Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
En mission de prévention de proximité ce lundi 4 septembre dans l’après-midi, une patrouille du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) d’Avignon a repéré un rodéo urbain en cours en pleine cité à Sorgues. « A son approche, le motard prend la fuite à grande vitesse, slalomant entre les véhicules et réalisant des acrobaties périlleuses sur sa moto cross, sans être porteur de son casque, explique le groupement de gendarmerie départemental de Vaucluse. Après quelques centaines de mètres, sa moto tombe en panne, l’obligeant à la pousser en direction de la cité voisine. Alors que les militaires arrivent au niveau du jeune mineur, ce dernier jette sa moto contre leur véhicule et prend la fuite en courant. Il est toutefois vite rattrapé et interpellé. Il va devoir maintenant répondre des infractions de défaut de casque, dégradation du véhicule de gendarmerie et conduite d’un véhicule non homologué pour la route. »
Après Sorgues, Entraigues-sur-la-Sorgue Quelques heures plus tard dans la nuit, c’est à Entraigues-sur-la-Sorgue que les PSIG d’Avignon et de Carpentras ont intercepté un autre pilote en plein rodéo urbain. Celui-ci a également refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir en provoquant une collision avec l’un des véhicules de service. Le pilote de 19 ans a opposé, en vain, une vive résistance aux forces de l’ordre lors de son interpellation. Le concernant, il devra répondre des infractions de conduite sous l’emprise de substances stupéfiantes mais également d’alcool, auxquelles s’ajoutent des dégradations et la conduite d’un véhicule non homologué.
L.G.
Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
C’est le pontétien d’adoption Johann Zarco qui va donner le départ du 86e Bol d’or. La plus ancienne course motos de 24 heures se déroulera du jeudi 14 au dimanche 17 septembre prochains sur le circuit Paul-Ricard au Castellet. Le pilote provençal, actuellement 5e au championnat du monde moto GP, agitera le drapeau tricolore pour le départ de la course qui débutera le samedi à 15h.
Aussi à l’aise au guidon d’une moto qu’avec le manche d’une guitare, le pilote installé au milieu des oliviers à Noves, non loin du circuit Mistral d’Eyguières où il a lancé en 2017 ZF Grand prix son école de pilotage, montera également sur la cène du Bol d’Or le samedi soir aux côtés du groupe Engine (composé d’acteurs du milieu de la moto). Le pilote s’y muera en guitariste afin d’assurer la première partie du groupe Les Wampas.
Champion du monde Moto2 en 2015 et 2016, Johann Zarco a rejoint la catégorie reine en 2017 où il pilote actuellement pour l’équipe Ducati-Pramac. A l’issue de cette saison, il rejoindra l’équipe LCR Honda pour un nouveau challenge alors qu’il a 33 ans cette année.
Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
Samedi 30 juillet, Carpentras, la capitale du comtat Venaissin, deviendra la capitale des acrobates de la moto. La ville accueillera l’élite du trial avec les six meilleurs pilotes mondiaux et les six meilleurs Français. Des zones d’évolution seront situées au cœur du centre-ville et tracées par le Moto Club Ventoux Loisirs. Dans chaque zone, différents obstacles, buses, tronc d’arbres, rochers, pneus viendront challenger les pilotes. L’évènement aura lieu de 20h à 23h et bénéficiera d’une buvette et d’un point de restauration. Des tribunes seront mises en place à l’office de tourisme (250 places).
J.R.
Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
Le Sou’papes festival 2021 se déroulera les 28 et 29 août 2021 à Avignon parc expo. Crée en 2019, la jeune association ‘Les Motards Solidaires’ est désormais la première association motarde du Vaucluse. Avec plus de 1M de personnes touchées via leurs réseaux sociaux, la structure met sur pied des actions caritatives régulières et de beaux spectacles tels que le Sou’papes festival.
Après avoir mis la femme à l’honneur en 2020 avec la présence de Mélusine Mallender et Rébecca Fenouil des associations, des stands dédiés à la moto au féminin, le Sou’Papes Festival 2021 mettra en avant les orfèvres de la mécanique, de la personnalisation et la customisation, qui vont vous présenter leurs plus belles réalisations tout au long de ces deux jours de festivité.
Seulement 5€
Le tarif ? 5€ l’entrée incluant le parking surveillé dans l’enceinte du parc pour participer aux animations avec votre moto et une consigne casque et veste pour profiter de votre visite sans contraintes. « Tel un parc d’attraction de rêve pour tous les motards, un grand nombre d’animation dispersées sur les 5 hectares du site tel que, le Run des Papes, une Wheeling machine, un concours de décibels, des Shows stunt avec ‘Stunt connection’, des Shows trial avec ‘Dust’, un banc de puissance, un concours de lent, des concerts et beaucoup de surprises. Toutes les marques sont présentes ainsi que leurs nouveautés mais aussi des avant-premières. »
Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
À titre expérimental, à partir du 2 août 2021, la circulation inter-files (CIF) sera de nouveau autorisée pour les deux-roues et trois-roues motorisés circulant sur les autoroutes et les voies rapides, lorsque le trafic y est dense, dans 21 départements, dont le Vaucluse.
Une première expérimentation, menée entre 2016 et 2021 avait présenté des résultats mitigés. Le rapport montrait, dans certaines zones, une augmentation de l’accidentalité, mais les données quantitatives étaient limitées et les circonstances des accidents pas toujours connues avec exactitude.
L’expérimentation a également présenté des effets positifs, notamment une amélioration générale du respect des vitesses par les 2RM en inter-files et de son acceptabilité par tous les usagers de la route, y compris par les conducteurs de véhicules légers. Cette nouvelle expérimentation vise à étudier de nouvelles conditions de la pratique de la CIF sur un périmètre géographique élargi.
L’expérimentation durera 3 ans et devra respecter les règles suivantes :
• la pratique est autorisée sur les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisé est supérieure ou égale à 70 km/h ; • la circulation entre les files de véhicules à l’arrêt ou roulant à une vitesse très réduite se pratique sur les deux voies, ayant le même sens de circulation, les plus à gauche d’une chaussée ; • l’espace latéral entre les véhicules circulant sur les deux voies les plus à gauche d’une chaussée doit être suffisant ; • la circulation inter-files se pratique à une vitesse de 50 km/h au maximum, avec un différentiel de 30 km/h par rapport aux autres véhicules ; • aucune des voies de circulation sur la chaussée n’est en travaux ou couverte de neige ou de verglas ; • avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers ; • les deux ou trois-roues motorisés ne doivent pas forcer le passage ; • il est interdit à un véhicule en inter-files de dépasser un autre véhicule en inter-files ; • lorsque le trafic se fluidifie et que les véhicules circulent à plus de 50 km/h sur au moins une des deux files, les deux ou trois-roues motorisés doivent reprendre leur place dans les voies.
La circulation inter-files fera l’objet d’une signalisation dans les zones de l’expérimentation. La circulation inter-files n’est pas autorisée en dehors des zones expérimentales.
L.M.
Rodéo urbain : les gendarmes de Vaucluse font coup double
Le château de Bosc, à deux pas du Pont-du-Gard et d’Avignon, est un lieu proposant 8 activités pour passer un bon moment en famille. Outre ses musées, l’établissement est l’un des rares au monde, grâce à un procédé tenu secret, à proposer une gamme de vins sans sulfites de garde.
Quelle échappée succulente que de déambuler dans les allées ombragées du parc. Les cigales nous abondent de leur chant, les fragrances nous chatouillent, le lieu en devient onirique. Au loin, une forme cylindrique intrigue, son rouge flamboyant nous saisit, ses formes chimériques nous parlent. Instinctivement, le visiteur s’approche et contemple l’énergumène, un second jaune vif niché derrière nous appelle également, et c’est toute une collection de 30 artistes qui prend vie. Les formes varient, les couleurs nuancent et les perspectives nous trompent. Ce qui marque ? La symbiose entre la nature et l’art. Sans même pénétrer dans le château de Domazan, les jardins nous invitent à l’évasion.
D’une surface de 12 000 m², le parc est notamment planté de cèdres du Liban, dont un, trois fois centenaire magnifie à lui seul ce havre de paix et de tranquillité. On y trouve aussi des oliviers à foison, de jolis grenadiers et un sentier botanique. A la tête de l’édifice ? Guillaume Reynaud est issu d’une famille de vignerons dont il est la cinquième génération. Avant lui, Claude, Louis, Gabriel et Jean-Louis, dès 1903 ont produit du vin à Domazan. Parce que oui, le château n’est pas seulement un repère pour les passionnés de vélos et de motos, mais aussi pour les férus de vins. Après des études d’œnologie, Guillaume reprend la propriété de ses parents.
« Nous avons acheté le château et récupéré les vignes tout autour qui étaient en très bon mauvais état. Il a fallu entrer en conformité avec l’appellation Côte du Rhône », explique Guillaume Reynaud, ancien élu et toujours actif au syndicat des vignerons de Signargues. L’édifice datant de 1872 est incroyablement bien conservé, seule la toiture a été refaite, le parc en revanche a lui été entièrement repensé. Pour l’épauler dans sa besogne, son épouse Virginie Reynaud prend en charge le volet évènementiel. A son actif, des soirées organisées tous les jeudis regroupant une centaine de convives autour de planches apéritives et dans une ambiance musicale.
L’invention des vins sans sulfites de garde
Le château de Bosc aurait pu être un domaine viticole bio comme les autres. Cependant, voici plus de treize ans que Guillaume Reynaud, a fait une découverte majeure : élaborer des vins sans sulfites qui se gardent et sans défaut. Depuis mille ans, l’homme n’a jamais su faire autrement que de rajouter des sulfites (souffre) dans le vin pour le conserver. Dans les années 1970, certains producteurs bios commencèrent à essayer de produire des vins sans cet additif. De nos jours on peut en trouver dans le commerce mais rarement. Le seul problème, mais de taille, est qu’ils ne se conservent que quelques mois, une année avec beaucoup de chance, dans tous les cas, de manière aléatoire.
Guillaume Reynaud s’installe en 2000 et met ses premières cuvées en bouteille en 2006. Aujourd’hui, 40 000 bouteilles sortent du domaine à l’année. « Avant nous faisions essentiellement du négoce, c’est en 2010 que nous nous sommes spécialisés dans les vins sans sulfites de garde. » Depuis, toute la gamme est concernée. La raison ? Un travail pénible et difficile en cave pour Guillaume en raison d’une gêne respiratoire. « J’avais du mal à respirer, je ne pouvais pas continuer comme ça, il fallait trouver une solution ». La solution, elle mettra quatre années à pointer le bout de son nez, la littérature à l’époque sur le sujet étant très mince. Après trois ans d’expérimentations à haut risque (le vin pouvait tout simplement se transformer en vinaigre dans la cuve ou dans la bouteille), la recette secrète est trouvée. Guillaume tient à le préciser : « la méthode fonctionne très bien et n’est pas aléatoire, le vin reste de même qualité, indépendamment des années. »
Depuis 2010, son vin sans sulfites, cuvée Artémis, est mis dans le commerce sans problème de vieillissement particulier. D’autre part l’impact qualitatif est perceptible : « nous avons des vins mieux définis, plus ronds, plus gras, moins impactés par le SO2… cela permet d’avoir des vins avec un meilleure amplitude, par contre, ces vins-là nécessitent une stratégie technique où il faut être méthodique et rigoureux… » Aujourd’hui le vigneron peut présenter une « verticale » ininterrompue (un échantillon de la même cuvée sur plusieurs millésimes successifs) de 10 années disponible uniquement pour les scientifiques ou les professionnels.
Tandem de choc
Guillaume a pour complice un œnologue de renom avec qui il forme un tandem efficace : Jean-Philippe Trollet. Celui-ci est une sommité dans le milieu du vin. Jean-Philippe Trollet fut en effet sacré « Meilleur œnologue du monde » (« Winemaker of the year ») en 2009 par le prestigieux International Wine Challenge. La complicité qui unit les deux hommes dans la recherche œnologique est réelle et fort efficace. Le château de Bosc s’est fait un nom grâce à sa cuvée sans sulfites Artémis, mais pas que ! Grâce au savoir-faire du vigneron et à son terroir d’exception, le domaine propose une gamme plus traditionnelle composée de vins blanc, rosé et rouge.
Le caveau est situé dans la salle principale du château de Bosc. Le visiteur peut y déguster gratuitement toute la gamme. Tous les vins peuvent être présentés et commentés soit par la personne de l’accueil qui en a toute la compétence, soit par le propriétaire s’il est présent
Les Jardins du Bosc
Pour faire découvrir le château, ses activités et son vin unique, Virginie Reynaud mise sur l’événementiel. Les Jardins de Bosc proposent des soirées tous les jeudis de juillet, de 19h à 22h30. « J’ai lancé ces soirées en 2019, je me suis rendue compte que beaucoup de visiteurs connaissaient le château pour son musée et ses collections et pas forcément pour son bon vin. » Au menu ? Découverte des vins du domaine avec planches apéritives et dans une ambiance musicale. Le château de Bosc vous accueille aussi pour célébrer mariage, baptême, anniversaire, repas d’entreprise, ou tout autre événement propice aux rassemblements et festivités. C’est entre vignes et parc ombragé que les convives peuvent profiter du charme de ce beau domaine viticole et de sa tente de réception. Egalement au programme, des marchés de producteurs, ou les produits du terroir se conjuguent aux vins du domaine.
L’art et la moto
« Mon père était passionné par la technique et les deux roues. C’était un gros collectionneur mondial, la collection du musée est l’une des plus belle de France et d’Europe en terme d’évolution du cycle. » La collection Claude Reynaud, parmi sa trentaine de motos exposées, présente bon nombre de machines dont des modèles semblables ont été montrés au Guggenheim Muséum : Majestic, 4 cylindres FN, 1000 Vincent, MV4, Harley Davidson, Honda Four, Indian etc… Ici, au château de Bosc, point d’alignements lassants de motos mais une sélection rigoureuse dont les seuls critères sont la beauté, mais aussi l’histoire et la rareté.
Présentées de manière chronologique, de 1900 à 1980, dans trois salles du château, les motos de Claude Reynaud retracent, à leur manière, l’évolution du deux-roues. Vous êtes ici dans la demeure d’un collectionneur privé, passionné, historien et expert qui a décidé d’ouvrir sa collection au public. L’homme a également écrit une ribambelle de bouquins sur l’histoire du village et dressé un arbre généalogique des domazannais distribué aux habitants.
Musée du vélo
Certains vélos peuvent-ils être considérés comme des objets d’art ? Après la visite du château de Bosc, la réponse, comme pour les motos est : oui ! Au niveau art, il faut avoir vu la draisienne dite « de Charles X », la draisienne cheval, classée Monument Historique par le Ministère de la Culture en 2010 (le seul deux-roues classé en France). Il faut avoir vu également l’extraordinaire vélocipède ciselé d’Yves Montand ou même un grand bi Springfield, tout en élégance, pour se rendre compte combien les constructeurs, les artistes dirons nous, rivaliseront d’ingéniosité et d’inspiration pour produire de véritables chef-d’œuvres.
Toucher de vrais avions de chasse
Personne n’a oublié les mythiques avions Mirage 5 et MiG 17 de Buck Danny, Tanguy et laverdure et autres héros de la BD… Chacun sait ce que ces aéronefs ont apporté de rêve à plusieurs générations… Le château de Bosc peut vous permettre d’approcher ces fabuleux engins. Cette exposition se veut didactique grâce à des panneaux explicatifs mais aussi ludique puisque proposant un jeu aux enfants.
Pour ponctuer ces quelques lignes, Virginie Reynaud trouve la formule. « Au château de Domazan, il y en a pour tous les goûts, pour ceux axés sur l’art, ceux sur le vélo ou la moto, les enfants et les amateurs de bons vins. » La messe est dite.
Informations pratiques : 651 chemin du Bosc – RN100, 30390 Domazan, tél. 04 66 57 65 11, site internet cliquez ici. Tarifs comprenant toutes les activités : (vélos, motos, avions, ludothèque, jeu de piste) 9€ / adulte et 6.5€ / enfant de 3 à 13 ans.