23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Joël Guin est le nouveau président directeur général du conseil d’administration de la SPL (Société publique locale) Técélys. Le président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon succède à Xavier Belleville nommé en novembre 2020.
Dans le même temps, le Grand Avignon a procédé à l’augmentation de la représentation de l’agglomération en désignant Paul Mély (maire des Angles), Daniel Bellegarde (maire de Jonquerettes) et Guy Moureau (maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue) au sein du conseil d’administration de la SPL suite à l’augmentation de son capital social survenue le 8 mars 2022.
Comme précisé il y a quelques jours par nos confrères du quotidien La Provence, le Grand Avignon a également procédé à la modification de la représentation de la commune du Pontet au sein du Conseil d’administration avec le remplacement de Joris Hébrard (l’ancien maire devenu député de la 1re circonscription de Vaucluse depuis les élections législatives de juin dernier) par Patrick Suisse (maire du Pontet) ainsi qu’à celle de la municipalité des Angles avec le remplacement de l’ancien maire, Jean-Louis Banino, par Jeanine Dray-Marmottan, adjointe à l’urbanisme et au patrimoine.
Par ailleurs, Jean-Marc Bluy, adjoint au maire de la cité des papes, rejoint aussi ce conseil d’administration en qualité de membre supplémentaire de la Ville d’Avignon.

Les Vauclusiens de retour aux affaires ?
Avec la désignation de Joël Guin, maire de Vedène, il s’agit du premier vauclusien à occuper cette fonction depuis Marie-Josée Roig, présidente depuis la création de la SPL en 2011, et ce, jusqu’à mi-2014.
Après la maire d’Avignon, c’est en effet Jean-Marc Roubaud, alors maire de Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard, qui avait occupé ce poste depuis juillet 2014 jusqu’à sa démission en 2020. C’est ensuite, Jean-Louis Banino, maire des Angles (dans le Gard) qui lui succèdera de juin 2020 à l’automne 2020 où il passe le flambeau à Xavier Belleville, 1er adjoint de la commune de Villeneuve-lès-Avignon.
Ce dernier avait notamment vu, dans la cadre de sa fonction à la tête de Técélys, une proposition d’indemnité d’un montant de 1 200€ rejetée par l’assemblée communautaire par 34 voix contre 29 lors du conseil du Grand Avignon du 26 septembre dernier (voir vidéo).

Créé en 2011, Técélys a supervisé la mise en service de la première tranche du tramway du Grand Avignon opérationnelle depuis 2019. Depuis, la SPL a récupéré la gestion d’Orizo, le réseau de transport en commun de l’agglomération.

Le tramway mais pas que…
Créée à l’origine pour superviser la réalisation du tramway puis du réseau de Bus à haut niveau de service (BHNS) Chron’hop du Grand Avignon, ‘la SPL des Transports publics urbains du Grand Avignon’ Técélys a vu ses missions s’élargir à la gestion des pépinières d’entreprises de l’agglomération en 2016.
Depuis le 1er juillet 2022, dans le cadre de sa compétence transport, le Grand Avignon lui a aussi délégué, sous la forme d’un contrat d’obligations de service public des services de mobilité, l’exploitation d’Orizo, le réseau de transport en commun de l’agglomération, pour une durée de 6 ans et demie.
Dirigée par Daniel Audibert la SPL intervient désormais sur un large spectre de pilotage de projets structurants comme les parkings relais de Saint-Chamand et d’Agroparc ou bien encore l’aménagement et la végétalisation de la voie verte sur l’avenue du Général de Gaulle et les requalifications des rues Carnot et Carreterie pour le compte de la Ville d’Avignon.
N’oubliant pas non plus son ADN de base, Técélys est également en charge de la réalisation de la phase 2 du tramway (voir ici).
Voté à l’unanimité par le conseil communautaire en avril 2021, suite à une première délibération datant de 2018, ce prolongement du terminus de la ligne existante, de la porte Saint-Michel jusqu’au parking de l’île Piot en passant sur le pont Daladier, représente un investissement de l’ordre d’une soixantaine de millions d’euros dont 7,83M€ d’aides de l’Etat et 8M€ de soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La mise en service de ce nouveau tronçon avait d’abord été annoncée pour 2024 par Patrick Vacaris, président du Grand Avignon et représentant Rochefort-du-Gard, qui, en 2019 au micro de nos confrères de France bleu Vaucluse (voir ici) avait déjà annoncé avoir « commandé 4 nouvelles rames conformément aux décisions des élus » afin de desservir la nouvelle ligne.

Une deuxième tranche : oui, mais dans quel ordre ?
L’occasion aussi pour la Ville d’Avignon de profiter de ce chantier pour requalifier les allées de l’Oulle afin de réduire l’emprise des voiries automobiles au profit des mobilités douces (piétons, vélos) ainsi que de réaliser des aménagements pour dégager des espaces pour les embarcadères d’où descendent les passagers des nombreux bateaux de croisières (ndlr : Avignon est la première destination des croisiéristes sur le Rhône).
Depuis, le Grand Avignon a révisé sa copie et, lors du Conseil communautaire du 5 décembre dernier, le président du Grand Avignon a annoncé le décalage de la réalisation de cette deuxième tranche. Une décision prise notamment sous la pression des maires des 7 communes gardoises de l’agglomération (Pujaut, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Saze, Sauveterre, Les Angles et Rochefort-du-Gard) qui, dans un courrier adressé à Joël Guin en juin dernier, avaient réclamé que « le phasage des travaux doit être progressifs » et demandaient le « décalage des travaux entre les ponts Daladier et de l’Europe. La simultanéité des aménagements aurait eu pour conséquence une paralysie du trafic ».
Désormais, explique le Grand Avignon « la priorité a été donnée à la finalisation des travaux des parkings-relais en cours et à venir prochainement, tout comme les aménagements prévus pour les lignes de bus à haute fréquence, » notamment les Chron’hop entre Avignon et le futur parking relais des Angles via une voie dédié jusqu’au pont de l’Europe. De quoi repousser une éventuelle mise en service à l’horizon 2030 voir au-delà. Sans oublier que pour bénéficier encore des aides de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’Etat les travaux doivent impérativement démarrer avant fin 2025.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Le palais des papes et le pont d’Avignon viennent de se voir attribuer le label ‘Accueil vélo’ mis en place par France vélo tourisme. Cette marque nationale, développée à l’origine en partenariat avec le comité régional du tourisme Centre-Val de Loire, « garantit un accueil et des services de qualité le long des itinéraires cyclables pour les cyclistes en itinérance ».
Le label concerne ainsi notamment les hébergeurs, les loueurs de cycles, les réparateurs de vélos, les offices de tourisme, les restaurateurs et les sites de visite et de loisirs.
Un établissement marqué ‘Accueil vélo’, c’est donc la certitude pour le cyclotouriste qu’il soit situé à moins de 5km d’un itinéraire vélo, qu’il dispose d’équipements adaptés aux cyclistes (abri vélo sécurisé, kit de réparation…), qu’il propose un accueil chaleureux (informations pratiques, conseils itinéraires, météo etc…) et qu’il fournisse des services dédiés aux voyageurs à vélo (transfert de bagages, lessive et séchage, location de vélo, lavage de vélos…).

Les offices déjà labellisées depuis 2020
Si depuis janvier 2020, l’Office de tourisme d’Avignon et celui du Grand Avignon sont labellisés cela ne l’était pas encore pour les deux sites phares patrimoniaux de la cité des papes. C’est désormais chose faite pour les deux monuments médiévaux situés sur la Via Rhôna.

Pour cela, et au-delà de leur qualité d’accueil, les gestionnaires du palais et du pont se sont engagés à fournir plusieurs services spécifiques et gratuits aux cyclotouristes. A savoir :
· 13 emplacements sécurisés et gratuits de stationnement pour les vélos sont accessibles au parking du Palais des Papes, situé sous le monument et à 2 minutes à pieds du Pont d’Avignon. Le parking surveillé est ouvert 24/24h et 7/7j,
· des arceaux-vélo en plein air sont positionnés à moins de 100 mètres du Palais des Papes et devant le Pont d’Avignon,
· des renseignements et conseils peuvent être fournis par les agents des sites sur les itinéraires existant à proximité,
· la brochure ‘Avignon à vélo’ est désormais disponible au Palais des Papes et au Pont d’Avignon.
· de la documentation téléchargeable sur le site web de l’office de tourisme sur les différents itinéraires vélos d’Avignon et alentours au départ du Palais et du Pont,
· un kit de réparation ainsi qu’une pompe sont mis gratuitement à disposition des cyclotouristes au Parking du Palais des Papes,
· la possibilité de recharger gratuitement les batteries de VAE au parking du Palais des Papes (les batteries ne sont toutefois pas conservées en dehors des heures ouvrées).

L.G.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Selon l’application mobile gratuite Géovélo*, au 1er janvier 2023, le Vaucluse totalisait 414 kilomètres de pistes cyclables référencées. C’est 23km de plus que l’année précédente et cela représente une augmentation du réseau cyclable départemental de 5,88%. Dans le même temps, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a enregistré la création de 141km de linéaires de nouvelles pistes cyclables (le Vaucluse représentant 16,37% de ces aménagements supplémentaires).

Paca à la traîne malgré une belle année 2022
En pourcentage des voies déjà existantes dédiées à la petite reine, Paca (+7,37%) se classe en 3e position des régions françaises ayant créées le plus de nouvelles pistes cyclables entre janvier 2022 et janvier 2023, derrière la Normandie (+8,26%) et les Hauts-de-France (8,23%).
Pas de quoi pavoiser pour autant, car avec ses 141km la région Sud reste, en matière de nouveaux linéaires, loin derrière Grand Est (+388km en 2022) et se classe en 9e position des 12 régions métropolitaines.
Idem avec le nombre total de pistes cyclables existantes où Paca, avec 2 054km aménagés, est bon dernier derrière Centre-Val de Loire (2 728km) d’un classement dominé par la Nouvelle-Aquitaine (7 365km). Un retard qui peut toutefois s’expliquer par la petite taille de la région ainsi qu’une forte présence de reliefs alpins qui ne facilitent pas le développement de pistes cyclables.
De fait, avec 6,5km Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche forcément la plus faible densité de de pistes cyclables référencées pour 100km². Très loin de régions beaucoup plus plate comme l’Île-de-France (38,7km pour 100km²), la Bretagne (16,4km) et les Hauts-de-France (15,7km).

Avec 16,37% des aménagements supplémentaires de pistes cyclables recensés en Paca en 2022, le Vaucluse fait figure de bon élève régional en la matière. Un département où Dominique Santoni, la présidente du conseil départemental de Vaucluse (à gauche), et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont clairement affiché l’ambition de faire de ce territoire une terre de vélo. Que ce soit en termes de mobilité urbaine que de déplacements cyclotouristiques et de loisirs.

Le Vaucluse plutôt bon élève
Pour sa part, avec une densité de 11,61km de pistes cyclables pour 100km² le Vaucluse figure parmi les bons élèves de la région en affichant près du double de la moyenne de Paca.
Le département dispose également de 0,74km de pistes cyclables pour 1 000 habitants. Là encore, c’est près du double de la moyenne de la région Sud  (0,40km), avant dernière des régions hexagonales, juste devant l’Île-de-France (0,38km). C’est la Bretagne (1,31km), la Bourgogne-Franche Comté (1,30km) et le Grand-Est (1,27km) qui composent le trio de tête de ce classement du linéaire de pistes cyclables pour 1 000 habitants.
En Vaucluse, ces chiffres devraient cependant continuer à s’améliorer en 2023 puisque les collectivités ont clairement affiché l’ambition de faire de ce territoire une terre de vélo. Que ce soit en termes de mobilité urbaine que de déplacements cyclotouristiques et de loisirs. Ainsi par exemple, la véloroute de la Via Venaissia va continuer à s’agrandir. D’ici quelques semaines, il sera en effet possible de se promener en vélo en toute sécurité entre Orange et Velleron, sur un itinéraire qui comptera au total 31km. Deux nouveaux tronçons de la véloroute de la Via Venaissia vont en effet être mis en service. Dès le mois de mars, ce sera d’abord le tronçon reliant Carpentras à Pernes-les Fontaines (6km) d’être mis en service. Puis dès le mois de mai, la section entre l’ancienne gare de Jonquières et Orange, longue de 6km également, sera ouverte aux usagers, le temps de procéder à une série de travaux réalisés par le Département (voir vidéo en fin d’article).

Mais où garer son vélo ?
Pédaler c’est bien, mais stationner son deux-roues c’est pas mal non plus. En Vaucluse, avec 4 169 places de stationnement de vélo soit 7,43 pour 1 000 habitants c’est, à nouveau, deux fois plus facile qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,78%). Cette dernière étant une nouvelle fois à la traîne du classement des régions de France constitué des Pays de Loire (14,63 places de stationnement vélo recensées pour 1 000 habitants), Île-de-France (14,27), Auvergne-Rhône-Alpes (12,66), Bretagne (12,40), Nouvelle-Aquitaine (10,71), Grand-est (10,11), Centre-Val de Loire (8,06), les Hauts-de-France (6,47), Occitanie (6,35), Bourgogne-Franche Comté (5,53) et Normandie (3,78).

*Créé en 2010 à Tours, Géovélo est une application mobile, gratuite, qui indique aux cyclistes les meilleurs itinéraires à prendre en vélo, les pistes et aménagements cyclables disponibles, la position des parkings sécurisés et des stations de vélo en libre-service. En parallèle, la startup fournit aux territoires avec qui elle collabore les données issues des retours des utilisateurs de l’application (données récoltées de façon anonyme), afin de leur permettre d’améliorer leurs aménagements cyclables.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

En raison du mouvement de grève nationale demain mardi 7 février 2023, le réseau Orizo du Grand Avignon sera très perturbé. La plupart des lignes fonctionneront en heures de pointe de 6h30 à 9h30 environ et de 15h à 19h environ pour éviter la manifestation prévue sur les Remparts. La boutique commerciale Orizo sera fermée au public, mais l’accueil téléphonique et le service de réservations Allobus/PMR fonctionneront.

Les Lignes 23, 24, 26, Cityzen République, Cityzen Les Italiens et la Navette Piot ne circuleront pas .

Les lignes 11, 12, 15, 17, 27,TPMR et Allobus fonctionneront normalement sauf des perturbations seront possibles durant la manifestation.

Les circuits scolaires fonctionneront normalement sauf V1 (7h/16h10), P2 (8h25), A4 (7h45, 16h08, 17h07) et S2 (18h15).

  • La ligne T1 aura un départ toutes les 11 minutes avec un 1er départ de St Chamand à 6h30 et un dernier à 9h21, et un 1er départ de St Roch à 6h54 et un dernier à 9h42. L’après midi, le 1er départ de St Chamand se fera à 15h30 et le dernier à 18h15, le 1er départ de St Roch se fera à 15h51 et le dernier à 18h46.
  • La ligne C2 aura un départ toutes les 12 minutes avec un 1er départ de l’Hôpital à 6h23 et un dernier à 8h42, et un 1er départ de Buld’Air à 6h18 et un dernier à 8h54. L’après-midi le 1er départ de l’Hôpital à 14h19 et le dernier à 18h07, et un premier de Buld’Air à 14h31 et un dernier à 18h01.
  • La ligne C3 aura un départ toutes les 12 minutes avec un 1er départ d’Agroparc à 6h23 et un dernier départ à 9h16, et un 1er départ de St Lazare à 6h et un dernier départ à 9h10. L’après-midi  1er départ à Agroparc à 15h16 et dernier départ à 18h38, et un 1er départ de St Lazare à 15h10 et un dernier départ à 18h10.
  • La ligne 4 aura un départ toutes les 15 minutes avec un 1er départ d’Avignon Poste à 6h28 et le dernier départ à 8h57, et un 1er départ d’Agroparc à 6h32 et le dernier départ à 9h03. L’après-midi 1er départ d’Avignon Poste à 15h17 et dernier départ à 18h02, et d’Agroparc 1er départ à 15h17 et dernier départ à 18h07.
  • La ligne 5 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ de Cigalières à 6h08 et un dernier départ à 8h37, et du Palais de Justice 1er départ à 6h26 et dernier départ à 8h36. L’après-midi de Cigalières 1er départ à 15h24 et dernier départ à 18h10, et du Palais de Justice 1er départ à 15h20 et dernier départ à 18h05.
  • La ligne 6 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ de St Gabriel à 6h32
    et un dernier départ à 9h22, et d’Avignon Poste le 1er départ à 6h37 et un dernier départ à 9h20. L’après-midi 1er départ de St Gabriel à 15h16 et dernier départ à 18h16, et d’Avignon Poste 1er départ à 15h19 et dernier départ à 18h15.
  • La ligne 7 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ de Cannonets à 6h25 et le dernier à 9h02, et du Palais de Justice le 1er départ à 6h46 et le dernier à 8h44. L’après-midi 1er départ de Cannonets à 15h32 et le dernier à 18h09, et du Palais de Justice 1er départ à 15h10 et le dernier à 18h21.
  • La ligne 8 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ de Vedène Centre à 6h40 et le dernier à 8h24, et de Porte de l’Oulle 1er départ à 6h38 et dernier départ à 8h21. L’après-midi 1er départ de Vedène Centre à 15h47 et denier à 18h13, et de Porte de l’Oulle 1er départ à 15h17 et dernier à 18h10.
  • La ligne 9 aura un départ toutes les 12 minutes avec un 1er départ d’Agricola à 6h31 et un dernier à 9h20, et d’Avignon Poste 1er départ à 6h20 et dernier à 9h05. Le tronçon Agricola-Morières n’est pas couvert. L’après-midi 1er départ d’Agricola à 15h23 et le dernier à 18h12 et d’Avignon Poste 1er départ à 15h24 et le dernier à 18h11.
  • La ligne 10 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ d’Avignon TGV à 6h25 et le dernier à 9h02, et d’Avignon Poste 1er départ à 6h25 et le dernier à 9h28. L’après-midi 1er départ d’Avignon TGV à 15h22 et le dernier à 18h29, et d’Avignon Poste 1er départ à 15h28 et le dernier à 18h35.
  • Les lignes 11, 20, 22 et Baladine auront un fonctionnement normal avec des perturbations possibles pendant la manifestation.
  • La ligne 13 aura une fréquence toutes les 30 minutes avec un 1er départ du Pontet à 6h47 et un dernier à 9h09, et de l’Aéroport un 1er départ à 7h07 et un dernier à 8h49. L’après-midi un 1er départ du Pontet à 15h17 et un dernier à 18h09, et de l’Aéroport un 1er départ à 15h17 et le dernier à 18h27.
  • La ligne 14 aura une fréquence toutes les 30 minutes avec un 1er départ du Pontet à 6h34 et un dernier départ à 9h25, et de Parrocel un 1er départ à 6h40 et un dernier à 9h09. L’après-midi 1er départ du Pontet à 15h18 et dernier départ à 18h39, et de Parrocel un 1er départ à 15h04 et un dernier à 18h45.
  • La ligne 16 aura un départ toutes les 30 minutes avec un 1er départ de Grand Angles à 6h39 et un dernier à 8h47, et un 1er départ d’Avignon Poste à 6h39 et un dernier à 8h47, et d’Avignon Poste un 1er départ à 6h40 et un dernier à 8h51. L’après-midi un 1er départ de Grand Angles à 15h29 et un dernier à 18h11, et d’Avignon Poste un 1er départ à 15h30 et un dernier à 18h21. Le tronçon Rochefort Stade-Grand Angles n’est pas couvert.
  • La ligne 18 aura une fréquence toutes les heures avec un 1er départ de Grand Angles à 7h13 et un dernier à 9h11 et de Porte de l’Oulle un 1er départ à 6h49 et un dernier à 8h40. L’après-midi 1er départ de Grand Angles à 15h22 et dernier à 18h14 et de Porte de l’Oulle un 1er départ à 14h53 et un dernier à 18h39.
  • La ligne 19 aura un départ toutes les heures avec un 1er départ de la 2ème DB à 7h21 et un dernier à 8h25, et du lycée Jean Vilar un 1er départ à 8h et le dernier à 9h06. L’après-midi un 1er départ de la 2ème DB à 15h33 et un dernier à 18h36, et du lycée Jean Vilar un 1er départ à 15h05 et le dernier à 18h10.

Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Alors que l’Autorité environnementale avait émis en 2020 un avis consultatif très critique sur la poursuite du projet de Liaison Est-Ouest (LEO) afin de contourner Avignon, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) devrait prochainement rendre son rapport au gouvernement concernant ses propositions en matière de priorisation des investissements dans les infrastructures de transports françaises. L’instance consultative placée auprès du ministre chargé des transports soutient la réalisation de la tranche 3 et semble considérer pour acquis la construction de la tranche 2 même si plusieurs questions concernant la suite du financement restent en suspens.

Dans la dernière mouture du rapport qu’il doit remettre prochainement au gouvernement dévoilé par nos confrères de contexte.com, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) présente ses recommandations concernant la tranche 3 de la Liaison Est-Ouest (LEO). Malgré l’avis négatif de l’Autorité environnementale (AE) du conseil général de l’environnement et du développement émis en juillet 2020 concernant la réalisation des tranches 2 et 3 de ce projet de contournement par le Sud de l’agglomération d’Avignon, le COI « considère (ndlr : en parlant de la tranche 3) qu’il n’y a pas lieu, malgré les difficultés environnementales persistantes, d’abandonner ce dernier maillon de la LEO. »

La réalisation de la 2e tranche semble actée par l’Etat
L’instance consultative placée auprès du ministre chargé des transports semble d’ailleurs considérer comme acquise la construction de la 2e tranche même si ses travaux n’ont pas encore débuté. La tranche 3 « permettra de bénéficier de l’ensemble des efforts qui auront été faits par la réalisation des deux premiers tronçons », confirme ainsi le Conseil d’orientation des infrastructures.
« Cette tranche, qui pourrait être engagée à l’issue des travaux de la tranche 2, suppose néanmoins que les efforts de préservation de l’environnement qui devront être présentés lors d’une nouvelle enquête publique, soient convaincants », insiste le rapport du COI.

« La tranche 3 permettra de bénéficier de l’ensemble des efforts qui auront été faits par la réalisation des deux premiers tronçons. »

Un message entendu par les services de l’Etat qui, dès juillet dernier, avait annoncé engager « des études complémentaires en faveur d’un projet renouvelé et amélioré de la LEO » prenant en considération les observations de l’Autorité environnementale et du Conseil national de protection de la nature.
Pourtant actuellement, rien n’assure que les travaux de la 2e tranche, financés dans le cadre du CPER (Contrat de plan État-région) 2015-2022, ne débutent en 2023 comme annoncé initialement en février puis juillet 2022.
Le coût de cette phase 2 s’élève à 142,7M€ pour une mise en 2×1 voie élargissable en 2×2 entre Rognonas et le rond-point de l’Amandier à Avignon. Une opération financée à hauteur de 38,05% par l’Etat, 26,95% par la Région Sud, 14,72% par le Département de Vaucluse et 5,56% par celui des Bouches-du-Rhône ainsi qu’à 12,62% par le Grand Avignon et 2,1% par Terre de Provence agglomération (ndlr : la signature du protocole de financement date de mars 2012 !).

Vu du projet de la tranche 2 de la LEO dans le secteur de la Grande Chaussée diffusé par le Collectif anti-LEO afin de dénoncer l’impact écologique du projet dans la ceinture verte d’Avignon. © DR

La LEO c’est quoi ?
Imaginé il y a plus de 30 ans, le projet de Liaison Est-Ouest, qui a officiellement débuté avec un arrêté ministériel de 1999 puis une Déclaration d’utilité publique (DUP) en 2003, consiste en un contournement routier de l’agglomération de la cité des papes par le sud, en créant une voie nouvelle de 15 km destinée à fluidifier les trafics de la ville (notamment la rocade Charles de Gaulle) et de l’agglomération ainsi que le Nord des Bouches-du-Rhône. L’infrastructure est constituée de 3 tranches dont la première de 5,2 km a été mise en service en 2010 entre Rognonas et la zone de Courtine via un franchissement de la Durance. La 2e tranche (5,8km) prévoit également un nouveau pont sur la Durance après avoir longée la rivière vers Châteaurenard.
Enfin, la 3e tranche (3,7km) doit relier la pointe de Courtine au rond-point de Grand Angles, via un franchissement du Rhône avec un ouvrage d’art situé en amont du viaduc TGV.

Délester le trafic jusqu’à 30 000 véhicules jours dont 10% de poids-lourds
« Le trafic prévisionnel sur la tranche 3 serait d’environ 26 000 à 30 000 véhicules par jour à l’horizon 2035, dont 7% à 10% de poids-lourds, estime le rapport du Comité d’orientation des infrastructures. La mise en service de cette tranche permettrait d’améliorer l’attractivité de la LEO par rapport à des itinéraires empruntant les voies urbaines, et notamment d’éviter le passage par le centre-ville pour franchir le Rhône. Ce projet routier vient en synergie avec les actions du PDU et s’articule avec les transports en commun par la mise en place de parking relais desservis par la LEO. »
Côté réglementation, une nouvelle DUP sera cependant nécessaire pour la tranche 3 en raison du retard pris dans le projet. De quoi décaler le début d’éventuels travaux à l’horizon 2030 au mieux.
Par ailleurs, malgré son avis favorable à cette réalisation, le COI reconnaît que « l’impact environnemental est vraisemblablement élevé. Une actualisation de l’étude d’impact réalisée en 2002 pour la constitution du dossier d’enquête publique relatif au projet devra être menée dans le cadre de la nouvelle enquête publique. »

Qui va payer ?
Dans ces préconisations, le Comité d’orientation des infrastructures note cependant que la tanche 3 ne constitue pas « un maillon du réseau routier national magistral. » Une interprétation sujette à caution dans ce secteur où seul le pont de l’Europe représente l’unique ouvrage d’art de franchissement du Rhône en 2×2 voies hors autoroute reliant les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. De fait, le bassin de vie d’Avignon constitue le principal déversoir du trafic entre l’Italie et l’Espagne via les flux de transit entre les autoroutes A7 et A9 depuis les sorties de Bonpas et Remoulins.

« La Région Occitanie ou le département du Gard n’ont jamais mis la main à la poche pour financer cette infrastructure vitale pour le Gard rhodanien.»

Dans sa logique, le COI envisage « une éventuelle concession, qui pourrait être une concession d’ouvrage d’art sous maîtrise d’ouvrage des collectivités » afin de réaliser cette 3e phase évaluée à 241M€. Une LEO sans subventions publiques ? Une piste de réflexion étonnante alors que la Région Occitanie ou le département du Gard n’ont jamais mis la main à la poche pour financer une infrastructure concernant directement des habitants du Gard rhodanien de plus en plus tournés vers leur bassin économique avignonnais.
Une absence injustifiée qui, immanquablement, met en lumière l’impact sur la mobilité quotidienne domicile/travail qui va bien au-delà du canton gardois de Villeneuve-lès-Avignon dont les élus sont étonnamment absents du débat.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

La percée du lithium-ion sur les routes ne se dément pas. Trimestre après trimestre, les ventes de voitures électriques continuent de progresser, et ce malgré les vents contraires pouvant perturber l’industrie automobile. De janvier à novembre 2022, plus de 6,3 millions de véhicules 100% électriques se sont vendus dans le monde, contre plus de 4,6 millions sur l’intégralité de l’année 2021, selon les données compilées par CleanTechnica.

La popularité croissante du « tout électrique » se traduit par une concurrence de plus en plus rude entre constructeurs. Si l’on regarde les livraisons de voitures 100% électriques dans le monde, Tesla a conservé le rang de leader en 2022, avec une part de marché d’environ 18 %. Mais l’écart avec ses principaux concurrents ne cesse de fondre. À la deuxième place, le groupe chinois BYD, en forte progression, affiche une part d’environ 13 %. En comparaison annuelle, Tesla a perdu 3 % de part tandis que BYD en a gagné 4 %. Si ces tendances se poursuivent, les analystes prévoient que BYD pourrait dépasser Tesla autour du troisième trimestre 2023.

Sur le podium mondial, on trouve un autre constructeur chinois, SAIC Motor, avec près de 10 % de part de marché. Illustration de la montée en puissance de la Chine dans ce secteur, Geely-Volvo et GAC Motor figurent également dans le top 8 des constructeurs de voitures 100% électriques l’année dernière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Après l’Irlande et l’Ecosse, l’aéroport de Nîmes signe une nouvelle destination vers le Portugal : une ligne Nîmes-Porto qui vient renforcer le partenariat et les échanges avec le sud de l’Europe. Mise en service de mars à octobre 2023, cette nouvelle ligne Ryanair confirme la dynamique économique et touristique de cette infrastructure majeure du territoire.

« Après Dublin et Edimbourg, cette nouvelle ligne conforte l’essor de la destination Nîmes via son aéroport », se réjouit Franck Proust, président de Nîmes Métropole, collectivité en charge de l’aéroport de Nîmes dont elle a confié la gestion à son délégataire Edéis.

Avec deux rotations par semaine à partir de fin mars et jusqu’à fin octobre 2023, ces vols vers Porto viendront compléter l’offre de l’aéroport nîmois avec les dessertes déjà existantes de Londres, Dublin Bruxelles, Fès, Marrakech et Edimbourg.

« Cette 7e ligne vient conforter notre stratégie de faire de l’Aéroport de Nîmes une porte d’entrée incontournable vers la Grande Provence », ajout Grégory Merelo, directeur de l’Aéroport de Nîmes (délégataire Edeis).

J.R.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Avignon se dote d’une nouvelle application, Flowbird, dont l’objectif est de simplifier le règlement du stationnement des automobilistes de la ville.

Avec la mise en place du service Flowbird, Avignon se dote d’un nouvel outil pour simplifier le règlement du stationnement des Avignonnais et des visiteurs. Avec cette application, plus besoin de monnaie ou de carte bancaire pour payer son stationnement, le règlement s’effectue depuis son smartphone.

Outre le paiement du stationnement, l’application propose de nombreuses fonctionnalités telles que :

  • un système de géolocalisation qui permet d’identifier et confirmer la zone et le tarif associés au stationnement ;
  • une possibilité d’étendre son ticket ou de le stopper afin de ne payer que le temps réellement utilisé ;
  • un service d’alerte avant l’expiration du titre en cours ;
  • un service de guidage piéton pour retourner à la zone de stationnement du véhicule ;

Ce nouveau service vient en complétement de Pay by Phone, toujours actif et fonctionnel, permettant à chacun de choisir sa solution de règlement de son stationnement.

Application disponible sur IOS et Android.  

J.R.


Mobilité : le président du Grand Avignon à la présidence de Técélys

Avec l’augmentation du diesel et du sans plomb, l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, les automobilistes s’arrachent les cheveux. La Communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat qui a la compétence « mobilité » sur l’ensemble du territoire intercomunnal (Althen-des-Paluds, Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines et Sorgues), en collaboration avec Klaxit (leder européen du covoiturage domicile-travail) a lancé une application gratuite qui permet de réduire le coût des déplacements quotidiens.

Elle a été présentée au siège de l’agglo en présence de Laurent Comtat, vice-président des Sorgues du Comtat, François Fantin, directeur régional du développement de Klaxit, Aimeric Mathey, directeur du site Mc Cormick à Monteux et un représentant d’Eurenco à Sorgues.

Comment ça marche?
ll suffit de télécharger l’application qui permet la mise en relation entre passagers et conducteurs, de s’inscrire en précisant le trajet, les jours, les heures et le lieu de rendez-vous. Le bénéfice est garanti gagnant-gagnant pour les passagers qui voyagent gratuitement. Quant aux conducteurs ils sont rémunérés entre 1,5€ et 3€ pour chaque passager transporté en fonction de la distance parcourue, ce qui peut représenter jusqu’à 120€ par mois. Et c’est la Communauté de Communes qui subventionne le tout. A ce jour, 20 000€ sont dévolus à l’opération, déjà 850 adhérents se sont inscrits sur l’appli depuis le 1er septembre, date de son lancement et plus d’un millier de trajets ont été réalisés, ce qui confirme l’intérêt grandissant pour ce dispositif qui va se développer crescendo. « Plus il y a de passagers dans une voiture, moins il y a d’embouteillages et moins l’air est vicié par les sorties des pots d’ d’échappement » dira le représentant d’Eurenco.

« Ca renforce les liens et ça pollue moins la planète »

Laurent Comtat, vice-président des Sorgues du Comtat

« Ca renforce les liens entre les habitants, les salariés de la même entreprise et ça pollue moins la planète » explique Laurent Comtat. Pour Aimeric Mathey, directeur du site Ducros de Mc Cormick à Monteux : « Ca fait partie de notre engagement RSE, de notre démarche globale, déjà 30% de nos salariés se sont inscrits et sont ravis ». Charles et Alice, spécialiste des compotes, confitures et desserts aux fruits bio à Monteux participe aussi à l’opération et organise des ateliers pédagogiques pour son personnel. Enfin pour encourager un maximum de citoyens du territoire des Sorgues du Comtat à participer à l’opération, Klaxit offre un chèque-cadeau de 20€ à chaque conducteur pour son 1er co-voiturage et s’engage à payer un taxi s’il y avait un problème de retour à la maison après une journée de travail.

Contact : www.klaxit.com

https://echodumardi.com/tag/mobilite/page/7/   1/1