22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La chaîne de restaurants Buffalo Grill accélère le déploiement de sa franchise

Buffalo Grill, numéro un des réseaux de restauration à table en France avec 340 restaurants, dont quatre en Vaucluse, affiche une santé financière au beau fixe et annonce s’orienter vers un modèle opérationnel majoritairement en franchise.

Buffalo Grill a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 508M€ à fin 2023, soit une croissance de +6,5% par rapport à l’année précédente. La chaîne de restaurants, qui a été réélue pour la 9ᵉ année consécutive ‘Enseigne préférée des français en Restaurant à table’ en 2024 avec plus de 4 Français sur 10 qui ont visité l’enseigne Buffalo Grill en 2023, a gagné 4 points de parts de marché en moyenne depuis 2023 pour atteindre 30% de parts du marché de la restauration à table en France au 1ᵉʳ semestre 2024.

Ainsi, voyant des résultats plus que positifs chez ses franchisés, l’enseigne, qui fait preuve de solidité opérationnelle et financière, a décidé d’accélérer le déploiement de la franchise. « Buffalo Grill a parcouru un chemin significatif depuis deux ans, déclare Robert Guillet, directeur général. L’enseigne se donne une nouvelle jeunesse et s’appuie sur des structures réorganisées, parfaitement agiles. » En effet, Buffalo Grill a affiché un résultat opérationnel en rebond à 36M€ au 31 décembre 2023, dû à un strict pilotage des coûts, de meilleures conditions d’achat et des innovations apportées à l’offre.

25 nouveaux franchisés d’ici la fin de l’année

Aujourd’hui, 7 Français sur 10 ont un restaurant Buffalo Grill à moins de 20 minutes de chez eux. Le Vaucluse en compte quatre : au Pontet, à Carpentras, à Montfavet et à Orange. Franchiseur depuis 1984, Buffalo Grill mène un programme de transformation de son réseau tandis que les toutes dernières réouvertures de restaurants en franchise et au concept « American road trip » (nouveau design, ambiance et menu) affichent jusqu’à +30% de progression de leur chiffre d’affaires.

L’enseigne opère aujourd’hui environ un tiers de son réseau en franchise. D’ici la fin de 2024, le réseau devrait compter près de 25 nouveaux restaurants en franchise, comprenant conversions de succursales et nouvelles ouvertures. Dans ce cadre, l’enseigne entrevoit des perspectives favorables à long terme.


La chaîne de restaurants Buffalo Grill accélère le déploiement de sa franchise

Marie Jeanselme ? Ce sont de petits messages percutants, des lettres confinées dans un petit sachet qui ne laisse place qu’à l’essentiel. Et ce petit sac transparent, punaisé dans un cadre vitré, est soutenu par deux, trois mots écrits cette fois à la pince Dymo. C’est aussi surprenant qu’inattendu, mais le plus savoureux est encore ailleurs. Pour cela il faut plonger dans l’histoire d’une petite fille qui n’arrivait pas à apprendre à lire et à écrire.

Les doses de poésie en préparation Copyright MMH

Au tout début
Marie Jeanselme sait rêver sa vie, c’est sans doute l’un de ses grands talents aussi. Un exemple ? Un jour, au creux d’un groupe d’amis, chacun interroge l’autre : ‘Quel serait, là tout de suite, ton plus important souhait ?’

A cette question où chacun répond avec l’angélisme du moment,
Marie Jeanselme décrit l’image qui s’impose immédiatement en elle : ‘Je vois un vieux mas au bout d’une grande allée de platanes. J’y vis en famille. J’y installerais également un atelier où je pourrais créer tout ce qui me viendrait en tête’. L’un des amis présents répond : ‘Ce mas existe. Je suis déjà passé devant, mais c’est une ruine à Montfavet’.

10 ans plus tard, une amie m’y conduit.
La voiture se fraie un chemin sous les frondaisons d’une allée de platanes, avec, au bout de celle-ci un portail en fer forgé. A droite, derrière le portail, un petit fortin se joue de n’être qu’une cabane en bois. Solidement plantée en hauteur, elle s’est finalement transformée en château avec sa tour du guet. Un enfant heureux vit ici.

«C’est une des œuvres de la période du Covid
où nous avons pu récupérer du bois et construire la cabane de notre fils,» explique Marie Jeanselme alors que parait Marius, nous prenant la main, il nous entraîne derechef au poulailler puis à l’autre bout du jardin, où évoluent dans un parc, trois bébés tortues d’Hermann, à peine plus grandes qu’une pièce de monnaie.

On s’installe sur le salon Fermob
qui jouxte l’atelier où règne une belle lumière. La fraicheur du jardin et les arbres contrent efficacement la torpeur de l’été et l’eau pétille dans les verres. C’est le moment de se parler.

Les petites doses de poésie de Marie Jeanselme Copyright Marie Jeanselme

«Je viens juste de quitter mon poste de professeure
d’arts plastiques au collège d’Orange, commence Marie Jeanselme. Alors, vivre de mon art c’est le pari fou que je fais pour mes 39 ans, avec l’accord de ma famille, mais c’est tout de même un sacré pari !»

Comment tout a commencé
«Tout a commencé lors d’une expo de trois mois au Bon Marché où j’avais auparavant été repérée via mon compte Instagram. Le Bon Marché avait reconstitué un atelier dans lequel je travaillais en direct, devant les gens, alors que mon travail y était exposé et proposé à la vente. Ce pop-up avait pour but de mettre en avant le talent des artisans. Ça a été une période de ma vie plutôt hallucinante où je travaillais à la fois dans les quartiers avec mes élèves, tout en faisant des allers-retours Avignon-Paris.»

Visibilité
«C’est aussi là que Marie Jeanselme a été repérée par la très célèbre Sarah Andelman –chineuse de tendance qui avait fondé avec sa maman –Colette Roussaux- le concept store de luxe colette (1997-2017) lieu de référence de la mode et du design- raconte une amie commune. C’est une grande dame. Tout le monde veut faire partie d’une de ses expos. Pour un artiste c’est une consécration.»

Sarah Andelman me dit :
‘Marie, j’ai besoin de toi parce que l’expo s’appelle ‘Mise en page’, et c’est sur les librairies, se remémore Marie Jeanselme. C’est sur tout ce qui a trait aux mots et jeux de mots. Et là, je me dis : Génial ! Elle a flashé sur mes petites doses de poésie !»

Marie Jeanselme dans son atelier à Montfavet, Avignon. Sur le mur de gauche la nouvelle collection des clichés parisiens pour les Jeux Olympiques

«Et puis, quand je suis revenue de Paris
j’ai eu besoin d’explorer plein de nouveaux matériaux, de nouvelles thèses. Je me suis remise à dessiner, à faire des tests, à faire découper du plexis. Les petites doses de poésies ont pris de nouvelles formes, faisant la part belle aux clichés parisiens et français alors que les Jeux Olympiques s’annoncent. Je me suis amusée à faire ‘La collection Paris’ qui s’épanouit sur mon site et chez des revendeurs.

Comment tout a commencé ?
«En réalité mon parcours est plutôt atypique, prévient Marie Jeanselme. Avant d’être prof d’arts plastiques au collège j’ai fait l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole supérieure d’art d’Avignon. Pourtant, petite fille, j’ai été dépistée souffrant d’une sévère dyslexique et donc les études, depuis la maternelles sont  très compliquées pour moi.»

La carotte
«J’ai beaucoup pleuré parce que j’avais beau faire d’énormes efforts pour lire et écrire, les lettres ont toujours dansé devant mes yeux. Chaque jour je voulais arrêter l’école. C’est là que très intelligemment, mes parents qui me voyaient désespérée, m’ont proposé de suivre des cours d’art le soir après l’école, à condition que je m’accroche, la journée, à mes cours. C’est la carotte qui m’a sauvée.»

«J’ai réussi tant bien que mal à décrocher un bac technique
Mes parents étaient contents et moi aussi. Mais le plus surprenant c’est j’ai finalement fait 5 ans d’études après le bac en entrant aux Beaux-Arts. Je monte à Paris mais sans réseau, impossible de percer. Alors je suis rentrée. Mon petit ami de l’époque qui deviendra mon mari, me dit de postuler à un poste de prof d’arts plastiques au collège. C’est ainsi que j’ai commencé ma carrière à Orange. Puis j’ai passé le Capes (Certificat d’aptitudes aux professeurs du secondaire). La 1re fois j’ai eu 1 à l’écrit et 18 en pratique. La 2e fois je l’ai passé en interne et j’ai été classée dans les 10 premiers reçus de France.»

«A l’orée de la crise de la quarantaine
j’ai enfin eu envie de croire en moi et je me donne une chance de vivre de mon art. Il y a quelques semaines, j’ai donné mon dernier cours et rangé ma petite salle. Mes amis m’ont conseillé de sortir de ma coquille, c’est ce que je fais. Je me suis enfin écoutée pour faire ce que j’aime. Un coup de pouce de mes petites doses de poésies devenues peu à peu célèbres pendant le confinement via Instagram

Comment l’idée a germé ?
Petite et même plus grande, j’ai été fascinée par ces lettres que je ne comprenais pas et qui ne faisaient que danser, ainsi j’ai beaucoup observé leurs formes, textures, couleur. Et puis, j’aime l’univers de Jacques Tati, du burlesque… J’ai toujours créé des objets en forme de lettres, des sculptures, fait mes propres moulages, et même créé des lettres géantes en béton, d’ailleurs exposées à Villeneuve-lès-Avignon sur la place de la Mairie. Je suis très tentée par le gigantesque.»

Les lettres en béton, installation, Copyright Marie Jeanselme

«Mon rêve ?
Concevoir d’immenses lettres en granit ou en marbre. C’est d’ailleurs là que j’ai commencé à faire de toutes petites lettres parce que lorsque j’ai exposé un gros tas de lettres en béton les gens avaient envie de piocher dedans pour écrire leurs mots à eux. Ils me disaient : Je peux acheter telle ou telle lettre ? Du coup ça m’a donné l’idée de créer de petites lettres.»

«Je travaille aussi à la demande
Je personnalise mon travail selon la demande. Des lettres qui représentent les prénoms de toute la famille. Des cadeaux de naissance ou d’anniversaire. Des lettres-messages sur les tables de mariage. Des messages ‘entreprises’. J’adorerais concevoir des entrées d’hôtel, des têtes de lit avec des mots sur le sommeil, l’amour, les rêves ; ou encore intégrer des lieux de passage qui deviendraient des lieux d’art, l’art hors les murs…»

Je veux être une artiste de variétés
Dire cela pourrait sembler être désuet, voire un peu vulgaire alors que pas du tout, c’est être ancrée dans la société, toucher tout le monde, à la manière de Miss.Tic, ou de Ben. Ils sont une vraie source d’inspiration. Je rêve d’incruster mes doses d’humour partout, de faire des collaborations avec d’autres artistes. J’adore partager. »
www.mariejeanselme.com

La vue depuis l’atelier de Marie Jeanselme Copyright MMH


La chaîne de restaurants Buffalo Grill accélère le déploiement de sa franchise

Alors que les élections législatives se dérouleront les dimanches 30 juin et 7 juillet prochains, c’est entre la gauche et le RN que devrait se jouer la 1re circonscription de Vaucluse. Le choix par les appareils nationaux d’un candidat ‘parachuté’ pour mener la liste du nouveau Front populaire semble cependant loin de faire l’unanimité au sein des différents courants de gauches locaux qui craignent, qu’après l’erreur de casting de 2022, ce choix très controversé ne débouche, cette fois-ci, sur un ‘accident industriel’ en offrant le grand chelem au parti de Marine Le Pen dans toutes les circonscriptions du département.

« Nous avons souhaité que notre candidat à ces prochaines législatives connaisse le territoire et ses attentes. C’était un impératif », insiste Lucien Stanzione, sénateur socialiste de Vaucluse, afin d’évoquer le profil des postulants à la députation dans la 1re circonscription du département lors des élections des 30 juin et 7 juillet prochains.
Rappelons qu’auparavant, l’annonce du parachutage d’un candidat LFI (La France insoumise) lyonnais pour briguer ce siège de député pour Avignon, Le Pontet et Morières-lès-Avignon avait fait l’effet d’un véritable électrochoc au sein de la gauche avignonnaise.

Gauche de rupture
Il faut dire qu’avec Raphaël Arnault, ce choix imposé par les états-majors parisiens suscite de vives réactions. Co-fondateur en 2018 à Lyon de l’organisation antifasciste La Jeune garde, dont il a été aussi pendant longtemps le porte-parole, le militant d’extrême gauche de 29 ans, prône « une gauche de rupture ». Un activisme qui lui aura notamment valu d’être agressé en 2021 à la gare de Lyon à Paris par plusieurs militants des ‘Zouaves Paris’, groupuscule d’ultradroite dissout en 2022.
Pour ses détracteurs, le parcours de Raphaël Arnault suscite surtout des inquiétudes. De quoi d’ailleurs s’attirer les foudres des médias du groupe de Vincent Bolloré. Fiché S pour des faits de violences selon Europe 1 notamment, cet assistant d’éducation aurait eu aussi maille à partir avec la militante ‘féministe identitaire’ Alice Cordier, qui a déposé une main courante contre ce dernier pour avoir proféré de menaces de mort à son encontre. Jamais condamné, Raphaël Arnault a aussi été entendu tout récemment par la police nationale pour apologie du terrorisme suite aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Une convocation « contre ceux qui défendent ardemment les droits des palestiniens » dénoncée par la Jeune garde.

Raphaël Arnault, co-fondateur à Lyon du mouvement anti-fasciste la Jeune garde,  et sa suppléante Mathilde Millat, militante du NPA sur Lyon également.

Candidat ‘antifa’ contre candidate ‘antifada’
Du pain béni pour Catherine Jaouen, députée RN sortante qui n’en demandait pas tant alors que son parti venait déjà de virer en tête sur Avignon lors des dernières européennes avec 28,67%, suivi par LFI (22,10%) et Raphaël Glucksmann (10,97%). La suppléante de Joris Hébrard – ce dernier ayant été élu à l’Assemblée en 2022 avant de lui céder sa place l’an dernier pour retrouver son fauteuil de maire du Pontet – voyait là l’occasion de jouer la carte de la modération en communiquant, sitôt l’investiture nationale de Raphaël Arnault connue, sur le fait que « la violence politique n’a pas sa place en Avignon. »
Une ‘victimisation’ qui permettait dans la foulée à l’élue vauclusienne de lancer un appel au rassemblement de « tous les partis de l’arc républicain et démocrate afin de dénoncer cette candidature et à se mobiliser pour faire barrage à l’extrémisme politique des LFI. »
La recette semble fonctionner à merveille. ‘L’épouvantail’ Raphaël Arnault mobilisant à 200% les sympathisants RN et finissant de convaincre une partie des électeurs de la droite républicaine locale de rejoindre le camp des pro-Bardella. Pire encore, l’effet repoussoir est tel que même certains militants de gauche excédés se déclaraient anonymement prêt à franchir le Rubicon du vote en faveur du parti de Marine Le Pen. Et les proches de la députée RN de jouer la carte d’une proximité pagnolesque par opposition à ce parachutage au parfum des Gones : « C’est peut-être le candidat antifa, mais nous c’est la candidate antifada. »

Réaction d’urgence
Ces retours du terrain de l’électorat vauclusiens seront tels qu’il ne faudra pas plus de 48 heures pour que les élus de gauche locaux prennent conscience des risques que fait peser cette candidature sur les résultats de la 1re circonscription de Vaucluse.
« L’électorat de gauche ne se reconnaît pas dans cette candidature aussi clivante prônant la violence dans la lutte contre l’extrême-droite, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Ce parachutage, c’est irrespectueux ! Il était donc inenvisageable que j’apporte mon soutien à une candidature qui est à l’inverse des valeurs que je défends. »
Même constat pour le sénateur Stanzione pour qui ce candidat « développe des idées qui ne correspondent pas à la vision et les attentes de notre territoire ».
Au final, dans sa très grande majorité, la gauche local a donc décidé de ne pas se soumettre aux insoumis tout en annonçant dans la foulée son soutien à une candidature alternative.

La candidature Philippe Pascal
C’est donc Philippe Pascal, un ancien LFI aujourd’hui militant au sein de la Gauche démocratique et sociale (GDS), qui partira à la conquête de cette 1re circonscription. Suppléé par Annie Rosenblatt, élue au conseil municipal d’Avignon sous l’étiquette Les écologistes-EELV, c’est ensemble qu’ils porteront les couleurs du ‘Front populaire de Vaucluse’.
Si elle est considérée comme dissidente par LFI, cette démarche est toutefois soutenue au niveau départemental par le parti socialiste, les Ecologistes, GDS, Génération.s et Place publique dont les logos apparaissent sur les tracts officiels de ce Front Populaire ‘made in Vaucluse’. Le PCF 84 ainsi que le PRG 84 ont aussi depuis annoncé leur ralliement.

« D’inspecteur voyou, je suis passé à Robins des bois de l’Urssaf. »

Philippe Pascal

Face au profil antifa de Raphaël Arnault, Philippe Pascal présente un parcours qui a également tout pour séduire les ‘purs’ du peuple de gauche. Âgé de 67 ans, ce natif de la Croix des Oiseaux, habitant aujourd’hui aux Rotondes, est un ancien inspecteur de l’Urssaf. A ce titre, c’est lui qui, missionné en 2010 par le Codaf (Comité opérationnel départemental anti-fraude), contrôlera le restaurant les Agassins au Pontet. Une affaire qui débouchera ensuite sur une très longue procédure qui l’opposera à François Mariani, propriétaire des lieux et alors aussi président de la CCI de Vaucluse. « J’ai gagné 3 procès contre lui et d’inspecteur voyou je suis passé à Robins des bois de l’Urssaf. »

Engagement humanitaire de longue date à Gaza
Militant au MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) dès 1974, ce diplômé des sapeurs-pompiers est aussi un infatigable humanitaire. Présent au Niger, il a également fait partie de la première mission mondiale qui est entrée dans Gaza en 2009, au lendemain du cesser le feu suite à l’opération militaire israélienne ‘Plomb Durci’. Président de l’association ‘Un pont pour la paix’ il retournera à Gaza « en passant par des tunnels » en 2011 puis en 2013. En février dernier, il tentera à nouveau vainement d’apporter son aide mais le passage vers Gaza sera finalement jugé trop dangereux. Il restera alors bloqué côté égyptien, à Port-Saïd, où il travaillera avec le Croissant Rouge ainsi que dans plusieurs hôpitaux du secteur.

« Côte à côte comme un symbole : un militant pro-palestinien et une militante juive contre l’extrême-droite. »

De son côté, sa suppléante rappelle aussi son engagement : « Dès que le RN dérape, je suis toujours en face que ce soit au conseil municipal ou au Grand Avignon où je suis aussi conseillère communautaire. »
« Je suis en phase avec les idées que défend Philippe Pascal, poursuit Annie Rosenblatt. J’apporte une touche écologiste en étant mobilisée sur des sujets comme la Zac d’Entraigues, l’aéroport, la LEO… mais surtout, nous sommes aux côtés des gens pour entendre leurs souffrances et leurs espoirs. »
« C’est important que nous nous trouvions côte à côte, insiste Philippe Pascal. Comme un symbole : un militant pro-palestinien et une militante juive contre l’extrême-droite. »
« Cette candidature, c’est une gauche de combat contre les inégalités », martèle Cécile Helle.

Règlement de compte chez les LFI ?
Avec un tel ADN ayant toutes les chances de fédérer les électeurs de gauche, on peut légitimement s’interroger sur les raisons qui ont empêché ce binôme d’obtenir l’investiture nationale du Front populaire.
« Quand j’étais chez LFI, j’ai eu des discussions musclées avec Manuel Bompard (ndlr : coordinateur national des Insoumis). Depuis, il ne me porte pas dans son cœur », avance Philippe Pascal pour expliquer ce court-circuitage. Il poursuit : « nous avions le soutien de nombreuses familles politiques de la gauche vauclusiennes, nous avions le soutien des élus locaux de gauche, nous avions le soutien de François Ruffin ou bien encore de Raphaël Glucksmann, mais ‘monsieur’ Bompard a choisi la candidature de la dissidence. Ce parachutage a été décidé pour que je ne sois pas élu. »

« Il y avait donc nécessité d’agir rapidement car nous prenions le risque de perdre alors que nous avons la légitimité du fruit de notre travail que nous réalisons à Avignon depuis 10 ans, justifie la maire de la cité des papes. Si nous ne l’avions pas fait, on nous l’aurait reproché. »
Seul hic, en arrivant en tête des partis de gauche à Avignon aux élections européennes, la direction nationale de LFI estime que c’est à elle seule de décider qui doit être partir sur Avignon. Quitte à investir Raphaël Arnault qui n’avait pas hésité à se lancer face à la Nupes dans la 2e circonscription du Rhône aux législatives de 2022 (6,81% au 1er tour). Une circonscription aujourd’hui conservée par les écologistes. C’est donc en Vaucluse que le jeune antifa lyonnais, qui a été auditionné à l’Assemblée nationale sous le nom de Raphaël Archenault dans le cadre d’un débat sur la lutte contre le terrorisme d’extrême droite, sera candidat avec sa suppléante Mathilde Millat, une militante du NPA de 26 ans travaillant dans le milieu associatif sur Lyon.

« Il y a déjà eu un candidat LFI. Il a échoué. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

« Il y a déjà eu un candidat LFI. Il a échoué, rappelle Cécile Helle. Pourtant, quand on voit le profil de cette circonscription, nous devrions déjà avoir un député de gauche depuis 2022. »
La maire d’Avignon fait ainsi clairement référence aux précédentes législatives où le choix du candidat Insoumis Farid Faryssy (sous la bannière Nupes), un proche de Manuel Bompard, n’avait pas permis de mobiliser pleinement dans cette circonscription pourtant constituée d’un solide socle d’électeurs de gauche. Certains reprochant à l’avocat avignonnais d’être une ‘erreur de casting’ en ayant permis l’élection d’un député RN à 656 voix près.
Ne voulant pas renouveler cette erreur et ainsi éviter cette fois-ci ‘un accident industriel’ en permettant au RN de réaliser un potentiel grand chelem dans les 5 circonscriptions de Vaucluse, la quasi-totalité de la gauche vauclusienne semble déterminée à mener ce combat jusqu’à son terme.
« J’ai besoin d’avoir un député de gauche, persiste la maire d’Avignon. Un député de combat qui puisse accompagner, défendre et comprendre ce territoire. Et je sais de quoi je parle puisque j’ai été députée de cette circonscription. »

« On gagnera avec ou sans lui. »

Philippe Pascal, candidat du Front populaire Vaucluse

Place à une campagne éclair
« Nous irons jusqu’au bout, prévient dans la foulée Cécile Helle. On fera campagne, on se mobilisera. Toutes les voix vont compter. Le seul barrage au RN c’est Philippe Pascal et Annie Rosenblatt et cela dès le 30 juin. »
« Nous avons déjà fait barrage au RN. On sait faire et on a l’expérience des campagnes », assure David Fournier, adjoint au maire d’Avignon qui promet une mobilisation sans faille sur le terrain durant les quelques jours que durera cette courte campagne électorale.
« Soit on laissait faire et on avait la certitude d’aller à l’échec, soit on se donnait une chance de gagner alors que l’on en avait aucune », résume Eric Deshayes, adjoint au maire d’Avignon (membre exécutif de Génération.s) et directeur de campagne de Philippe Pascal et Annie Rosenblatt.
« On gagnera avec ou sans lui », prévient Philippe Pascal qui espère cependant encore que Raphaël Arnault jettera l’éponge d’ici l’élection. Une demande partagée par Fabien Roussel, secrétaire national du parti communiste français, qui aussi réclamé ce retrait.
« Il y a la lutte contre le RN, mais il y a surtout la lutte pour les Français », rappelle le sénateur Lucien Stanzione qui a peut-être compris que l’enjeu était davantage d’élire un député pour le Vaucluse que pour Rafah…


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Le concours régional des Jeunes créateurs de la coiffure fêtera son 20ᵉ anniversaire ce dimanche 7 avril à Montfavet. Organisé par l’Union nationale des entreprises de la coiffure (UNEC) de Vaucluse, cet événement sera cette année sur le thème des Jeux Olympiques.

Ce dimanche 7 avril, artisans, salariés, et apprentis de la région s’affronteront et mettront leur savoir-faire à l’épreuve lors du concours des Jeunes créateurs de la coiffure. Les inscriptions seront ouvertes dès 9h et le concours débutera à 10h30. Les participants devront réaliser plusieurs coiffures selon les épreuves tout au long de la journée, telles que : une coiffure de mariée, un coiffage tendance femme (brushing), un duo de talents sur le thème des quatre éléments, ainsi qu’une coiffure sur le thème des Jeux Olympiques. Un show coiffure sera organisé à 16h30, suivi de la remise des prix à 17h.

L’objectif de cette journée est de promouvoir le métier de coiffeur. L’événement disposera de plusieurs espaces dont un dédié à la formation avec la présence des campus de métiers de la région et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, et un dédié à l’emploi où les chefs d’entreprises pourront recruter. Les stands de professionnels seront accessibles toute la journée.

La grande nouveauté de cette année, c’est la Roue de la Fortune Virtuelle, dont l’intégralité des recettes sera reversée à l’Association ‘Agir et Vivre l’Autisme’ après la remise des prix. La fin de l’événement sera aussi l’occasion de faire une rétrospective des 20 dernières années avec un grand show.

Dimanche 7 avril. À partir de 9h. Salle polyvalente de Montfavet. 246 Rue Félicien Florent. Avignon.

Modèle créé by Pixartprinting

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La nouvelle association ‘Hey Agroparc !‘, créée pour dynamiser le territoire vauclusien et en particulier la zone d’Agroparc, organise sa première journée sur la santé au travail le vendredi 5 avril de 8h30 à 17h au centre hospitalier de Montfavet. Plusieurs ateliers viendront traiter de nombreuses problématiques de santé dans le milieu professionnel et des solutions possibles pour y remédier. 

Une nouvelle preuve de l’engagement d’Hey Agroparc ! envers les acteurs économiques de cette zone. Le vendredi 5 avril, l’association dirigée par Alexandre Bouche lancera son premier évènement de l’année avec une journée qui traitera de la santé au travail. L’organisation proposera plusieurs ateliers conçus par des acteurs locaux qui tenteront d’apporter une expertise et des solutions de progrès pour améliorer le volet de la santé dans le milieu professionnel. 

Une journée qui se déroulera au centre hospitalier de Montfavet de 8h30 à 17h. Cette action, ouverte à tous les usagers de la zone d’Agroparc, vient appuyer la volonté de la structure créée en 2023 d’amener des projets qui vont dans le sens du développement positif et de la cohésion entre l’ensemble des acteurs économiques d’Agroparc.  

La santé au travail, une priorité pour l’avenir ? 

Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne. À l’heure où les questions du bien-être mental deviennent un enjeu majeur pour l’avenir, la problématique de la santé au travail vient logiquement se mêler à ce pari pour le futur. 

Ces dernières décennies, les maladies professionnelles indemnisées au régime général de la Sécurité sociale ne cessent de croître. Qu’ils s’agissent de troubles musculosquelettiques, de pathologies liées à l’exposition à certaines substances chimiques ou encore de souffrances psychiques liées à des environnements parfois trop exigeants, ces maladies se font de plus en plus présentes dans notre société.

Cette journée organisée par ‘Hey Agroparc !’ ira donc dans le sens de la réflexion et tentera d’offrir des premières réponses pour contrer ce problème persistant. Les ateliers viendront apporter des solutions adaptées à chaque catégorie professionnelle et laissera aux membres des entreprises la possibilité d’exprimer leur point de vue et leurs expériences sur cette thématique qui constitue un enjeu d’avenir majeur pour notre pays. 

Programme

8h30 : Accueil des participants avec café/viennoiseries à la salle de spectacles Camille Claudel, possibilité de stationnement à l’intérieur du site du CHM. Inscription gratuite mais obligatoire au café d’accueil à la journée de la santé à Agroparc le 5 avril.

9h : Présentation du déroulement de la journée, des ateliers avec différents intervenants de la santé.

9h45 : Invitation auprès des participants à rejoindre les ateliers de leur choix (ostéopathie, diététique, sophrologie, orthophonie, psychothérapie, sexothérapie, réflexologie plantaire, massothérapie, visite du musée du CHM, expositions…).

17h00 : Clôture des ateliers.


La chaîne de restaurants Buffalo Grill accélère le déploiement de sa franchise

Les marchés des producteurs vauclusiens sont de retour. Cette initiative, visant à proposer chaque semaine des produits 100% locaux, va se dérouler dans six communes du département dont Uchaux pour la première fois. L’opération, qui débute ce jeudi 21 mars, se tiendra jusqu’à octobre prochain. 

Nouvelle saison pour les marchés des producteurs de Vaucluse. Chaque semaine, six villes de Vaucluse vont accueillir cette initiative soutenue par la Chambre d’agriculture du Vaucluse et le réseau Bienvenue à la ferme vise à favoriser la qualité des produits artisanaux et à soutenir une agriculture locale et durable. 

Dès le jeudi 21 mars, 16h, cette édition 2024 fera son grand retour l’espace du grenouillet sur la commune de Cavaillon. Les agriculteurs issus du département seront présents ensuite sur Avignon, aux allées de l’Oulle dès le 25 mars de 17h à 19h, puis à Pernes-les-Fontaines sur la place Frédéric Mistral à partir du 27 mars de 18h à 20h, à Montfavet, place de l’église le 29 mars de 16h30 à 19h, et enfin Uchaux dès le 10 avril, chemin de l’Estagnet. 

Fruits frais, légumes, miels, charcuteries, viandes, œufs, fromages, huiles d’olives, jus de fruits, amandes… Il y en aura pour tous les goûts sur les marchés du soir des producteurs de Vaucluse grâce à cette opération permettant notamment de lutter contre l’achat-revente ainsi que de favoriser une agriculture locale et un système commercial viable pour son avenir.


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L’appel à candidature pour la 9e édition des Petites formes 2024 est ouvert. Le festival des petites formes est un festival de théâtre, cirque et musique, dédié aux petites formes (entre-sorts et formes brèves) qui se déroulera à Montfavet les samedi 12 et dimanche13 octobre 2024.

L’envoi des candidatures est possible jusqu’au 8 mars 2024 minuit. Elles seront examinées par un comité de programmation composé de bénévoles et de professionnels. Les conditions d’accueil proposées : un forfait de 350€ par jour et par artiste la prise en charge des frais de transport -à hauteur de 0,30 €/km- ainsi que l’hébergement chez l’habitant et les repas.

Dossier ici et appel à candidature ici. Les actions culturelles de la Compagnie Demain il fera jour ici.

La Compagnie ‘Demain il fera jour’ est co-fondatrice du festival Les Petites formes de Montfavet crée en 2016. Elle est en charge de la coordination et de la programmation. En savoir plus ici.
MH


La chaîne de restaurants Buffalo Grill accélère le déploiement de sa franchise

Engagée dans sa mission d’insertion à l’emploi, notamment auprès des jeunes, la Mission locale jeunes Grand Avignon organise un forum ‘Objectif alternance‘ le mardi 5 mars à Montfavet. Un évènement qui va permettre à plusieurs jeunes et étudiants de découvrir certains métiers et de rencontrer des entreprises en recherche d’alternants.   

Vous êtes à la recherche d’une alternance ? Vous vous posez des questions quant à votre avenir professionnel ? Vous habitez dans le Vaucluse ? Le forum ‘Objectif alternance’ qui se tient le mardi 5 mars à la salle polyvalente de Montfavet pourrait vous apporter plusieurs réponses et solutions. 

Cet évènement qui se tiendra de 9h à 16h, réunira plus de 40 CFA, centres de formations et acteurs d’alternances. 15 entreprises seront présentes pour échanger et rechercher des candidats pour des postes à pourvoir. Un pôle Information sera également mis à disposition des visiteurs pour apporter des réponses aux questions concernant les financements et les aides possibles dans les parcours d’alternances. 

Au programme : rencontres d’entreprises, présentations des offres de formation en apprentissage, découvertes et démonstrations de certains métiers et quelques animations de réalité virtuelle sur emplois multisecteurs. Un planning complet et adapté aux attentes des chercheurs d’alternance et d’emploi.

Ce forum est organisé par la Mission locale jeunes Grand Avignon et leurs partenaires dans le cadre du mois régional de l’apprentissage et du service public régional de l’orientation mis en place par la Région Sud.

Infos pratiques : forum ‘Objectif alternance’. Salle polyvalente de Montfavet. 246 rue Félicien Florent. Avignon. Mardi 5 mars, de 9h à 16h.    


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Le centre commercial Mistral 7, situé à Montfavet, accueille désormais la Place des services, un tiers-lieu d’hyper-proximité proposé par le groupe La Poste alliant présence humaine et services connectés. C’est la première fois en France que ce tiers-lieu prend place au sein d’un centre commercial.

Installée depuis début janvier au sein du centre commercial Mistral 7, la Place des services a été inaugurée le 5 février dernier. Ce nouvel espace a pour objectif de simplifier la vie des clients et des habitants en leur proposant des services adaptés à leurs besoins, en autonomie ou accompagné par une postière régisseuse sur place.

Ce tiers-lieu permet de se faire livrer en boutique ou dans les casiers connectés, élaborés par la start-up Ouidrop, les commandes faites chez les commerçants locaux depuis l’application mobile, le prêt d’objets, de jeux de société, électroménagers, la mise en place de boutiques éphémères pour mettre en avant les produits des commerçants et artisans locaux. Il dispose également d’un service de photocopies, impressions et scans, d’une bibliothèque partagée, d’une zone de télétravail et coworking, d’une cabine d’essayage, et des produits et services postaux de base. La Place des services pourra même accueillir des animations à thématiques variées.

La Place des services est complétée par une application mobile éponyme, disponible sur App Store et Google Play qui permet le partage d’annonces entre utilisateurs, la possibilité de dialoguer avec la régisseuse via une messagerie intégrée, la réservation d’objets, la mise à disposition d’actualités et informations sur le centre commercial et ses alentours, ou encore la gestion des colis tous transporteurs avec l’accès à des casiers connectés.

Ouverture du mardi au vendredi de 15h30 à 18h30, et le samedi de 10h à 13h00.

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