25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

(Vidéo) Le professeur Raoult l’assure : « Il n’y a eu aucune perte d’espérance de vie pour la région Sud en 2020 »

Selon le professeur Didier Raoult « pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’observatoire de la santé a mesuré que la Mortalité a été plus faible en 2020 chez les moins de 65 ans. Mais elle a été plus forte chez les plus de 70 ans et encore pour les plus 80 ans. Au total, la balance fait qu’il n’y pas eu d’année de vie perdue par rapport à 2019 parce que lorsque l’on meurt à 20 ans on perd théoriquement 60 ans d’espérance de vie alors que lorsque l’on décède à 85 ans ce n’est pas exactement la même chose. Cela veut dire bien sûr que les personnes âgées sont mortes mais en termes de nombre d’année de vie perdu par la population de la région il n’y a pas d’écart significatif. »

Le point sur la situation actuelle
« Le variant anglais, il n’y a que cela en ce moment, est plutôt moins sévère que le variant 4 issu des élevages de visons et qui a flambé dans toutes l’Europe à l’automne, poursuit le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-infection. Ce dernier a disparu actuellement et donc notre mortalité depuis le mois de janvier est plutôt plus basse qu’en novembre et décembre dernier (…). Le point essentiel désormais c’est de détecter les sources de variant. Et l’on sait qu’il y a une source considérable de variant dans les élevages de vison et probablement dans chez les visons sauvages. »

Surveiller de très près les élevages d’animaux sensibles
« C’était une maladie des animaux, probablement les chauves-souris, qui est devenue une maladie humaine. Cette pandémie humaine s’est ensuite étendue, à nouveau, à des animaux qui sont dans notre environnement. Et ces animaux, lorsqu’ils sont très nombreux ou font l’objet d’élevage intensif, deviennent un réservoir pour la multiplication de variant » dont certains peuvent être plus dangereux que d’autres. C’est pour cela que le professeur Raoult alerte sur la nécessité de surveiller de très près les élevages d’animaux sensibles.

17 000 personnes traitées
Dans sa nouvelle vidéo, Didier Raoult rappelle que l’IHU a traité plus de 17 000 personnes en ambulatoire : 10 429 personnes en 2020 et près de 6 700 depuis le début de l’année. Parmi les patients de l’an dernier, 8 315 ont été traité à l’hydroxychloroquine et l’azithromycine (5 décès constatés).
Pour lui, « cette association se traduit par une nette différence en terme de taux de survie » qui se constate particulièrement dans les résultats de l’IHU comparés à ceux de la moyenne nationale des patients hospitalisé : 7,9% de taux de mortalité pour l’IHU contre 19% dans l’Hexagone. Avec des écarts très significatifs chez les moins de 70 ans et chez les femmes notamment. « Ceci est l’effet de la prise en charge des patients, cela ne peut pas être autre chose. »

La revanche de l’hydroxychloroquine
« Aujourd’hui, il n’y a rien de plus efficace comme série, insiste le scientifique phocéen. Cependant les pays d’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis ont décidé de faire un black-out sur l’hydroxychloroquine. Cela n’empêche pas le reste du monde d’avancer et de continuer à faire des publications qui n’arrêteront pas de s’accumuler avec des dizaines de milliers de personnes inclues. »
Ce dernier rappelle ainsi que les études portant sur le plus grand nombre de malades (22 784 cas en Iran et 5 500 en Arabie Saoudite) « montrent un effet extrêmement significatif de l’hydroxychloroquine sur la mortalité ».

Le retour de la médecine
« Je suis content de voir l’évolution dans ce pays, poursuit-il pour souligner désormais la situation en France. On a commencé, il y a 1 an, en disant qu’il ne fallait pas soigner les malades et qu’il fallait qu’ils restent à la maison en prenant du Doliprane en attendant de s’étouffer. Maintenant, je suis content d’entendre le ministre dire que les malades doivent voir des médecins pour éventuellement leur donner des antibiotiques, qu’il fallait les oxygéner, les anti-coaguler, mesurer leur oxygène. C’est le retour de la médecine. »

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(Vidéo) Le professeur Raoult l’assure : « Il n’y a eu aucune perte d’espérance de vie pour la région Sud en 2020 »

D’après des chiffres communiqués la semaine dernière par les autorités sanitaires américaines, le Covid-19 a été la troisième cause de décès en 2020 aux États-Unis, derrière les maladies cardiovasculaires et les cancers. Et il devrait en être aussi de même en France, comme dans la plupart des pays les plus touchés par la pandémie. Bien que les données officielles de l’année 2020 n’aient pas encore été publiées par les autorités, notre graphique donne un premier aperçu en comparant le nombre de décès liés au Covid-19 avec celui des principales causes de mortalité dans l’Hexagone (derniers chiffres disponibles de 2016).

Avec près de 65 000 décès enregistrés l’année dernière, le coronavirus devrait ainsi se classer au troisième rang des causes de mortalité en France, derrière les cancers (plus de 150 000 décès annuels) et les maladies cardiovasculaires (autour de 140 000). Bien que le risque de formes mortelles de Covid-19 concerne principalement les personnes âgées et/ou atteint d’autres pathologies, cette maladie infectieuse n’en reste pas moins particulièrement meurtrière et met à rude épreuve les systèmes de santé. En comparaison, on estime que d’autres causes majeures de mortalité, comme les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) et le diabète, sont responsables d’environ 45 000 et 11 000 décès annuels.

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Tristan Gaudiaut pour Statista

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