rencontres.

Ces deux aménagements numériques, dont le coût s’est élevé à plus 100 000€, ont été financés par la commune de Mazan, par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et par le Ministère de la cohésion des territoires.

Horaires d’ouverture de l’Espace numérique : le lundi de 14h à 18h et le mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Horaires d’ouverture du musée Micro-Folie pour les visites libres : le lundi, mardi, mercredi et vendredi de 14h à 18h.

Plus d’informations et réservation au 06 08 47 28 96.

V.A.


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Une statue datant du Ier siècle a été découverte en février 2021 à l’occasion d’un diagnostic d’archéologie préventive réalisé par le service d’archéologie du Conseil départemental de Vaucluse à Vaison-la-Romaine, chemin de Mirabel, dans un secteur situé au Nord-Est du théâtre antique.

Conservée au dépôt archéologique d’Avignon, cette statue devrait, à terme, intégrer les collections du musée de Vaison-la-Romaine. Après un travail de restauration confié à un atelier spécialisé, le Département a récupéré l’œuvre afin de préparer sa future exposition au public. La statue reposait sous des couches de rejets d’offrandes cultuelles contenant des objets variés et bien conservés : il s’agit sans doute de la ‘décharge’ d’un sanctuaire ou d’un ‘rite d’abandon’ du culte d’une divinité.

L’ensemble du mobilier et des objets retrouvés comprend notamment un autel miniature appartenant à une sculpture, quatre autels votifs, de la céramique miniature, des éléments métalliques, de la faune et des restes végétaux, ainsi que des fragments de dalles de sol, d’un chapiteau de pilastre, d’enduits peints, de blocs de grands appareils, de dalles de toiture, de tuiles et des moellons de petits appareils.

Crédit photo : Conseil départemental de Vaucluse

Une statue pesant 223 kg

La statue représente un personnage féminin drapé dont les bras, la tête et les pieds sont manquants, tandis que la poitrine est bûchée (arrachement volontaire). De grandeur nature (137 cm pour la partie conservée et 64 cm de largeur, pesant 223 kg) elle est en calcaire coquillier. Elle est debout, de face, en appui sur la jambe gauche/ La jambe droite est légèrement pliée, écartée sur le côté. Son bras droit pend le long du corps, tandis que le bras gauche, qui est manquant, devait être levé, comme l’indique assurément la position de l’épaule gauche.

Crédit photo : Conseil départemental de Vaucluse

La statue est vêtue d’une tunique-chiton plissée et boutonnée par cinq boutons sur les manches (calasis). Par-dessus, une stola (vêtement traditionnel des femmes mariées de la Rome antique) avec bretelle forme des plis en V emboîtés à l’encolure, moule la poitrine. Elle est retenue par un cordon à nœud à la taille, dessine une série de plis anguleux et désordonnés sous la poitrine. Un lourd manteau (pallahimation) chevauche l’épaule gauche, traverse le dos en oblique et remonte de la hanche droite sur l’avant-bras gauche pour former une cascade de plis le long du dos, de la jambe et du côté gauche.

Déesse féminine populaire en Gaule au Ier siècle

La disposition du manteau sur les épaules et la présence de courtes mèches ondulées sur l’arrière du cou indiquent que la femme avait la tête découverte (capite aperto). Le modèle du drapé à tunique ceinturée est souvent utilisé pour les statues féminines, idéales et iconiques, à partir de la deuxième moitié du Ier siècle et au cours du IIe siècle de notre ère.

L’originalité de la statue réside dans la position surélevée de son bras gauche qui laisse penser au port d’un attribut dans la main gauche, commune dans la représentation des divinités féminines. Les indices capillaires (le rendu mouvementé des mèches et leur disposition sur les trapèzes suggérant que les cheveux étaient détachés) vont également dans ce sens, les matrones et princesses romaines étant généralement représentées les cheveux attachés.

Crédit photos: conseil départemental de Vaucluse

A l’issue du diagnostic réalisé par le service d’archéologie du Département, la statue a été confiée à l’atelier de restauration Jean-Loup Bouvier, situé aux Angles, afin de procéder à un nettoyage et à une consolidation permettant son étude. Le travail de l’atelier de restauration, qui s’est déroulé de fin mars à fin novembre 2021, a consisté au nettoyage à l’eau déminéralisée et à la spatule en bois de la couche de sédiment sableux, très compacte, dont était recouverte la statue. L’étude de la statue a été réalisée par Aurora Taiuti (Docteure en Archéologie, Sorbonne Université).

L.M.


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Le programme des animations gratuites, les 18 et 19 septembre prochain, s’annonce riche et varié grâce aux visites proposées par les 5 musées départementaux. Leurs portes, ainsi que celles des Archives départementales, seront grandes ouvertes durant tout le week-end.

Musée d’histoire Jean Garcin
Le public pourra voir l’exposition « Mémoires républicaines en Vaucluse – La mémoire douloureuse : de la réunion d’Avignon et du Comtat Venaissin à la France jusqu’à la chute de Robespierre 1791-1794 » qui se termine le 19 septembre prochain. Des visites guidées de l’exposition « La vie quotidienne pendant la guerre », samedi et dimanche à 14h30, mais aussi une lecture musicale « Les oiseaux parlent aux oiseaux » par la compagnie La Belle Etoile, le dimanche à 16h30, sont programmées. Réservation et pass sanitaires obligatoires pour toutes les animations. 271, chemin de la Fontaine, Fontaine-de-Vaucluse ; 04 90 20 24 00 ; Musee-appel-liberte@vaucluse.fr

Musée-bibliothèque François Pétrarque
Entrée gratuite tout le week-end et autour de l’exposition « Vallée Close », des visites commentées par l’artiste Christine Ferrer sont programmées à 11h les deux jours. Un atelier d’écriture « cœur cousu », animé par Ema Del, est aussi prévu le dimanche à 14h pour un public à partir de 15 ans. Réservation obligatoire pour toutes les animations. Rive gauche de la Sorgues, Fontane-de-Vaucluse ; 04 90 20 37 20 ; conservation.departement@vaucluse.fr

Musée de la Boulangerie
Stands des différents métiers de la boulangerie et dégustations de pains divers pour le musée ouvert exceptionnellement les deux jours de 11h à 13h et de 14h à 18h. 12, rue de la République, Bonnieux ; 04 90 75 88 34 ; museedelaboulangerie@vaucluse.fr

Musée de la Vannerie
Portes ouvertes tout le week-end de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Seront proposées une exposition (créations originales avec présentation des végétaux utilisés) et des démonstrations de vanneries contemporaines (fabrication d’un filet en cordelette de feuilles d’iris) par la vannière Christine Thépenier, de 14h30 à 18h pour les deux jours. Avenue Philippe de Girard, Cadenet ; 04 90 68 06 85 ; musee-vannerie@vaucluse.fr

Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie
Autour de l’exposition à visiter durant les deux jours « Jolies frimousses – l’art du cartonnage des boîtes à poudre de riz de la Belle Epoque aux années 1950 », sont prévues deux animations dont : une visite parfumée de l’exposition le samedi à 11h par la parfumeuse Christèle acquemin (attention aux places limitées), mais aussi une exposition et une démonstration d’objets en dentelle de papier par « Les libellules rouges », le dimanche à partir de 14h30. Pour ces deux actions, les réservations sont obligatoires. 3, avenue Maréchal Foch, Valréas ; 04 90 35 58 75 ; musee-cartonnage-imp@vaucluse.fr

Les Archives départementales, situées au Palais des papes à Avignon, ne seront pas en reste grâce à des visites guidées prévues de 15h à 20h le samedi (toutes les 30 minutes, 15 personnes maximum) et de 13h à 19h le dimanche.

Exposition « Archéo-sexisme/Visages d’archéologues vauclusiennes ». La visite se fera le samedi de 10h à 18h avec une conférence « enjeux du sexisme en archéologie, l’archéologie du genre et problématiques afférentes » programmée à 15h ce même jour (réservation et pass sanitaires obligatoires) dans la cour de la chapelle Saint-Charles. 4, rue Saint-Charles, Avignon. 04 90 16 11 81 ; archéologie@vaucluse.fr

Affiche officielle

L.M.


Fréquentation : un été record pour les monuments d’Avignon

Avignon fêtera en 2025 les 25 ans de sa distinction ‘ville européenne de la culture’. Pour l’occasion, la municipalité a concocté une programmation culturelle sur plusieurs années, gage de son identité et de ses valeurs. A travers bon nombre de dispositifs, la cité des papes entend bien célébrer la culture sous toutes ses formes et permettre à la multiplicité des talents de s’épanouir.

Dès le plus jeune âge

La culture est, parait-il, la nourriture de l’âme. En particulier pour les enfants, premier pilier annoncé du programme. Objectif ? Faire entrer la création artistique et culturelle dans les écoles et ainsi faciliter la rencontre entre les enfants et les artistes. Le dispositif ‘artiste à l’école’ est expérimenté dans trois écoles depuis la rentrée 2021. Les établissements scolaires ont le choix entre deux formules : un parrainage de l’école par une structure culturelle de la ville d’Avignon (musées, acteurs culturels tels que le Festival) donnant lieu à des expériences passerelles, ou bien un accueil en résidence d’un artiste ou d’une compagnie au sein même de l’école. Ces projets d’éducation artistique et culturelle permettront de décloisonner les apprentissages et favoriser un brassage entre les jeunes.

Créer dans les quartiers

Au sein des quartiers, les ‘maisons folies’ accueilleront des espaces de fabrique, de répétition et de diffusion, ouverts à tous afin de pouvoir proposer expositions, concerts et ateliers. Ce réseau de créations artistiques impliquera les artistes, les acteurs culturels et associatifs ainsi que les habitants de proximité. Deux sites seront proposés en 2023 puis en 2024, avant une montée en puissance en 2025, année anniversaire d’Avignon, capitale européenne de la culture.

Les jeunes talents ont carte blanche

Le dispositif ‘quartet +’ permet l’organisation d’expositions dans 5 lieux patrimoniaux emblématiques du centre-ville. Également, la Ville témoigne d’une volonté d’ouvrir les portes des lieux patrimoniaux aux nouveaux talents avignonnais. Des salles de spectacles et de répétitions de Benoît XII et du château de la Barbière seront mises à disposition pour des expositions et des performances artistiques.

Nouveau festival au programme

Nouveau rendez-vous pour les pratiques amateurs : le ‘festival tous artistes ‘. En juin, pendant 15 jours, dans des musées, théâtres, salles d’exposition mais aussi parcs et jardins, les pratiques amateurs se vivront pleinement. Chorales, ateliers théâtres, écoles de danse, sorties d’ateliers, dès 2023, les amateurs se produiront dans le cadre de ce festival, nouveau temps fort du calendrier culturel d’Avignon.

Un prix littéraire des Avignonnais

Que serait la culture sans littérature ? Le plan ‘lire à Avignon 2021-2025’ porté par la municipalité se traduit notamment par l’instauration de la gratuité des inscriptions en bibliothèque, la diversification de la programmation culturelle et la création d’un prix littéraire des Avignonnais en 2022. Enfin, deux projets d’équipements revisités seront mis à profit avec la réhabilitation de la bibliothèque Jean-Louis Barrault et l’ouverture de la bibliothèque éphémère du clos de la Murette en juillet 2021.

Le ‘pass culture’

Sésame des jeunes Avignonnais de moins de 26 ans, le ‘pass culture’ ambitionne de tripler ses bénéficiaires en renforçant les partenariats avec les structures comme la Mission locale, les centres sociaux, les lycées ou les CFA (Centre de formation des apprentis). Des passerelles seront envisagées avec le ‘patch culture’ de l’Université d’Avignon et le ‘pass culture’ du ministère de la Culture, multipliant ainsi les rendez-vous culturels.

8M€ pour la bibliothèque Jean-Louis Barrault 

Accueil réinterprété et convivial, espace numérique renforcé, cabanes haut perchées pour certains, lectures ombragées, la bibliothèque Jean-Louis Barrault incarnera un espace d’évasion et de rencontre.  D’une surface de 2 183 m², le nouveau bâtiment proposera des espaces de consultation, un théâtre-auditorium, un café littéraire, un espace informatique… et 38 000 ouvrages mis à disposition des usagers. Le Développement durable, tiendra une place majeure, en plein cœur d’un quartier concerné par le programme de renouvellement urbain. Avec 8 millions d’euros de travaux programmés et un cabinet d’architectes de renom, ‘Jakob + MacFarlane’, sortira de terre en 2023.

Bibliothèque éphémère du clos de la Murette

Une bibliothèque éphémère ouvrira dès l’été 2021 dans le parc du clos de la Murette, permettant de déployer de nouvelles formes de lecture publique ouvertes sur la nature. Une fois les travaux de la bibliothèque Jean Louis Barrault achevés, cette structure modulaire deviendra la pierre angulaire d’un nouvel équipement culturel aux dimensions multiples (lecture et musique notamment) créé dans le quartier du Pont-Des-Deux-Eaux.

Nouveaux champs d’exploration autour de la lecture. ©ville d’Avignon

La friche de la cour des Doms 

Dès l’été 2023, la friche de la Cour des Doms, dans l’ancienne prison Sainte-Anne, accueillera des artistes en résidence. Des temps forts de rencontres, de partages avec le public, seront imaginés dans et hors les murs. Ainsi, cet équipement permettra de compléter l’accompagnement que la Ville souhaite apporter aux artistes, plasticiens, sculpteurs, peintres, photographes… faisant le choix de s’y installer (de l’école d’Art aux ateliers indépendants)

Les bains Pommer

Il faudra attendre l’été 2024 pour (re)découvrir, en plein cœur de l’intra-muros, les anciens Bains publics de la ville d’Avignon, dits bains Pommer, lieu exceptionnel de notre patrimoine historique. Grâce à une rénovation d’importance, c’est un nouvel écrin muséal qui ouvrira ses portes à Avignon : un patrimoine renforçant le rayonnement culturel et touristique d’Avignon.

Bain Pommer, la belle époque. ©ville d’Avignon

L’hôtel de Beaumont 

L’artiste figuratif Yvon Taillandier a choisie Avignon pour faire don de sa collection de 500 œuvres de lui-même et de ses compagnons de route, artistes de la seconde moitié du XXe siècle. Un nouvel espace muséal à l’abri des murs de l’hôtel particulier Beaumont de Teste, légué à la Ville par Madame Azemar, dernière occupante du lieu, ouvrira ses portes à l’été 2025.

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